Projet de Loi C-77 : Charte des droits des victimes

Personnel

Question

Pourquoi le gouvernement ne consulte-t-il pas adéquatement les Canadiens et retarde-t-il l’adoption du projet de loi C‑77?

  • La Défense nationale et les Forces armées canadiennes demeurent déterminées à renforcer les droits de victimes dans l’appareil de justice militaire.
  • C’est pour ce motif que le gouvernement a adopté, en 2019, le projet de loi C‑77 afin de donner des droits prévus par la loi aux victimes d’infractions militaires.
  • La Défense nationale en est en ce moment à la phase de consultation nécessaire à la mise en œuvre du projet de loi.
  • Cette phase donnera une assise d’information aux règlements entourant le projet de loi, y compris une déclaration des droits des victimes.
  • Jusqu’à présent, nous avons consulté nos partenaires internes et fédéraux sur les règlements nécessaires, y compris le Centre d’intervention sur l’inconduite sexuelle.
  • Les Forces armées canadiennes s’affairent également à évaluer les avis d’experts sur la consultation de victimes au moyen d’un sondage en ligne.
  • Nous continuerons de veiller à ce que le cadre réglementaire soit approprié et efficace.

Les faits en bref

  • La Déclaration des droits des victimes compte trois grandes composantes :
    • donner aux victimes d’infractions militaires le droit à l’information, à la protection, à la participation et à la réparation;
    • prévoir la nomination d’un agent de liaison avec les victimes;
    • prévoir un rouage de règlement des plaintes.
  • Jusqu’à présent, les entités suivantes ont été consultées :
    • le Centre d’intervention sur l’inconduite sexuelle (CIIS);
    • le conseil consultatif externe du CIIS;
    • le groupe de consultation sur l’entente de règlement final;
    • le Centre de la politique concernant les victimes;
    • le Directeur – Conduite militaire professionnelle / l’opération HONOUR;
    • l’ombudsman fédéral des victimes d’actes criminels.
  • Il y a aussi eu une mobilisation plus générale des intervenants avec :
    • le Service des poursuites pénales du Canada (SPPC);
    • la Gendarmerie royale du Canada (GRC);
    • le Service correctionnel du Canada (SCC);
    • la Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC);
    • la Police provinciale de l’Ontario (PPO);
    • le Conseiller juridique des Forces canadiennes (CJFC);
    • le Directeur – Poursuites militaires (DPM);
    • le Groupe de la Police militaire (Gp PM);
    • la Gestion intégrée des conflits et des plaintes (GICP).
 

Principaux responsables : Juge-avocate générale, Vice-chef d’état-major de la Défense

15 janvier 2021

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