Approvisionnement

Navire de combat de surface canadien (NCSC)

  • Les navires de combat sont essentiels pour défendre les eaux canadiennes, et contribuent à la diplomatie navale et à la sécurité internationale.
  • Afin d’aider à accomplir cette fonction critique, la Défense nationale se procure 15 nouveaux navires de combat de surface canadiens (NCSC) pour la Marine royale canadienne.
  • Ces navires seront capables de fonctionner de façon autonome, aux côtés de nos alliés et de nos partenaires, et offriront une puissance de combat pour faire face aux menaces futures en mer et dans les environnements côtiers.
  • La Défense nationale travaille actuellement avec l’industrie afin de mettre la dernière main à la conception du navire choisie pour se préparer à la phase de construction du projet.
  • Nous prévoyons commencer la construction du premier navire en 2024, avec une date de livraison prévue dans les années 2030.
  • En plus des capacités qui seront fournies à la Marine royale canadienne, le budget important du projet, entre 56 et 60 milliards de dollars favorisera la croissance de capacités industrielles canadiennes clés.
  • Ce projet stimulera des investissements dans l’innovation, le développement du réseau des fournisseurs et les occasions d’exportation en mettant l’accent sur la cybersécurité, la technologie propre et le secteur maritime.
  • La Défense nationale demeure résolue à tenir les Canadiens au courant du calendrier et du coût du projet au fil de sa progression.

Faits saillants

  • Budget : Estimé entre 56 et 60 milliards de dollars.
  • Échéancier :
    • 2024 : Début prévu de la construction.
    • 2030-2033 : Première livraison prévue.
    • Fin des années 2040 : Dernière livraison prévue.
  • Estimations principales pour 2021-2022 : La Défense nationale a demandé 829,1 millions de dollars pour faire avancer la conception du navire, octroyer un contrat de sous-traitance pour l’équipement futur et entamer le travail d’intégration de l’équipement et des armes.
  • Retombées économiques :
    • Plus de 10 000 emplois au cours de la période de construction de 25 ans.
    • Contribution d’au moins 31 milliards de dollars au PIB.
  • ACS+ : Les navires de combat de surface canadiens seront spécialement conçus pour assurer l’égalité et accommoder les minorités de genre ainsi que les minorités culturelles et religieuses :
    • les couchettes, lavabos, salles de bains, installations médicales et salles de repos seront conçus pour répondre aux besoins de tous les genres et promouvoir la vie privée;
    • des espaces polyvalents seront inclus pour permettre la satisfaction des besoins religieux et spirituels;
    • la technologie Wi-Fi intégrée facilitera les communications des membres de l’équipage avec leurs familles au pays.
  • Relations avec les Autochtones : En vertu de la Stratégie nationale de construction navale, Irving Shipbuilding Inc. dirige plusieurs initiatives, dont les suivantes :
    • Le cours pour les étudiants autochtones du programme Pathways to Shipbuilding, qui offre une formation sur les métiers de la tuyauterie aux étudiants autochtones et des emplois à 15 diplômés qualifiés en tant qu’apprentis inscrits;
    • le Centre d’excellence Irving Shipbuiding du Nova Scotia Community College, qui vise à favoriser la formation professionnelle et la formation en apprentissage pour les Autochtones du Canada, les minorités visibles et les groupes sous-représentés dans la construction de navires.

Détails

  • Le navire de combat de surface canadien remplacera et actualisera les capacités que l’on retrouve dans les destroyers de classe Iroquois et les frégates de classe Halifax, qui ont été retirés du service. Cette classe unique de navires sera capable de faire face à de multiples menaces en haute mer et dans l’environnement côtier.
  • Les nouveaux navires de guerre seront en mesure d’accomplir un large éventail de tâches, notamment :
    • fournir une puissance de combat décisive en mer, de façon indépendante ou au sein d’un groupe opérationnel canadien ou international;
    • soutenir les Forces armées canadiennes et les alliés du Canada à terre;
    • mener des opérations de lutte contre la piraterie, le terrorisme, l’interdiction et l’embargo dans le cadre d’opérations d’intensité moyenne;
    • fournir de l’aide humanitaire, de la recherche et du sauvetage, et faire respecter la loi et la souveraineté dans le cadre d’engagements régionaux.
  • En février 2019, le gouvernement a choisi une conception pour le NCSC et a annoncé qu’Irving Shipbuilding avait octroyé un contrat de sous-traitance à Lockheed Martin Canada pour fournir la conception et l’équipe de conception.
  • Afin de se préparer pour la phase réelle de construction de ces navires, le gouvernement travaille avec Irving Shipbuilding, Lockheed Martin Canada, et leurs sous-traitants pour faire avancer la conception des navires et les systèmes techniques.
  • Au début de l’année 2019, Alion et Navantia, les deux soumissionnaires qui n’ont pas été retenus dans le cadre de la demande de propositions du projet de navires de combat canadiens, ont déposé une demande de révision judiciaire. Ils demandaient à la Cour fédérale de revoir la décision de retenir Lockheed Martin Canada comme soumissionnaire. En novembre 2019, Alion a abandonné sa demande de révision judiciaire.

Estimation du coût du DPB :

  • L’estimation actuelle du coût de la Défense nationale pour le projet de NCSC est de 56 à 60 milliards de dollars.
  • La différence entre l’estimation du coût du directeur parlementaire du budget (DPB) et de la Défense nationale provient principalement de la méthodologie utilisée pour la modélisation des coûts.
  • Le modèle de coût du DPB met l’accent sur le poids et les augmentations de poids comme facteur de coût principal et inclut les taxes, tandis que le modèle de la Défense nationale exclut les taxes et, bien qu’il considère le poids comme un facteur, il intègre également les prix réels connus de l’équipement requis pour la construction des navires.

Navire de soutien interarmées (NSI)

  • Les navires de soutien interarmées du Canada fourniront des capacités cruciales de ravitaillement en mer et constitueront un ajout majeur à la flotte de la Marine royale canadienne.
  • Les deux nouveaux navires de soutien interarmées auront des capacités conformes aux normes militaires, ce qui permettra à la Marine royale canadienne de défendre le Canada et de contribuer à assurer la paix et la sécurité à l’échelle internationale.
  • Ces navires fourniront également à la Marine royale canadienne et à ses alliés des fournitures et du carburant essentiels pendant leur déploiement dans le monde entier, et assureront une protection dans des environnements à haut risque.
  • Malgré les incidences de la COVID-19 sur les chaînes d’approvisionnement, la construction du premier navire se poursuit.
  • Le calendrier de la construction du deuxième navire est envisagé à la lumière des répercussions de la COVID-19.
  • Ce projet profitera directement aux Canadiens en maintenant 3 900 emplois et en fournissant 2,4 milliards de dollars d’investissements dans l’économie canadienne.

Si l’on insiste sur la solution intermédiaire (MV Astérix) :

  • L’Astérix est une solution provisoire pendant la construction des navires de soutien interarmées.
  • Bien que l’Astérix ne soit pas une solution à long terme, il garantit que l’efficacité et l’état de préparation de la Marine royale canadienne ne sont pas compromis.

Faits saillants

  • Budget : Jusqu’à 4,1 milliards de dollars.
    • 3,1 milliards de dollars serviront à l’acquisition des navires et des pièces de rechange initiales.
    • 1 milliard de dollars seront utilisés pour les frais de soutien.
    • Les conséquences de la COVID-19 sur le budget global sont actuellement à l’étude.
  • Estimation du directeur parlementaire du budget : 4,1 milliards de dollars.
  • Budget principal des dépenses de 2021-2022 : La Défense nationale a demandé 577 millions de dollars pour poursuivre la construction du premier navire et commencer la construction du deuxième navire.
  • La Défense nationale évalue les incidences de la COVID-19 sur l’approvisionnement en termes de calendrier et de coûts, y compris :
    • les incidences de la COVID-19 sur la production;
    • les pénuries de main-d’œuvre qualifiée;
    • les problèmes de la chaîne d’approvisionnement ayant une incidence sur la disponibilité et la livraison des pièces et du matériel.
  • Échéancier :
    • Les horaires sont en cours d’évaluation à la lumière des impacts de la COVID.
    • Le début des travaux du deuxième navire de soutien interarmées est actuellement à l’étude.
    • La date de livraison prévue du premier navire de soutien interarmées est actuellement à l’étude.
    • La date de livraison prévue pour le deuxième navire de soutien interarmées est actuellement à l’étude.
  • ACS+ : Les navires de soutien interarmées ont été spécialement conçus pour offrir ce qui suit :
    • capacité d’accueil d’un équipage mixte, ce qui suppose la présence de toilettes et de lavabos mixtes; douches et vestiaires privés; hauteurs de chaises et lignes de visibilité adaptées;
    • connexion Wi-Fi pour faciliter les communications entre les membres de l’équipage et leurs familles restées au pays;
    • installations de conditionnement physique modernes, bibliothèque et laboratoire informatique.

Détails

  • En 2013, après une sélection interministérielle rigoureuse fondée sur l’abordabilité, la capacité et le risque, la Défense nationale a choisi une conception s’inspirant de la classe Berlin de la marine allemande pour son projet de navire de soutien interarmées, car elle offre la meilleure valeur au Canada.
  • Services publics et Approvisionnement Canada a choisi Seaspan’s Vancouver Shipyards comme entrepreneur principal pour la construction de ces navires pour la Marine.
  • En juin 2020, un contrat d’une valeur de 2,4 milliards de dollars (taxes incluses) a été octroyé à Seaspan Vancouver Shipyards pour passer à la construction à plein régime des blocs de navire restants.
  • Les deux nouveaux NSI doivent remplacer les pétroliers ravitailleurs d’escadre de la Marine. Ces navires, qui assureront le soutien en mer des groupes opérationnels navals, seront également capables de mener certaines opérations de transport maritime et d’appuyer les forces terrestres.
  • Les nouveaux NSI auront, notamment, les capacités suivantes :
    • Soutien en mer aux groupes opérationnels navals :
      • réapprovisionnement en carburant, en munitions, en pièces de rechange et autres fournitures entre les navires en mer;
      • exploitation et entretien d’hélicoptères;
      • installations de soins médicaux et dentaires des groupes opérationnels;
    • Transport maritime : Le NSI sera capable de transporter et de livrer des marchandises à l’appui des opérations des groupes opérationnels et des opérations à terre;
    • Soutien aux opérations à terre : Pour être en mesure de faire face à un éventail de possibilités dans un contexte de sécurité incertain à l’avenir, le NSI exploitera ses installations à bord pour soutenir les opérations à terre, qu’il s’agisse de combat, d’aide humanitaire ou de secours en cas de catastrophe.
  • Les capacités suivantes contribueront à assurer la survie des NSI :
    • des systèmes de détection des menaces chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires, et de protection contre ces menaces;
    • une gamme complète de fonctions et de systèmes qui enrichiront leur surviabilité et leur permettront de s’intégrer entièrement aux autres navires de guerre (p. ex. un système de gestion du combat, de multiples systèmes d’arme, une suite de mesures de soutien électronique et des arbres doubles pour renforcer la redondance).

Navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique (NPEA)

  • Les navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique (NPEA) sont essentiels pour accroître la présence canadienne dans l’Arctique et soutenir la souveraineté canadienne.
  • La Défense nationale fait des progrès importants dans ce projet d’approvisionnement : un navire est déjà opérationnel, un deuxième a été accepté et nous prévoyons la livraison des quatre autres d’ici 2025.
  • La construction du troisième navire, le NCSM Max Bernays, se poursuit et nous attendons avec impatience sa livraison cette année.
  • Ces navires démontrent déjà qu’ils sont très performants et polyvalents.
  • Par exemple, le NCSM Harry DeWolf a récemment terminé une circumnavigation de l’Amérique du Nord, y compris le passage du Nord-Ouest, ce qui en fait le premier navire de la Marine royale canadienne à le faire depuis 1954.
  • Nous nous réjouissons également du premier déploiement opérationnel du NCSM Margaret Brooke en 2022, qui se joindra au NCSM Harry DeWolf dans le cadre de l’opération NANOOK.
  • La Défense nationale reconnaît également l’importance de travailler en étroite collaboration avec les communautés autochtones et nordiques lorsque ces navires transitent par leurs territoires.
  • C’est pourquoi chaque navire sera rattaché à une région inuite et servira à tisser des liens solides avec ces communautés éloignées.
  • Doté d’un budget de 4,3 milliards de dollars, ce projet profite à l’économie canadienne en soutenant 2 000 emplois par an.
  • La Défense nationale attend avec impatience la livraison du dernier navire en 2025.

Faits saillants

  • Budget : Jusqu’à 4,3 milliards de dollars.
  • Budget principal des dépenses 2021-2022 : La Défense nationale a demandé 389 millions de dollars pour continuer à financer les activités de la phase de mise en œuvre.
  • Échéancier :
    • 31 juillet 2020 : Le premier navire de classe NPEA a été livré.
    • 2022 : Objectif de livraison du troisième navire.
    • Été 2022 : La production du sixième et dernier navire de la MRC devrait commencer.
    • 2025 : Objectif de livraison du dernier navire.
  • Incidences de la COVID-19 : Disponibilité de la main-d’œuvre, efficacité du lieu de travail et chaînes d’approvisionnement mondiales. L’impact total de la pandémie sur l’échéancier du projet est en cours d’évaluation.
  • Relations autochtones : Récemment, le NCSM Harry DeWolf a visité cinq collectivités du Nunavut. Dans chacune des communautés, le NCSM Harry DeWolf a :
    • permis de faire connaître l’affiliation;
    • conduit à des engagements communautaires;
    • accueilli des discussions sur le leadership avec les agents administratifs principaux du hameau et les aînés;
    • accueilli des visites guidées du navire.
  • ACS+ : Les NPEA ont été conçus pour accueillir un équipage mixte :
    • une occupation réduite des cabines pour faciliter un équipage mixte, assurer le respect de la vie privée et promouvoir un plus grand confort;
    • des espaces à usage flexible permettront d’accueillir diverses pratiques spirituelles et favoriseront le bien-être et la cohésion de l’équipe;
    • la technologie Wi-Fi intégrée facilitera les communications des membres de l’équipage avec leurs familles au pays.

Détails

  • On s’est engagé, dans le cadre de la politique Protection, Sécurité, Engagement, à faire l’acquisition de six navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique. En novembre 2018, le gouvernement du Canada annonçait sa décision d’acquérir un sixième navire.
  • Les navires sont capables d’opérer dans des glaces d’une épaisseur de 120 centimètres.
  • Ces navires seront en mesure de réaliser des tâches variées, notamment :
    • les opérations de surveillance en eaux canadiennes;
    • le soutien aux opérations de souveraineté;
    • les opérations internationales;
    • l’aide humanitaire, l’intervention d’urgence, l’aide en cas de catastrophe;
    • les opérations de recherche et de sauvetage.
  • Les navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique évolueront dans l’Arctique entre juin et octobre, assurant ainsi une présence accrue et prolongée des Forces armées canadiennes dans le Nord.
  • Relations avec les Autochtones :
    • Le NCSM Harry DeWolf a été officiellement rattaché à la région de Qikiqtani au Nunavut en mai 2019.
    • Les autres NPEA seront affiliés aux régions suivantes de l’Inuit Nunangat : Kitikmeot, Kivalliq, Inuvialuit, Nunavik et Nunatsiavut.

Projet de modernisation des sous-marins de la classe Victoria

  • Les sous-marins de la classe Victoria comptent parmi les actifs les plus stratégiques du Canada pour assurer la surveillance des eaux canadiennes, internationales et proches de l’Arctique, tout en soutenant les alliés.
  • Afin de s’assurer que ces importants navires pourront opérer jusque dans les années 2030, la Défense nationale procède actuellement à une modernisation de la flotte canadienne de quatre sous-marins de la classe Victoria.
  • Nous sommes heureux que les efforts de modernisation aient commencé, avec des projets axés sur la qualité de vie et l’habitabilité qui seront mis en œuvre à bord du NCSM Victoria à partir de cette année.
  • Cette modernisation améliorera les conditions de vie et de déploiement des sous-marins, la capacité de la force conjointe avec les opérations à terre et assurera la capacité de survie contre les menaces futures.
  • L’amélioration des conditions de vie tiendra également compte des considérations fondées sur le sexe pour l’intimité et la fonctionnalité dans diverses zones des sous-marins.
  • Ce vaste projet est évalué à un milliard de dollars et profitera aux secteurs industriels et technologiques canadiens et fournira des avantages économiques solides pour le Canada.

Si l’on insiste sur l’alliance AUKUS :

  • Le Canada entretient de solides relations militaires et des accords de communication de renseignements avec les pays de l’AUKUS, sans égard à l’alliance.
  • En tant que pays du Pacifique, le Canada continuera de jouer un rôle actif dans la région Indo-Pacifique et d’y maintenir une présence constante afin de soutenir la paix, la sécurité et les intérêts canadiens dans la région.

Faits saillants

  • Échéancier :
    • 2022 : Date de début de la première étape de la modernisation.
    • 2033 : Flotte complètement modernisée et opérationnelle.
  • État de la flotte :
    • Le NCSM Victoria fait l’objet d’un entretien de routine avant d’entrer dans une période d’entretien prolongée prévue de l’été 2022 à l’été 2025.
    • Le NCSM Windsor fait l’objet d’un entretien de routine qui devrait être terminé d’ici l’été 2022.
    • Le NCSM Corner Brook reprendra la mer cette année 2022.
    • Le NCSM Chicoutimi reprendra la mer en 2023.
  • Les activités récentes de la Force sous-marine comprennent :
    • Le NCSM Windsor a participé à l’exercice Cutlass Fury 21, un exercice multinational dirigé par le Canada dans l’Atlantique Nord pour améliorer l’interopérabilité avec les États-Unis et la France.
    • Le NCSM Victoria a participé à deux exercices en 2021 aux côtés d’autres navires de la MRC et d’aéronefs de patrouille maritime.
    • Nombre total de jours sous-marins en mer en 2021 : 162 (72 jours pour le NCSM Windsor et 90 jours pour le NCSM Victoria).
  • Retombées économiques :
    • Les travaux d’installation des équipements acquis seront réalisés par l’industrie canadienne au Canada.
    • Le projet d’entretien et de modernisation permettra de protéger des emplois partout au Canada, tant sur les chantiers navals que dans la chaîne d’approvisionnement.
    • Les chaînes d’approvisionnement en équipement offriront également des débouchés aux petites et moyennes entreprises canadiennes.
  • ACS+ : De nouveaux équipements amélioreront l’accessibilité pour les membres d’équipage, notamment en améliorant l’intimité et la fonctionnalité aux endroits suivants :
    • aires de repos;
    • toilettes (y compris les toilettes mixtes);
    • salles à manger et espaces de socialisation.

Détails

  • Les sous-marins canadiens ont un effet dissuasif exceptionnel et multiplicateur, ainsi qu’une capacité inégalée en matière de sécurité et de défense de notre souveraineté.
  • Ces sous-marins sont capables de surveiller discrètement l’évolution des situations au pays et à l’étranger.
    • Sur le territoire national, les sous-marins offrent une capacité cruciale et souveraine de protection des forces en mer, au besoin.
    • À l’étranger, ces sous-marins peuvent fournir des « indices et indicateurs d’alerte » et des renseignements essentiels pour le ciblage interarmées, ou assurer le largage d’armes ou l’insertion de forces d’opérations spéciales.
  • Comme le souligne notre politique de défense, Protection, sécurité, engagement, les sous-marins font partie d’un ensemble équilibré de plateformes qui permettent à la Marine royale canadienne de répondre aux besoins nationaux et internationaux du Canada. Cette structure de flotte permet à la Marine royale canadienne d’appuyer une opération internationale de grande envergure tout en conservant une capacité suffisante pour faire ce qui suit :
    • poursuivre des opérations mineures ou accomplir des tâches liées à la sécurité maritime au pays;
    • maintenir une présence régulière dans les trois océans du Canada;
    • contribuer aux opérations à l’appui de la sécurité en Amérique du Nord.
  • Les vastes capacités de la Force sous-marine sont également inestimables pour atteindre les objectifs internationaux du Canada et soutenir les alliés de l’OTAN. En tant que pays membre de l’OTAN ayant à sa disposition des sous-marins, le Canada a un accès privilégié à des renseignements qu’il n’aurait pas autrement.
  • La modernisation demeure le moyen le plus efficace d’assurer la poursuite des opérations sous-marines de la Marine royale canadienne à la fin des années 2030.
  • Le projet de modernisation des sous-marins de la classe Victoria sera principalement axé sur l’amélioration des trois capacités distinctes suivantes :
    • Habitabilité – Améliorer l’habitabilité et les conditions de vie à bord des sous-marins de la classe Victoria;
    • Capacité de la force interarmées – Positionner les sous-marins de la classe Victoria de manière qu’ils apportent une contribution utile aux opérations interarmées qui se déroulent à terre;
    • Surviabilité – Assurer la surviabilité des sous-marins de la classe Victoria malgré une menace complexe et changeante dans un espace de combat en constante évolution.

Projet de capacité future en matière d’avions chasseurs (PCFAC)

  • Une flotte d’avions de chasse modernes est essentielle pour protéger l’espace aérien nord-américain et soutenir nos efforts de défense et de sécurité au pays et à l’étranger.
  • C’est la raison pour laquelle nous avons lancé un processus concurrentiel à la fois ouvert et transparent pour acquérir 88 nouveaux chasseurs de conception avancée.
  • Il me fait plaisir d’annoncer que nous faisons des progrès importants dans le cadre de cette acquisition complexe.
  • Le gouvernement a récemment terminé l’évaluation des soumissions présentées et a déterminé que deux soumissionnaires – Saab et Lockheed Martin – poursuivront la compétition.
  • Au cours des prochaines semaines, le Canada décidera des prochaines étapes du processus d’appel d’offres.
  • Nous travaillons à l’attribution d’un contrat plus tard cette année, avec la livraison du premier avion dès 2025.
  • Afin de préparer l’arrivée de ces aéronefs, nous avons déjà pris des mesures pour préparer la construction de certaines installations de la nouvelle flotte à Bagotville et à Cold Lake.
  • La Défense nationale continue de travailler avec des partenaires de l’industrie pour tirer parti de l’expertise canadienne, soutenir l’industrie canadienne de l’aérospatiale et de la défense, et créer des emplois pour les Canadiens.
  • Nous sommes convaincus que ce processus concurrentiel produira les meilleurs résultats pour les Forces armées canadiennes, tout en procurant des avantages économiques au Canada.

Faits saillants

  • Le processus d’approvisionnement est dirigé par Services publics et Approvisionnement Canada sous la supervision d’un surveillant de l’équité indépendant et d’un réviseur tiers.
  • Budget : 19 milliards de dollars de financement ont été établis dans le cadre de la politique Protection, Sécurisé, Engagement.
  • Situation actuelle de la concurrence :
    • En cours – Fournisseurs admissibles restants :
      • Saab (Suède);
      • Lockheed Martin (États-Unis d’Amérique).
  • Budget principal des dépenses 2021-2022 : La Défense nationale a demandé 39,8 millions de dollars poursuivre l’évaluation des propositions des soumissionnaires et mener des activités de conception d’infrastructures et de préparation de sites.
  • Retombées économiques :
    • Les fournisseurs admissibles devaient soumettre des propositions d’avantages économiques décrivant les investissements prévus dans l’industrie canadienne qui appuient les objectifs de la proposition de valeur du Canada.
    • La construction prévue des installations de l’escadron de chasse générera plus de 900 emplois.
  • ACS+ : Les installations des escadrons de chasseurs de Bagotville et de Cold Lake devraient comprendre :
    • des toilettes unisexes et des installations d’accès facile;
    • des salles culturelles afin d’accommoder les membres de différents contextes, parcours et fois;
    • des salles d’allaitement.
  • Relations autochtones : Les concepteurs-constructeurs des infrastructures à Bagotville et à Cold Lake doivent préparer des plans d’avantages pour les Autochtones afin de soutenir les objectifs d’approvisionnement autochtones.

Détails

Projet de capacité future en matière d’avions chasseurs

  • En décembre 2017, le gouvernement a lancé un appel d’offres ouvert et transparent pour le remplacement permanent de la flotte de chasseurs du Canada.
  • L’objectif du Projet de capacité future en matière d’avions chasseurs est d’acquérir et de mettre en service avec succès 88 avions chasseurs perfectionnés ainsi que l’équipement, les armes, l’infrastructure, la technologie de l’information et le soutien connexes, y compris la formation et le soutien logiciel.
  • Ce projet permettra de tirer parti des capacités canadiennes et de soutenir la croissance des industries canadiennes de l’aérospatiale et de la défense.
  • En février 2018, le gouvernement a annoncé les cinq équipes de fournisseurs admissibles dirigées par le gouvernement :
    • Dassault (France);
    • SAAB (Suède);
    • Airbus (Royaume-Uni);
    • Boeing (États-Unis d’Amérique);
    • Lockheed Martin (États-Unis d’Amérique).
  • En novembre 2018, l’équipe de Dassault (France) a informé le gouvernement du Canada de sa décision de se retirer officiellement du processus concurrentiel, et en août 2019, l’équipe d’Airbus (Royaume-Uni) a également informé le gouvernement du Canada qu’elle se retirait. Seules les trois autres équipes de fournisseurs étaient admissibles à soumettre une proposition dans le cadre du processus d’approvisionnement concurrentiel pour le Projet de capacité future en matière d’avions chasseurs.
  • Au 31 juillet 2020, le gouvernement du Canada avait reçu des soumissions des trois fournisseurs pouvant actuellement participer à ce processus d’approvisionnement concurrentiel.
  • Le 1er décembre 2021, le gouvernement du Canada a annoncé qu’à la suite de l’évaluation des propositions soumises, deux soumissionnaires demeurent admissibles dans le cadre du processus d’approvisionnement concurrentiel du Projet de capacité future en matière d’avions chasseurs – SAAB (Suède) et Lockheed Martin (États-Unis d’Amérique).
  • Le Canada a mis en œuvre une proposition de valeur qui vise à motiver les investissements générationnels dans les industries canadiennes de l’aérospatiale et de la défense au cours des prochaines décennies.
  • Ces investissements stimuleront l’innovation, le développement des compétences et les occasions d’exportation dans les capacités industrielles clés du Canada, notamment dans des domaines tels que le soutien en service, les systèmes et composants aérospatiaux et les systèmes spatiaux.

ACS+

  • La Politique des retombées industrielles et technologiques liées aux approvisionnements de défense du Canada exige maintenant qu’on présente des plans sur l’égalité entre les genres et la diversité dans la proposition de valeur soumise dans le cadre des projets d’une telle ampleur.

Construction des installations pour l’escadron de chasse

  • Un contrat de conception de 12,1 millions de dollars en vue de l’établissement d’une installation pour l’escadron de chasse à Bagotville a été octroyé le 28 septembre 2020.
  • Un contrat de conception de 9,2 millions de dollars en vue de l’établissement d’une installation pour l’escadron de chasse à Cold Lake a été octroyé le 13 août 2020.
  • La construction des deux installations devrait débuter peu après l’octroi des contrats pour les futurs avions chasseurs en 2022.

Transport aérien stratégique

  • Les ressources de transport aérien stratégique sont essentielles aux opérations des Forces armées canadiennes au pays et à l’étranger.
  • Les Forces armées canadiennes utilisent régulièrement leurs aéronefs de transport aérien stratégique pour transporter le personnel et les marchandises, notamment pour la distribution de vaccins, et pour évacuer les personnes en temps de crise.
  • En août 2021, les aéronefs de transport aérien stratégique ont permis d’évacuer en toute sécurité 3 700 personnes d’Afghanistan.
  • Grâce au projet Avion stratégique de transport et de ravitaillement en vol, la Défense nationale augmentera la capacité de transport aérien stratégique des Forces armées canadiennes.
  • Ce projet renforcera les capacités de la Défense nationale à ravitailler les aéronefs en vol et à mener des opérations de transport aérien stratégique.
  • Le projet est actuellement dans sa phase de définition et nous prévoyons qu’un contrat sera attribué dans les années 2022-2023.
  • La Défense nationale est également en train d’explorer des options afin d’augmenter sa capacité de transport aérien stratégique et de contribuer davantage aux opérations au Canada et à l’étranger.
  • Nous continuerons à nous assurer que nous avons les capacités de transport aérien stratégique nécessaires au soutien des Canadiens lorsque le devoir nous appelle.

Faits saillants

  • Opération VECTOR : Les Forces armées canadiennes ont eu recours au transport aérien stratégique afin de transporter, d’entreposer et de distribuer les vaccins contre la COVID-19 dans l’ensemble du Canada entre décembre 2020 et juin 2021.

Projet Avion stratégique de transport et de ravitaillement en vol (ASTRV) :

  • Budget : Coût prévu du projet entre 1 milliard et 5 milliards de dollars.
  • Échéancier :
    • Hiver 2022 : demande de proposition.
    • 2022-2023 : date d’attribution du contrat.
    • 2028-2029 : capacité opérationnelle initiale prévue.
  • Retombées économiques : Le projet Avion stratégique de transport et de ravitaillement en vol est admissible en vertu de la Politique des retombées industrielles et technologiques, garantissant que l’entrepreneur entreprend une activité commerciale au Canada égale à la valeur du contrat.
  • ACS+ : Des engagements dans les domaines de l’ACS+ et des considérations autochtones ont été lancés et sont en cours d’élaboration pour une application dans le cadre du projet ASTRV.

Détails

  • Lettre de mandat de 2021 : « Travailler avec la ministre des Affaires étrangères et le ministre du Développement international afin d’accroître l’engagement du Canada auprès des alliés, des partenaires et des organisations internationales dans le but de promouvoir la paix et la sécurité, de fournir de l’aide humanitaire et d’appuyer les interventions d’urgence internationales. Cela comprendra l’élargissement de la capacité de transport aérien stratégique à courts et à longs rayons d’action du Canada, de façon à renforcer la participation du Canada aux opérations militaires de l’OTAN, de la coalition et de nos alliés à l’étranger, le déploiement de membres des FAC pour fournir une aide, de la formation ou un soutien opérationnel afin d’appuyer la stabilité, la sécurité et la paix à l’échelle internationale, et un soutien continu aux opérations des Nations Unies.
  • La flotte actuelle d’aéronefs du Canada dotés d’une capacité de transport aérien stratégique comprend : cinq CC-150 Polaris; cinq CC-177 Globemaster III; et quatre CC-144 Challengers.

Projet Avion stratégique de transport et de ravitaillement en vol (ASTRV) :

  • Le projet ASTRV examine l’expansion des capacités de transport aérien stratégique des FAC.
  • Cette nouvelle flotte exécutera de nombreuses tâches, notamment le ravitaillement en vol d’autres appareils, le transport aérien de personnel et de marchandises, les évacuations médicales et le transport stratégique de dignitaires du gouvernement du Canada.
  • Une invitation à se qualifier a été publiée en février 2021.
  • L’invitation à se qualifier a indiqué qu’Airbus Defence and Space SA est le seul fournisseur qualifié. Les discussions avancent bien.

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