Plan d’investissement de la Défense 2018 | Investir dans la défense au Canada
1.3 Investir dans la défense au Canada : assurer la capacité
La politique Protection, Sécurité, Engagement comprend 281 projets qui avaient été approuvés précédemment dans le Plan d’investissement 2014 et 52 nouveaux projets pour un total de 108 milliards de dollars. Le Plan d’investissement 2018 dresse la liste de plus de 200 projets d’infrastructures et de biens d’équipement de plus de 5 milliards de dollars et les contrats de soutien d’une valeur supérieure à 20 millions de dollars qui devraient être octroyés dans les années à venir. La différence dans le nombre de projets indiqués dans ces documents tient au fait que le Plan d’investissement 2018 ne comprend pas les projets terminés, ni les contrats de service qui ont déjà été octroyés, ou qui sont déjà en cours.
Alors qu’on développe de nouvelles capacités et que des projets d’investissement sont mis de l’avant, ces derniers font l’objet d’un examen strict sur le plan de la gouvernance afin de sélectionner les solutions idéales pour la Défense nationale, de revoir les coûts et d’assurer la surveillance des activités de mise en œuvre et de gestion des projets.
La nouvelle politique de défense est assortie en matière de financement de flexibilités additionnelles en ce qui a trait aux coûts des missions. Alors qu’il est possible de gérer certaines opérations à partir de l’actuel budget de défense, la Défense nationale cherchera à obtenir un financement additionnel pour d’autres. Cela contribuera ainsi à préserver l’intégrité du budget de défense en plus d’assurer que les autres priorités importantes, comme les investissements dans les capacités de défense, ainsi que les soins et le soutien accordés au personnel des Forces armées canadiennes et aux membres de leurs familles sont respectés malgré le coût des opérations.
1.3.1 Le bien-fondé de cet investissement
L’environnement actuel très complexe et imprévisible en matière de sécurité souligne le besoin de doter les Forces armées canadiennes des meilleurs outils et des meilleures ressources qui soient. Les Forces armées canadiennes doivent développer une connaissance pointue de leur environnement opérationnel afin de mieux prédire les crises, comme les catastrophes naturelles graves chez nous et d’intervenir lorsqu’elles sont inévitables. De plus, elles doivent être prêtes à contrer les menaces attribuables aux gestes posés par des organisations extrémistes violentes, depuis l’intérieur de l’Amérique du Nord et d’ailleurs. Les menaces croissantes dans le domaine du cyberespace requièrent également une capacité à toute épreuve. Toutes ces forces qui agissent sur les opérations des Forces armées canadiennes nous obligent à faire en sorte que le personnel militaire dispose de l’équipement et de l’autonomie nécessaires pour réaliser ses missions avec succès, et ce, tant au pays qu’à l’étranger.
L’Équipe de la Défense doit posséder les technologies de la prochaine génération et avoir accès aux méthodes modernes pour hausser sa capacité de surveillance et de reconnaissance, ainsi que pour maximiser son expertise dans le domaine du renseignement de la défense. Il est particulièrement vital que les Forces armées canadiennes disposent des capacités évoluées nécessaires pour travailler aux côtés de ses alliés et de ses partenaires du NORAD, de l’OTAN, ainsi que du Groupe des cinq (Australie, Canada, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni et États‑Unis) pour conserver une longueur d’avance sur les adversaires à l’échelle mondiale.
La préparation à l’environnement fluide auquel sont confrontés les hommes et les femmes des Forces armées canadiennes est un élément crucial du succès opérationnel des Forces. Il est également essentiel qu’ils soient prêts à agir de manière décisive sur plusieurs théâtres, lorsqu’on doit répondre à l’appel du gouvernement du Canada.
La politique Protection, Sécurité, Engagement précise les secteurs prioritaires auxquels on doit consacrer davantage le budget de défense dans l’immédiat et à plus long terme afin de recréer les capacités de base de la Force; accroître les capacités nouvelles dans le domaine du cyberespace, ainsi qu’au niveau de l’espace et des véhicules téléguidés; en plus de rehausser les activités dans les domaines, comme le renseignement, les communications par satellite, la surveillance et la logistique. On reconnaît également le besoin de réinvestir dans l’infrastructure de défense.
Table des matières
Détails de la page
- Date de modification :