Foire aux questions pour les régimes enregistrés d'épargne-études (REEE)

Information générale

1. Qu'est-ce qu'un régime enregistré d'épargne-études (REEE) ?

Un régime d'épargne-études (REE) est un mécanisme d'épargne généralement utilisé par les parents en vue de contribuer aux études postsecondaires de leurs enfants. Il s'agit plus particulièrement d'un arrangement entre un promoteur et un souscripteur, c'est-à-dire :

Le souscripteur verse des cotisations qui s'accumulent à l'abri de l'impôt. De son côté, le promoteur convient de verser ou de faire verser, à même les fonds accumulés, des paiements d'aide aux études pour le ou les bénéficiaires désignés par le souscripteur.

Un REEE est un REE qui a été enregistré auprès de l'Agence du revenu du Canada (ARC).

Genres de régimes :

Régimes non familiaux : Ces régimes ne peuvent compter qu'un bénéficiaire. Aucune restriction ne s'applique à la désignation du bénéficiaire; toute personne peut donc être nommée bénéficiaire. Le souscripteur décide du montant et de la fréquence de ses cotisations. Le souscripteur peut également décider de faire une pause dans ses cotisations à tout moment.

Régimes familiaux : Ces régimes peuvent compter un ou plusieurs bénéficiaires. Chaque bénéficiaire doit être uni par les liens du sang ou de l'adoption à chaque souscripteur vivant du régime ou avoir été ainsi uni à un souscripteur initial décédé du régime. Le souscripteur décide du montant et de la fréquence de ses cotisations. Le souscripteur peut également décider de faire une pause dans ses cotisations à tout moment.

Régimes collectifs : Ces régimes sont généralement offerts par des entités non imposables comme les fondations. Ils sont administrés par groupe d'âge; par exemple, tous les contrats établis pour des bénéficiaires âgés de 9 ans sont administrés ensemble. Les cotisations sont calculées par l'actuaire de la fondation. Leur montant et leur fréquence demeurent fixes jusqu'à ce que le bénéficiaire ait atteint l'âge de 18 ans.

Pour en savoir plus sur les REEE, consulter le guide RC4092, Les régimes enregistrés d'épargne-études, ou composer l'un des numéros suivants :

Pour les appels du Canada et des États-Unis, appelez sans frais au 1-800-267-3100.

Pour les appels de l’extérieur du Canada et des États-Unis, appelez à frais virés au 613-221-3105. La direction des régimes enregistrés accepte tous les appels à frais virés.

Vous pouvez aussi consulter Régimes enregistrés d’épargne-études et prestations connexes.

Les sections qui suivent contiennent des questions et des réponses organisées par sujet. 

Promoteur

Le promoteur est une personne qui offre des régimes d’épargne-études (REEE) au public. Le promoteur administre tous les montants versés dans le REEE et verse l’argent du REEE au bénéficiaire lorsqu’il en a besoin pour des dépenses admissibles liées aux études postsecondaires. Consultez la liste des promoteurs de REEE pour savoir où vous pouvez ouvrir un REEE. 

2a) Comment un promoteur établit-il un REE ?

Avant de conclure des contrats avec des souscripteurs, le promoteur doit envoyer une copie de son régime spécimen proposé d'épargne-études à la Direction des régimes enregistrés, pour approbation. Le régime spécimen doit inclure les documents suivants :

2b) Peut-on conclure un contrat tripartite au moment d'établir le REE ?

Un contrat conclu entre le promoteur, le fiduciaire et le souscripteur serait acceptable dans la mesure où il définit clairement les fonctions et les responsabilités de chaque partie. De plus, le contrat doit préciser que le promoteur doit verser ou faire verser des paiements d'aide aux études et qu'une fiducie doit être établie afin de détenir les biens du REEE.

2c) Un promoteur a envoyé à l'Agence du revenu du Canada tous les documents nécessaires pour une demande d’approbation d’un régime spécimen. Les documents ont été examinés, le régime spécimen proposé a été approuvé, et le promoteur a reçu un numéro d'approbation. Quelle est la prochaine étape ?

Le promoteur peut maintenant commencer à conclure des contrats REE. À cet effet, il doit s'assurer que le ou les souscripteurs remplissent le formulaire de demande approprié en fonction de l'incitatif à l'épargne qu'ils ont choisi, soit la Subvention canadienne pour l'épargne-études (SCEE), la SCEE bonifiée, le Bon d'études canadien, la Subvention pour l’épargne-études et l’épargne-formation de la Colombie-Britannique ou l’incitatif Québécois à l’épargne-études..

Avant de faire une demande d'enregistrement, le promoteur doit attendre d'avoir recueilli toute l'information nécessaire pour enregistrer au moins 150 contrats (conformes à un ou différents régimes types). Il doit transmettre électroniquement la liste des contrats au Programme canadien pour l'épargne-études (PCEE). Une liste électronique de tels contrats est considérée comme une demande d'enregistrement. Le système du PCEE s'assure que l'information est complète et valide. Si c'est le cas, il transmet au promoteur un accusé de réception. Deux fois par année, l'Agence du revenu du Canada envoie une lettre au promoteur pour l'aviser que les contrats ont été enregistrés.

Pour plus de renseignements sur la transmission électronique de listes de contrats, veuillez consulter les Normes d'interface de données du système du PCEE chez l'Emploi et Développement social Canada. Vous pouvez communiquer avec les responsables du programme par téléphone au 1-888-276-3624 pour obtenir d’autre informations.

2d) Quand et comment le promoteur soumet-il les contrats pour enregistrement ? 

Les promoteurs doivent soumettre leurs contrats par voie électronique au PCEE conformément aux Normes d’interface de données du système du PCEE.

2e) (archivé)

2f) (archivé)

2g) Quel processus doit-on suivre pour modifier un régime spécimen ?

Pour modifier un régime, le promoteur peut modifier les conditions particulières du régime spécimen existant ou établir un nouveau régime spécimen comportant de nouvelles conditions. Si un régime spécimen existant est modifié, tous les contrats déjà conclus selon ce régime spécimen doivent aussi être modifiés. Si les souscripteurs sont autorisés et choisissent de ne pas modifier leur régime, le régime spécimen correspondant doit demeurer intact et un nouveau régime spécimen doit être établi en tenant compte des nouvelles exigences de la loi. Certains souscripteurs peuvent aussi choisir de transférer les fonds de leur contrat existant à un contrat comportant de nouvelles conditions.

2h) (archivé)

2i) Un mineur peut-il être souscripteur ?

La Loi de l'impôt sur le revenu (la Loi) ne prévoit aucune limite quant à l'âge du souscripteur. Le promoteur pourrait toutefois vouloir vérifier les autres lois qui régissent les contrats.

2j) L'Agence du revenu du Canada a-t-elle une politique écrite sur la façon dont un promoteur devrait comptabiliser les fonds détenus dans un REEE ?

L'Agence du revenu du Canada n'a pas de politique écrite sur la façon dont un promoteur doit comptabiliser les fonds détenus dans un REEE. Cependant, les promoteurs peuvent communiquer avec Emploi et Développement social Canada pour connaître les politiques de comptabilité relatives au PCEE.

2k) Un promoteur peut-il offrir un avantage à un souscripteur pour l'amener à signer un contrat de REE ?

 Non, la Loi de l'impôt sur le revenu impose un impôt spécial si certains avantages supplémentaires sont offerts dans le cadre d'un REEE. L'impôt est égal au montant de l'avantage et est payable par le souscripteur du régime, à moins que l'avantage ne soit accordé par le promoteur du régime, dans ce cas il est payable par le promoteur.

Pour plus d'informations, consulter le folio de l’impôt sur le revenu S3-F10-C3, Avantages – REER, REEE, FERR, REEI, CELIAPP et CELI.

2l) Le promoteur doit-il faire un suivi de l'âge du bénéficiaire aux fins des règles liées à l'âge ?

Oui. Il doit conserver un registre de la date de naissance de chaque bénéficiaire et respecter toutes les règles liées à l'âge.

2m) Y a-t-il des restrictions quant au type de placements qu'une fiducie régie par un REEE peut détenir ?

Oui. Tous les investissements détenus par une fiducie régie par un REEE doivent être des « placements admissibles » au sens de la Loi. À l'exception de certains contrats de rentes, les types de biens admissibles au REEE sont les mêmes que ceux qui sont admissibles à un régime enregistré d’épargne-retraite.

Voici quelques-uns des types courants de placements admissibles à un REEE :

Pour plus d'informations, consulter le folio de l’impôt sur le revenu S3-F10-C1, Placements admissibles – REER, REEE, FERR, REEI, CELIAPP et CELI

2n) Y a-t-il des restrictions quant au contenu étranger ?

Non.

2o) Une succession peut-elle établir un REEE ?

Non. Une succession est définie comme une fiducie au sens de la Loi. La définition de REE figurant dans la Loi ne permet pas qu'une fiducie soit partie à un contrat.

Souscripteur

Le souscripteur est le particulier qui conclut un contrat de REE avec le promoteur et qui désigne un ou plusieurs bénéficiaires pour lesquels il versera des cotisations.

3a) (archivé)

3b) Vous mentionnez que seulement des époux/anciens époux peuvent être cosouscripteurs d'un REEE. En 1995, ma fille et moi avons conclu un contrat pour mon petit-fils. Est-ce que je dois changer mon contrat afin de devenir le seul souscripteur ?

Non. Nous avons choisi de ne pas révoquer les contrats conclus avant 1998 qui prévoient des cosouscripteurs qui ne sont pas époux, malgré le fait que de tels contrats ne sont pas conformes à la définition de « régime d'épargne-études » qui s'applique aux contrats conclu après 1997. Cependant, votre régime devra être modifié pour être conforme à toutes les autres conditions d'enregistrement qui s'appliquent après 1997.

3c) Le souscripteur d'un REEE peut-il être changé ?

Oui. Un époux ou un ancien époux peut remplacer le souscripteur initial en cas d'échec du mariage, lorsque la séparation ou le divorce fait suite à un décret, une ordonnance ou un jugement.

Il est également possible, pour les contrats conclus après 1997 qui l'autorisent, de changer de souscripteur si ce dernier décède. En pareil cas, toute personne (y compris la succession du souscripteur décédé) qui acquiert les droits de souscripteur de la personne ou qui verse des cotisations au régime au profit du bénéficiaire peut devenir le souscripteur. Toutefois, le promoteur pourrait également vouloir vérifier les lois provinciales sur les successions concernant cette question.

Dans les deux cas, le nouveau souscripteur est considéré avoir versé toutes les cotisations au régime. Il est donc possible qu'il doive payer l'impôt sur les cotisations excédentaires au REEE après 1997, pour les mois suivant le changement de souscripteur.

3d) Le souscripteur doit-il résider au Canada ?

La Loi ne prévoit aucune exigence quant au lieu de résidence d'un souscripteur. Toutefois, celui-ci doit fournir son numéro d'assurance sociale lorsque le promoteur présente la demande d'enregistrement du REE.

3e) Un mineur peut-il souscrire à un régime au profit de ses parents ?

La Loi ne contient aucune restriction qui empêcherait un enfant de souscrire à un régime au profit de ses parents. Toutefois, certains promoteurs peuvent hésiter à conclure un contrat avec un mineur en raison des dispositions contenues dans certaines lois qui régissent le contrat.

3f) Des parrains ou des amis de la famille peuvent-ils verser des cotisations à un REEE au profit d'un enfant ?

Un REEE ne permet aucune cotisation au régime, autre qu'une cotisation effectuée par ou au nom d'un souscripteur au régime à l'égard d'un bénéficiaire du régime ou une cotisation effectuée par transfert d'un autre régime enregistré d'épargne-études.

Toute personne qui le souhaite peut contribuer à l'éducation d'un enfant en cotisant à un REEE avec le consentement du souscripteur, à condition que le plafond cumulatif des cotisations qui s'applique au bénéficiaire n’est pas dépassé.

Toute personne qui souhaite établir un REEE au profit d'un enfant doit communiquer avec les parents ayant la garde de l'enfant pour obtenir le numéro d'assurance sociale de ce dernier.

3g) Un employeur peut-il offrir un REEE à ses employés ?

Un employeur peut offrir un REEE à ses employés dans la mesure où il joue strictement le rôle d'intermédiaire entre l'employé et le promoteur. Dans ce cas, l'employé, en tant que souscripteur du régime, est le seul à cotiser au régime, par exemple, au moyen de retenues sur sa paie. Par contre, si l'employeur est intéressé à participer, le montant qu'il verse sera considéré comme un avantage imposable pour l'employé et il sera inclus comme revenu sur le feuillet T4 de l'employé. Nous tenons à vous rappeler que puisque les cotisations au REEE ne sont pas déductibles d’impôt, l’employé ne pourrait pas compenser l’augmentation de son revenu.

Toute information et tout document concernant l'établissement d'un tel régime doivent être soumis à l'approbation de la Direction des régimes enregistrés.

Bénéficiaire

Le bénéficiaire d'un REEE est une personne à qui ou pour qui le promoteur convient de verser des paiements d'aide aux études.

Le bénéficiaire doit avoir le droit de recevoir les paiements au moment de leur versement. En général, il n'y a pas de restrictions quant au bénéficiaire pour qui un souscripteur peut établir un REEE. Cependant, depuis le 1er janvier 2004, un particulier peut seulement être désigné comme bénéficiaire s'il réside au Canada et que son numéro d'assurance sociale a été fourni au promoteur du régime.

Dans le cadre d'un régime familial, chaque bénéficiaire doit remplir les deux conditions suivantes :

4a) Combien de régimes peut-on établir par bénéficiaire ?

Il n'y a pas de limites au nombre de régimes qu'un souscripteur peut établir pour un bénéficiaire ni au nombre de REEE que peut avoir un bénéficiaire. Toutefois, le plafond cumulatif des cotisations s'applique à chaque bénéficiaire et ne peut pas être contournés par l'établissement de plusieurs régimes pour le même bénéficiaire.

4b) J'ai conclu un contrat de REEE (régime familial) au mois de mars 1989. Mon contrat ne précisait pas que chaque bénéficiaire devait être lié par les liens du sang ou de l'adoption au souscripteur. Un des bénéficiaires actuels ne m'est pas lié. Devrai-je le retirer de mon régime ?

La disposition qui permet aux souscripteurs de désigner, dans les contrats conclus avant le 14 juillet 1990, des bénéficiaires qui ne leur sont pas liés, bénéficie maintenant de droits acquis.

La clause qui permet aux souscripteurs de désigner, dans les régimes familiaux, des bénéficiaires qui ne leur sont pas liés peut être conservée dans le régime.

Dans le cas ci-dessus, le promoteur doit modifier le régime spécimen correspondant pour se conformer à la loi, mais il peut y laisser cette clause. Vous pouvez garder le bénéficiaire dans votre régime et cotiser pour son éducation, par contre, votre régime ne vous donnera pas droit à la SCEE.

4c) Un souscripteur peut-il également être bénéficiaire d'un régime donné ?

Un souscripteur ne peut être un bénéficiaire que d'un régime non familial. L'exigence selon laquelle chaque bénéficiaire doit être lié par les liens du sang ou d'adoption à chaque souscripteur empêche ce dernier d'être bénéficiaire d'un régime familial.

4d) Qui peut-on désigner comme bénéficiaire dans un régime non familial ?

Il n'y a aucune restriction qui s'applique quant à la désignation d'un bénéficiaire à un régime non familial.

4e) Une personne ayant une déficience mentale ou physique peut-elle devenir bénéficiaire d'un REEE ?

Oui, à condition que cette personne respecte toutes les autres dispositions de la Loi qui s’appliquent aux REEE.

4f) Qu'entend-on par liens du sang ?

La Loi désigne ainsi les liens qui unissent un père ou une mère et un enfant (ou un autre descendant, comme un petit-enfant ou un arrière-petit-enfant) ou qui unissent un frère et une sœur. D'autres personnes peuvent également être considérées comme unies par les liens du sang, comme l'explique la réponse à la question 4g).

4g) Un enfant adoptif est-il lié à ses grands-parents ?

La définition d'« adoption » inclut à la fois l'adoption légale et l'adoption de fait. Pour savoir si une adoption de fait a eu lieu à un moment donné, il faut examiner les circonstances particulières à ce cas. Par exemple, on considère qu'un enfant a été adopté s'il est entièrement à la charge et sous la garde du parent adoptif. Dans une telle situation, l'enfant est uni à ses parents par les liens de l'adoption.

Selon la Loi, les liens du sang existent entre un parent et son enfant (ou un de ses descendants directs, comme son petit-enfant ou son arrière-petit-enfant) ainsi qu'entre des frères et sœurs. Par contre, une personne n'est pas unie par les liens du sang à ses nièces, neveux, tantes, oncles et cousins.

Selon la Loi, des personnes unies par les liens du sang, du mariage ou de l'adoption sont des personnes liées. Par conséquent, un enfant adoptif est lié à ses grands-parents puisqu'il est uni par les liens de l'adoption à ses parents, qui sont unis par les liens du sang à leurs parents. De même, l’enfant d’un conjoint vivant dans une relation de fait à long terme est l’enfant adopté de fait de l’autre conjoint si ce dernier exerce des soins parentaux sur une base continue. Cet enfant est également lié aux quatre grands-parents.

4h) Peut-on changer de bénéficiaire ?

Oui, si les conditions du régime le permettent. Ceci s’applique aussi bien aux régimes familiaux qu’aux régimes non familiaux.

Lors du calcul de l'impôt qui s'applique aux cotisations excédentaires dans un REEE, toutes les cotisations versées dans le régime pour l'ancien bénéficiaire sont considérées comme ayant été versées pour le nouveau bénéficiaire à la date de leur versement initial. Cependant, il n’y aura pas d’impôt si le nouveau bénéficiaire a moins de 21 ans et que son père ou sa mère était aussi le père ou la mère du bénéficiaire précédent. L’impôt ne s’applique pas non plus si les deux bénéficiaires avaient moins de 21 ans et qu'ils étaient liés par les liens du sang ou de l'adoption au souscripteur initial du régime.

4i) Qu'arrive-t-il si le bénéficiaire ne poursuit pas d'études postsecondaires ?

Si le bénéficiaire ne poursuit pas d'études postsecondaires et si aucun autre bénéficiaire n'est alors désigné, les biens détenus en fiducie peuvent être utilisés à une ou plusieurs fins décrites sous la définition de « fiducie », dans l'article de la Loi qui traite des REEE. Par exemple, les revenus de placements peuvent être versés, à certaines conditions, sous forme de paiements de revenu accumulé au souscripteur ou à un établissement d'enseignement agréé.

Cotisations

Les cotisations versées à un REEE ne sont pas déductibles du revenu d'un souscripteur.

Un régime ne peut accepter une cotisation à l'intention du bénéficiaire du régime que si ce bénéficiaire réside au Canada et que son numéro d'assurance sociale a été fourni au promoteur du régime.

Une cotisation à un REEE ne comprend pas les montants versés au régime en vertu de la Loi canadienne sur l'épargne-études ou dans le cadre d'un programme provincial désigné.

Le plafond cumulatif de cotisations varie en fonction de l'année civile. Le plafond cumulatif était de 42 000 $ pour les années 1996 à 2006, et de 50 000 $ pour 2007 et les années suivantes. Ces plafonds s'appliquent à chaque bénéficiaire sans égard au nombre de régimes établis pour un bénéficiaire en particulier.

5a) Les cotisations versées à un REEE comprennent-elles les primes d'assurance, les frais d'administration ou les frais de fiduciaire ?

Les cotisations versées à un REEE ne peuvent pas comprendre les primes d'assurance. Si les frais d'administration ou de fiduciaire sont payés à l'extérieur du régime, ils ne font pas partie des cotisations. Si ces frais sont payés à l'intérieur du régime, ils peuvent être considérés comme faisant partie des cotisations. Cependant, seules les cotisations réelles sont assujetties au plafond cumulatif et sont admissibles à la Subvention canadienne pour l'épargne-études (SCEE).

5b) Est-il possible d'attribuer les cotisations versées à un REEE ou les utiliser comme garantie en vue d'un emprunt ?

Non. L'une des conditions d'enregistrement d'un régime d'épargne-études est que les biens qu'une fiducie contrôle doivent être détenus irrévocablement pour servir à l'une ou l'autre des fins suivantes :

L'utilisation des fonds d'un REEE comme garantie en vue d'un emprunt ne pourrait pas être admissible à l'une de ces fins.

Un remboursement des cotisations pourrait entraîner le remboursement la SCEE. Pour en savoir plus, voir Épargne-études.

5c) (archivé)

5d) Quelles conséquences entraînent le versement de cotisations excédentaires à un REEE ?

Un impôt de 1 % par mois est imposée sur la partie excédentaire des cotisations versées à un REEE.

Les souscripteurs doivent produire le formulaire T1E-OVP, Déclaration des particuliers pour les cotisations excédentaires à des REEE, pour les cotisations excédentaires basées sur les cotisations versées à tous les régimes établis pour un bénéficiaire. Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec notre service des demandes de renseignements généraux, au 1-800-959-7383.

5e) Les cotisations appartiennent-elles au souscripteur ou au bénéficiaire ?

Le souscripteur gère les cotisations qu'il verse. Cependant, cela ne l'empêche pas de verser, ou de faire verser en son nom, ces montants au bénéficiaire.

5f) Les cotisations versées à un régime familial doivent-elles être attribuées à des bénéficiaires en particulier ?

Oui. Chaque fois qu'un souscripteur verse une cotisation à un régime familial, il doit attribuer des montants à des bénéficiaires spécifiques.

5g) Pendant combien de temps des cotisations peuvent-elles être versées à un REEE ?

Pour l'année d'imposition 2008 et les suivantes, des cotisations peuvent être versées par le souscripteur lui-même ou en son nom jusqu'à la 31e année suivant l'année où le régime a été établi. Toutefois, si le bénéficiaire peut réclamer le crédit d’impôt pour personnes handicapées pour la 31e année suivant l’année d’ouverture du régime et qu’il participe à un régime non familial, la période maximale pendant laquelle des cotisations peuvent être versées au REEE peut être prolongée à 35 ans, si votre régime actuel le prévoit. Pour plus de renseignements, sur le droit à un crédit d'impôt pour personnes handicapées, consultez les folios S1-F1-C1, Crédit d’impôt pour frais médicaux, S1-F1-C2, Crédit d’impôt pour personnes handicapées et S1-F1-C3, Déduction pour produits et services de soutien aux personnes handicapées.

5h) Qu'est-ce qu'un programme provincial désigné ?

Un programme provincial désigné est un programme administré conformément à un accord conclu en vertu de l'article 12 de la Loi canadienne sur l'épargne-études ou un programme prescrit. L’incitatif Québécois à l’épargne-études du gouvernement du Québec est prescrit à cette fin. Les cotisations ne comprennent pas les montants versés au régime en vertu d'un programme provincial désigné.

Paiements d'aide aux études

Par paiement d'aide aux études (PAE), on entend toute distribution à un bénéficiaire, faite à certaines conditions, de montants versés au régime enregistré d'épargne-études (REEE). Ces montants comprennent les revenus accumulés sur les cotisations, la Subvention canadienne pour l'épargne-études (SCEE), la SCEE supplémentaire, le Bon d'études canadien, les incitatifs provinciaux, et le revenu accumulé sur ces mesures incitatives. Le PAE sert à aider le particulier à poursuivre ses études postsecondaires.

Pour que le paiement soit admissible à titre de PAE, le bénéficiaire doit, au moment du paiement, être inscrit comme étudiant dans un programme de formation admissible (études à temps plein), ou qui a au moins 16 ans et qui est inscrit à un programme de formation déterminé (études à temps partiel), dans un établissement d’enseignement postsecondaire . On peut verser un PAE à un bénéficiaire à tout moment dans la période de six mois suivant immédiatement la date à laquelle le bénéficiaire cesse d'être inscrit comme étudiant.

Pour être considéré comme un programme de formation admissible, le programme doit être au niveau postsecondaire, durer au moins trois semaines consécutives, et nécessiter au moins 10 heures d’enseignement ou de travail par semaine. Le montant maximal que le bénéficiaire peut recevoir s'élève à 8 000 $ à moins qu'il ait suivi un programme de formation admissible pendant 13 semaines consécutives au cours des 12 mois précédents. Le ministre désigné chargé d'appliquer la Loi canadienne sur l'épargne-études est tenu d'approuver, au cas par cas, les montants des PAE qui dépassent la limite de 8 000 $ prévue dans la Loi de l'impôt sur le revenu.

Pour être considéré un programme de formation déterminé, le programme doit être au niveau postsecondaire, durer au moins trois semaines consécutives, et nécessiter au moins 12 heures par mois d’enseignement dans le programme. Le montant total des PAE versés au bénéficiaire au titre du REEE (et d'autres REEE offerts par le même promoteur) au cours de la période précédente de 13 semaines ne doit pas dépasser 4 000 $. Le ministre désigné chargé d'appliquer la Loi canadienne sur l'épargne-études est tenu d'approuver, au cas par cas, les montants des PAE qui dépassent la limite de 4 000 $ prévue dans la Loi de l'impôt sur le revenu.

6a) (archivé)

6b) Les dépenses liées aux 13 premières semaines des études postsecondaires de mon enfant se sont élevées à 3 800 $. Pouvons-nous demander le remboursement de 8 000 $ permis pour le premier PAE ?

Non. Le premier PAE payable pour couvrir les 13 premières semaines consécutives de participation à un programme de formation admissible est limité au montant le moins élevé : le total des dépenses ou 8 000 $. Puisque le total des dépenses est de 3 800 $, le premier PAE peut seulement atteindre ce montant.

6c) Quels documents le promoteur doit-il obtenir du bénéficiaire avant de verser un PAE ?

Le promoteur doit obtenir la preuve que le bénéficiaire est inscrit à un programme de formation admissible, au niveau postsecondaire, dans un établissement d'enseignement agréé. Le promoteur n'a pas à obtenir les reçus du bénéficiaire comme preuve des dépenses avant d'effectuer un PAE.

Le PAE vise à aider le bénéficiaire à poursuivre ses études postsecondaires. Si le PAE ne remplit pas cette condition, il ne sera pas considéré comme tel, mais plutôt comme un paiement de revenu accumulé (PRA), et il sera imposé en conséquence. C'est-à-dire qu'il sera assujetti au taux d'imposition de base du destinataire et à l'impôt supplémentaire de 20 % (12 % au Québec) pour les PRA. Les promoteurs voudront peut-être rappeler aux souscripteurs et/ou aux bénéficiaires les conséquences du versement d'un PAE ne visant pas à aider le bénéficiaire à poursuivre ses études postsecondaires.

6d) Qui établit le « caractère raisonnable » d'une dépense ? Que se passe-t-il si le souscripteur et le promoteur ne s'entendent pas sur une dépense précise ?

Le promoteur est responsable d'administrer le régime conformément à la Loi. Par conséquent, c'est lui qui détermine le « caractère raisonnable » d'une dépense précise dans le cadre du PAE.

Toute dépense payée conformément à la Loi et aux conditions du régime est une dépense raisonnable. Un facteur important à considérer est celui de savoir si la dépense aide vraiment le bénéficiaire à poursuivre ses études.

6e) (archivé)

6f) Un promoteur verse des PAEs à un bénéficiaire qui décède avant d'avoir reçu le solde des paiements. Le solde peut-il être versé à la succession du bénéficiaire ?

Non. La définition de PAE dans la Loi indique que le paiement doit être versé à un bénéficiaire pour l'aider à poursuivre ses études au niveau postsecondaire. Comme une succession ne peut pas satisfaire à cette exigence, elle ne peut pas recevoir le solde en question.

6g) Un PAE peut-il être versé à un bénéficiaire afin de couvrir ses frais d'un semestre antérieur si ce bénéficiaire n'est plus inscrit à l'école ?

Oui. Si les dispositions du régime le permettent, un bénéficiaire qui n'est plus inscrit à un programme de formation admissible ou à un programme de formation déterminé peut recevoir un PAE pour une période maximale de six mois après la fin des études pourvu que les paiements auraient été admissibles au titre des PAE s'ils avaient été versés avant la fin de ses études. Si le PAE ne remplit pas toutes ces conditions, le paiement ne sera pas considéré comme un PAE. Il sera plutôt considéré comme un paiement de revenu accumulé (PRA) et imposé en conséquence. Pour en savoir plus sur les PRA, consultez les publications RC4092 Les régimes enregistrés d'épargne-études (REEE) et IC93-3R Régimes enregistrés d'épargne-études.

6h) (archivé)

6i) Y a-t-il un montant maximal qu'un bénéficiaire peut recevoir au titre de PAE ? Qu'entend-on par « raisonnable » ?

Non. Tant que le paiement est considéré comme un PAE au moment où il est effectué, il n'y a pas de montant maximal (lisez l'introduction au PAE). Le 12 août 2008, un seuil annuel des PAE fixé à 20 000 $, indexé chaque année en fonction de l'indice des prix à la consommation, a été établi pour aider les promoteurs à déterminer le caractère raisonnable d'une demande de PAE. L'Agence du revenu du Canada ne remettra pas en question les demandes légitimes de PAE qui sont inférieures au seuil annuel, et les promoteurs ne seront pas tenus de juger du caractère raisonnable de chaque dépense pourvu que les conditions relatives aux PAE soient remplies. Consultez le bulletin no 1R sur les régimes enregistrés d'épargne-études.

Toutefois, le ministre désigné chargé d'appliquer la Loi canadienne sur l'épargne-études est tenu d'approuver, au cas par cas, les montants des PAE qui dépassent la limite de 8 000 $ si l'étudiant n'a pas suivi un programme de formation admissible pendant 13 semaines consécutives au cours des 12 mois précédents, ou un PAE supérieur à 4 000 $ à travers toute période de 13 semaines pendant laquelle l'étudiant est inscrit à un programme de formation déterminé.

Toute dépense payée conformément à la Loi de l'impôt sur le revenu et aux modalités du régime est une dépense raisonnable. En fait, il faut savoir si la dépense en question aide vraiment le bénéficiaire à poursuivre ses études.

6j) Qu'est qu'un établissement d'enseignement postsecondaire aux fins des PAE ?

Un établissement d'enseignement postsecondaire aux fins des paiements d'aide aux études (PAE) peut être l'un des établissements suivants :

L'établissement d'enseignement postsecondaire doit répondre uniquement à l'un des critères énoncés ci-dessus pour être admissible aux fins des PAE. Par exemple, si l'établissement d'enseignement n'est pas agréé comme tel en vertu de la Loi fédérale sur les prêts aux étudiants, mais que l'Emploi et Développement social Canada le reconnaît comme étant un établissement d'enseignement, ce dernier est acceptable aux fins des PAE. Le promoteur est responsable d'examiner toutes les autorités compétentes pour savoir si un établissement d'enseignement est reconnu aux fins des PAE. Veuillez lire la question suivante pour plus de renseignements.

6k) Comment une personne peut-elle confirmer qu'un établissement d'enseignement postsecondaire est reconnu aux fins des PAE ?

Pour vérifier si un établissement d'enseignement en particulier situé au Canada est agréé comme tel en vertu de la Loi fédérale sur les prêts aux étudiants ou de la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants, veuillez communiquer avec le bureau d'aide financière aux étudiants de votre province ou territoire. Pour obtenir les coordonnées du bureau d'aide financière aux étudiants dans votre région, veuillez communiquer avec Service Canada au 1-800-O-CANADA (1-800-622-6232) ou consultez le Bureaux provinciaux et territoriaux d'aide financière aux étudiants.

Le Programme canadien de prêts aux étudiants de l’Emploi et Développement social Canada fournit un répertoire des établissements d'enseignement agréés. Toutes les provinces, à l'exception des Territoires du Nord-Ouest, du Nunavut et du Québec, participent au Programme canadien de prêts aux étudiants. Pour plus de renseignements, voir la Liste d'établissements d'enseignement agréés.

Pour plus de renseignements au sujet des établissements d'enseignement postsecondaire admissibles de la province du Québec, veuillez communiquer avec le Programme de prêts et bourses du Québec au 1-877-643-3750 ou lire la brochure Une aide à votre portée.

Pour vérifier si un établissement d'enseignement en particulier situé au Canada est reconnu par l'Emploi et Développement social Canada, veuillez communiquer avec le Programme d'accréditation d'EDSC au 1-866-517-5650 ou consultez la Liste des établissements agréés.

Veuillez noter que les établissements d’enseignement, qu’ils soient publics ou privés, ne sont pas tenus d’obtenir l’accréditation s’ils sont déjà agréés par une province aux fins de l’aide financière aux étudiants. Pour vérifier si un établissement d’enseignement est reconnu en vertu de la législation ou des politiques provinciales ou territoriales, consultez les autorités provinciales ou territoriales compétentes.

Le service de demandes de renseignements sur l'impôt des particuliers de l'ARC peut également fournir de l'information au sujet des établissements d'enseignement admissibles situés au Canada. Veuillez téléphoner à l'un des services suivants :

1-800-959-7383 (service en français)

1-800-959-8281 (service en anglais)

Les établissements d'enseignement admissibles à l'étranger n'ont pas à être inscrits sur une liste aux fins des PAE. Pour qu'un PAE soit versé, l'établissement d'enseignement doit offrir des cours postsecondaires et auquel le bénéficiaire est inscrit pour une période minimale de 13 semaines consécutives. Après 2010, un PAE peut être versé à un bénéficiaire inscrit à temps plein dans une université à l'extérieur du Canada dans un cours d'une durée d'au moins trois semaines consécutives.

Paiements de revenu accumulé (PRA)

Un PRA est une distribution de fonds d'un REEE, à l'exclusion de ce qui suit :

Les PRA sont habituellement faits à partir du revenu provenant des cotisations versées au régime, et peuvent aussi inclure des revenus provenant de la SCEE, de la SCEE suplémentaire, du Bon d'études canadien, ou des incitatifs provinciaux. Des PRA peuvent être accordés si les deux conditions suivantes sont remplies :

De plus, l'une des conditions suivantes doit aussi être remplie :

Lorsque des PRA sont versés à partir d'un REEE, le régime doit prendre fin au plus tard à la fin de février de l'année suivant celle où le premier paiement a été effectué. Par ailleurs, ces paiements sont assujettis à l'impôt de base et à un impôt supplémentaire de 20 % (12 % pour les résidents du Québec).

Il est possible pour certains souscripteurs de réduire l'impôt payable en transférant leurs PRA à leur régime enregistré d'épargne-retraite (REER) ou à un REER établi au nom de leur époux, s'ils ont accumulé suffisamment de droits de cotisation. Le montant qui peut être transféré est toutefois limité à 50 000 $.

7a) Un souscripteur a établi un régime non familial pour sa nièce il y a un peu plus de sept ans. Cette dernière est décédée récemment. Le souscripteur a-t-il droit à des PRA ou doit-il attendre que le régime existe depuis 10 ans ?

Selon la Loi, lorsqu'un régime prévoit des PRA, l'exigence selon laquelle le régime doit exister pendant dix ans n'a pas à être respectée si le bénéficiaire est décédé.

7b) Des souscripteurs ont établi un régime non familial pour leur enfant unique. Le régime existe depuis un peu plus de sept ans. On a récemment diagnostiqué chez l'enfant une déficience mentale grave et prolongée qui l'empêchera de poursuivre des études postsecondaires. Les souscripteurs ont-ils droit à des PRA ?

C’est une question de fait. Si la déficience mentale empêche le bénéficiaire de s'inscrire à un programme d'études admissible dans un établissement d'enseignement postsecondaire, le ministre du Revenu national peut renoncer aux conditions exigeant que chaque bénéficiaire soit âgé de 21 ans et que le régime existe depuis 10 ans. Le promoteur doit envoyer une demande écrite à l'adresse suivante :

En raison de travaux de réfection du bâtiment s'étalant sur plusieurs années, l'adresse postale de la Direction des régimes enregistrés a été temporairement modifiée. Veuillez utiliser l'adresse suivante pour toute correspondance jusqu'à nouvel ordre :

Direction des régimes enregistrés
Agence du revenu du Canada
2215, crois. Gladwin 
Ottawa ON  K1B 4K9

7c) Peut-on transférer les fonds d'un REEE à un REER ?

Les seuls fonds qui peuvent être transférés d'un REEE à un REER sont ceux qui seraient admissibles à un PRA (revenu accumulé sur les cotisations, la SCEE, la SCEE supplémentaire, le Bon d'études canadien et les incitatifs provinciaux). Les conditions relatives aux PRA, mentionnées au début de la section 7, doivent être respectées avant qu'un tel transfert soit permis. Le montant transférable est limité au moindre des droits de cotisation REER inutilisées du souscripteur et 50 000 $. Même si le promoteur d'un REEE envoie les fonds directement à l'institution financière qui administre le REER, il s'agit d'un transfert indirect. Cela signifie que le souscripteur devra inclure les montants transférés dans son revenu et les déduire comme cotisations à son REER.

7d) Un souscripteur a droit à des PRA et veut les verser comme cotisations à son REER. Toutefois, il n'a pas accumulé assez de cotisation inutilisées au titre d'un REER. Peut-il ajouter son époux au REEE avant que celui-ci prenne fin ?

Le souscripteur peut ajouter son époux à son REEE à n'importe quel moment avant la fin du régime, si le REEE permet l'ajout de cosouscripteurs.

Transferts

En général, il n'y a aucune restriction en ce qui concerne le transfert de biens entre des REEE. La date d'entrée en vigueur du régime auquel les fonds ont été transférés, qu'il s'agisse d'un transfert total ou partiel, est la première des dates suivantes :

Cette date sert à déterminer :

Les transferts peuvent être effectués sans impôt dans les situations suivantes :

8a) Je souhaite transférer mon argent dans un nouveau régime. Puis-je transférer l'argent du REEE dans le nouveau régime avant que celui-ci soit enregistré ?

Non. Le nouveau régime doit être enregistré auprès de l'Agence du revenu du Canada avant le transfert. Sinon, on considérera que le régime existant a versé un PRA. Il revient au souscripteur et au promoteur de s'assurer que le nouveau régime est enregistré avant le transfert des fonds.

8b) Mon contrat de REEE comporte une disposition de maintien des droit acquis. J'aimerais obtenir tous les nouveaux avantages prévus dans la loi et recevoir la SCEE. Puis-je transférer les fonds de mon REEE à un nouveau régime ?

Vous pouvez transférer les fonds d'un régime existant à un nouveau régime, si le régime existant le permet. Si, comme il est mentionné ci-dessus, les régimes ont le même bénéficiaire, aucun impôt ne devrait être encourue.

8c) Est-il permis de transférer un régime non familial individuel à un autre régime non familial individuel? La relation entre les différents souscripteurs ou bénéficiaires est-elle importante dans ce type de transfert ? Quelles sont les conséquences possibles d'un tel transfert ?

Il n’existe aucune exigence concernant la relation entre un souscripteur et un bénéficiaire dans un régime non familial. Il est donc possible de transférer des fonds entre deux régimes non familiaux en tout temps sous réserve des conditions du régime. Puisqu'un régime non familial permet de désigner un seul bénéficiaire, nous supposons que le nom du bénéficiaire d'un des régimes sera enlevé. Les sommes transférées sont considérées comme des cotisations faites au régime destinataire, à la date de leur versement initial (c’est-à-dire dans le régime cédant). Notez que cette règle ne s'applique pas si le bénéficiaire est le même pour les deux régimes ou si bénéficiaire du régime destinataire est âgé de moins de 21 ans et est le frère ou la sœur du bénéficiaire du régime cédant.

Tel qu'il est expliqué à la section 8 et selon certaines règles, la date où le régime destinataire est considéré être entré en vigueur peut être différente de la date réelle.

8d) Un REEE peut-il être transféré à un régime qui a un souscripteur différent mais le même bénéficiaire? Par exemple, une grand-mère peut-elle transférer les fonds du régime qu'elle établit pour sa petite-fille à celui que sa fille a établi pour le même enfant ?

Oui. Les règles relatives au transfert permettent un tel transfert. Les règles précisent également que si un bénéficiaire du régime destinataire était, immédiatement avant le transfert, un bénéficiaire du régime cédant, l'historique de cotisations aux fins du calcul des cotisations excédentaires ne s'applique pas au régime destinataire. Cela vaut pour les régimes familiaux et non familiaux.

Notez qu'un souscripteur ne peut pas être remplacé par un nouveau souscripteur, sauf dans les situations décrites plus haut, dans la réponse à la question 3c).

8e) Y a-t-il un formulaire à remplir pour effectuer les transferts ?

Le promoteur du REEE cédant doit donner suffisamment de renseignements au promoteur du REEE destinataire pour qu'il puisse continuer d'administrer les biens transférés. Pour plus de renseignements, veuillez consulter les paragraphes 55 à 57 de IC93-3R Régimes enregistrés d'épargne-études.

Emploi et Développement social Canada exige que le formulaire SDE 0100 soit rempli pour tous les transferts individuels. Veuillez consulter l'onglet Formulaires sur la page Ressources pour les promoteurs de régimes enregistrés d'épargne-études.

8f) Un régime familial peut-il être fractionné en régimes non familiaux ou ceux-ci peuvent-ils être combinés en un régime familial ?

Les régimes non familiaux peuvent effectivement être établis pour recevoir des montants transférés d'un régime familial. L'inverse est vrai également.

Dans les deux cas, le promoteur du régime qui reçoit les biens doit appliquer les règles visant la date d'entrée en vigueur du nouveau régime. Dans chaque cas, les règles visant les bénéficiaires d'un régime familial peuvent s'appliquer.

Si le bénéficiaire des deux régimes est la même personne, ou si le bénéficiaire du régime cédant est le frère ou la sœur du bénéficiaire du régime destinataire, aucun impôt ne s'applique aux cotisations excédentaires à la suite du transfert.

8g) Un souscripteur a droit à un paiement de revenu accumulé (PRA) selon le régime établi pour son fils. Le souscripteur peut-il recevoir une partie du paiement et transférer le solde à un régime établi pour sa fille ?

Dans la mesure où le régime établi pour le fils prévoit des PRA et que les conditions décrites plus haut, à la section 7, Paiements de revenu accumulé, sont remplies, le souscripteur peut recevoir le PRA. Par contre, la Loi précise qu'un régime ne peut recevoir des fonds s'ils sont transférés directement d'un autre régime qui a effectué un PRA. En conséquence, le souscripteur doit transférer le montant voulu au régime de sa fille et se faire verser ensuite un PRA du régime de son fils.

Régime qui prend fin

9a) À quel moment un REEE doit-il prendre fin ?

Un REEE doit prendre fin au plus tard le dernier jour de la 35e année suivant l'année où le régime a été établi.

Cependant, si le bénéficiaire peu demander le crédit d'impôt pour personnes handicapées pour la 31e année suivant celle où le régime a été établi et qu'il participe à un régime non familial, la période maximale d'existence du REEE peut être prolongée à 40 années suivant celle où le régime a été établi, si votre régime actuel le permet.

Pour obtenir des renseignements sur l'admissibilité au crédit d'impôt pour personnes handicapées, consultez les folios S1-F1-C1, Crédit d’impôt pour frais médicaux, S1-F1-C2, Crédit d’impôt pour personnes handicapées et S1-F1-C3, Déduction pour produits et services de soutien aux personnes handicapées.

9b) Qu'arrive-t-il à l'actif une fois que le régime a pris fin ?

L'actif du REEE peut servir à l'une ou l'autre des fins suivantes :

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