Guide sur la gonorrhée: Traitement et suivi

Traitement et suivi des infections à Neisseria gonorrhoeae. Les recommandations suivantes sur le traitement privilégié de la gonorrhée non compliquée chez les adultes et les adolescents sont des lignes directrices intérimaires du Comité consultatif national sur les infections transmissibles sexuellement et par le sang. Les options de traitement alternatives suivantes font également l'objet d'un examen par le CCN-ITSS. Les recommandations finales seront disponibles après l'achèvement de l'examen des études actuellement en cours.

Sur cette page

Prise en charge et traitement

Gonorrhée résistante aux antimicrobiens : Un défi à traiter

Au fil du temps, le traitement de la gonorrhée a été compromis en raison de la capacité de Neisseria gonorrhoea (NG) à développer la résistance aux antimicrobiens (RAM). Un traitement optimal est important pour prévenir les complications à long terme, réduire la transmission et ralentir l'émergence et la propagation de la RAM Note de bas de page 1. Pour cette raison, les recommandations nationales relatives au traitement de la gonorrhée ont évolué au fil du temps.

La résistance aux antimicrobiens de la gonorrhée au Canada est surveillée par le Programme de surveillance de la résistance des gonocoques aux antimicrobiens au Canada (GASP – Canada) et le système de Surveillance accrue de la résistance de la gonorrhée aux antimicrobiens (SARGA). Ces dernières années, ces systèmes de surveillance ont documenté les fluctuations de la NG avec une sensibilité réduite aux céphalosporines de troisième génération et à l'azithromycineNote de bas de page 2Note de bas de page 3. Les données de GASP-Canada ont révélé que, depuis 2017, la proportion d'isolats de NG présentant une résistance à l'azithromycine a dépassé le seuil de 5 % établi par l'Organisation mondiale de la santé, ce qui a entraîné une révision des recommandations de traitement existantesNote de bas de page 2Note de bas de page 4. Les provinces les plus peuplées ont observé la plus grande prévalence d'isolats de NG résistants à l'azithromycineNote de bas de page 2. Entre 2017 et 2024, le système national de surveillance a identifié 13 cas de NG résistants à la ceftriaxone (fourchette de concentration minimale inhibitrice (CMI) de la ceftriaxone = 0,25-2,0 mg/L)Note de bas de page 2Note de bas de page 5. La gestion des antimicrobiens est une priorité pour le Canada, en particulier pour la NG, afin de préserver l'efficacité des antimicrobiens tout en promouvant et en protégeant la santé humaineNote de bas de page 6.

Recommandation intermédiaire actualisée pour le traitement privilégié de l'infection non compliquée à NG chez les adultes et les adolescents de 10 ans ou plus

Ceftriaxone 500 mg IM en une seule dose (monothérapie)Note de bas de page 1

Remarque : Les recommandations finales seront disponibles après l'achèvement d'un examen des études actuellement en coursNote de bas de page 1. Pour plus d'informations, consultez les lignes directrices intérimaires du Comité consultatif national sur les infections transmissibles sexuellement et par le sang (CCN-ITSS) : Lignes directrices intérimaires pour le traitement des infections gonococciques non compliquées.

Indications au traitement

Traitez tous les cas confirmés par :

Envisagez le traitement des cas suspects comme suit :

Remarque : Consultez les autorités de santé publique provinciales / territoriales et les lignes directrices pour connaître les profils de RAM dans la région et les recommandations spécifiques.

Considérations importantes

Utilisation des céphalosporines pour les personnes allergiques à la pénicilline

Alors qu'environ 10 % des patients déclarent des antécédents d'allergie à la pénicilline, en réalité, moins de 1 % des patients y sont réellement allergiquesNote de bas de page 8Note de bas de page 9Note de bas de page 10. Approximativement 80 % des personnes allergiques à la pénicilline perdent leur sensibilité à la pénicilline après 10 ansNote de bas de page 8. La réaction croisée entre les pénicillines et les céphalosporines est due à des similitudes entre leurs structures chimiques de chaîne latérale. En raison des similitudes dans leurs structures chimiques de chaîne latérale, une réaction croisée entre les antibiotiques bêta-lactamines, tels que les pénicillines et les céphalosporines peut survenir. Les structures de la chaîne latérale du céfixime et de la ceftriaxone diffèrent de celles de la pénicilline, d'où un risque négligeable de réactivité croisée. Ainsi, il est sécuritaire de donner du céfixime ou de la ceftriaxone aux patients présentant une réaction à la pénicilline à médiation IgE (anaphylaxie, urticaire)Note de bas de page 11Note de bas de page 12Note de bas de page 13Note de bas de page 14Note de bas de page 15Note de bas de page 16. Ne pas prescrirez le céfixime ou la ceftriaxone à des personnes ayant des antécédents d'allergie aux céphalosporines ou présentant des réactions graves aux pénicillines médiées par les IgE (p. ex. syndrome de Stevens-Johnson, épidermolyse bulleuse toxique, réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques néphrite interstitielle ou anémie hémolytique).

Informez le patient que le risque de réaction au céfixime et à la ceftriaxone est faible et il est similaire à l'administration d'un antibiotique à une personne qui n'a pas d'allergie aux médicaments. Si le traitement devrait être administré, assurez-vous que l'établissement a la capacité de répondre à une réaction médiée par les IgE au moyen d'adrénaline.

Prenez toujours une anamnèse exhaustive comprenant les antécédents d'allergie et consultez les autorités locales pour connaître les lignes directrices ou le protocole d'évaluation pour la prise en charge de l'allergie à la pénicilline.

Effets indésirables à l'azithromycine

Consultez l'avis de sécurité suivant qu'a publié Santé Canada concernant l'azithromycine et le risque de complications cardiovasculaires et de décès : Avis de sécurité Zithromax/Zmax SR (azithromycine)

Il y a aussi d'importants effets secondaires gastro-intestinaux associés à des doses élevées d'azithromycine ainsi que des préoccupations concernant l'accroissement de la pharmacorésistance. Ces facteurs peuvent avoir un impact sur l'efficacité de ce médicament.

Effets indésirables à la gentamicine

Consultez la monographie de produit complète pour connaître les informations thérapeutiques, notamment les contre-indications, les effets secondaires et la surveillance de la fonction rénale des patients (risque de néphrotoxicité).

Enfants

Consultez un spécialiste en pédiatrie ou un collègue expert ainsi que les lignes directrices cliniques pertinentes lorsqu'une infection gonococcique est diagnostiquée chez un enfant. Toute suspicion d'abus sexuel sur un enfant doit être signalée à l'agence locale de protection de l'enfance.

Personnes enceintes ou qui allaitent

Les personnes enceintes devraient être traitées pour des infections NG non compliquées avec 500 mg IM de ceftriaxone en une seule dose et être surveillées pour les complications.

Les autres traitements pour la NG ne sont pas recommandés pendant la grossesse. En cas d'allergie à la céphalosporine ou en présence d'autres contre-indications, consultez un spécialiste des maladies infectieusesNote de bas de page 17.

La doxycycline est contre-indiquée pour les personnes enceintes ou qui allaitent. La thérapie combinée contenant de la gentamicine n'est pas recommandée pendant la grossesseNote de bas de page 1.

Les données actuelles suggèrent que l'azithromycine est sûre et efficace chez les personnes enceintes.

Co-infection par le VIH

Les patients ayant une co-infection par le VIH devraient recevoir le même traitement que ceux n'ayant pas le VIH.

Counseling

Les personnes ayant reçu un diagnostic de gonorrhée et leurs partenaires devraient s'abstenir de toute activité sexuelle sans méthode de barrière jusqu'à la fin du traitement de la personne et de tous ses partenaires actuels (après un traitement multidose ou pendant sept jours après la prise d'un traitement à dose unique) et la résolution des symptômes.

Traitement privilégié des infections à NG non compliquées

Les infections à Neisseria gonorrhoeae (NG) non compliquées comprennent l'urétrite, la cervicite, la pharyngite et la proctite. Les infections asymptomatiques sont fréquentes dans le canal endocervical et dans les sites pharyngés et rectaux chez les hommes et les femmes. Des infections asymptomatiques peuvent également se produire au niveau de l'urètreNote de bas de page 18.

Les options de traitement suivantes sont recommandées en l'absence de contre-indication. Consultez les monographies de produit pour connaître les contre-indications et les effets secondaires. Consultez la ligne directrice provinciale ou territoriale appropriée lorsqu'elle est disponible.

Les différences régionales et démographiques des profils de RAM peuvent entraîner des différences entre les Guides sur les ITSS à l'intention des professionnels de la santé de l'ASPC et les directives provinciales ou territoriales.

Remarque : Le traitement privilégié pour toutes les infections à NG non compliquées consiste d'une ligne directrice intérimaire. Les recommandations finales seront disponibles après l'achèvement d'un examen des études actuellement en coursNote de bas de page 1. Pour plus d'informations, consultez les lignes directrices intérimaires du Comité consultatif national sur les infections transmissibles sexuellement et par le sang (CCN-ITSS) : Lignes directrices intérimaires pour le traitement des infections gonococciques non compliquées.

Traitement privilégié pour toutes les infections à NG non compliquées

Adultes et les adolescents de 10 ans et plus

Ceftriaxone 500 mg IM en une seule dose (monothérapie)

Remarques :

Autres traitements des infections à NG non compliquées

Remarque : Les options de traitement alternatives suivantes font actuellement l'objet d'un examen par le CCN-ITSS. Continuez à vous y référer jusqu'à la fin de l'examen en cours.

Envisagez d'autres alternatives thérapeutiques pour les infections à NG non compliquées dans les circonstances suivantes :

Pour plus d'informations sur des agents thérapeutiques spécifiques, consultez la section Considérations importantes.

Un test de contrôle est recommandé pour tous les sites positifs d'infection à NG dans tous les cas. C'est particulièrement important lorsque des traitements autres que la ceftriaxone 500 mg IM sont utilisés. Pour plus d'informations sur le moment pour effectuer le test de contrôle, consultez la section Test de contrôle du Guide de la gonorrhée.

Les autres traitements pour la NG ne sont pas recommandés pendant la grossesse. En cas d'allergie à la céphalosporine ou en présence d'autres contre-indications, consultez un spécialiste des maladies infectieusesNote de bas de page 17.

Autre traitement pour les infections anogénitales

Adultes et les adolescents de 10 ans et plus

Céfixime 800 mg PO en dose unique [A-I] PLUS

Azithromycine 1 g PO en dose unique [B-II]

OU

Céfixime 800 mg PO en dose unique [A-I] PLUS

Doxycycline 100 mg PO BID pendant 7 jours [B-III]Note de bas de page 1 Note de bas de page 15 Note de bas de page 16 Note de bas de page 19 Note de bas de page 20 Note de bas de page 21 Note de bas de page 22 Note de bas de page 23 Note de bas de page 24 Note de bas de page 25 Note de bas de page 26 Note de bas de page 27 Note de bas de page 28

Remarques :

Autre traitement pour les infections pharyngées

Allergie ou résistance aux céphalosporines ou réaction allergique sévère aux penicillines non IgE-médiée

Adultes et les adolescents de 10 ans et plus

Azithromycine 2 g PO en une dose [A-I] PLUS

Gentamicine 240 mg IM en une dose [B-II]Note de bas de page 29

Remarques :

Contre-indications aux macrolides et aux céphalosporines

Adultes et les adolescents de 10 ans et plus

Gentamicine 240 mg IMNote de bas de page 30Note de bas de page 31 en une seule dose [B-II] PLUS

Doxycycline 100 mg PO BID pendant 7 jours (à moins qu'il existe une contre-indication ou résistance à la tétracycline documentée) [B-III]

Remarques :

Résistance à la fois aux céphalosporines et à l'azithromycine et échec au traitement ou des contre-indications aux régimes thérapeutiques susmentionnés

L'ertapénème

L'ertapénème a une activité in vitro, mais la dose et la durée du traitement n'ont pas été établies. Étant donné le large spectre de cet antimicrobien, il faut en restreindre l'utilisation aux situations exceptionnellesNote de bas de page 32 Note de bas de page 33 Note de bas de page 34 Note de bas de page 35.

Traitement des infections à NG compliquées

Les infections à NG compliquées peuvent être locales (celles qui s'étendent localement au-delà du site primaire de l'infection, comme l'épididymite et l'atteinte inflammatoire pelvienne), ou disséminées (complications systémiques qui peuvent inclure le syndrome d'arthrite-dermatite et, rarement, l'endocardite ou la méningiteNote de bas de page 18.)

Épididymite / orchiépididymite et atteinte inflammatoire pelvienne

Consultez le guide suivant en cas de suspicion d'épididymite/orchiépididymite ou d'atteinte inflammatoire pelvienne (une infection des voies génitales supérieures) : Guide sur les syndromes associés aux ITS.

Ophtalmie gonococcique et infections disséminéesNote de bas de page 35Note de bas de page 36

Consultez un spécialiste des maladies infectieuses pour des conseils sur la prise en charge. L'hospitalisation est indiquée en présence d'une méningite ainsi que pour la prise en charge initiale d'autres infections disséminées.

Traitement initial de premier choix en attendant une consultation avec un collègue expert
Situation Adultes et les jeunes âgés de 9 ans et plus
Arthrite

Ceftriaxone 2 g IV ou IM, 1 f.p.j. pendant 7 jours [A-II] PLUS

Azithromycine 1 g PO en dose unique [B-III]

Méningite

Ceftriaxone 2 g IV ou IM, 1 f.p.j. pendant 10 à 14 jours [A-II] PLUS

Azithromycine 1 g PO en dose unique [B-III]

Endocardite

Ceftriaxone 2 g IV ou IM 1 f.p.j. pendant 28 jours [A-II] PLUS

Azithromycine 1 g PO en dose unique [B-III]

Ophtalmie

Ceftriaxone 2 g IV ou IM en dose unique [A-II] PLUS

Azithromycine 1 g PO en dose unique [B-III]

Remarques :

Nouveau-nés

Les nouveau-nés dont la personne parturiente était atteinte d'une infection à N. gonorrhoeae non traitée au moment de l'accouchement devraient subir des tests et être traités immédiatement sans attendre les résultats des analyses. Leur prise en charge devrait être réalisée par un spécialiste des maladies infectieuses ou un collègue expert.

Consultez l'article suivant de la Société canadienne de pédiatrie pour des informations sur la prise en charge des nouveau-nés dont la personne parturiente était atteinte d'une infection à N. gonorrhoeae non traitée : La prévention de la conjonctivite néonatale.

Infection persistante et récurrente

Causes possibles de signes et symptômes persistants après un traitement :

Échec au traitement

L'échec au traitement est défini comme l'absence de relations sexuelles signalées durant la période suivant le traitement ET la présence de l'une ou l'autre des situations suivantes :

Prise en charge recommandée en cas d'échec au traitement de la NG

  • Signalez aux autorités de santé publique les échecs aux traitements.
  • Consultez un spécialiste des maladies infectieuses et les autorités locales de santé publique pour déterminer l'agent antimicrobien approprié selon les résultats de test de sensibilité.
  • Un test de contrôle devrait être effectuée après le traitement. Si moins de trois semaines après la fin du traitement, effectuez un test de contrôle par culture seulementNote de bas de page 1. Dans toutes les autres situations où un échantillon est prélevé pour la culture, effectuez un test de contrôle par culture et par TAANNote de bas de page 1.
  • Pour plus d'informations sur le moment pour effectuer le test de contrôle, consultez la section Test de contrôle du Guide de la gonorrhée.

Suivi

Test de contrôle

Un test de contrôle est recommandé pour tous les sites positifs d'infection à NG dans tous les cas. C'est particulièrement important lorsque des traitements autres que la ceftriaxone 500 mg IM sont utilisés. Consulter le tableau suivant pour plus d'informations sur le moment pour effectuer le test de contrôleNote de bas de page 1.

Situation Choix du test et le moment pour effectuer le test de contrôle
Test de contrôle est effectué dans les trois semaines après la fin du traitement Effectuer une culture au moins trois jours après la fin du traitement.
Test de contrôle est effectué plus de trois semaines après la fin du traitement Effectuez un TAAN trois à quatre semaines après la fin du traitement.

Remarques :

Dépistage pour la réinfection

On recommande de répéter le dépistage chez les personnes atteintes d'une infection gonococcique, six mois après le traitement, en raison du risque de réinfectionNote de bas de page 38.

Déclaration et notification aux partenaires

Déclaration auprès des autorités nationales, provinciales ou territoriales

Les infections gonococciques sont à déclaration obligatoire à l'échelle nationale et doivent faire l'objet d'un signalement par les laboratoires, les médecins et les professionnels de santé désignés aux autorités de santé publique locales dans toutes les provinces et tous les territoires.

Avisez sans délai les autorités locales de santé publique des cas suspects ou confirmés d'échec d'un traitement :

Notification aux partenaires

La recherche de cas et la notification aux partenaires sont essentielles à la prévention et au contrôle des infections gonococciques. Notifiez, évaluez cliniquement, dépistez et traitez empiriquement les partenaires avec qui le cas index a eu des contacts sexuels au cours de 60 jours précédant l'apparition de symptômes ou la date du prélèvement de l'échantillon (si le cas index est asymptomatique). Le traitement empirique est indiqué peu importe les observations cliniques et sans attendre les résultats de tests de dépistageNote de bas de page 39Note de bas de page 40.

Les personnes ayant reçu un diagnostic de gonorrhée et leurs partenaires devraient s'abstenir de toute activité sexuelle sans méthode de barrière jusqu'à la fin du traitement de la personne et de tous ses partenaires actuels (après un traitement multidose ou pendant sept jours après la prise d'un traitement à dose unique) et la résolution des symptômes.

Prolongez la période de traçabilité pour la notification aux partenaires dans les cas suivants :

Les autorités locales de santé publique peuvent soutenir la notification aux partenaires et aider à l'orientation aux services de counseling, d'évaluation clinique, de dépistage et de traitement.

Références

Note de bas de page 1

Comité consultatif national sur les infections transmissibles sexuellement et par le sang. Lignes directrices intérimaires pour le traitement des infections gonococciques non compliquées, Septembre 2023. Ottawa: Agence de la santé publique du Canada. 2023. Disponible à l'adresse : https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies-infectieuses/sante-sexuelle-infections-transmissibles-sexuellement/lignes-directrices-canadiennes/comite-consultatif-national-itss/declarations/lignes-directrices-interimaires-traitement-infections-gonococciques-non-compliquees.html

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Note de bas de page 2

Sawatzky P, Lefebvre B, Diggle M, Hoang L, Wong J, Patel S, Van Caessele P, Minion J, Garceau R, Jeffrey S, Haldane D, Lourenco L, Gravel G, Mulvey M, Martin I. Sensibilité de Neisseria gonorrhoeae aux antimicrobiens au Canada, 2021. Relevé des maladies transmissibles au Canada 2023;49(9):427–37. https://doi.org/10.14745/ccdr.v49i09a05f

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Note de bas de page 4

World Health Organization. Global action plan to control the spread and impact of antimicrobial resistance in Neisseria gonorrhoeae. Geneva: World Health Organization. 2012. Disponible à l'adresse : https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/44863/9789241503501_eng.pdf?sequence=1&isAllowed=y (en anglais seulement)

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Note de bas de page 5

Agence de la santé publique du Canada. Neisseria gonorrhoeae résistante à la ceftriaxone identifiée au Canada (à confirmer). non publié.

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Note de bas de page 6

Agence de la santé publique du Canada. Plan d'action pancanadien sur la résistance aux antimicrobiens. Ottawa: Agence de la santé publique du Canada. 2023. Disponible à l'adresse : https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/medicaments-et-produits-sante/plan-action-pancanadien-resistance-antimicrobiens.html

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Note de bas de page 7

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Note de bas de page 8

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Note de bas de page 10

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Note de bas de page 12

Park MA, Koch CA, Klemawesch P, Joshi A, Li JT. Increased adverse drug reactions to cephalosporins in penicillin allergy patients with positive penicillin skin test. Int Arch Allergy Immunol. 2010;153(3):268-273. doi:10.1159/000314367 (en anglais seulement)

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Note de bas de page 33

Public Health England. Update on investigation of UK case of neisseria gonorrhoaea with high-level resistance to azithromycin and resistance to ceftriaxone acquired abroad. Health Protection Report. 2018; Volume 12 Number 14. (en anglais seulement)

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Note de bas de page 34

Unemo M, Golparian D, Limnios A, et al. In vitro activity of ertapenem versus ceftriaxone against Neisseria gonorrhoeae isolates with highly diverse ceftriaxone MIC values and effects of ceftriaxone resistance determinants: ertapenem for treatment of gonorrhea?. Antimicrob Agents Chemother. 2012;56(7):3603-3609. doi:10.1128/AAC.00326-12 (en anglais seulement)

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Note de bas de page 35

Bharat A, Martin I, Zhanel GG, Mulvey MR. In vitro potency and combination testing of antimicrobial agents against Neisseria gonorrhoeae. J Infect Chemother. 2016;22(3):194-197. (en anglais seulement)

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Note de bas de page 36

Committee on Infectious Diseases, American Academy of Pediatrics. Gonococcal infections. In: Pickering L, ed. Red book: 2012 report of the committee on infectious diseases. Vol 29th Edition. 29th ed. Elk Grove Village, IL: American Academy of Pediatrics; 2012:336-344. (en anglais seulement)

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Note de bas de page 37

Belga S, Gratrix J, Smyczek P, et al. Gonococcal Conjunctivitis in Adults: Case Report and Retrospective Review of Cases in Alberta, Canada, 2000-2016. Sex Transm Dis. 2019;46(1):47-51. (en anglais seulement)

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Note de bas de page 38

De P, Singh AE, Wong T, Kaida A. Predictors of gonorrhea reinfection in a cohort of sexually transmitted disease patients in Alberta, Canada, 1991-2003. Sex Transm Dis. 2007;34(1):30-36. (en anglais seulement)

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Note de bas de page 39

Workowski KA, Berman S; Centers for Disease Control and Prevention (CDC). Sexually transmitted diseases treatment guidelines, 2010. MMWR Recomm Rep. 2010 Dec 17;59(RR-12):1-110. Erratum in: MMWR Recomm Rep. 2011 Jan 14;60(1):18. (en anglais seulement)

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Note de bas de page 40

Centers for Disease Control and Prevention (CDC). Update to CDC's Sexually transmitted diseases treatment guidelines, 2010: oral cephalosporins no longer a recommended treatment for gonococcal infections. MMWR Morb Mortal Wkly Rep. 2012;61(31):590-594. (en anglais seulement)

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