Que peut-on faire pour réduire l'utilisation inutile d'antibiotiques : Préserver les antibiotiques aujourd'hui et demain

Pleins feux de l'administratrice en chef de la santé publique du Canada 2019

Les patients, les prestataires de soins et les responsables du système de santé peuvent contribuer à réduire l'utilisation inutile d'antibiotiques de bien des façons.

Ce que peuvent faire les patients

Le public peut contribuer à prévenir le problème de la résistance aux antibiotiques en essayant d'éviter les infections et en utilisant des antibiotiques convenablement en cas d'infection.

Se protéger contre les infections

Un des moyens simples de réduire ses risques de contracter une infection consiste à se laver les mains :

Aussi, si vous êtes malade, restez à domicile si possible pour éviter de propager les germes et évitez de vous rapprocher physiquement d'autres personnes jusqu'à ce que vous vous sentiez mieux. Toussez et éternuez dans votre bras et non pas dans les mains. Un mode de vie sain, y compris un régime alimentaire sain et de l'activité physique, peut vous aider à garder la santé. Vous pouvez également utiliser des condoms pour vous protéger et protéger les autres contre des infections qui peuvent se propager pendant les rapports sexuels, y compris la gonorrhée résistante aux antibiotiques.

Garder ses vaccins à jour

Les vaccins peuvent vous protéger et protéger les membres de votre famille contre diverses infections bactériennes. Par exemple, le vaccin DCaT protège contre les bactéries qui causent la diphtérie, le tétanos et la coqueluche, alors que le vaccin contre le méningocoque prévient les infections causées par des bactéries responsables de la méningite. Note de bas de page 62 Fait à noter, la recherche a démontré que les jeunes enfants qui reçoivent le vaccin contre le pneumocoque ont moins besoin d'antibiotiques pour des otites que les enfants non vaccinés. Note de bas de page 63

Les antibiotiques sont bien souvent prescrits inutilement pour traiter des symptômes de la grippe, une infection respiratoire virale. Si vous contractez la grippe, les antibiotiques ne vous aideront pas à alléger les symptômes. Obtenir le vaccin annuel contre la grippe pourrait vous aider à éviter la grippe et la propagation de la maladie à d'autres. L'adoption du programme de vaccination universelle contre la grippe en Ontario a permis de réduire le nombre d'ordonnances d'antibiotiques associées à la grippe dans la province. Note de bas de page 64 De plus, le vaccin contre la grippe est associé à une diminution du nombre d'infections au niveau de l'oreille moyenne et une réduction de l'utilisation des antibiotiques chez les enfants. Note de bas de page 65

Si vous tombez malade, consultez toujours un prestataire de soins avant de prendre des antibiotiques. Les antibiotiques utilisent divers mécanismes pour combattre les infections. L'antibiotique est choisi en fonction du type d'infection. Pour éviter de contribuer au développement et à la propagation de la résistance aux antibiotiques, vous devriez toujours suivre les consignes de traitement que vous donne un prestataire de soins et ne jamais prendre d'antibiotiques restant d'une précédente prescription ou d'antibiotiques qui n'ont pas été prescrits pour vous.

Parlez à votre prestataire de soins et posez des questions

Vous pouvez demander si une ordonnance d'antibiotiques est vraiment nécessaire et parler de vos attentes par rapport aux antibiotiques. Les infirmiers, les médecins et d'autres prestataires de soins présument parfois que leurs patients souhaitent obtenir des antibiotiques et se sentent obligés d'en prescrire même si, en réalité, les patients ne souhaitent que d'être rassurés quant au degré de gravité de leur trouble de santé et d'avoir une communication claire avec leur prestataire de soins. Note de bas de page 36

Une conversation ouverte avec votre prestataire de soins au sujet de vos points de vue et de vos préoccupations aiderait à éviter ces malentendus. Même si une seule dose d'antibiotiques prescrits inutilement peut sembler peu significative, une étude aux États-Unis a démontré qu'un antibiotique sur quatre est prescrit dans des situations où le médicament est décidément inutile et que dans 1 cas sur 3 le médicament est prescrit pour des conditions où il pourrait s'avérer inutile. Note de bas de page 66

Lorsque vous parlez à votre fournisseur de soins de santé, envisagez de discuter des 5 questions suivantes : Note de bas de page 67

  1. Qu'est-ce qui vous inquiète le plus?
  2. Qu'attendez-vous de votre consultation aujourd'hui?
  3. Quelles sont vos options de traitement?
  4. Quels sont les avantages et les inconvénients des antibiotiques?
  5. Que pensez-vous des options proposées?

N'oubliez pas votre système immunitaire et votre microbiome

L'organisme possède ses propres mécanismes de défense lui permettant de lutter contre les infections. Les antibiotiques sont parfois superflus. Ceux-ci ne fonctionnent que si les infections sont causées par bactéries; ils ne peuvent pas vous aider si vous souffrez d'un rhume, de la grippe ou d'une autre maladie virale.

Bien souvent, les infections causées par des bactéries ou des virus disparaissent d'elles-mêmes. En fait, 7 personnes sur 10 se sentent mieux en moins d'une semaine, qu'elles aient utilisé des antibiotiques ou non pour combattre une bronchite Note de bas de page 68 et 9 personnes sur 10 se sentent mieux en moins d'une ou deux semaines, qu'elles aient pris ou non des antibiotiques pour combattre une infection des sinus. Note de bas de page 69

Les antibiotiques ont également des effets secondaires et peuvent détruire les bactéries normales constituant le microbiome, qui contribue à se tenir en santé.

Ce que peuvent faire les prestataires de soins

Prenez le temps de parler aux patients au sujet de leur état de santé et de favoriser de bonnes relations

Cet effort peut contribuer de manière significative à éviter l'utilisation excessive d'antibiotiques. Partagez ce que vous savez au sujet :

Vous pouvez aussi conseiller à vos patients de ne pas conserver des antibiotiques pour une infection ultérieure. Vu que 600 millions d'ordonnances médicales sont remplies dans des pharmacies communautaires au Canada tous les ans et que les pharmaciens jouent déjà un rôle important durant l'étape de vérification de la qualité des ordonnances Note de bas de page 70, ces derniers sont bien placés pour s'entretenir avec les patients au moment de l'achat d'antibiotiques et pour aider les médecins à trouver le traitement optimal. Note de bas de page 71

La prise de décisions partagée

La prise de décisions partagée est reconnue comme une stratégie efficace pour réduire la surutilisation de médicaments en général et réduire les conflits décisionnels entourant les options de traitement. Note de bas de page 72 Si la prise de décisions est partagée, les prestataires de soins aident leurs clients à prendre des décisions éclairées au sujet du traitement en décrivant les avantages et les inconvénients, ainsi qu'en prenant un moment pour comprendre les valeurs et les préférences de chacun.

Selon les données probantes actuelles, la distribution passive d'information aux patients par des affiches et des dépliants ne suffit pas à réduire l'utilisation d'antibiotiques. Note de bas de page 73, Note de bas de page 74

Prendre un moment pour discuter des options de traitement avec les patients : le récit d'une infirmière dans une clinique pour blessés

« Monsieur S., un patient plus âgé, est arrivé à notre clinique pour blessés après avoir souffert d'ulcères aux jambes pendant deux ans. Pendant cette période, on traitait régulièrement ses ulcères à l'aide d'antibiotiques. Il a dit qu'il serait à court d'antibiotiques le jour même et qu'il lui fallait désespérément un renouvellement d'ordonnance parce qu'il éprouvait toujours une sensation de brûlure et qu'il souffrait toujours de démangeaisons.

À l'examen, on a vite constaté qu'il souffrait plutôt d'une réaction cutanée causée par la rétention d'eau au niveau de ses jambes. Il était clair qu'il lui fallait un dispositif de compression et des stéroïdes plutôt que des antibiotiques.

Monsieur S. était très sceptique toutefois lorsqu'on lui a annoncé le plan de traitement. Il était si inquiet. Il a indiqué que si on ne lui donnait pas d'antibiotiques, il se rendrait à un service d'urgence local pour en demander.

Habituellement, on verrait un patient comme Monsieur S. 3 ou 4 semaines après sa visite initiale, mais nous avons négocié avec lui. S'il ne prenait pas d'antibiotiques, nous pourrions le voir bien plus rapidement, soit après 1 semaine. Nous lui avons également dit de communiquer avec notre bureau si les symptômes s'aggravaient.

À sa consultation de suivi 1 semaine plus tard, c'est un Monsieur S. heureux qui est entré à la clinique et qui a donné un câlin à tous les membres du personnel. Il a mentionné qu'au bout de 24 heures la sensation de brûlure était disparue. Il recevait la visite d'une infirmière au quotidien, et nous prévoyions qu'au bout d'un mois ses plaies seraient guéries et qu'il serait prêt à recevoir des soins à domicile. »

Favoriser une utilisation appropriée d'antibiotiques

Plusieurs organisations se sont dotées d'outils susceptibles d'appuyer cet effort, y compris des ordonnances différées et des ordonnances virales.

Une ordonnance d'antibiotiques différée est remplie quelques jours plus tard si les symptômes ne s'améliorent pas, ce qui permet d'obtenir les résultats de tests en laboratoire ou donne un délai suffisant pour que la personne combatte d'elle-même l'infection.

De façon similaire, les « prescriptions virales » expliquent pourquoi un antibiotique n'est pas prescrit et fournissent des détails quant aux mesures que peut prendre le patient pour alléger ses symptômes comme :

Bien qu'il faille davantage de recherches pour établir leur degré d'efficacité dans le contexte canadien, les données probantes obtenues à l'étranger laissent croire que ce sont de bons outils de gestion des risques et qu'ils réduisent l'utilisation inutile d'antibiotiques. Note de bas de page 75, Note de bas de page 76, Note de bas de page 77, Note de bas de page 78 Collaborer avec un chercheur ou une équipe de chercheurs afin de mettre rigoureusement à l'essai ces interventions à l'intérieur de votre pratique est un autre moyen d'établir quelles sont les stratégies efficaces.

Puisque les conditions liées aux soins de santé peuvent avoir une incidence sur les habitudes de prescription d'antibiotiques, les prestataires de soins pourraient tirer parti de solutions novatrices qui les aideraient à relever les défis organisationnels ou structurels, notamment les contraintes de temps ou les problèmes d'accès aux soins. Par exemple, la télémédecine (offrir des soins médicaux à distance grâce à la technologie d'information ou de télécommunications) peut contribuer à aplanir les obstacles en offrant un moyen de rechange pour l'accès des patients aux soins de santé dans les régions éloignées du Canada. Note de bas de page 79

Tenez-vous au courant des lignes directrices sur la prescription d'antibiotiques et des pratiques exemplaires à cet égard, de même que des habitudes locales associées à la résistance aux antibiotiques

Cela peut vous aider à prendre des décisions éclairées au sujet des antibiotiques à utiliser. Une prescription judicieuse ne se limite pas à savoir dans quelles conditions prescrire ou ne pas prescrire d'antibiotiques. Il s'agit aussi de prendre une décision quant :

Par exemple, il est important de ne pas utiliser d'antibiotiques à large spectre pour traiter une infection si des antibiotiques à spectre étroit avaient suffi. La durée du traitement aux antibiotiques indiquée aux patients a également évolué. Il était courant de dire aux patients de terminer l'ordonnance d'antibiotiques au complet parce qu'on se souciait de l'efficacité du traitement de plus courte durée et de la possibilité d'un plus grand risque de résistance aux antibiotiques. Ni l'une ni l'autre de ces inquiétudes n'est toutefois fondée sur des faits scientifiques. Note de bas de page 80, Note de bas de page 81 Lorsqu'ils discutent de la durée d'un traitement avec leurs patients, les prestataires de soins peuvent adopter une approche plus personnalisée qui tient compte du patient, des raisons pour lesquelles des antibiotiques ont été prescrits et de la durée comparativement aux meilleures données probantes disponibles. Note de bas de page 80, Note de bas de page 81

Pour mieux prescrire des médicaments, les prestataires de soins peuvent tirer parti des occasions de perfectionnement professionnel continu concernant la prescription d'antibiotiques et la résistance aux antibiotiques. Selon les recherches, le fait d'offrir à des prestataires de soins des séminaires éducatifs en personne sur les bonnes pratiques en matière de prescription de médicaments peut réduire les prescriptions inutiles d'antibiotiques. Note de bas de page 82, Note de bas de page 83, Note de bas de page 84

Ce que peuvent faire les responsables du système de santé

Les responsables du système de santé qui font partie d'associations médicales, du secteur public, d'organismes d'accréditation médicaux et d'autres groupes peuvent collaborer pour régler le dossier de l'utilisation d'antibiotiques. Une utilisation plus judicieuse d'antibiotiques pourrait potentiellement s'avérer profitable aux systèmes de soins de santé de bien des façons, notamment en réduisant les coûts et en améliorant la qualité des soins. Note de bas de page 85, Note de bas de page 86

Favoriser de bonnes pratiques en matière de prescription d'antibiotiques

Il est clairement démontré dans d'autres pays que le fait de formuler des commentaires aux prestataires de soins sur leurs habitudes en matière de prescription des médicaments est un moyen efficace d'améliorer l'utilisation judicieuse d'antibiotiques. Note de bas de page 73, Note de bas de page 87, Note de bas de page 88 Puisque les prestataires de soins subissent l'influence de leurs pairs, fournir de l'information qui les compare à leurs collègues offrant le meilleur rendement s'avère particulièrement efficace, surtout lorsque ces observations sont jumelées à une petite note ou à une mise en garde selon laquelle il faut fournir une justification lorsqu'il est question d'inscrire une ordonnance dans un dossier médical électronique. Note de bas de page 89

Fait à noter, bien que la disponibilité de quelques outils de diagnostic rapide peut aider les prestataires de soins à gérer la question de l'incertitude en matière de diagnostic et à optimiser la durée du traitement aux antibiotiques Note de bas de page 90, Note de bas de page 91, les effets de ces outils sur les pratiques en matière de prescription de ces médicaments demeurent mal compris. Note de bas de page 92 Il est important d'évaluer rigoureusement ces mesures pour en établir l'efficacité dans le contexte canadien.

Partager leurs connaissances, leurs compétences et leur formation

Il faut un village de prestataires de soins pour orienter l'utilisation appropriée d'antibiotiques. Les organisations interprofessionnelles d'infirmiers, de médecins, de dentistes et de pharmaciens, qui sont toutes assujetties à diverses normes et à divers protocoles, peuvent coopérer pour concevoir et adopter des compétences essentielles relativement à :

Ces principes peuvent aussi être intégrés aux programmes d'études médicaux et de la santé et aux programmes de formation continue.

Aussi, des campagnes de sensibilisation de divers formats visant différents publics tels que les parents et les personnes âgées peuvent aider à favoriser une bonne utilisation d'antibiotiques. Note de bas de page 90, Note de bas de page 93 Les campagnes éducatives dans des cliniques médicales à l'intention des parents de jeunes enfants se sont avérées efficaces pour réduire l'utilisation générale des antibiotiques. Note de bas de page 90

Les campagnes de sensibilisation à l'échelle nationale et au niveau communautaire se sont également avérées utiles pour réduire le nombre d'ordonnances inutiles d'antibiotiques, surtout pour les infections de nature virale des voies respiratoires. Mises principalement à l'essai aux États-Unis et en Europe, les campagnes de ce type emploient divers formats et s'adressent à des publics particuliers (comme les parents et les adultes plus âgés) et aux prestataires de soins. Citons comme exemple bien connu d'une campagne fructueuse au Canada le programme « Des pilules contre tous les microbes? » en Colombie-Britannique, initiative s'adressant non seulement aux prestataires de soins, mais également aux enfants, aux enseignants et aux personnes âgées. Il y a également eu une diminution de 13 % des taux de prescription d'antibiotiques au cours de cette initiative.Note de bas de page 94 Les campagnes à elles seules sans aucune autre intervention de la part des prestataires de soins et des organisations ne sont pas aussi efficaces que celles qui sont jumelées à d'autres mesures. Note de bas de page 93 Enfin, les affiches et les brochures ciblant les patients à elles seules ne contribuent pas à réduire l'utilisation d'antibiotiques. Note de bas de page 73, Note de bas de page 95

Continuer d'investir dans la recherche et la surveillance

Il n'existe pas de données ou les données existantes sont limitées au Canada pour démontrer combien d'antibiotiques sont prescrits de manière appropriée. Note de bas de page 26 Ce type de données, avec d'autres renseignements, peut être un moyen de mesurer le rendement des mesures prises pour améliorer la bonne utilisation d'antibiotiques. À l'échelle nationale, nous constatons des différences régionales dans l'utilisation générale d'antibiotiques, mais nous ne disposons pas d'information suffisante pour comprendre pourquoi ces différences existent et quel pourcentage de ces différences est attribuable à une utilisation non nécessaire.

Très peu de projets de recherche en sciences humaines au Canada portent sur les relations entre les patients et les prestataires de soins, les attentes et les croyances entourant les antibiotiques et l'influence de divers facteurs sociaux sur l'utilisation inutile de ces médicaments. Si l'on s'en remet aux études existantes dans des pays aux conditions semblables, il n'est pas clair qu'on puisse appliquer les conclusions de ces études au contexte canadien. Note de bas de page 49, Note de bas de page 96 Il faut davantage de détails pour comprendre comment les contextes communautaires (comme la géographie, les habitudes d'infection, les activités liées à la santé publique, etc.) varient et influencent les décisions des prestataires de soins de santé en matière de prescription d'antibiotiques.

Au Canada et à l'étranger, la recherche sur l'utilisation d'antibiotiques a tendance à porter sur les connaissances et l'attitude des patients et des prestataires de soins et bien moins sur le système de santé et les facteurs sociétaux qui pourraient faire partie de l'équation.

Exemples de projets de recherche menés au Canada pour mieux comprendre les facteurs sociaux et culturels ayant une influence sur l'utilisation d'antibiotiques chez des populations spécifiques :

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Dre Dubé

Dre Dubé réalise une nouvelle étude axée sur une population particulière afin d'examiner les connaissances, les attitudes, les croyances et les pratiques relatives à la résistance antimicrobienne chez les Québécois.

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Dre Hindmarch et Dr King

Dre Hindmarch et Dr King, en collaboration avec des chercheurs autochtones, mènent une étude pour comprendre les perspectives des personnes autochtones concernant la résistance antimicrobienne.

Il faut davantage de recherche sur les actions afin de favoriser une utilisation convenable des antibiotiques au Canada, surtout pour savoir :

Compte tenu de la taille du Canada et des variations à travers le pays en termes de cultures et de contextes, il faudrait des évaluations plus rigoureuses pour éclairer nos efforts actuels. Pour planifier des stratégies efficaces, il est important de savoir pourquoi et comment certaines initiatives donnent de bons résultats, afin de favoriser une prescription convenable d'antibiotiques.

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