Des cadres sains pour les jeunes du Canada – Les amis du sexe opposé
Les amis du sexe opposé
Il est intéressant de constater que la proportion des élèves qui ont trois ami(e)s ou plus du sexe opposé reste relativement stable après la 7e année pour les garçons, mais atteint un sommet de 69 % en 8e année pour les filles, puis diminue graduellement jusqu’à 60 % en 10e année. Il est clair que les jeunes, même ceux de la 10e année, sont plus à l’aise avec des ami(e)s du même sexe (voir la figure 2.23) que du sexe opposé (figure 2.27). Cela pourrait être une conséquence de leur socialisation, qui les pousserait à considérer leurs relations avec des jeunes du sexe opposé comme des relations dans lesquelles interviennent l’attirance physique et l’engagement amoureux plutôt que des relations d’amitié.
Équivalent textuel - Figure 2.27
Par ailleurs, les jeunes de la 10e année sont généralement plus à l’aise de se confier à leurs ami(e)s du sexe opposé (figure 2.28), environ 70 % des filles et des garçons de cette année d’études ayant indiqué qu’ils et elles parlaient à leurs amis du sexe opposé des choses qui les tracassent vraiment. Les pourcentages à cet égard restent assez constants pour les cinq années de l’enquête (figures 2.29 et 2.30).
Équivalent textuel - Figure 2.31
Une très forte proportion de jeunes d’âge scolaire parlent à leurs meilleur(e)s ami(e)s des choses qui les tracassent vraiment, surtout les filles des cinq années d’études (figure 2.31). Cela n’a rien d’étonnant étant donné qu’une relation individuelle avec un(e) meilleur(e) ami(e) est généralement plus intime et plus propice aux confidences que les relations d’amitié au sein d’un groupe de copains.
Relations avec les ami(e)s
Équivalent textuel - Figure 2.32
n des élèves qui voient leurs ami(e)s quatre ou cinq jours par semaine tout de suite après l’école diminue nettement entre la 8e année et la 10e année, tant chez les garçons que chez les filles (figure 2.32). Cependant, en 10e année, seulement une fille sur cinq voit ses ami(e)s aussi souvent après l’école, par rapport à un garçon sur trois.
On observe par ailleurs une diminution de la proportion des élèves qui voient leurs ami(e)s quatre ou cinq jours par semaine tout de suite après l’école depuis la première enquête HBSC (figures 2.33 et 2.34). Ainsi, 31 % des garçons de la 10e année et 20 % des filles de la 10e année voyaient aussi souvent leurs ami(e)s après l’école en 2006 par rapport à 48 % des garçons et à 32 % des filles en 1994.
De même, on observe une diminution au fil des enquêtes de la proportion des élèves qui voient leurs ami(e)s dans la soirée, chez les garçons comme chez les filles (figures 2.35 et 2.36). En 2006, 21 % des garçons de la 10e année et 14 % des filles de la 10e année ont indiqué qu’ils/elles voyaient leurs ami(e)s cinq soirées ou plus par semaine, par rapport à 27 % des garçons et 22 % des filles en 1994. Cette diminution est notamment attribuable à la hausse des exigences scolaires résultant des nouveaux programmes d’enseignement et la concurrence pour l’enseignement secondaire, aux exigences financières qui poussent les élèves à travailler à temps partiel après l’école et les fins de semaine, et à la cybercommunication qui remplace les contacts personnels directs entre les jeunes (voir la figure 2.37).
Équivalent textuel - Figures 2.35 et 2.36
La proportion des élèves qui parlent à leurs ami(e)s au téléphone ou communiquent avec eux elles par courrier électronique ou par Internet est présentée à la figure 2.37. Cette proportion augmente d’année d’études en année d’études tant chez les garçons que chez les filles, mais les pourcentages sont nettement plus élevés chez les filles.
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