Décisions relatives à la suspension du casier et recommandations concernant la clémence

Titre officiel : Rapport de surveillance du rendement 2020-2021, Décisions relatives à la suspension du casier et recommandations concernant la clémence
Par : Commission des libérations conditionnelles du Canada

Tableaux 165 à 176

Le programme Clémence et suspension du casier consiste à examiner des demandes de suspension du casier, à délivrer des suspensions du casier et à faire des recommandations concernant la clémence.

Programme de suspension du casier

Une suspension du casier ou un pardon vise à appuyer la réinsertion sociale réussie d’une personne. C’est une mesure officielle dont l’objet est d’effacer la honte rattachée au fait d’avoir un casier judiciaire chez les personnes condamnées d’une infraction à une loi fédérale, qui ont purgé leur peine, ayant satisfait aux critères de la Loi sur le casier judiciaire et se conduisent en citoyens respectueux des lois depuis un nombre d’années déterminé. Les suspensions du casier ou les pardons peuvent être révoqués ou cesser d’avoir effet pour un certain nombre de raisons. Dans le cadre de cette responsabilité essentielle, la CLCC vérifie l’admissibilité des demandes et s’assure que tous les renseignements exigés figurent bel et bien dans la demande de suspension du casier, réunit les renseignements nécessaires pour la prise de décisions des commissaires et élabore des politiques qui orientent les processus décisionnels. La Loi sur le casier judiciaire (LCJ), qui a été créée en 1970, confère à la CLCC le pouvoir exclusif d’ordonner, de refuser ou de révoquer la suspension du casier relativement à des condamnations pour des infractions à des lois ou règlements fédéraux du Canada.

La CLCC traite les demandes de suspension du casier ou de pardon selon les normes de service suivantes :

  • les demandes de suspension du casier et de pardon pour une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire seront traitées dans un délai de six (6) mois suivant l’acceptation de la demande;
  • les demandes de suspension du casier et de pardon pour une infraction ayant fait l’objet d’une poursuite par voie de mise en accusation seront traitées dans un délai de douze (12) mois suivant l’acceptation de la demande;
  • Les demandes pour lesquelles la CLCC se propose de refuser d’ordonner une suspension du casier ou d’accorder un pardon peuvent prendre jusqu’à 24 mois suivant l’acceptation de la demande avant d’être traitées.

Depuis 2010, des changements considérables ont été apportés au programme de pardon.

Le 29 juin 2010, le projet de loi C‑23 a modifié la LCJ en allongeant la période d’inadmissibilité pour la présentation de certaines demandes de pardon : la période d’attente est passée de trois à cinq ans dans le cas de certaines infractions punissables sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire qui sont prévues à l’annexe I; et de cinq à dix ans dans le cas des infractions graves contre la personne pour lesquelles la peine d’emprisonnement était de deux ans ou plus et des infractions prévues à l’annexe I punissables par voie de mise en accusation. De plus, le projet de loi a entraîné d’importants changements au fonctionnement des programmes. Le processus a été modifié pour comprendre des demandes de renseignements supplémentaires et des nouvelles enquêtes, plus exhaustives, par le personnel dans le cas de certaines demandes qui nécessitent plus de temps d’examen par les commissaires. De nouveaux concepts liés à la possibilité de déconsidérer l’administration de la justice font partie du texte législatif. Le temps requis pour le traitement des demandes a augmenté en raison de ces changements.

Le 13 mars 2012, le projet de loi C-10 a apporté des modifications à la LCJ. Le terme « réhabilitation » (pardon) a été remplacé par « suspension du casier », et la période devant s’écouler avant qu’une suspension du casier puisse être demandée a été allongée : elle est passée à cinq ans pour toutes les infractions punissables par procédure sommaire, et à dix ans pour toutes les infractions ayant fait l’objet d’une poursuite par voie de mise en accusation. En outre, les personnes condamnées pour une infraction d’ordre sexuel à l’égard d’une personne mineure (à part certaines exceptions) sont devenues inadmissibles à une suspension du casier; il en est de même des personnes condamnées pour plus de trois infractions ayant fait l’objet d’une poursuite par mise en accusation et ayant entraîné chacune une peine d’emprisonnement de deux ans ou plus.

À l’entrée en vigueur du projet de loi C-10, le personnel affecté au programme de suspension du casier a continué de traiter les demandes de pardon reçues avant le 13 mars 2012, en plus de traiter les demandes de suspension du casier reçues à compter de cette date. En 2016-2017, toutes les demandes de pardon en attente ont été traitées.

En 2017-2018, certaines modifications apportées à la LCJ par les projets de loi C-10 et C-23 ont été annulées pour certains cas. À la suite de la décision rendue le 18 avril 2017 par la Cour suprême de la Colombie-Britannique (Chu c. Canada) et de la décision rendue le 14 juin 2017 par la Cour supérieure de l’Ontario (Charron/Rajab c. le Canada), les modifications apportées à la LCJ (comme l’allongement des périodes d’attente et le resserrement des critères d’inadmissibilité) pour les demandeurs qui avaient perpétré une infraction avant l’entrée en vigueur de celles-ci ont été invalidées parce qu’elles étaient contraires aux alinéas 11h) et i) de la Charte. La Commission a donc recommencé à traiter les demandes de pardon pour les résidents de l’Ontario et de la Colombie-Britannique en se fondant sur les critères qui étaient en vigueur au moment où l’infraction avait été commise.

En réponse à la décision de la Cour fédérale du Canada rendue en mars 2020 dans l’affaire P.H. c. Canada (Procureur général) (P.H.), la politique de la CLCC a été révisée afin de prévoir que les demandes de pardon et de suspension de casier sont traitées selon les critères de décision de la Loi sur le casier judiciaire (LCJ) qui étaient en vigueur au moment où la première infraction a été commise, et non à la date à laquelle la CLCC a reçu la demande. En ce qui concerne les demandes qui relèvent de plusieurs régimes législatifs, la politique a été modifiée pour préciser que la version applicable de la LCJ doit être déterminée sur la base de la première infraction figurant dans le casier judiciaire.

L’arrêt P.H. et les changements qu’il a entraînés dans la politique ont eu une incidence considérable sur la charge de travail de la CLCC en matière de suspension du casier étant donné qu’il devenait désormais nécessaire de traiter les demandes dans le cadre de plusieurs régimes législatifs. La pandémie de COVID‑19 a également eu une incidence sur le Programme de suspension du casier en 2020-2021, entraînant des retards temporaires dans le traitement des demandes.

  • En 2020‑2021, la Commission a reçu 1 830 demandes de suspension du casier et elle en a accepté 1 411. La Commission a aussi reçu 7 307 demandes de pardon et en a accepté 6 032. Bien que les volumes de demandes aient été plus faibles en 2020‑2021, le taux d’acceptation a augmenté à 81 % (+4 %) par rapport à 2019‑2020.

Étant donné que la suspension du casier n’est pas totalement comparable au pardon (les critères d’admissibilité ne sont pas les mêmes dans les deux cas), une comparaison directe des rapports de fin d’exercice serait inexacte. Le nombre de demandes de suspension du casier reçues de 2012‑2013 à 2020‑2021 a été beaucoup plus faible que le nombre de demandes de pardon reçues dans les exercices précédents, en partie à cause de la baisse du nombre de personnes admissibles à présenter cette demande et de l’augmentation des frais exigés pour le traitement d’une demande. La pandémie de COVID‑19 et les mesures prises par les gouvernements, les services de police et les tribunaux pour respecter les directives en matière de santé et de sécurité publiques ont également contribué à une diminution des demandes de suspension du casier reçues entre 2019‑2020 et 2020‑2021.

Figure 36. Demandes de pardon et de suspension du casier
Version textuelle Figure 36 - Demandes de pardon et de suspension du casier
Exercice Demandes de pardon reçues Demandes de suspension du casier reçues Demandes acceptées
2011-2012 28 814 1 035 19 298
2012-2013 0 19 526 11 527
2013-2014 0 14 253 9 624
2014-2015 0 12 415 9 071
2015-2016 0 12 384 8 875
2016-2017 0 11 563 8 153
2017-2018 5 202 9 460 10 868
2018-2019 6 463 7 364 10 531
2019-2020 5 422  7 019 9 582
2020-2021 7 307 1 830 7 443
  • En 2020‑2021, le nombre de demandes de suspension de casier reçues (1 830) a diminué de 73,9 % par rapport à l’exercice précédent (7 019). Toutefois, le nombre de demandes de pardon a augmenté de 34,8 % par rapport à l’exercice précédent.
  • En 2020‑2021, la Commission a rendu 7 535 décisions sur le pardon, soit une augmentation de 53,3 % par rapport à l’exercice précédent (4 916); 97 % des pardons ont été octroyés ou délivrés.
  • En 2020‑2021, la Commission a rendu 1 508 décisions sur la suspension du casier, soit une baisse de 72,5 % par rapport à l’exercice précédent (5 496); 93 % des suspensions du casier ont été ordonnées.
  • En 2020-2021, le temps requis en moyenne pour traiter une demande de pardon acceptée a été de sept mois lorsque la décision finale a été d’accorder le pardon (comparativement à huit mois l’exercice précédent) et de 18 mois dans les cas où la décision finale a été de refuser un pardon (le même temps de traitement qu’à l’exercice précédent).
  • En 2020‑2021, le temps requis en moyenne pour traiter une demande de suspension du casier acceptée a été de 192 jours pour les infractions punissables par procédure sommaire (165 de plus qu’en 2019‑2020, soit une augmentation de 16,4 %) ou de 437 jours pour les infractions ayant fait l’objet d’une poursuite par mise en accusation lorsque la décision finale a été d’ordonner la suspension du casier (345 de plus qu’en 2019‑2020, soit une augmentation de 26,7 %), et de 514 jours quand la décision finale a été de refuser la suspension du casier (480 de plus qu’en 2019‑2020, soit une augmentation de 7,1 %).

En 2020‑2021, le nombre de pardons et de suspensions du casier révoqués ou annulés a reculé à 587 (-31 %) par rapport à l’année précédente. Plus précisément, 252 pardons et 64 suspensions du casier ont été révoqués par la CLCC (54 %); 229 pardons et 40 suspensions du casier ont été annulés par la GRC (46 %); deux pardons ont été annulés par la CLCC.

Figure 37. Révocation/annulation des pardons/suspensions du casier
Version textuelle Figure 37 - Révocation/annulation des pardons/suspensions du casier
Exercice Pardons octroyés/délivrés et suspensions
du casier ordonnées jusqu'ici (nombre cumulatif)
Pardons et suspensions du casier
révoqués/annulés jusqu'ici (nombre cumulatif)
2011-2012 456 600 19 371
2012-2013 463 234 21 063
2013-2014 480 010 22 321
2014-2015 494 057 23 337
2015-2016 504 112 24 638
2016-2017 516 192 25 908
2017-2018 525 186 26 683
2018-2019 535 617 27 269
2019-2020 545 613 28 119
2020-2021 554 332 28 706
  • Le taux cumulatif de révocation/d’annulation des pardons/suspensions du casier est relativement bas depuis 10 ans, en moyenne de 4,86 %. Depuis la reprise des activités liées au pardon en 2016-2017, l’augmentation du taux est plus faible. En 2020-2021, le taux a augmenté de 0,03 point de pourcentage pour atteindre 5,18 %.

Programme de clémence

On ne se prévaut des dispositions des Lettres patentes ou du Code criminel relatives à la clémence que dans des circonstances extraordinaires, lorsque la loi ne prévoit aucun autre moyen de réduire les effets négatifs exceptionnels des sanctions imposées pour des actes criminels, qu’il est légalement impossible de se prévaloir des recours dans un cas particulier ou le fait de s’en prévaloir accroîtrait la sévérité du châtiment. La clémence s’applique seulement aux rares situations dans lesquelles des raisons d’équité et des considérations humanitaires l’emportent sur l’administration normale de la justice.

Les motifs des demandes de clémence (ou prérogative royale de clémence) présentées sont multiples, l’emploi venant très loin en tête. Voici certaines des autres raisons : sentiment d’iniquité, problème de santé, immigration au Canada, appel à la compassion et difficultés financières.

La CLCC est chargée d’évaluer les demandes présentées en vertu de la prérogative royale de clémence et de formuler des recommandations à l’intention du ministre de la Sécurité publique en ce qui concerne les mérites de chaque cas. Le ministre informe le gouverneur général du Canada (dans le cas des demandes visées par les Lettres patentes) et le gouverneur en conseil (dans le cas des demandes visées par le Code criminel) de l’octroi ou du refus de la clémence.

  • En 2020‑2021, la Commission a reçu 26 demandes de clémence, soit 31 de moins que l’exercice précédent.
  • Au cours des cinq derniers exercices (de 2016‑2017 à 2020‑2021), cinq demandes de clémence ont été accordées, une a été refusée et 157 ont été abandonnées. La majorité des 157 demandes abandonnées l’ont été parce que le demandeur est devenu admissible à un pardon en vertu de la Loi sur le casier judiciaire à la suite des décisions judiciaires annulant les changements apportés à la LCJ en 2010 en Colombie-Britannique et en 2012 en Ontario.
  • Au 31 mars 2021, il y avait 150 demandes de clémence en cours de traitement.
Tableau 165. Demandes de pardon reçues ─ Taux d’acceptation
Demandes 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-20121 2017-20182 2018-20192 2019-20202 2020-20212
Reçues 26 520 30 416 35 784 32 104 31 969 28 814 5 202 6 463 5 422 7 307
Acceptées 20 008 22 936 27 398 24 584 16 710 18 936 4 366 5 184 4 360 6 032
Pourcentage d’acceptation 75 75 77 77 52 66 84 80 80 83

1 Demandes de pardon reçues jusqu’au 12 mars 2012 inclusivement (C-10).

2 Demandes de pardon traitées pour les résidents de l’Ontario et de la Colombie-Britannique à la suite des décisions rendues par la Cour suprême du Canada relatives à l’annulation des modifications de la LCJ dans ces provinces.

Remarque : Le nombre de demandes de pardon acceptées en 2017-2018 et 2018-2019 est inférieur à celui des rapports précédents, car les demandes qui ont été abandonnées ont été exclues.

Tableau 166. Demandes de suspension du casier reçues ─ Taux d’acceptation
Demandes 2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018 2018-2019 2019-2020 2020-2021
Reçues 14 253 12 415 12 384 11 563 9 460 7 364 7 019 1 830
Acceptées 9 624 9 071 8 875 8 153 6 502 5 347 5 222 1 411
Pourcentage d’acceptation 68 73 72 71 69 73 74 77

Remarque : Le nombre de demandes de suspension du casier acceptées en 2017-2018 et en 2018-2019 est inférieur à celui des rapports précédents, car les demandes qui ont été abandonnées ont été exclues.

Tableau 167. Pardons octroyés/délivrés et refusés
Décision 2015-20161 2016-20171 2017-20182 2018-20192 2019-20202 2020-20212
Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre %
Octroyés/ délivrés 1 628 82 3 740 97 1 957 94 4 403 99 4 709 96 7 315 97
Refusés 348 18 125 3 133 6 42 1 210 4 220 3
Total 1 976   3 865   2 090   4 445   4 919   7 535  

1 Demandes de pardon reçues jusqu’au 12 mars 2012 inclusivement (C-10).

2 Demandes de pardon traitées pour les résidents de l’Ontario et de la Colombie-Britannique à la suite des décisions rendues par la Cour suprême du Canada relatives à l’annulation des modifications de la LCJ dans ces provinces.

Remarque : Le nombre de demandes de suspension du casier acceptées en 2017-2018 et en 2018-2019 est inférieur à celui des rapports précédents, car les demandes qui ont été abandonnées ont été exclues.

Tableau 168. Suspensions du casier ordonnées et refusées
Décision 2015-2016 2016-2017 2017-2018 2018-2019 2019-2020 2020-2021
Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre %
Ordonnées 8 427 94 8 340 95 7 037 98 6 028 96 5 287 96 1 404 93
Refusées 523 6 438 5 142 2 225 4 209 4 104 7
Total 8 950   8 778   7 179   6 253   5 496   1 508  
Tableau 169. Temps requis en moyenne pour traiter une demande de pardon
Décision/temps de traitement 2016-2017 2017-2018 2018-2019 2019-2020 2020-2021
Nbre de cas traités 3 865 2 090 4 445 4 916 7 535
Pardons octroyés 3 740 1 957 4 403 4 707 7 315
Temps de traitement moyen (en mois) 57 3 6 8 7
Pardons refusés 125 133 42 209 220
Temps de traitement moyen (en mois) 61 67 16 18 18

Remarque : Les cas de révocation traités par la CLCC ne sont pas inclus dans ce tableau.

Tableau 170. Temps requis en moyenne pour traiter une demande de suspension du casier
Décision/temps de traitement 2016-2017 2017-2018 2018-2019 2019-2020 2020-2021
Nbre de cas traités 8 778 7 179 6 253 5 496 1 508
Suspensions du casier ordonnées 8 340 7 037 6 028 5 287 1 404
Temps de traitement moyen — infraction punissable par mise en accusation (en jours) 348 338 376 345 437
Temps de traitement moyen — infraction punissable par procédure sommaire (en jours) 168 163 171 165 192
Suspensions du casier refusées 438 142 225 209 104
Temps de traitement moyen (en jours) 419 455 505 480 514

Remarque : Les cas de révocation/d’annulation traités par la CLCC ne sont pas inclus dans ce tableau.

Tableau 171. Révocations/annulations de pardons et de suspensions du casier
Décision 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018 2018-2019 2019-2020 2020-2021
Révocations par la CLCC 1 129 987 669 438 667 501 85 59 410 316
Annulations par la GRC 883 698 579 574 628 768 674 525 438 269
Annulations par la CLCC 20 7 10 4 6 1 16 2 2 2
Total 2 032 1 692 1 258 1 016 1 301 1 270 775 586 850 587
Tableau 172. Taux de révocation/d’annulation de pardons et de suspensions du casier
Exercice Nbre cumulatif de pardons octroyés/délivrés et de suspensions du casier ordonnées jusqu’à ce jour Nbre cummulatif de pardons et de suspensions du casier révoqués/ annulés pendant l’année Nbre cumulatif de pardons et de suspensions du casier révoqués/ annulés Taux cumulatif de révocation/ d’annulation (%)
2011-2012 456 600 2 032 19 371 4,24
2012-2013 463 234 1 692 21 063 4,55
2013-2014 480 010 1 258 22 321 4,65
2014-2015 494 057 1 016 23 337 4,72
2015-2016 504 112 1 301 24 638 4,89
2016-2017 516 192 1 270 25 908 5,02
2017-2018 525 186 775 26 683 5,08
2018-2019 535 617 586 27 269 5,09
2019-2020 545 613 850 28 119 5,15
2020-2021 554 332 587 28 706 5,18

Remarque : On obtient le taux cumulatif de révocation/d’annulation en divisant le nombre cumulatif de pardons révoqués/annulés par le nombre cumulatif de pardons octroyés/délivrés et de suspensions du casier ordonnées jusqu’à présent.

Tableau 173. Demandes en vertu de la prérogative royale de clémence
Exercice Demandes reçues Demandes abandonnées Décisions rendues
2011-2012 29 24 12
2012-2013 44 7 7
2013-2014 46 12 4
2014-2015 37 13 14
2015-2016 46 13 35
2016-2017 37 16 3
2017-2018 36 54 -
2018-2019 48 24 8
2019-2020 57 19 7
2020-2021 26 33 -

Remarque 1 : Ces données excluent les clémences octroyées à des récidivistes (2) à la suite d’un examen de la légitime défense (5) et les pardons ordinaires octroyés à des producteurs de blé (10).
Remarque 2 : N’inclut pas les demandes de levée d’une interdiction de conduire en vertu de la LSCMLC.
Remarque 3 : Les décisions prises par le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile de ne pas faire enquête sur une mesure de réparation sont considérées comme une décision rendue plutôt qu’un abandon aux fins du présent tableau.
Remarque 4 : Les motifs de l’abandon comprennent le fait que le demandeur devient admissible à une demande de pardon ou de suspension du casier en vertu de la LCJ, le retrait de la demande, une nouvelle infraction et le décès du demandeur.

Tableau 174. Demandes en vertu de la prérogative royale de clémence reçues, par mesure de réparation demandée
Exercice Pardon conditionnel Remise de peine Levée d’une interdiction* Remise d’une amende, d’un bien ou d’un cautionnement confisqué ou d’une peine pécuniaire Pardon absolu
2011-2012 25 1 - 3 -
2012-2013 38 - 4 2 -
2013-2014 38 - 5 3 -
2014-2015 32 - 4 - 1
2015-2016 28 2 10 3 3
2016-2017 29 1 5 2 -
2017-2018 28 - 6 2 -
2018-2019 30 1 9 8 -
2019-2020 34 2 14 3 4
2020-2021 14 - 8 1 2

* N'inclut pas les demandes de levée d’une interdiction de conduire en vertu de la LSCMLC.

Tableau 175. Décisions relatives à la prérogative royale de clémence — Pardon
Exercice Pardon conditionnel, avant l’admissibilité aux termes de la LSCMLC Pardon conditionnel, avant l’admissibilité aux termes de la LCJ Pardon absolu
Octroyés Refusés Octroyés Refusés Octroyés Refusés
2011-2012 - - 2 2 - -
2012-2013 - - - - - -
2013-2014 - - - 1 - -
2014-2015 - - - 1 - -
2015-2016 - - - - - -
2016-2017 - - - 1 - -
2017-2018 - - - - - -
2018-2019 - - 1 - - -
2019-2020 - - - - - -
2020-2021 - - - - - -
Tableau 176. Décisions relatives à la prérogative royale de clémence ─ Remises et levée d’interdiction
Exercice  Remise de peine Remise d’une amende, d’un bien ou d’un cautionnement confisqué ou d’une peine pécuniaire Levée d’une interdiction*
Octroyées Refusées Octroyées Refusées Octroyées Refusées
2011-2012 - - - - - -
2012-2013 - - - - - -
2013-2014 - - - - - -
2014-2015 - - - - - -
2015-2016 - - - - - -
2016-2017 - - - - 1 -
2017-2018 1 - - - - -
2018-2019 - - 1 - - -
2019-2020 - - 2 - - -
2020-2021 - - - - - -

* N'inclut pas les demandes de levée d’une interdiction de conduire en vertu de la LSCMLC.

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