Le Groupe consultatif sur la transparence de la sécurité nationale (GCT-SN)

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À propos

Le 2 juillet 2019, le ministre de Sécurité publique Canada annonçait la création du Groupe consultatif sur la transparence de la sécurité nationale (GCT-SN); une étape déterminante de la mise en œuvre de l'engagement de transparence (l'engagement). Le GCT-SN conseillera le sous-ministre de Sécurité publique Canada ainsi que d'autres représentants du gouvernement sur la mise en œuvre de l'engagement à l'échelle des établissements de sécurité nationale et du renseignement du gouvernement fédéral.

Mandat

Conseiller le sous-ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile du Canada (« Sécurité publique Canada ») et les ministères et les organismes fédéraux du gouvernement du Canada, qui ont des responsabilités en matière de sécurité nationale, sur la façon de mettre en œuvre l'engagement de transparence.

Le GCT-SN s'acquittera de ce mandat en donnant des conseils sur la façon de procéder pour :

Des détails sur le mandat et la portée, les réunions et l'appartenance du GCT-SN sont inclus dans le Mandat du GCT-SN.

Conseils au sous-ministre de Sécurité publique Canada

Le GCT-SN identifie indépendamment quels sujets de sécurité nationale sont d'intérêt et d'importance pour les Canadiens, et concentrent leurs réunions et leurs conseils en conséquence. Le sous-ministre de Sécurité publique Canada peut également fournir des orientations et soumettre des questions précises au Groupe. Pour développer leurs conseils, le GCT-SN fait référence à sa propre expertise, ainsi qu'aux points de vue recueillis à travers les réunions du GCT-SN et des activités d'engagement avec des experts gouvernementaux et non gouvernementaux.

Les conseils et/ou recommandations fournis par le GCT-SN au sous-ministre de Sécurité publique Canada et, par extension, à la communauté de la sécurité nationale, prennent la forme de documents écrits ou de délibérations en personne. La manière de fournir ses conseils peut s'adapter au sujet choisi et sera à la discrétion du GCT-SN.

Les conseils du GCT-SN seront rendus publics ici :

Réunions et responsabilisations

Le GCT-SN se réunira jusqu'à quatre fois par année dans différentes régions du Canada pour discuter de la mise en œuvre de l'engagement de transparence en matière de sécurité nationale et donner son point de vue au gouvernement.

Les conseils formulés par le GCT-SN seront présentés dans des résumés des réunions, qui seront publiés sur la page Web Engagement de transparence en matière de sécurité nationale.

Résumés des réunions

À la suite des réunions du GCT, les résumés des réunions seront diffusés publiquement ci-dessous.

Membres

Chaque membre du GCT-SN sera nommé par le sous-ministre de Sécurité publique Canada pour un mandat de deux ans qui peut être renouvelé.

L'un des sièges du GCT-SN sera occupé par un haut fonctionnaire de Sécurité publique Canada qui siégera au groupe à titre de membre d'office. Cette personne servira de pont entre les efforts de transparence interne et externe de l'Engagement de transparence en matière de sécurité nationale et participera à la coordination interne des efforts du GCT-SN au sein du gouvernement. Le membre d'office du gouvernement ne parlera pas publiquement au nom du GCT.

Les membres acceptent d'être nommés sur une base volontaire et ils ne sont pas rémunérés pour les services rendus. Les membres du GCT-SN ont droit au remboursement de dépenses de voyage, d'accueil et d'hébergement raisonnables, conformément à la Directive sur les dépenses de voyages, d'accueil, de conférences et d'événements du Secrétariat du Conseil du Trésor.

Membres actuels du GCT

Les membres du GCT-SN (en ordre alphabétique) sont les suivants :

John Ariyo
John Ariyo est directeur général de l'équité et de l'engagement au ministère de la Santé et du Mieux‑être de la Nouvelle-Écosse. Il a également travaillé pour la Ville de Mississauga et la Ville de Hamilton, et comme directeur de scrutin pour Élections Ontario. M. Ariyo possède ample expérience dans la direction d'initiatives qui renforcent la confiance du public, la participation démocratique et l'engagement communautaire auprès de diverses populations racisées et sous-représentées en Ontario et en Nouvelle-Écosse. Il a occupé des postes de direction dans de nombreux organismes communautaires au service des nouveaux arrivants et des résidents marginalisés, notamment au Hamilton Immigrants Working Centre (président du conseil d'administration) et à la Hamilton Community Legal Clinic (directeur et trésorier). John Ariyo est membre du comité résident d'examen des limites des circonscriptions électorales de la Municipalité régionale d'Halifax.
Chantal Bernier
Chantal Bernier est actuellement avocate au sein du groupe de pratique de la protection de la vie privée et de la sécurité de Dentons Canada. Elle a été commissaire à la protection de la vie privée du Canada (par intérim). Elle avait été commissaire adjointe pendant cinq ans. Mme Bernier a commencé sa carrière comme avocate au ministère de la Justice du gouvernement du Canada. Elle a ensuite occupé un poste de directrice au Bureau du Conseil privé avant d'être nommée sous-ministre adjointe, Secteur des politiques et programmes socioéconomiques à Affaires indiennes et du Nord Canada, et sous-ministre adjointe, Secteur de la sécurité de la population et des partenariats à Sécurité publique Canada.
Patrick Boucher
Patrick Boucher est le sous-ministre adjoint principal de la Direction générale de la sécurité nationale et de la cybersécurité de Sécurité publique Canada. Il était auparavant sous-ministre adjoint principal de la Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuits à Services aux Autochtones Canada. Dans ce rôle, il dirigeait un secteur régional fournissant des services de santé directs et des services de soutien à des partenaires des Premières Nations, des Inuits et des Métis, et œuvrait à la réalisation de grandes priorités du gouvernement en matière de réconciliation. Avant cela, Patrick occupait le poste de vice-président et de chef de la transformation à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), où il a dirigé le Programme de transformation de l’ASFC. Il a également travaillé à Justice Canada, où il veillait à ce que la Couronne respecte ses obligations en matière de droits de la personne, y compris les droits des Autochtones. Par ailleurs, il a également été directeur général pour plusieurs équipes à Sécurité publique Canada. Il a notamment occupé le poste de directeur général des Infrastructures essentielles et de la coordination stratégique au sein du Secteur de la sécurité et de la cybersécurité nationale. Patrick est un fier citoyen de la nation métisse, et ses contributions ont été reconnues par des prix tels que le Prix d’excellence de la fonction publique et la Médaille du jubilé de la Reine Elizabeth II.
Amira Elghawaby
Amira est la représentante spéciale du Canada. Amira Elghawaby est journaliste, défenseure des droits de la personne et chroniqueuse pour le Toronto Star. Elle est la représentante spéciale du Canada chargée de la lutte contre l'islamophobie. Auparavant, Mme Elghawaby a rempli deux mandats de commissaire au sein de la Commission canadienne de l'expression démocratique du Forum des politiques publiques et a également défendu les libertés civiles des musulmans canadiens au Conseil national des musulmans canadiens. En outre, elle a été membre fondatrice du conseil d'administration du Canadian Anti-Hate Network et membre du conseil d'administration du Silk Road Institute. Sa conférence présentée à TEDXOttawa en 2019 s'intitulait « Multiculturalism : Worth Defending ».
Mary Francoli
Mary Francoli est professeure agrégée en communication et en études des médias. Elle est également doyenne associée et directrice du Collège des affaires publiques Arthur Kroeger. Elle est titulaire d'un doctorat en sciences politiques de l'Université Western. Avant de se joindre à l'école de journalisme et de communication, elle a été boursière postdoctorale Leverhulme en politique des nouveaux médias et de l'Internet au Royal Holloway de l'Université de Londres. En tant que chercheuse éminente dans le domaine du gouvernement ouvert et des données ouvertes, ses recherches se penchent sur la relation entre les médias numériques et les questions liées à la politique et à la gouvernance. Entre autres sujets, une grande partie de ses travaux portent plus particulièrement sur les répercussions que les médias numériques ont eues sur l'engagement et la mobilisation des citoyens, la gouvernance et l'accès à l'information et aux données. Souvent commentatrice experte sur les questions liées au gouvernement ouvert et aux données ouvertes, elle a rédigé deux rapports importants pour le Partenariat pour un gouvernement ouvert et a témoigné à titre d'experte devant le Comité parlementaire permanent des opérations gouvernementales.
Daniel Jean
Daniel Jean a été conseiller auprès du Premier Ministre en matière de renseignement et sécurité nationale (2016-2018). Auparavant, il a occupé les fonctions de sous-ministre aux Affaires étrangères (2013-2016) et à Patrimoine canadien (2010-2013), et de sous-ministre délégué, au Conseil du Trésor et au Bureau du Conseil Privé. Il a évolué dans les domaines des relations internationales et de la migration avec deux affectations en Haïti, deux affectations distinctes aux États-Unis (Buffalo et Washington) et une à Hong Kong. Il a reçu une Prime d’excellence de la Fonction publique et un Prix de l’Association professionnelle des Agents du Service extérieur pour ses efforts. Daniel est diplômé de l’Université d’État de New York à Buffalo avec un M.B.A. Il a complété ses études de premier cycle à l’Université d’Ottawa avec un B.A. en Sciences Sociales (Relations internationales et Économie.) Il est professionnel en résidence à l’École d’affaires publiques et internationales de l’Université d’Ottawa, membre émérite de l’École de la fonction publique du Canada, membre associé de l’Observatoire des conflits multidimensionnels de la Chaire Raoul-Dandurand à l’UQAM et membre du Conseil stratégique du Réseau d’Analyse Stratégique. Daniel est un bénévole actif au sein de Centraide Outaouais et comme mentor auprès du programme de Fellowship Action Canada.
Stéphane Leman-Langlois
Stéphane Leman-Langlois est professeur de criminologie à l'Université Laval, au Québec. Il est membre du Centre international de criminologie comparée et du Centre de sécurité internationale de l'École supérieure d'études internationales de l'Université Laval. Ses recherches portent sur les réactions sociétales au crime, l'utilisation de la technologie pour la délinquance et pour le maintien de l'ordre, les théories du maintien de l'ordre, la radicalisation, le terrorisme et les crimes politiques. Ses publications récentes comprennent Police et policing au Québec (Thompson Reuters, 2020), La sociocriminologie (Presses de l'Université de Montréal, 2022) et The Canadian Far-Right Nebula (à paraître, 2023).
Rizwan Mohammad
Rizwan Mohammad est un chercheur musulman canadien et un spécialiste de l'engagement civique. Au service d'un large éventail d'organisations communautaires partout au Canada depuis plus de dix ans, il a géré des projets nationaux d'engagement civique qui ont mobilisé les jeunes et les leaders communautaires pour qu'ils s'engagent dans une citoyenneté active et trouvent des moyens créatifs de renforcer la société civile. Diplômé de l'Université de Toronto et spécialisé en études islamiques, M. Mohammad a enseigné l'islam à des étudiants de tous âges et a formé des associations d'étudiants musulmans d'un océan à l'autre. En tant que responsable de la défense des droits au sein du Conseil national des musulmans canadiens, Rizwan Mohammad se fait le champion des changements de politique publique qui s'opposent à l'islamophobie et favorisent la justice pour tous les Canadiens.
Jeffrey Roy
Jeffrey Roy enseigne à l’école d’administration publique de la faculté de gestion de l’université Dalhousie. Il se spécialise dans la gouvernance du secteur public, les relations d’affaires et les relations gouvernementales et les réformes en vue d’un gouvernement numérique. En plus d’enseigner et de faire des recherches, il agit à titre de consultant pour tous les échelons de gouvernement, le secteur privé ainsi que les Nations Unies et l’OCDE. Il est membre du comité de rédaction d’Administration publique du Canada, chroniqueur dans la revue du Canadian Government Executive et auteur de plusieurs livres et de plus de quatre-vingts publications évaluées par des pairs. Ses recherches ont été soutenues par plusieurs organismes de financement, dont le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada et l’IBM Center for the Business of Government.
Jillian Stirk
Jillian Stirk est une ancienne ambassadrice et Sous-ministre adjointe à Affaires mondiales Canada, où elle était responsable de la politique stratégique, des enjeux mondiaux et des affaires européennes. Elle a occupé des postes en Pologne, à l'ONU et à l'OTAN ainsi qu’en Norvège, où elle a été ambassadrice. Au cours de sa carrière, elle a travaillé sur un large éventail de questions, notamment la sécurité, les opérations de soutien de la paix, les droits de l'homme et la démocratie. En 2020, elle a dirigé les missions d'évaluation et d'observation des élections de l'OSCE/BIDDH en Slovaquie et en Géorgie. Elle est membre du conseil d’administration d’Equitas, associée au Centre pour le dialogue de l'Université Simon Fraser depuis 2014 et a codirigé un projet sur la diversité et l'inclusion pour la Fondation Pierre Elliott Trudeau. Elle est fréquemment conférencière et commentatrice sur les questions de politique étrangère et de diversité au Canada et à l'étranger.
Lorelei Williams
Lorelei Williams est une Salish de l'intérieur/Salish de la côte de Skatin Nations/Sts'Ailes, à Vancouver, en Colombie-Britannique. Elle est la fondatrice de Butterflies in Spirit, un groupe de danse qui se consacre à la sensibilisation aux femmes autochtones disparues et assassinées. Jusqu'à récemment, elle était coordonnatrice des femmes au Vancouver Aboriginal Community Policing Centre, un organisme sans but lucratif qui s'occupe des questions de justice sociale autochtone et s'efforce de renforcer les relations entre le service de police de Vancouver et les communautés autochtones. Mme Williams consacre également son temps et ses efforts au bénévolat pour le Missing and Murdered Indigenous Women Collation à Vancouver. C'est en raison de son travail en tant que défenseure de première ligne des femmes autochtones disparues et assassinées que Lorelei Williams a reçu le prix Everyday Political Citizen 2017 du Samara Centre for Democracy.

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