Partie 5 : De solides relations
En définitive, la concrétisation de la vision stratégique du COMFOSCAN est impossible sans la confiance – la confiance des décideurs politiques, la confiance des chefs supérieurs, la confiance des milieux interinstitutionnels, celle des Alliés et la confiance les uns des autres. Cet investissement de confiance et cet échange de vulnérabilités et d’atouts entre les parties sont à la base de tout ce que le COMFOSCAN fait. Comme il faut du temps pour établir des liens de confiance et qu’ils peuvent être détruits plus vite que l’on ne peut les créer, il faut constamment les entretenir. L’engagement d’agir du COMFOSCAN se manifeste dans chacune de nos relations.
Les relations fournissent les fondations sur lesquelles est créée une même langue qui permettra aux acteurs de se comprendre. Ces liens facilitent les communications, renforcent la vision commune et suscitent chez les membres d’une entité le sentiment qu’ils ont une même identité. Ainsi, les relations favorisent la progression des intérêts mutuels et accroissent la valeur de la personne, ce qui engendre chez tous le sentiment plus grand qu’ils poursuivent un but collectif.
En termes concrets, les relations permettent une même compréhension des situations, elles améliorent les systèmes et les processus interinstitutionnels, elles favorisent un emploi plus efficace des capacités autonomes et complémentaires (chez les FAC et dans les entités partenaires), et elles produisent de meilleures solutions pour faire échec aux adversaires. Le COMFOSCAN poursuivra, en matière de relations, une stratégie qui lui permettra d’exploiter ces relations et d’y contribuer, afin d’agir plus efficacement dans l’environnement opérationnel. Ce faisant, il aidera les FAC à multiplier les options offertes au gouvernement du Canada, notamment en fournissant des capacités particulières pour soutenir les opérations et les activités des partenaires dans la collectivité de la sécurité, du renseignement et des forces de l’ordre et pour favoriser ainsi la progression des grands intérêts du gouvernement et la production des résultats souhaités.
Le COMFOSCAN continuera donc à tirer profit de la coopération étroite qu’il pratique depuis longtemps avec d’autres ministères du gouvernement, des partenaires interinstitutionnels et des alliés afin de garantir une collaboration complète avec d’autres composantes de l’appareil étatique, par exemple dans les domaines de la diplomatie, de l’information, de la justice, de l’économie et des organismes d’application de la loi. Il consacrera aussi temps, énergie et ressources à l’établissement et à l’entretien de diverses autres relations interpersonnelles ou institutionnelles, situationnelles ou stratégiques, limitées dans le temps ou durables.
Le réseau mondial des FOS est essentiel au succès du Commandement qui continuera donc de lui accorder une grande importance. En outre, les organisations multilatérales, les organisations non gouvernementales et appartenant à la société civile, les acteurs de l’industrie, les influenceurs stratégiques, les établissements d’enseignement et même les sociétés ne s’intéressant pas expressément à la défense jouent tous des rôles importants dans le contexte de la sécurité internationale. Chacun de ces groupes offre des points de vue particuliers, des capacités complémentaires et un accès à des populations, à des régions, à des outils et à des perspectives dont le COMFOSCAN ne pourrait pas bénéficier autrement.
En particulier, les relations que le Commandement entretient avec nos partenaires du Groupe des cinq, avec les divers pays du monde avec lesquels il s’entraîne et mène des opérations, et avec les membres d’alliances militaires clés tels que l’OTAN aident à rendre possibles les contributions plus considérables du Canada à ces coalitions. Le COMFOSCAN continuera de poursuivre et d’entretenir tous ces liens qui permettent aux FAC et, par extension, au pays de se tenir au courant de la situation, d’améliorer leur compréhension commune de la situation et de mettre en oeuvre, de respecter et d’exploiter des ententes mutuellement bénéfiques en matière de protection et de soutien à leur grand avantage.
Enfin, comme l’espace militaire interarmées est devenu de plus en plus important, le Commandement continuera de renforcer ses relations au sein des FAC et de s’intégrer davantage dans les diverses armées et dans les autres commandements, ainsi que dans les secteurs interarmées complémentaires tels que ceux du cyberespace, du renseignement et du ciblage interarmées.
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