Dossier d'information créé pour le sous-ministre des Finances à l'occasion de sa comparution devant le Comité permanent des finances le 21 mars 2024 sur le projet de loi C-59, Loi portant exécution de certaines dispositions de l'énoncé économique de l'automne déposé au Parlement le 21 novembre 2023 et de certaines dispositions du budget déposé au Parlement le 28 mars 2023, et le Budget principal des dépenses 2024-2025

Ajustement en fonction de l'inflation des taux du droit d'accise applicables à l'alcool

Question

Malgré l'annonce d'un allégement des taux du droit d'accise sur l'alcool du 9 mars, le Parti conservateur pourrait continuer à militer contre la prochaine augmentation des taux du droit d'accise.

Points principaux

Questions anticipées et réponses

1. Pourquoi le gouvernement n'a-t-il pas complètement éliminé le mécanisme d'ajustement inflationniste?

Le gouvernement a plafonné le mécanisme d'ajustement inflationniste l'année dernière et a proposé de prolonger ce plafonnement de deux ans.

Le mécanisme d'ajustement inflationniste permet uniquement de s'assurer que les droits d'accise sur l'alcool restent constants en dollars réels. Même avant le plafonnement, on constate que l'augmentation reflète moins d'un cent par consommation standard. Il est important de pérenniser cette efficacité pour garantir que les droits d'accise sur l'alcool répondent à leurs objectifs en matière de santé.

Sous le plafond de 2 %, les droits d'accise diminuent en termes réels et en proportion du prix de détail des produits alcoolisés.

2. Pourquoi les taux réduits s'appliquent-ils uniquement aux premiers 15 000 hl de bière brassée au Canada et non à toutes les catégories de taux réduits (jusqu'à 75 000 hl)?

Le gouvernement a choisi de cibler cet allégement sur les brasseries communautaires locales. Les données montrent que la production de 94 % des brasseries au Canada est inférieure au seuil de 15 000 hl. Les nouveaux taux réduits sont, à l'exception de l'Allemagne, les taux d'accise les plus bas sur la bière à l'échelle du G7.

3. Pourquoi n'y a-t-il aucun soutien à l'industrie vinicole?

Le gouvernement soutient l'industrie vinicole au moyen du Programme d'aide au secteur du vin. Le Programme d'aide au secteur du vin a été lancé en 2022, et le 1er mars 2024, le gouvernement a annoncé une prolongation de trois ans de celui-ci. Cette prolongation de trois ans prévoit un investissement pouvant atteindre 177 millions de dollars, ce qui porte le soutien total au titre du programme à 343 millions de dollars.

Contexte

Les taux des droits d'accise sur l'alcool sont automatiquement ajustés en fonction de l'inflation le 1er avril de chaque année. En 2023, le facteur d'ajustement inflationniste devait être de 6,3 %. Le gouvernement a établi un plafonnement de 2 % dans le budget de 2023 (à l'époque) pour un an seulement. Pour le prochain exercice financier, le facteur d'ajustement inflationniste devrait être de 4,7 %.

Le 9 mars, la ministre des Finances et la ministre de la Petite entreprise ont annoncé conjointement que le gouvernement propose :

Il est important de maintenir l'efficacité des droits d'accise pour assurer la santé des Canadiens. Même s'il est peu probable que quelques années de baisse des droits d'accise en termes réels occasionnent des changements dans la demande, avec le temps, la baisse des droits d'accise en termes réels pourrait entraîner une augmentation de la consommation d'alcool. Selon le Centre canadien sur les dépendances et l'usage de substances, la consommation d'alcool a causé 18 000 décès au Canada en 2017 et a été associée à un risque accru de cancer, de maladie cardiaque, de maladie du foie et d'accident vasculaire cérébral.

Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures

Question

Le 14 juin 2023, la vice-première ministre et ministre des Finances a demandé au ministère des Finances d'examiner les allégations formulées contre la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (BAII) par un ancien cadre supérieur canadien de la banque. La vice-première ministre a également annoncé que le Canada suspendait toutes ses activités avec la BAII, en attendant les résultats de cet examen.

Le 8 décembre 2023, la vice-première ministre a diffusé une mise à jour sur l'examen de la BAII par le Canada. Comme il est indiqué dans la déclaration, le Canada poursuit son examen de la BAII de concert avec certains de ses partenaires internationaux les plus proches. Malgré la poursuite de la collaboration du Canada avec ses partenaires, la participation du Canada aux activités de la BAII demeurera suspendue pour une période indéfinie.

Points principaux

Contexte

Capitaux propres négatifs de la Banque du Canada

Question

Il pourrait être question des pertes et des capitaux propres négatifs de la Banque du Canada lors de la comparution du sous-ministre devant le Comité permanent des finances.

Points principaux

Prêts du Compte d'urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC)

Question

L'échéance de remboursement définitive à respecter pour bénéficier d'une radiation partielle du programme du Compte d'urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC) est le 28 mars 2024.

Points principaux

Questions anticipées et réponses

1. Quelles sont les dates limites de remboursement de prêts du CUEC?

L'échéance de remboursement pour bénéficier d'une radiation pouvant atteindre 20 000 $ était le 18 janvier 2024. Pour les détenteurs de prêts du CUEC qui ont présenté avant le 18 janvier 2024 une demande de refinancement à l'institution financière qui leur a accordé le prêt du CUEC, la date limite de remboursement pour être admissible au remboursement partiel du prêt comprend une prolongation de refinancement jusqu'au 28 mars 2024.

Le 19 janvier 2024, les prêts non remboursés, y compris ceux visés par la période de prolongation pour le refinancement, ont été convertis en prêts de trois ans, assortis d'un taux d'intérêt de 5 % par an, et la date de remboursement du prêt à terme a été reportée d'une année, soit du 31 décembre 2025 au 31 décembre 2026.

En cas de questions sur les détenteurs de prêts inadmissibles :

Les détenteurs de prêts inadmissibles (environ 6 % de l'ensemble des détenteurs de prêts du CUEC) ne se sont pas qualifiés pour un remboursement partiel de leur prêt et ont dû rembourser celui-ci au plus tard le 31 décembre 2023 (c.-à-d. que leur prêt n'a pas été converti en prêt de trois ans). En date du 31 janvier 2024, les rapports officiels montraient que quelque 13 000 prêts inadmissibles avaient été entièrement remboursés et que 37 500 étaient en souffrance. Le capital impayé des prêts inadmissibles se chiffre à 1,35 milliard de dollars.

2. Qu'arrivera-t-il aux entreprises qui ne peuvent pas rembourser avant la date limite?

Indépendamment de l'admissibilité, au cours de la période de 45 jours après le défaut de remboursement, l'institution financière du détenteur du prêt communiquera avec lui deux fois pour demander le remboursement de sa dette, puis elle lui enverra une lettre de demande. Après 30 jours (75 jours au total), si le détenteur du prêt est incapable de remplir des obligations de paiement au titre du CUEC, son prêt sera probablement assigné à l'ARC, qui entamera des démarches de recouvrement.

L'ARC travaillera avec l'entreprise pour déterminer sa capacité de remboursement, en mettant l'accent sur l'équité, l'empathie et en appliquant la philosophie « Les gens d'abord ». L'ARC étudiera la situation du détenteur du prêt au cas par cas et pourra collaborer avec lui pour établir un arrangement de paiement ou plan de remboursement adapté à sa capacité de payer.

3. Quelles sont les statistiques sur les remboursements du CUEC?

Les rapports officiels d'Exportation et développement Canada (EDC) indiquent qu'en date du 15 mars 2024, le total des remboursements de tous les prêts du CUEC était de 27,4 milliards de dollars, les radiations des institutions financières s'élevaient à 11,7 milliards de dollars, et le principal impayé était de 9,9 milliards de dollars (environ 80 % de la valeur des prêts remboursés).

Il s'agit là d'une sous-estimation, car ces chiffres ne tiennent pas compte des remboursements partiels en mars et ne tiennent compte que des remboursements retournés à EDC, car il peut y avoir un délai de quelques jours entre le moment où un prêt est remboursé à une institution financière et celui où EDC est remboursé.

Contexte

Recouvrement et exécution

Administration

Passation de marchés

Question

Des changements récents ont été apportés aux pratiques d'approvisionnement afin de répondre aux exigences en évolution et d'assurer une surveillance et des contrôles accrus des activités d'approvisionnement au sein du ministère. Ces changements font également suite aux récentes constatations découlant de l'audit du Bureau du vérificateur général et du Bureau de l'ombudsman de l'approvisionnement sur les marchés attribués à McKinsey, aux constatations tirées de l'audit du Bureau du vérificateur général sur ArriveCAN ainsi qu'à l'examen minutieux actuel du public et des comités parlementaires concernant la fonction d'approvisionnement.

Points principaux

Contexte

L'ensemble des activités de passation des marchés du ministère pour l'année civile 2023 a représenté 155 marchés et modifications d'une valeur supérieure à 10 000 $ pour un total de 9 781 563 $. Ce montant comprend à la fois les marchés attribués par le ministère des Finances et par Services publics et Approvisionnement Canada ou Services partagés Canada pour le compte du ministère.

Les activités de passation de marchés du Ministère se rapportant aux marchés de services professionnels et spéciaux d'une valeur supérieure à 10 000 $ sont indiquées ci-dessous. Tous les marchés ont été attribués par le ministère des Finances.

Tableau 1
Marchés de services professionnels et spéciaux d'une valeur supérieure à 10 000 $

Description

Nombre de transactions

Activité de passation de marchés ($)

Autres services professionnels

21

1 204 354 $

Formation linguistique

13

914 994 $

Conseillers en TI

2

74 591 $

Services de protection

2

67 550 $

Services de comptabilité et d'audit

2

65 540 $

Autres services aux entreprises

4

55 538 $

Services de traduction

1

39 916 $

Services d'aide temporaire

2

25 724 $

Accueil

1

23 814 $

Conseil de gestion

1

19 617 $

Total

49

2 491 638 $

Remarque : Les valeurs sont fondées sur la valeur des marchés attribués et non sur les dépenses totales. L'information provient du site Web du gouvernement ouvert.

Réponses du ministère des Finances aux demandes des comités de la Chambre sur les marchés (2023-)

1. Marchés et accords avec McKinsey depuis 2011 - Comité des opérations gouvernementales (mars 2023)

2. Marchés avec GCstrategies, Dalian et Coradix - Comité des opérations gouvernementales (octobre 2023)

3. Marchés avec GCstrategies, Dalian et Coradix – Comité des comptes publics (décembre 2023)

4. Marchés avec des sociétés constituées par les cofondateurs de GCstrategies – Comité des comptes publics (mars 2024)

Stratégie de gestion de la dette

Principaux points

Questions anticipées et réponses

Mise à jour de la Stratégie de gestion de la dette (EEA 2023)

1. Pourquoi le gouvernement a-t-il augmenté les emprunts dans l'Énoncé économique de l'automne de 2023?

2. Quel effet la hausse des taux d'intérêt a-t-elle sur les coûts du service de la dette?

3. Quel est le terme jusqu'à échéance moyenne du gouvernement?

4. L'augmentation des emprunts aura-t-elle un effet sur la cote de crédit AAA du Canada?

5. Cette augmentation amènera-t-elle le Canada à outrepasser le pouvoir d'emprunt parlementaire?

6. En quoi consistent les bons du Trésor à un mois mentionnés dans l'EEA 2023?

Estimations de la Stratégie de gestion de la dette de 2024-2025

7. Quelle est l'attente du gouvernement concernant les emprunts en 2024-2025?

Obligations hypothécaires du Canada

8. Que fait le gouvernement concernant les Obligations hypothécaires du Canada (OHC)?

9. Quel sera l'effet de l'achat d'OHC sur la dette du gouvernement?

Pouvoir d'emprunt annuel

10. Pourquoi la limite d'emprunt pour 2023-2024 a-t-elle augmenté ou pourquoi les besoins d'emprunt ont-ils augmenté si le déficit demeure le même?

11. Quelle est la limite d'emprunt annuelle pour 2024-2025?

Loi autorisant certains emprunts

12. Qu'est-ce que la Loi autorisant certains emprunts?

13. Qu'est-ce que le rapport de la Loi autorisant certains emprunts et quand devra-t-il être publié?

14. Quels sont nos plans par rapport à la limite d'emprunt maximale?

Programme de la dette environnementale, sociale et de gouvernance

15. Qu'est-ce qui a justifié l'ajout de l'énergie nucléaire au Cadre des obligations vertes du Canada?

Annexe 1

Tableau 2
Résumé des changements dans la Stratégie de gestion de la dette (budget de 2023 vs EEA 2023)
  Budget de 2023 EEA 2023
Besoins d'emprunt totaux1 421 492
Besoins de refinancement 358 3812
Besoins de financement 63 111
Frais de la dette 43,9 46,5
Frais de la dette au PIB 1,6 1,6

Sources : calculs du ministère des Finances Canada, Banque du Canada

Nota
1 Ces chiffres comprennent les 7 milliards de dollars recueillis par l'intermédiaire d'émissions de devises.

2 Ces chiffres comprennent le montant requis pour préfinancer la dette arrivant à échéance le 1er avril 2024.

Tableau 3
Émissions nationales3 brutes d'obligations et de bons prévues pour 2023-2024
  2022-2023
Données réelles
2023-2024
Budget de 2023
2023-2024
EEA 2023
Changement par rapport au budget de 2023
Bons du Trésor 202 242 281 39
2 ans 67 76 86 10
3 ans 20 6 6 0
5 ans 31 40 47 7
10 ans 52 40 47 7
30 ans 14 10 14 4
Obligations vertes - 0 4 4
Total des obligations 185 172 204 32
Total des émissions brutes 387 414 485 71
Part des obligations à long terme par rapport au total des obligations 36 % 29 % 30 % +1 %

Sources : Banque du Canada; calculs du ministère des Finances du Canada

Remarques : Les chiffres ayant été arrondis, la somme peut ne pas correspondre au total indiqué. Les décisions en lien avec les émissions dépendent de facteurs comme la disponibilité des dépenses admissibles et les conditions du marché.

3 Les émissions nationales ne comprennent pas les émissions en devises (7 milliards de dollars en 2023-2024).

Déficits projetés

Points principaux

Questions anticipées et réponses

1. Qu'est-ce qui explique le résultat meilleur que prévu pour 2022-2023 par rapport au budget de 2023?

Dans l'ensemble, l'économie est restée plus forte que prévu et les revenus ont été supérieurs de 10,6 milliards de dollars aux prévisions. Ce résultat s'explique principalement par des revenus fiscaux plus élevés, en raison des revenus fiscaux plus élevés que prévu provenant de l'impôt des sociétés.

Les dépenses de programme, excluant les pertes actuarielles nettes, étaient de 2,6 milliards de dollars supérieures aux prévisions, principalement en raison de provisions plus élevées que prévu au titre des réclamations et des passifs éventuels.

Les frais de la dette publique étaient supérieurs de 0,5 milliard de dollars aux prévisions, en raison de frais d'intérêt plus élevés que prévu sur la dette non échue résultant de besoins d'emprunt plus importants que prévu vers la fin de l'exercice, compensés en partie par des frais d'intérêt moins élevés que prévu sur les obligations au titre des prestations futures.

Les pertes actuarielles nettes étaient inférieures de 0,2 milliard de dollars aux prévisions.

2. Qu'est-ce qui explique la détérioration du solde budgétaire, qui est passé de 35,3 milliards de dollars en 2022-2023 à 40 milliards de dollars en 2023-2024, comme l'indique l'Énoncé économique de l'automne 2023?

Le déficit devrait augmenter de 4,7 milliards de dollars en 2023-2024 en raison de la lente croissance des revenus et de la hausse des dépenses au cours de cet exercice. La faible croissance attendue des revenus (en hausse de seulement 1,9 %) résulte du ralentissement de la croissance économique à laquelle s'attendent les prévisionnistes du secteur privé. Le PIB nominal, la mesure la plus large de l'assiette fiscale, ne devrait croître que de 2 % en 2023 (contre 11 % en 2022).

En 2023-2024, les dépenses devraient être plus élevées qu'en 2022-2023, en raison des principaux transferts aux particuliers plus élevés (en partie à cause de l'indexation des prestations selon l'inflation), des transferts plus élevés aux autres niveaux de gouvernement (en raison d'arrangements prescrits par une loi et d'autres accords), et des frais de la dette publique plus élevés résultant en grande partie de la hausse des taux d'intérêt.

3. L'année dernière, le déficit cumulatif en décembre était de 5,5 milliards de dollars et le gouvernement a terminé l'année avec un déficit de 35,3 milliards de dollars. Cette année, le gouvernement accusait déjà un déficit de 23,6 milliards de dollars en décembre, mais il s'est engagé à ne pas dépasser 40 milliards de dollars de déficit pour l'année. Ce semble  peu probable.

L'année dernière, le gouvernement a engagé plusieurs dépenses importantes anticipées à la fin de l'année, qui ne devraient pas se répéter cette année, ou qui devraient être considérablement inférieures. Ces dépenses comprenaient le remboursement pour l'épicerie de 2,7 milliards de dollars, le complément de 2 milliards de dollars du Transfert canadien en matière de santé et les dépenses associées aux revendications autochtones.

Respecter un déficit de 40 milliards de dollars sera un défi, mais si les revenus conservent le rythme actuel et si le gouvernement contrôle les dépenses, c'est certainement réalisable.

Aide aux sinistrés

Question

Les médias ont publié des articles comparant les budgets principaux 2023-2024 et 2024-2025 pour la sécurité publique, notant que même si le Canada a été confronté à un plus grand nombre d'urgences liées aux conditions météorologiques et aux incendies de forêt, le budget prévoit une baisse des dépenses pour la sécurité publique de 46 %, passant de 2,6 milliards de dollars alloués l'année dernière à 1,6 milliard de dollars en 2024-2025.

Points principaux

Questions anticipées et réponses

1. Pourquoi le gouvernement fédéral fournit-il moins de financement aux provinces et aux territoires pour l'aide liée aux catastrophes naturelles en 2024-2025 qu'en 2023-2024?

Le gouvernement fédéral rembourse aux provinces et aux territoires jusqu'à 90 % des coûts d'intervention et de rétablissement. Le financement requis fluctue chaque année, en fonction des catastrophes ouvertes et du moment où les provinces et les territoires soumettent leurs dépenses. Les paiements n'ont pas nécessairement lieu la même année que la catastrophe, puisque les provinces et les territoires sont remboursés après coup en fonction des dépenses qu'ils soumettent.

2. Quel montant de financement le gouvernement fédéral prévoit-il fournir aux provinces et aux territoires dans le cadre des Accords d'aide financière en cas de catastrophe au cours des prochaines années?

Au 31 décembre 2023, le passif impayé de Sécurité publique pour 72 catastrophes naturelles actives pour lesquelles un décret a été approuvé, mais les paiements finaux n'ont pas été effectués, s'élevait à 4,93 milliards de dollars, dont la majorité devrait être payée au cours des cinq prochaines années.

Les incidents les plus importants concernant ce passif sont les suivants :

Contexte

Lorsque des catastrophes à grande échelle se produisent, le gouvernement fédéral couvre jusqu'à 90 % des dépenses admissibles d'intervention (par exemple, aide à l'évacuation) et de rétablissement (réparations et reconstruction des infrastructures) dans le cadre des Accords d'aide financière en cas de catastrophe. Depuis 1970, le gouvernement du Canada a versé plus de 7,9 milliards de dollars aux provinces et aux territoires dans le cadre de ce programme – 73 % au cours des dix dernières années.

Les provinces et les territoires peuvent présenter une demande d'aide aux termes des Accords d'aide financière en cas de catastrophe dans les six mois suivant une catastrophe naturelle. En réponse à cette demande, Sécurité publique prépare un décret qui déclarerait officiellement la catastrophe préoccupant le gouvernement du Canada et autoriserait une aide financière.

À la suite de l'approbation du décret, les paiements anticipés, provisoires et finaux des Accords d'aide financière en cas de catastrophe sont effectués à la demande des provinces et des territoires après la présentation des dépenses. Normalement, les provinces et territoires ont jusqu'à cinq ans après l'approbation du décret pour demander un paiement final, mais ils peuvent également demander une prolongation, au besoin.

Comparaisons de la croissance économique au sein du G7

Question

Comment le Canada se compare à ses pairs du G7 pour ce qui est des principaux paramètres macroéconomiques.

Points principaux

Contexte

Tableau 4
Variation de l'emploi du G7 depuis février 2020
(en pourcentage)
  Données les plus récentes
Canada 6,1
France 5,0
Allemagne 3,5
Italie 3,0
États-Unis 1,4
Royaume-Uni 0,7
Japon 0,0

Remarques : Les derniers points de données datent de février 2024 (Canada, États-Unis), janvier 2024 (Allemagne, Italie, Japon), T4 2023 (Royaume-Uni, France). Comparativement au niveau de février 2020, sauf pour la France et le Royaume-Uni (T4 2019).

Source : Haver Analytics.

Tableau 5
Inflation globale selon l'IPC au sein du G7
(a/a, %)
  Décembre Janvier* Février
Royaume-Uni 4,0 4,0 -- 
France 3,7 3,1 3,0
États-Unis 3,4 3,1 3,2
Allemagne 3,7 2,9 2,5
Canada 3,4 2,9  2,8
Japon 2,6 2,1 --
Italie 0,6 0,8 0,8

*classé en janvier

Tableau 6
Croissance du PIB réel au sein du G7
  Variation trimestrielle en % au taux annuel Variation en %*
  T2 2023 T3 2023 T4 2023 T4 2019 à T2 2020 T4 2019 à T4 2023
États-Unis 2,1 4,9 3,2 -9,1 8,2
Canada 0,6 -0,5 1,0 -12,7 4,4
Italie -1,0 0,9 0,7 -17,2 4,2
Japon 4,2 -3,2 0,4 -7,3 3,1
France 2,5 0,0 0,2 -17,7 1,9
Royaume-Uni 0,0 -0,5 -1,4 -22,5 1,0
Allemagne 0,1 0,0 -1,1 -10,8 0,1

*Classé selon la croissance du T4 2019 au T4 2023

Tableau 7
Croissance du PIB réel par habitant au sein du G7
  Variation trimestrielle en % au taux annuel Variation en %*
  T2 2023 T3 2023 T4 2023 T4 2019 à T4 2023
États-Unis 1,6 4,2 2,6 6,7
Italie -0,7 1,0 0,7 5,5
Japon 4,2 -2,5 - 4,3
France 2,2 -0,4 -0,2 0,4
Royaume-Uni -0,5 - - -0,2
Allemagne -0,3 -0,4 -1,6 -1,7
Canada -1,8 -4,0 -3,2 -2,5

*Classé selon la croissance du T4 2019 au T4 2023. Les données pour le Japon se terminent au T3 2023 et pour le Royaume-Uni au T2 2023. Dollars américains constants, PPA de l'OCDE.

Tableau 8
Niveaux de PIB par habitant au sein du G7
2003 2022*
  Niveau ($US) Par rapport aux États-Unis Niveau ($US) Par rapport aux États-Unis
États-Unis 39 418 100 77 176 100
Allemagne 30 322 77 66 500 86
Canada 32 393 82 62 160 81
France 28 217 72 57 160 74
Royaume-Uni 30 302 77 56 742 74
Italie 29 173 74 55 863 72
Japon - - 47 201 61

*Classé par niveau 2022. $US courants, PPA de l'OCDE.

Tableau 9
Prévisions du FMI pour la croissance du PIB réel (%) au sein du G7
    Projection actuelle*
  2023 2024 2025
Canada 1,1 1,4 2,3
États-Unis 2,5 2,1 1,7
France 0,8 1,0 1,7
Royaume-Uni 0,5 0,6 1,6
Allemagne -0,3 0,5 1,6
Italie 0,7 0,7 1,1
Japon 1,9 0,9 0,8

*Classé selon la projection pour 2025

Perspectives de l'économie mondiale du FMI (janvier 2025)

Tableau 10
Variation de la productivité au sein du G7 2019-2022
(%)
  Données les plus récentes
États-Unis 4,3
Allemagne 2,3
Royaume-Uni 2,2
Canada 1,8
Japon 1,5
Italie 1,0
France -3,3

*$US constant, PPA de l'OCDE.

Graphique 1
Écart de productivité avec les États-Unis, G7, 2022
Graphique 1 : Écart de productivité avec les États-Unis, G7, 2022

*$US constant, PPA de l'OCDE.

Version texte
Pays Écart avec les États-Unis
États-Unis 0 %
Allemagne -9 %
France -14 %
Royaume-Uni -20 %
Italie -28 %
Canada -29 %
Japon -36 %
Graphique 2
Productivité du secteur des entreprises, Canada et États-Unis (T4 2019 = 100)
Graphique 2 : Productivité du secteur des entreprises, Canada et États-Unis (T4 2019 = 100)

*$ constants dans les devises respectives.

Version texte
Trimestre Canada États-Unis
T4 2019 100 100
T1 2020 105,0 99,9
T2 2020 118,6 105,3
T3 2020 106,8 106,3
T4 2020 104,7 105,1
T1 2021 103,5 105,8
T2 2021 102,3 105,8
T3 2021 101,5 105,2
T4 2021 100,8 105,9
T1 2022 101,8 104,3
T2 2022 101,8 103,2
T3 2022 101,7 103,2
T4 2022 100,7 103,9
T1 2023 100,0 103,8
T2 2023 99,8 104,5
T3 2023 99,2 105,7
T4 2023 99,7 106,6

Impôt sur les bénéfices excédentaires des grandes entreprises d'alimentation

Question

Le NPD a proposé « un impôt sur les bénéfices excédentaires des grandes entreprises d'alimentation qui remettrait de l'argent dans les poches des citoyens grâce à une réduction de la TPS et établirait un programme national d'alimentation scolaire ». Le NPD a également indiqué que la taxe proposée contribuerait à lutter contre l'inflation.

Points principaux

Contexte

L'une des premières mesures prises par le gouvernement après son entrée en fonctions a été de réduire le taux de la deuxième fourchette d'imposition du revenu des particuliers en le faisant passer de 22 % à 20,5 %, tout en instaurant une nouvelle fourchette supérieure de 33 % pour les Canadiens les plus riches. Le gouvernement a également augmenté de près de 2 000 $ le montant des revenus que les Canadiens de la classe moyenne peuvent gagner avant de payer des impôts (le montant personnel de base).

De plus, le gouvernement a :

Le gouvernement a également pris des mesures par le biais du système fiscal pour soutenir ceux qui sont les plus touchés par les pressions que l'inflation exerce sur le coût de la vie, notamment en instaurant des paiements ciblés ponctuels tels que le doublement du crédit pour TPS pendant six mois à l'automne 2022 et le remboursement pour l'épicerie en juillet 2023.

Grâce au système fédéral de tarification de la pollution, le gouvernement donne également un prix à la pollution tout en rendant la vie plus abordable pour les familles grâce à la remise canadienne sur le carbone.

Épicerie à prix abordable

Question

Initiatives fédérales relatives à l'épicerie à prix abordable. 

Points principaux

Questions anticipées et réponses

1. Quelles sont les initiatives gouvernementales pour soutenir une épicerie à prix abordable? 

Entre autres mesures, pour améliorer le paysage concurrentiel dans le secteur de l'épicerie et aider à stabiliser les prix de l'épicerie et d'autres produits essentiels, le gouvernement : 

2. Un Code de conduite des épiceries augmentera-t-il les prix des aliments?

Un code de conduite constitue un élément important d'une solution qui améliorera la solidité et la résilience de la chaîne d'approvisionnement alimentaire du Canada.

Même s'il n'influe pas directement sur les prix des aliments, le code améliorera la prévisibilité et la transparence des relations fournisseurs-détaillants, ce qui profitera en fin de compte aux consommateurs.

3. Dans quelle mesure la hausse des prix est-elle imputable à la recherche du profit des chaînes d'épicerie?

Après avoir culminé à près de 11 % au début de 2023, l'inflation mesurée d'une année sur l'autre des prix de l'épicerie a diminué pour atteindre 3,4 % en janvier 2024.

La hausse des prix de l'épicerie est due à une combinaison de facteurs. Plus particulièrement, des événements externes, tels que des phénomènes météorologiques défavorables et des troubles géopolitiques, ont entraîné une augmentation des coûts des intrants.

Un facteur connexe, mais moins important, est que les marges ont augmenté : les marges bénéficiaires des détaillants alimentaires ont doublé pour atteindre plus de 4 % au cours des derniers trimestres, contre environ 2 % au cours de la décennie précédente. Les autres maillons de la chaîne d'approvisionnement alimentaire n'ont pas connu une telle augmentation de leurs marges. Cela laisse entendre que les détaillants ont bénéficié d'un plus grand pouvoir de fixation des prix que les agriculteurs et les fabricants de produits alimentaires au cours de la période récente. Cependant, la récente augmentation des marges représente moins de 10 % de l'inflation des prix de l'épicerie. Par conséquent, les marges plus élevées ne semblent pas avoir été le principal facteur déterminant par rapport aux événements externes. 

Tableau 11
Initiatives gouvernementales pour soutenir une épicerie à prix abordable

Initiative

Financement existant

Description

Remboursement pour l'épicerie

2,5 milliards de dollars de soutien ciblé

Un remboursement unique pour l'épicerie a été accordé en juillet 2023 à 11 millions de Canadiens et de familles à revenu faible ou modeste. Il offrait aux couples admissibles ayant deux enfants jusqu'à 467 $ de plus et aux Canadiens célibataires sans enfants jusqu'à 234 $ de plus, y compris les personnes âgées seules.

Programme de contributions pour les organisations sans but lucratif de consommateurs et de bénévoles du Bureau de la consommation

Augmentation de 1,69 million de dollars à 5 millions de dollars sur cinq ans

Cette augmentation du financement permettra au gouvernement d'élargir la portée des projets de consommation existants afin d'accroître la recherche dans le secteur de la vente au détail, y compris l'épicerie.

Initiatives à coût zéro

Code de conduite des épiceries

 

Efforts continus pour établir un Code de conduite des épiceries qui soutiendra l'équité et la transparence dans l'ensemble de l'industrie de l'épicerie

Groupe de travail sur les épiceries

 

Groupe de travail spécial sur les épiceries qui supervise les travaux des grands épiciers pour stabiliser les prix et encadre d'autres pratiques dans le secteur de l'épicerie, comme la « réduflation », en plus d'enquêter à ce sujet.

Modifications à la Loi sur la concurrence – Projet de loi C-56 (adopté)

 

  • donner plus de pouvoir au Bureau de la concurrence pour sévir contre les grandes entreprises en position dominante qui se livrent à des pratiques déloyales et qui font ainsi grimper les prix;
  • supprimer la défense fondée sur les gains en efficience, pour mettre fin aux fusions anticoncurrentielles qui font monter les prix et limitent les choix des consommatrices et des consommateurs canadiens; 
  • donner au Bureau de la concurrence la capacité de bloquer les collaborations qui nuisent à la concurrence et aux choix des consommatrices et des consommateurs, plus particulièrement les situations où de grands épiciers empêchent des concurrents plus petits de s'établir à proximité de leurs établissements.

Modifications à la Loi sur la concurrence – Projet de loi C-59 (examen parlementaire actif)

 

  • moderniser davantage l'examen des fusions, notamment en donnant au Bureau de la concurrence les moyens de mieux détecter et traiter les « acquisitions anticoncurrentielles » et les autres fusions anticoncurrentielles;
  • renforcer la protection des consommateurs, des travailleurs et de l'environnement, y compris l'interdiction de déclarations trompeuses en matière d'« écoblanchiment », en mettant davantage l'accent sur les répercussions sur les travailleurs dans l'analyse de la concurrence;
  • donner les moyens au commissaire de la concurrence d'élargir les types de collaborations anticoncurrentielles qu'il examine et de trouver des solutions efficaces pour veiller à ce que les comportements préjudiciables ne se répètent pas;
  • élargir la portée de la loi en permettant à un plus grand nombre de parties privées de porter des affaires devant le Tribunal de la concurrence et de recevoir un paiement si elles obtiennent gain de cause.

Recrutement d'épiciers internationaux

 

Le ministre de l'Innovation, des Sciences et de l'Industrie continue de collaborer avec des épiciers internationaux pour stimuler davantage la concurrence dans le secteur de l'épicerie canadien.

Carrefour de données sur les prix des aliments

 

Un carrefour de données accessible au public qui offre l'accès à un ensemble centralisé de renseignements sur les prix des aliments au Canada.

Abordabilité du logement et croissance de l'immigration

Question

Les prix élevés des maisons, la hausse des loyers et les taux hypothécaires élevés ont entraîné une détérioration de l'abordabilité du logement au Canada. Le manque d'approvisionnement et la croissance rapide de la population due à l'immigration restent d'importants problèmes.

Points principaux

Questions anticipées et réponses

1. Pourquoi Infrastructure Canada, le ministère qui soutient le ministre du Logement pendant une crise du logement, constate-t-il une diminution de près de 15 % de ses dépenses budgétaires prévues en 2024-2025, et que la SCHL ne connaît que de modestes augmentations (+10 %) par rapport à la plupart des autres ministères et organismes?

Les ressources temporaires d'Infrastructure Canada ne sont pas liées aux programmes de logement.

Le Défi d'offre de logement de la SCHL expire en 2024-2025. Le dernier des cinq défis a été lancé fin 2023.

Le gouvernement continue d'investir considérablement dans le logement, comme il est indiqué ci-dessous.

Contexte

Énoncé économique de l'automne 2023

Autres initiatives récentes

Principaux transferts aux provinces et aux territoires dans le Budget principal des dépenses 2024-2025

Question

En 2024-2025, les principaux transferts vers les autres ordres de gouvernement s'élèveront à 99,4 milliards de dollars.

Points principaux

Selon les formules établies dans la loi, les principaux transferts aux provinces et aux territoires augmenteront de 4,8 milliards de dollars en 2025 :

Questions anticipées et réponses

1. Comment a été déterminée l'enveloppe du Transfert canadien en matière de santé (TCS) pour 2024-2025?

2. Quels ont été les principaux facteurs de la croissance prévue par la loi pour déterminer les principaux paiements de transfert pour 2024-2025?

3. Quel est le calendrier du renouvellement de la péréquation?

4. Quel est le paiement plancher de péréquation pour 2024-2025?

5. Le gouvernement entreprendra-t-il un examen du TCPS, comme promis dans le budget de 2012?

Contexte

Principaux transferts à d'autres ordres de gouvernement en 2024-2025 :

Transfert canadien en matière de santé (52,1 milliards de dollars) : Le TCS est le programme de transfert fédéral le plus important, qui fournit un financement prévisible et à long terme pour les soins de santé.

Transfert canadien en matière de programmes sociaux (TCPS) (16,9 milliards de dollars) : Le TCPS est un transfert fédéral destiné à soutenir l'aide sociale et les services sociaux, l'éducation postsecondaire et les programmes destinés aux enfants.

Péréquation (25,3 milliards de dollars) : La péréquation fait en sorte que les provinces moins prospères disposent de revenus suffisants pour offrir des niveaux de services publics sensiblement comparables à des niveaux d'imposition sensiblement comparables.

Formule de financement des territoires (FFT) (5,2 milliards de dollars) : Le financement de la FFT permet aux gouvernements territoriaux d'offrir à leurs résidents des programmes et des services comparables à ceux offerts dans le reste du Canada.

Tableau 12
Principaux transferts en 2023-2024 et 2024-2025 (droits)
(en millions de dollars)
2023-2024 T.-N.-L. Î.-P.-É. N.-É. N.-B. Qc Ont. Man. Sask. Alb. C.-B. Nt T.N.-O. Yn Total
TCS 665 214 1 305 1 029 10 939 19 242 1 794 1 490 5 782 6 800 50 55 55 49 421
TCPS 221 71 434 342 3 634 6 392 596 495 1 921 2 259 17 18 18 16 416
Péréquation 0 561 2 803 2 631 14 037 421 3 510 0 0 0 0 0 0 23 963
FFT 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 971 1 611 1 252 4 834
Total 886 847 4 541 4 002 28 610 26 054 5 900 1 985 7 703 9 058 2 038 1 685 1 326 94 634
2024-2025 T.-N.-L. Î.-P.-É. N.-É. N.-B. Qc Ont. Man. Sask. Alb. C.-B. Nt T.N.-O. Yn Total
TCS 688 228 1 379 1 085 11 455 20 289 1 889 1 565 6 164 7 172 52 57 58 52 081
TCPS 223 74 448 352 3 719 6 587 613 508 2 001 2 329 17 19 19 16 909
Péréquation 218 610 3 284 2 897 13 316 576 4 352 0 0 0 0 0 0 25 253
FFT 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2 109 1 699 1 350 5 159
Total 1 130 911 5 111 4 335 28 490 27 451 6 854 2 073 8 165 9 501 2 178 1 775 1 427 99 401
Variation T.-N.-L. Î.-P.-É. N.-É. N.-B. Qc Ont. Man. Sask. Alb. C.-B. Nt T.N.-O. Yn Total
TCS 23 14 74 56 516 1 047 95 75 382 373 1 2 3 2 660 (5,4 %)
TCPS 3 3 14 11 85 195 17 13 81 70 0 0 0 492 (3,0 %)
Péréquation 218 48 481 266 - 721 155 843 0 0 0 0 0 0 1 289 (5,4 %)
FFT 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 138 89 98 325 (6,7 %)
Total 244 65 569 333 - 120 1 397 955 88 463 443 139 90 101 4 767 (5,0 %)

Le TCS et le TCPS 2023-2024 représentent la deuxième estimation. Le TCS et le TCPS 2024-2025 représentent la première estimation.

1 Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué.

Exclut les autres arrangements fiscaux : Subventions législatives, abattement d'impôt du Québec, stabilisation fiscale, compensation de la Nouvelle-Écosse, complément du TCS, transport en commun et logement, retour en classe en toute sécurité, soins de longue durée sécuritaires, AGJE à l'échelle du Canada, soins à domicile et santé mentale, Canada. Fonds des villes et des communautés, accords de rente adossée à des dividendes Hibernia avec Terre-Neuve-et-Labrador et déductions/remboursements liés à la Loi canadienne sur la santé.

Défaillances hypothécaires

Question

Equifax, une agence d'évaluation du crédit, fait état d'une hausse des taux de défaillance hypothécaire, particulièrement en Ontario et en Colombie-Britannique.

Points principaux

Questions anticipées et réponses

1. Comment les emprunteurs hypothécaires composent-ils avec des taux d'intérêt plus élevés?

2. Que fait le gouvernement pour soutenir les emprunteurs hypothécaires en difficulté financière?

Contexte

Tableau 13
Taux arriérés pour les types de prêts non hypothécaires
%

 

T4 2019

T4 2023

Prêts automobiles

0,48

0,64

Cartes de crédit

0,87

0,91

Lignes de crédit non garanties

0,21

0,28

Tarification de la pollution et Remise canadienne sur le carbone

Question

Le système fédéral de tarification de la pollution par le carbone s'applique dans toutes les administrations qui le demandent ou qui n'ont pas leur propre système de tarification de la pollution répondant à la norme fédérale. Le gouvernement fédéral doit restituer tous les produits directs du système fédéral de tarification de la pollution par le carbone dans les provinces ou territoires où ils ont été perçus.

Points principaux

Questions anticipées et réponses

1. Que coûte le système fédéral de tarification de la pollution par le carbone aux ménages?

Tableau 14
Bénéfice net moyen de la Remise canadienne sur le carbone (RCC) en 2024-2025, par an et par ménage
($)
2024-2025 Alb. Man. Ont. Sask. N.-B. N.-É. Î.-P.-É. T.-N.-L.
Répercussions financières moyennes par ménage 1 056 828 869 1 156 536 609 628 859
RCC moyenne par ménage 1 779 1 193 1 124 1 505 719 766 801 1 162
Bénéfice net moyen 723 365 255 349 183 157 173 303

Remarques :
Les estimations reposent sur l'hypothèse d'une répercussion totale des entreprises sur les consommateurs et peuvent varier en fonction de l'ajustement des normes fondées sur le rendement (en particulier pour l'électricité produite à partir de combustibles fossiles). Les estimations sont calculées à l'aide de prévisions internes des produits, de modélisations du ministère des Finances, d'information de Statistique Canada et de données de modélisation d'ECCC, en supposant une entrée en vigueur le 1er avril 2024. Les estimations des répercussions sur les ménages ne sont pas disponibles au-delà de 2024-2025 en raison des limites des données et de la modélisation.

2. La Saskatchewan paie-t-elle la redevance sur le gaz naturel en 2024-2025? Les résidents de la Saskatchewan cesseront-ils de bénéficier de la Remise canadienne sur le carbone?

3. Pourquoi la redevance sur les combustibles a-t-elle été temporairement suspendue uniquement pour le mazout de chauffage et pas également pour tous les combustibles de chauffage, y compris le gaz naturel ou le propane?

4. Pourquoi le paiement de l'incitatif à agir pour le climat est-il devenu la Remise canadienne sur le carbone et quel a été le coût de ce changement de nom?

5. Que fait le gouvernement du Canada avec les produits qui ne sont pas restitués aux ménages?

Tableau 15
PME – Montants par province
  T.-N.-L. Î.-P.-É. N.-É. N.-B. Ont. Man. Sask. Alb. Total
2019-2020 s.o. s.o. s.o. s.o. 81,4 13,2 27,0 s.o. 121,6
2020-2021 s.o. s.o. s.o. s.o. 205,9 27,0 64,7 159,2 456,8
2021-2022 s.o. s.o. s.o. s.o. 239,7 22,4 61,9 142,1 466,1
2022-2023 s.o. s.o. s.o. s.o. 299,9 28,3 82,3 179,5 590
2023-2024 20,1 4,4 28,5 17,1 509,3 53,0 64,7 237,4 934,5
2024-2025 14,1 2,9 18,3 13,4 338,6 34,3 42 159,5 623,1
Total  34,2 7,3 46,8 30,5 1 674,8 178,2 342,6 877,7 3 192,1
Tableau 16
Autochtones – Montants par province
  T.-N.-L. Î.-P.-É. N.-É. N.-B. Ont. Man. Sask. Alb. Total
2020-2021 s.o. s.o. s.o. s.o. 24,9 2,6 3,3 11,7 42,5
2021-2022 s.o. s.o. s.o. s.o. 34,9 3,7 4,6 16,9 60,1
2022-2023 s.o. s.o. s.o. s.o. 44,2 4,7 5,8 21 75,7
2023-2024 2,2 0,49 3,2 1,9 56,6 5,9 7,2 26,4 103,89
2024-2025 5,6 1,2 7,3 5,4 135,5 13,7 16,8 63,8 249,3
Total  7,8 1,69 10,5 7,3 296,1 30,6 37,7 139,8 531,5

Contexte

Remise canadienne sur le carbone (RCC)

Tableau 17
Montants annuels de la Remise canadienne sur le carbone, 2024-2025
Alb. Sask. Man. Ont. N.-B. N.-É. Î.-P.-É.1 T.-N.-L.
Famille de quatre personnes 1 800 $ 1 504 $ 1 200 $ 1 120 $ 760 $ 824 $ 880 $ 1 192 $
Rural2 2 160 $ 1 804,80 $ 1 440 $ 1 344 $ 912 $ 988,80 $ 880 $ 1 430,40 $

1 Les montants pour toutes les provinces, sauf l'Île-du-Prince-Édouard, ne comprennent pas le supplément rural. Comme tous les résidents de l'Île-du-Prince-Édouard sont considérés comme vivant dans une communauté rurale ou une petite communauté, ils obtiennent le même montant de la RCC.

2 Les montants en milieu rural en 2024-2025 reflètent le supplément rural proposé de 20 %.

Mazout

Taux de la redevance sur les combustibles

Recyclage des produits de criminalité et le financement des activités terroristes

I. Crimes financiers au Canada

Le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme sont des délits financiers graves qui menacent réellement la sécurité des Canadiens et l'intégrité du système financier canadien.

La criminalité financière n'est pas un crime sans victime. Elle affecte notre société en soutenant, récompensant et perpétuant des activités criminelles et terroristes plus larges au Canada.

Les efforts complexes déployés par les criminels pour dissimuler les produits du crime rendent difficile l'estimation de l'ampleur du blanchiment d'argent et du financement du terrorisme au Canada. Selon un rapport publié en 2021 par le Service canadien de renseignements criminels, entre 45 et 113 milliards de dollars canadiens sont blanchis au Canada chaque année.

II. Le régime canadien de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme

Le Canada dispose d'un vaste régime pour détecter, décourager et perturber la criminalité financière. Le régime se compose de 13 ministères et agences fédéraux, chacun avec son mandat respectif, dirigé par le ministère des Finances. Le régime est établi par des lois fédérales, notamment la LRPCFAT et le Code criminel.

La LRPCFAT est un élément essentiel du régime canadien. Elle établit le Centre d'analyse des opérations et déclarations financières du Canada (ou "CANAFE") en tant qu'organisme de réglementation de la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme et cellule de renseignement financier du Canada, et définit ses activités. Elle impose également aux institutions financières et aux entreprises et professions non financières désignées de déclarer certaines opérations financières au CANAFE, de mettre en place des programmes de conformité et de formation, d'identifier leurs clients et de tenir des registres.

Collectivement, les entreprises soumises à la LRPCFAT et à ses règlements sont connues sous le nom « d'entités déclarantes ». Il existe plus de 24 000 entités déclarantes qui jouent un rôle essentiel en première ligne dans les efforts de prévention et de détection du blanchiment d'argent et du financement du terrorisme au Canada. Les entités déclarantes comprennent actuellement les banques, les coopératives de crédit, les casinos, les professionnels de l'immobilier, les entreprises de services monétaires, les comptables, les négociants en métaux précieux et en pierres précieuses, ainsi que le secteur des véhicules blindés.

Le régime canadien repose sur trois piliers interdépendants. Le rôle du ministère des Finances s'aligne sur le premier pilier : la politique et la coordination. Le ministère est chargé de diriger l'évaluation des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme, ainsi que d'élaborer et de coordonner la politique nationale et internationale. D'autres partenaires du régime jouent également un rôle important dans le support et l'élaboration des politiques, notamment Sécurité publique, Justice, Affaires mondiales et Innovation, Sciences et Développement économique Canada.

III. Critiques du régime canadien

Le régime canadien a fait l'objet d'un certain nombre d'examens nationaux et internationaux au cours des dernières années. Ces examens ont montré que le régime canadien dispose généralement d'un cadre juridique solide, mais que l'efficacité opérationnelle reste un défi permanent. D'autres critiques ont été formulées à l'encontre du régime canadien, notamment en ce qui concerne la capacité à utiliser le renseignement financier, à assurer la transparence des personnes morales et des constructions juridiques, à mener à bien les enquêtes et les poursuites en matière de blanchiment d'argent et à priver les criminels des produits de la criminalité.

Le gouvernement reconnaît l'importance de ces examens et s'engage à proposer des mesures pour renforcer le régime canadien.

IV. Mesures récentes prises par le gouvernement pour renforcer le régime de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme

L'évolution rapide et la complexité de la criminalité financière exigent des changements constants pour améliorer et moderniser le régime canadien. Ces dernières années, le gouvernement a proposé des mesures visant à fournir des outils pour soutenir l'application de la loi, les enquêtes et les poursuites, à améliorer l'échange d'informations et à traiter les risques posés par les nouvelles technologies et les nouveaux secteurs.

Depuis 2019, le gouvernement a investi 319,9 millions de dollars, dont 48,8 millions de dollars sur une base continue, pour renforcer les ressources en matière de données et de technologies de l'information, le renseignement financier, l'échange d'informations et la capacité d'enquête afin de soutenir les enquêtes sur le blanchiment d'argent au Canada. Un financement important a été accordé au CANAFE et à la GRC.

Un registre public et consultable des bénéficiaires effectifs des sociétés fédérales a été lancé en janvier 2024. Il permettra de lutter contre l'utilisation de sociétés écrans canadiennes anonymes pour dissimuler la véritable propriété de biens, d'entreprises ou d'autres actifs de valeur dans le but de blanchir de l'argent, d'éviter les impôts, de se soustraire aux sanctions ou d'interférer avec notre démocratie. La nécessité d'un registre des bénéficiaires effectifs est l'une des principales conclusions de l'évaluation mutuelle du GAFI, de la Commission Cullen et de l'examen parlementaire de 2018 de la Loi sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement des activités terroristes. Le gouvernement fédéral continuera de demander aux gouvernements provinciaux et territoriaux de promouvoir une approche nationale de la transparence de la propriété effective.

Le budget 2023 a également annoncé une série de mesures législatives et réglementaires visant à renforcer les outils d'enquête, d'application et de partage d'informations du régime canadien. Il s'agit notamment de changements visant à : renforcer les pouvoirs de partage d'informations au sein du portefeuille des
Finances et permettre au CANAFE de mieux soutenir la prise de décision, notamment en ce qui concerne les risques pour la sécurité nationale ; permettre à la ministre des Finances d'ordonner aux entités déclarantes de faire preuve d'une diligence raisonnable accrue pour aider à contrer les risques pour le système financier, y compris l'ingérence étrangère ; et exiger du secteur financier qu'il communique au CANAFE des informations sur les actifs soumis à des sanctions.

Consultation publique de l'été 2023

En juin 2023, le gouvernement a lancé une consultation publique sur le renforcement du régime. Le gouvernement a procédé à un examen général et complet du régime canadien et a envisagé de nombreuses mesures potentielles pour l'améliorer. Il s'agit notamment d'améliorer l'efficacité opérationnelle et les résultats en matière d'application de la loi, de faciliter un meilleur partage de l'information, de moderniser les obligations législatives et réglementaires tout en équilibrant le fardeau qui pèse sur le secteur privé, et de répondre aux risques pour la sécurité nationale et économique qui ont évolué au cours des deux décennies écoulées depuis l'adoption de la LRPCFAT, y compris ceux posés par l'invasion illégale de l'Ukraine par la Russie.

Le gouvernement a reçu 129 observations écrites émanant d'un large éventail de parties prenantes, qui se sont déclarées très favorables à l'adoption de nouvelles mesures visant à renforcer le régime canadien, afin d'améliorer les résultats opérationnels. Par exemple, les mémoires indiquaient

De nombreuses suggestions ont également été faites pour renforcer et/ou moderniser les mesures de justice pénale visant à lutter contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, telles que des propositions visant à refléter l'utilisation des nouvelles technologies et à lutter contre le blanchiment d'argent par des tiers. En ce qui concerne le contournement des sanctions et les menaces pour la sécurité du Canada, la plupart des parties prenantes ont convenu que le CANAFE devrait être habilité à fournir des renseignements sur ces questions, bien que certaines se soient inquiétées de la dilution possible de la LRPCFAT au-delà de son objectif principal de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.

Enfin, les contributions ont indiqué qu'elles soutenaient l'adoption d'une approche fondée sur le risque pour la réglementation relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, y compris l'extension du cadre à de nouvelles entités, et de nombreuses suggestions ont également été faites pour améliorer le respect de la réglementation et rationaliser la charge administrative tout en maintenant la valeur de renseignement de la déclaration au CANAFE.

Examen parlementaire de la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes de 2024 

Frais de la dette publique

Question

Les frais de la dette publique augmentent parallèlement aux taux d'intérêt.

Points principaux

Contexte

Tableau 18
Prévisions relatives aux frais de la dete publique
  2022-2023 2023-2024 2024-2025 2025-2026 2026-2027 2027-2028 2028-2029
Budget de 2023 34,5 43,9 46,0 46,6 48,3 50,3
Énoncé économique de l'automne de 2023 35,0 46,5 52,4 53,3 55,1 58,4 60,7
Écart 0,5 2,6 6,4 6,7 6,8 8,1
Tableau 19
Énoncé économique de l'automne 2023 – Prévisions des taux d'intérêt et de l'IPC
%
  2023 2024 2025 2026 2027 2028 2023-
2027
Taux des bons du Trésor à trois mois
Budget de 2023 4,4 3,3 2,6 2,4 2,4 --- 3,0
Énoncé économique de l'automne 2023 4,8 4,3 2,9 2,7 2,6 2,6 3,5
Taux des obligations d'État à 10 ans
Budget de 2023 3,0 2,9 3,0 3,1 3,1 --- 3,0
Énoncé économique de l'automne 2023 3,3 3,3 3,1 3,2 3,2 3,3 3,2
Inflation de l'Indice des prix à la consommation
Budget de 2023 3,5 2,1 2,1 2,1 2,1 --- 2,4
Énoncé économique de l'automne 2023 3,8 2,5 2,1 2,1 2,1 2,1 2,5
Graphique 3
Frais de la dette publique (1990-1991 à 2028-2029) (Prévisions de l'Énoncé économique de l'automne)
Graphique 3 : Frais de la dette publique (1990-1991 à 2028-2029) (Prévisions de l'Énoncé économique de l'automne)
Version texte
Années PIB prévisions Données historiques
1981 368,4 4,1
1982 388,2 4,4
1983 421,3 4,8
1984 462,0 5,4
1985 500,0 5,5
1986 526,6 5,5
1987 574,3 5,4
1988 626,9 5,7
1989 671,6 6,1
1990 695,5 6,5
1991 701,8 6,3
1992 718,4 5,8
1993 747,0 5,4
1994 792,0 5,6
1995 831,6 5,9
1996 859,8 5,5
1997 906,9 4,8
1998 940,5 4,6
1999 1 007,9 4,3
2000 1 106,1 4,0
2001 1 144,5 3,5
2002 1 193,7 3,1
2003 1 254,7 2,9
2004 1 335,7 2,6
2005 1 421,6 2,4
2006 1 496,6 2,3
2007 1 577,7 2,1
2008 1 657,0 1,7
2009 1 571,3 1,7
2010 1 666,0 1,7
2011 1 774,1 1,6
2012 1 827,2 1,4
2013 1 902,2 1,3
2014 1 994,9 1,2
2015 1 990,4 1,1
2016 2 025,5 1,0
2017 2 140,6 1,0
2018 2 235,7 1,0
2019 2 313,6 1,1
2020 2 209,7 0,9
2021 2 509,6 1,0
2022 2 813,3 1,2  
2023 2 868,4 1,6  
2024 2 937,9 1,8  
2025 3 063,3 1,7  
2026 3 202,4 1,7  
2027 3 341,4 1,7  
2028 3 481,2 1,7  
Tableau 20
Tableau de référence : Prévisions de l'Énoncé économique de l'automne 2023
Exercice financier Frais de la dette publique
(milliards de dollars)
% du PIB % des revenues
1990-1991 45,0 6,5 37,6
1991-1992 43,9 6,3 34,8
1992-1993 41,3 5,8 33,2
1993-1994 40,1 5,4 32,4
1994-1995 44,2 5,6 33,8
1995-1996 49,4 5,9 35,2
1996-1997 47,3 5,5 31,5
1997-1998 43,1 4,8 26,8
1998-1999 43,3 4,6 26,2
1999-2000 43,4 4,3 24,6
2000-2001 43,9 4,0 22,6
2001-2002 39,7 3,5 21,6
2002-2003 37,3 3,1 19,6
2003-2004 35,8 2,9 17,8
2004-2005 34,1 2,6 15,9
2005-2006 33,8 2,4 15,1
2006-2007 33,9 2,3 14,2
2007-2008 33,3 2,1 13,6
2008-2009 28,3 1,7 11,9
2009-2010 26,6 1,7 12,0
2010-2011 28,6 1,7 12,0
2011-2012 29 1,6 11,8
2012-2013 25,5 1,4 10,0
2013-2014 24,7 1,3 9,2
2014-2015 24,2 1,2 8,6
2015-2016 21,8 1,1 7,5
2016-2017 21,2 1,0 7,3
2017-2018 21,9 1,0 7,0
2018-2019 23,3 1,0 7,0
2019-2020 24,4 1,1 7,3
2020-2021 20,4 0,9 6,4
2021-2022 24,5 1,0 5,9
2022-2023 35,0 1,2 7,8
2023-2024 46,5 1,6 10,2
2024-2025 52,4 1,8 10,8
2025-2026 53,3 1,7 10,6
2026-2027 55,1 1,7 10,5
2027-2028 58,4 1,7 10,6
2028-2029 60,7 1,7 10,6
Source : Tableaux de référence financiers, calculs du ministère des Finances du Canada

Transaction RBC/HSBC

Question

Points principaux

 Questions anticipées et réponses

1. La ministre des Finances a-t-elle tenu compte de la fraude hypothécaire présumée commise à la HSBC lorsqu'elle a pris la décision d'autoriser la RBC à faire l'acquisition de la HSBC?

Contexte

Fraude hypothécaire présumée à la HSBC

Annexe : Engagements de la RBC liés à l'acquisition de la HSBC

Réductions des dépenses du Budget 2023 – Recentrer les dépenses gouvernementales et réorienter des dépenses précédemment annoncées

Question

Recentrer les dépenses gouvernementales

Le Budget 2023 a déterminé 15,4 milliards de dollars d'économies au cours des cinq prochaines années, à compter de 2023-2024, grâce au recentrage des dépenses gouvernementales. Cet objectif d'économie a par la suite été accru et prolongé dans l'Énoncé économique de l'automne (EEA) 2023, pour dégager des économies supplémentaires de 0,3 milliard de dollars en 2025-2026, et de 0,7 milliard de dollars par an par la suite, pour un total de 2,4 milliards de dollars pendant la période de prévision visée par l'EEA 2023.

La présidente du Conseil du Trésor surveille la mise en œuvre du recentrage des dépenses gouvernementales en ce qui concerne les entités auxquelles des crédits sont alloués. Le 9 novembre 2023, la présidente a déposé le Budget supplémentaire des dépenses (B), 2023-2024, qui contenait des détails sur 500 millions de dollars en réductions au titre des déplacements et des services professionnels par organisation, pour 2023-2024. Ce sont les seules réductions requises pour 2023-2024.

Le Budget principal des dépenses 2024-2025, déposé au Parlement le 29 février 2024, comprend une annexe en ligne décrivant les réductions liées au recentrage des dépenses gouvernementales, pour toutes les organisations soumises à l'exercice, pour 2024-2025, 2025-2026 et 2026-2027 et au-delà. Les ministères ont également rendu compte de leurs propres plans de réduction dans leurs Plans ministériels 2024-2025, déposés le même jour (29 février).

Le Budget principal des dépenses 2024-2025 fait état des dépenses recentrées de 2,3 milliards de dollars en 2024-2025, de 2,8 milliards de dollars en 2025-2026 et de 3,6 milliards de dollars en 2026-2027 et au-delà. L'information divulguée indique que des réductions supplémentaires seront nécessaires pour atteindre les objectifs du Budget 2023 (0,3 milliard de dollars en 2025-2026 et 0,5 milliard de dollars en 2026-2027), qui sont présentées comme une prolongation de l'exercice annoncé dans l'EEA (Dépenses gouvernementales responsables).

Réorienter des dépenses précédemment annoncées

Le Budget 2023 a également annoncé des économies de 6,4 milliards de dollars sur six ans, à compter de 2022-2023, en « réalignant des dépenses précédemment annoncées ». Ce montant a ensuite été accru dans l'EEA 2023, en dégageant 0,5 milliard de dollars d'économies de plus sur six ans. Les réorientations englobent les fonds restés non affectés et plus nécessaires, ou encore les cas où le rythme de mise en œuvre a été plus lent que prévu initialement.

Les réorientations du Budget 2023 et de l'EEA 2023, et les répercussions dans le Budget des dépenses pour 2023-2024 ont déjà été rendues publiques dans Affectations bloquées dans les autorisations votées pour le Budget supplémentaire des dépenses (C) 2023-2024. D'autres années seront disponibles dans les prochains documents budgétaires, le cas échéant.

Points principaux

Le Budget 2023 a annoncé un recentrage des dépenses gouvernementales visant à réaliser des économies de 15,4 milliards de dollars sur cinq ans à compter de 2023-2024, et de 4,5 milliards de dollars par la suite. Trois domaines sont visés :

En tenant compte des mesures annoncées dans l'EEA 2023, le gouvernement économisera 4,8 milliards de dollars par an en 2026-2027 et par la suite grâce à des gains d'efficacité dans la fonction publique. Le chiffre de 4,8 milliards de dollars mentionné dans l'Énoncé économique de l'automne n'inclut pas les 450 millions de dollars en continu pour les sociétés d'État, car ils ciblent la fonction publique fédérale.

Pour le Budget 2023, les ministres, les mieux placés pour connaître leur organisation, ont remis à la présidente du Conseil du Trésor des évaluations des domaines où des réductions peuvent être mises en œuvre au sein de leur portefeuille. Ces propositions ont été examinées par le Conseil du Trésor (CT) et l'information a été fournie dans le Budget principal des dépenses 2024-2025 le 29 février 2024. Les ministères ont également rendu compte de leurs propres plans de réduction dans leurs Plans ministériels 2024-2025, déposés le même jour (29 février).

En ce qui concerne l'expansion de l'exercice budgétaire 2023, annoncée dans l'EEA 2023, et les réaffectations (réductions) restantes de l'exercice budgétaire 2023, de plus amples détails seront fournis ultérieurement, car les réductions ne commenceront qu'en 2025-2026.

En plus des mesures générales, le Budget 2023 et l'EEA 2023 ont annoncé que des réorientations ciblées auraient lieu pour garantir que les ressources sont affectées à l'objectif le plus approprié. Il peut s'agir, par exemple, de cas où le déploiement ou la mise en œuvre d'un programme a été plus lent que prévu. Les réorientations et les répercussions dans le Budget des dépenses en 2023-2024 ont été incluses dans les Affectations bloquées dans les autorisations votées pour le Budget supplémentaire des dépenses C, 2023-2024. D'autres années seront disponibles dans les prochains documents budgétaires, le cas échéant.

Questions anticipées et réponses

1. Comment les réductions sont-elles mises en œuvre dans les sociétés d'État entreprises et quand de plus amples renseignements sur les réductions des dépenses de ces organisations seront-ils fournis?

(Personne responsable à Finances pour les questions) Le gouvernement continue à travailler avec les sociétés d'État entreprises afin qu'elles fassent elles aussi leur part pour recentrer leurs dépenses d'un montant comparable à celui des ministères et organismes, et réalisent des économies annuelles de 450 millions de dollars d'ici 2026-2027. La façon dont les sociétés d'État s'y prennent pour mettre en œuvre les réductions sera communiquée dans les résumés de leurs plans d'entreprise.

Notamment, la Banque de développement du Canada, Exportation et développement Canada et la Banque de l'infrastructure du Canada ont publié des résumés de plans d'entreprise décrivant la manière dont elles prévoient mettre en œuvre les réductions.

2. L'Énoncé économique de l'automne 2023 a annoncé que les objectifs d'économies supplémentaires du gouvernement rapprocheront la fonction publique de sa trajectoire de croissance d'avant la pandémie. Quelle est cette trajectoire? Et y aura-t-il des réductions dans la fonction publique à la suite des mesures d'économies généralisées du Budget 2023 ou de l'EEA 2023?

La croissance se poursuivra au sein du gouvernement. On s'attend à ce que l'attrition courante et les réaffectations internes offrent la souplesse nécessaire pour gérer d'éventuelles réductions d'emplois.

Les réductions de dépenses qui s'inscrivent dans la phase de l'Énoncé économique de l'automne commencent en 2025-2026. Elles étaient délibérées afin de donner aux ministères et organismes le temps de planifier leurs ressources humaines.

De nouvelles initiatives, y compris celles annoncées dans le Budget 2023 et l'EEA 2023, offriront des possibilités de réaffectation d'employés afin de répondre aux priorités des Canadiens.

Réponse concernant les taux de croissance

En ce qui concerne la trajectoire de croissance d'avant la pandémie, aux fins d'illustration, entre 2015 et 2020, le taux de croissance annuel composé de la fonction publique fédérale était de 3,0 %. Entre 2020 et 2023, il se rapprochait de 6,0 %.

Les ministères ne sont pas financés pour des postes précis et peuvent réaliser des gains d'efficacité au sein de leur base de financement générale.

3. Comment le ministère des Finances a-t-il respecté ses engagements en matière de réduction par le recentrage des dépenses gouvernementales?

(Personne responsable à Finances pour les questions) Pour respecter ses engagements en matière de réduction, le ministère des Finances prévoit réduire ses dépenses de 2,7 millions de dollars en 2024-2025, de 3,9 millions de dollars en 2025-2026 et de 5,4 millions de dollars en 2026-2027 et par la suite. Le Ministère réalisera ces réductions en :

4. Comment le gouvernement compte-t-il combler l'écart entre les économies annoncées dans le Budget 2023 et les réaffectations inscrites dans le Budget principal des dépenses 2024-2025?

Comme il est indiqué dans l'annexe en ligne (Recentrer les dépenses gouvernementales : résultats pour 2024-2025, 2025-2026 et 2026-2027) incluse dans le Budget principal des dépenses 2024-2025, 8,7 milliards de dollars ont été recentrés jusqu'à présent pour cette période de trois ans, ce qui représente plus de 90 % des 9,5 milliards de dollars d'économies annoncées dans le Budget 2023 pour cette même période. Le solde de ces économies du Budget 2023, soit 0,8 milliard de dollars, sera réaffecté en 2025-2026 et 2026-2027, dans le cadre de l'exercice des dépenses gouvernementales responsables annoncé dans l'EEA 2023.

De plus amples détails sur les réaffectations restantes de l'exercice du Budget 2023 et les objectifs de réduction élargis annoncés dans l'EEA 2023 seront fournis à une date ultérieure, car ces réductions ne commenceront qu'en 2025-2026.

5. Comment le gouvernement s'assure-t-il que les réaffectations/réductions annoncées jusqu'à présent ne nuiront pas aux engagements du Canada en matière de défense nationale?

Les objectifs de réaffectation ne constituent pas un plafonnement des dépenses des organisations. De nouvelles initiatives, comme celles annoncées dans le Budget 2023, l'EEA 2023 et les budgets futurs, permettront au gouvernement de continuer à répondre aux priorités des Canadiens.

Le gouvernement a réalisé de nouveaux investissements importants dans la défense nationale, notamment dans le cadre de sa politique de défense de 2017, Protection, Sécurité, Engagement, et a pris de récents engagements visant à moderniser NORAD, investir dans de nouvelles capacités pour les Forces armées canadiennes, défendre les alliés de l'OTAN et soutenir l'Ukraine.

En conséquence, le budget du ministère de la Défense nationale (MDN) fera plus que doubler sur dix ans, passant de 18,6 milliards de dollars en 2016-2017 à 39,7 milliards de dollars en 2026-2027. Cette prévision tient compte de la contribution du MDN à l'exercice Recentrer les dépenses gouvernementales (qui atteint 907,5 millions de dollars par an d'ici 2026-2027).

Contexte

Services professionnels et déplacements

En ce qui concerne la réduction des dépenses en matière de consultation, d'autres services professionnels et de déplacements, le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada surveille les réductions à l'échelle de l'organisation. De plus amples renseignements sur la réduction pour 2023-2024, totalisant 500 millions de dollars, ont été communiqués dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) 2023-2024, publié le 9 novembre 2023.

Recentrer les dépenses gouvernementales

En appliquant la réduction de 3 % aux dépenses admissibles des ministères et organismes gouvernementaux d'ici 2026-2027, les ministères seront guidés par les principes de non-incidence : prestations et services directs à la population canadienne; transferts directs aux autres ordres de gouvernement et aux collectivités autochtones; et les Forces armées canadiennes. Les mandataires du Parlement et les petites organisations ont été exclus de cet exercice.

Les ministères et organismes ont examiné uniquement les dépenses discrétionnaires. Les dépenses associées à une obligation légale ou quasi légale de payer n'ont pas été prises en compte. Par exemple, les dépenses législatives et d'autres paiements que le gouvernement est tenu d'effectuer ont été retirés de la base d'examen des dépenses admissibles. Les réductions, une fois pleinement mises en œuvre, s'élèveront à environ 3 % et aboutiront à des économies continues de 2,4 milliards de dollars.

La réduction des budgets ministériels sera mise en œuvre par le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada en collaboration avec les ministères et organismes fédéraux. Les ministres et les administrateurs généraux des organisations, les mieux placés pour connaître leur organisation, ont déterminé les réductions. Il a été demandé à chaque ministère d'examiner son budget pour voir où des économies pourraient être réalisées (*caviardé*). Les ministres ont soumis des propositions à la présidente du Conseil du Trésor à l'automne 2023, pour que le Conseil du Trésor les examine. De plus amples renseignements sont communiqués dans le Budget principal des dépenses 2024-2025 publié le 29 février 2024.

Le gouvernement a atteint 97 % de ses objectifs de réaffectation pour 2024-2025 et 88 % de ses objectifs courants du Budget 2023. L'objectif de réaffectation restant à déterminer en 2024-2025 a été remis à 2025-2026 et 2026-2027.

Incidence des réaffectations annoncées jusqu'à présent sur les communautés autochtones et les services aux Canadiens

Pour atteindre les objectifs financiers du gouvernement, il a été demandé aux organisations d'examiner leurs programmes et leurs activités afin de cerner le double emploi, une moindre optimisation des ressources ou un décalage avec les priorités du gouvernement.

Les ministères ont soigneusement appliqué les réaffectations pour qu'elles n'aient pas d'incidence sur les services aux Canadiens. Les ministres ont eu l'occasion de déterminer des réaffectations pour l'ensemble de leur portefeuille afin de disposer de la souplesse voulue pour définir les propositions les plus logiques sur le plan opérationnel et s'assurer que les services importants destinés aux Canadiens et d'autres domaines prioritaires ne sont pas touchés par l'exercice.

Le rapport du Bureau du directeur parlementaire du budget (BDPB) de février 2024 intitulé Recentrer les dépenses gouvernementales en 2023-2024 a montré que presque toutes les organisations (64 organisations, ou 94 %) n'ont signalé aucune réduction des niveaux de service à la suite des réaffectations des dépenses. Le BDPB a envoyé des demandes d'information aux 68 organisations touchées afin d'obtenir une répartition des économies prévues en 2023-2024 par programme et par type (services professionnels ou déplacements), ainsi que de l'information sur les réductions de personnel prévues et les répercussions sur les niveaux de service (le cas échéant).

Réductions des dépenses des sociétés d'État

Le gouvernement travaille avec les sociétés d'État entreprises afin qu'elles fassent aussi leur part pour recentrer leurs dépenses d'un montant comparable à celui des ministères et organismes. Les résultats seront communiqués dans les résumés des plans d'entreprise des sociétés d'État concernées.

Réductions de financement ciblées - Réorientation des dépenses annoncées précédemment (Budget 2023) et des investissements responsables pour répondre aux besoins actuels des Canadiens (Énoncé économique de l'automne 2023)

Grâce aux rajustements des dépenses précédemment annoncées, le Budget 2023 et l'Énoncé économique de l'automne 2023 renforcent l'engagement du gouvernement de gérer de manière responsable l'argent des contribuables canadiens et contribuent à s'assurer que les ressources sont toujours affectées à l'objectif le plus approprié.

Par exemple, lorsque la mise en œuvre d'un programme est plus lente que prévu (p. ex. en raison de retards imprévus), retarder le financement pour suivre le rythme de mise en œuvre fait en sorte que les ressources à court terme puissent être réorientées vers d'autres priorités. De même, si la demande est plus faible que prévu, le financement qui n'est plus nécessaire peut être affecté à des programmes qui sont plus importants pour les Canadiens.

Les réorientations du Budget 2023 et de l'EEA 2023, et les répercussions dans le Budget des dépenses pour 2023-2024 ont déjà été rendues publiques dans Affectations bloquées dans les autorisations votées pour le Budget supplémentaire des dépenses (C) 2023-2024. D'autres années seront disponibles dans les prochains documents budgétaires, le cas échéant.

Mobilisation des Autochtones à l'égard de Trans Mountain

Question

Le gouvernement du Canada a acquis le pipeline Trans Mountain en août 2018 et demeure déterminé à trouver des moyens permettant aux groupes autochtones de partager les retombées économiques de Trans Mountain.

Un programme de financement des participants autochtones de 20 millions de dollars a été élaboré pour soutenir les discussions concernant la participation économique des autochtones à Trans Mountain, avec 12 millions de dollars de cette enveloppe réservés en 2024-2025.

Points principaux

Questions anticipées et réponses

1. Quels sont les détails précis de l'occasion d'investissement présentée aux groupes autochtones?

Je ne peux pas fournir de détails précis sur l'offre ou la valeur estimée de Trans Mountain pour le moment. Je peux vous dire que l'approche du Canada est guidée par trois principes clés : 

  1. Le Canada offrira aux communautés autochtones un accès au capital, éliminant ainsi la nécessité pour elles d'utiliser leurs propres fonds pour participer. 
  2. La propriété autochtone sera établie au moyen d'une participation collective détenue dans une structure ad hoc, permettant aux groupes autochtones participants d'exercer conjointement des droits de gouvernance sur Trans Mountain. 
  3. Cette prise de participation se traduira par des flux de trésorerie pour les communautés participantes par l'intermédiaire de la structure ad hoc. 

2. Quand le Canada présentera-t-il l'occasion d'investissement aux groupes autochtones?

Il n'y a pas de délais précis pour la présentation de l'offre.  

Contexte

Contexte – Participation économique des Autochtones au projet Trans Mountain

Depuis 2019, le ministère des Finances dirige un processus de mobilisation en plusieurs étapes auprès des groupes autochtones admissibles concernant les possibilités potentielles de participation économique des Autochtones à Trans Mountain.

La dernière étape de cette mobilisation a été lancée l'année dernière lorsque la vice-première ministre et le ministre des Finances ont envoyé des lettres à chacun des groupes autochtones admissibles, le 2 août 2023, confirmant l'approche du gouvernement du Canada visant à offrir aux communautés autochtones la possibilité de partager les retombées économiques de Trans Mountain par l'acquisition d'une position de propriété.

Depuis la lettre de la vice-première ministre et du ministre des Finances en août 2023, toutes les mobilisations auprès des groupes autochtones admissibles ont été menées par le représentant spécial de la vice-première ministre, qui a été nommé pour diriger toutes les mobilisations auprès des groupes autochtones admissibles liés à cette possibilité. En septembre 2023, une réunion a eu lieu avec les groupes autochtones admissibles à Vancouver (Colombie-Britannique) pour discuter du processus et des prochaines étapes concernant la possibilité de participation économique des Autochtones à Trans Mountain.

En janvier 2024, le Programme de financement des participants autochtones (PFP) constitue une mesure proactive visant à garantir que les groupes autochtones admissibles disposent du soutien nécessaire pour prendre une décision pleinement éclairée sur la participation économique à Trans Mountain.

Dans le cadre du PFP, les groupes autochtones peuvent demander jusqu'à 100 000 $ en contribution financière pour les activités admissibles entreprises entre le 2 août 2023 et le 31 mars 2025. Voici des exemples de dépenses admissibles : les déplacements, les honoraires professionnels, les salaires et traitements, la mobilisation communautaire, la location d'espaces de bureau et de salles de réunion, ainsi que l'équipement (par exemple, les ordinateurs personnels).

Contexte – Trans Mountain Corporation

Le projet d'agrandissement du réseau de Trans Mountain (TMEP) est achevé à plus de 98 %, avec environ 3,4 km de pipeline restant à construire.

La Trans Mountain Corporation (TMC) a eu des problèmes techniques fin janvier 2024 sur un tronçon appelé Mountain 3, ce qui a nécessité plus de temps pour déterminer les mesures les plus sûres et les plus prudentes afin de réduire au minimum les retards supplémentaires. La société continue de travailler en vue d'une date de mise en service prévue au deuxième trimestre de 2024.

Le gouvernement fédéral a acquis TMC et TMEP en 2018 en tant qu'investissement stratégique dans l'intérêt national pour protéger la souveraineté et la résilience économique du Canada.

Le 10 mars 2023, la Trans Mountain Corporation (TMC) a annoncé publiquement une estimation de coûts révisée de 30,9 milliards de dollars.

Comme indiqué dans les derniers documents publics déposés auprès de la Régie de l'énergie du Canada, TMC prévoit désormais que les coûts finaux du projet seront environ 10 % plus élevés que l'estimation des coûts de 30,9 milliards de dollars.

TMEP profitera aux producteurs en fournissant une capacité de sortie à un moment où la production devrait continuer à dépasser la capacité des pipelines existants. Il permettra un transport plus sûr, plus efficace et plus économique du pétrole de l'Alberta vers la Colombie-Britannique, par rapport aux solutions de rechange par camion-citerne ou par wagon.

Après l'achèvement du TMEP, la société prévoit générer un bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements (« BAIIDA ») de plus de 2,4 milliards de dollars par an, augmentant progressivement par la suite.

Le gouvernement fédéral n'a pas l'intention d'être le propriétaire à long terme du projet et un processus de désinvestissement sera lancé en temps voulu.

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