Consultations de 2024 sur les niveaux d’immigration – rapport final

Table des matières

Aperçu et contexte

Chaque année, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) consulte un large éventail d’intervenants et de partenaires partout au pays afin d’élaborer son Plan des niveaux d’immigration. Ce plan pluriannuel incluait traditionnellement une projection du nombre de résidents permanents qui seraient admis au Canada chaque année et fixait des objectifs d’admissions pour l’ensemble des catégories d’immigration.

En 2024, la portée du Plan des niveaux d’immigration a été élargie pour inclure les arrivées de résidents temporaires dans le but d’harmoniser notre système d’immigration avec les besoins du pays. Plus tôt cette année, IRCC a également annoncé son engagement à réduire le nombre de résidents temporaires à 5 % de la population totale d’ici 2026.

Le Plan des niveaux d’immigration

Au plus tard le 1er novembre de chaque année, le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté est tenu de déposer devant chaque chambre du Parlement un rapport annuel sur l’application de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés (LIPR). Le Rapport annuel au Parlement sur l’immigration est un document exigé par la loi qui fournit un aperçu du système et des politiques d’immigration du Canada, ainsi que des détails sur les activités liées à l’immigration de l’année précédente.

Le Plan des niveaux d’immigration est un élément clé de ce rapport. Il précise combien d’immigrants le Canada accueillera, en établissant des objectifs précis et des fourchettes pour la première année, ainsi que des objectifs indicatifs pour les deuxième et troisième années.

Lorsque nous décidons des « niveaux » d’admissions ou d’arrivées futurs, un certain nombre de considérations sont prises en compte, notamment :

Le Plan des niveaux d’immigration est conçu pour soutenir un système d’immigration bien géré qui maintient la confiance du public, favorise la croissance économique, soutient la diversité et contribue à bâtir des communautés dynamiques, vivantes et inclusives, tout en garantissant la sécurité des Canadiens.

Comment vos avis ont influencé le plan de cette année

Pour le Plan des niveaux d’immigration 2025-2027 et conformément à notre engagement à adopter une approche plus globale et pansociétale pour la planification de l’immigration, IRCC a continué à solliciter divers points de vue sur l’équilibre entre les différentes catégories et les programmes, sur la manière dont l’immigration peut soutenir la vitalité des communautés dans toutes les régions du pays, ainsi que sur la réponse du Canada face aux crises humanitaires. Le ministère souhaitait également entendre les avis des intervenants et partenaires au sujet de l’inclusion des résidents temporaires dans le Plan des niveaux d’immigration, y compris la diminution proposée des volumes.

Pour recueillir ces avis, IRCC a mené une série d’activités de mobilisation au cours des derniers mois. Un sondage en ligne a été partagé avec des milliers d’intervenants et de partenaires de partout au pays qui travaillent dans des domaines ayant des liens importants avec l’immigration, et une invitation leur a également été adressée pour assister à des séances de discussion régionales virtuelles. De plus, le ministère a sollicité des contributions supplémentaires d’un certain nombre d’intervenants et de partenaires clés, y compris des urbanistes, des municipalités directement impliquées dans l’accueil des nouveaux arrivants, des économistes de plusieurs banques canadiennes, ainsi que des leaders d’opinion dans de nombreux domaines d’expertise.

IRCC a également collaboré avec les provinces et les territoires. Ce partenariat est une exigence de la LIPR, guidé par un cadre de consultation conjointement élaboré, ce qui inclut notamment une collaboration continue à travers un groupe de travail dédié du Forum des ministres responsables de l’immigration (FMRI).

Les résultats résumés dans ce rapport reflètent uniquement les avis de celles et ceux qui ont participé au processus de mobilisation via le sondage en ligne, les séances de discussion régionales ou les tables rondes. Les activités de consultation d’IRCC auprès des provinces et des territoires, de même que l’analyse de la recherche sur l’opinion publique, des informations sur le marché du travail et des résultats obtenus par les immigrants ne font pas partie du présent rapport. Les résultats ne doivent pas être interprétés comme représentatifs de l’ensemble de la population canadienne, de régions spécifiques ou de l’ensemble des intervenants et partenaires d’IRCC. De plus, les pourcentages ont été arrondis à des nombres entiers. Par conséquent, les totaux ne donnent pas toujours 100.

Comment nous avons mobilisé les Canadiens

Sondage en ligne

Du 9 mai au 30 juin 2024, un total de 6 772 organisations d’intervenants et de partenaires ont été invitées par courriel à participer à un sondage en ligne (voir l’annexe A pour le sondage en ligne). Ce nombre représente une augmentation significative par rapport aux 4 780 organisations invitées en 2023, soulignant les efforts continus du ministère pour promouvoir une approche pangouvernementale et pansociétale en matière de planification des niveaux d’immigration, qui favorise un dialogue inclusif avec une pluralité de voix de partout au pays.

Une page Web dédiée a été créée avec un lien public menant au sondage et des renseignements généraux sur la planification des niveaux d’immigration afin de faciliter la participation au processus de consultation. IRCC a reçu au total 997 sondages remplis par les intervenants et les partenaires. IRCC a également reçu 3 626 réponses individuelles provenant de la version publique du sondage. En général, les commentaires fournis par les intervenants et les partenaires sont en adéquation avec ceux du grand public.

La plupart des répondants accordent la priorité aux besoins économiques en matière d’immigration, avec des avis partagés sur les cibles de 2025 et 2026 du Plan des niveaux d’immigration de l’an dernier. Le logement, les soins de santé et le soutien à l’emploi sont les principales priorités d’investissement pour accueillir davantage d’immigrants, avec un accent sur l’amélioration des services et des infrastructures, en particulier dans les zones rurales. La plupart des répondants estiment que les programmes d’immigration économique ne répondent pas entièrement aux besoins actuels du marché du travail, citant la reconnaissance des titres de compétences étrangers et les inadéquations des compétences comme principaux enjeux. Les intervenants et les partenaires sont divisés concernant l’objectif de réduction de 5 % proposé pour les résidents temporaires, sans consensus clair sur le fait qu’il soit trop élevé ou trop bas.

Les principales conclusions partagées ci-dessous se concentrent sur les avis des intervenants et des partenaires. Les répondants au sondage comprenaient notamment des organismes à but non lucratif, des organisations d’établissement et de réinstallation, des institutions académiques et des établissements d’enseignement, des employeurs et des entreprises, des chambres de commerce, des organismes communautaires francophones et de langue officielle en situation minoritaire, ainsi que des conseils sectoriels et industriels (voir l’annexe B pour la liste complète des organisations participantes).

Pour recueillir les avis du public, IRCC mène aussi régulièrement des activités de recherche sur l’opinion publique à travers des sondages et des groupes de discussion concernant les niveaux d’immigration et d’autres sujets liés à l’immigration. La recherche sur l’opinion publique est menée auprès de divers publics, y compris la population générale, les nouveaux arrivants, les Canadiens vivant dans les zones rurales, les francophones vivant dans les communautés à l’extérieur du Québec, ainsi que les peuples autochtones. Ces commentaires contribuent également à éclairer nos politiques, nos programmes et nos services en matière d’immigration.

Répartition des réponses au sondage

Région d’activité
  Nombre de réponses % du nombre total de répondants
Ensemble du CanadaNote de bas de page 1 118 12 %
Alberta 113 11 %
Colombie-Britannique 220 22 %
Manitoba 74 7 %
Nouveau-Brunswick 57 6 %
Terre-Neuve-et-Labrador 27 3 %
Territoires du Nord-Ouest 12 1 %
Nouvelle-Écosse 70 7 %
Nunavut 7 1 %
Ontario 369 37 %
Île-du-Prince-Édouard 37 4 %
QuébecNote de bas de page 2 48 5 %
Saskatchewan 59 6 %
Yukon 19 2 %
À l’extérieur du Canada 52 5 %
Je préfère ne pas répondre 2 0 %
Type d’organisation
Objectif principal de l’organisationNote de bas de page 3 Nombre de réponses % du nombre total de répondants
Organisation 2ELGBTQI+ 18 1,8 %
Milieu universitaire, fondation ou établissement de recherche, ou centre d’études et de recherche 120 12,0 %
Groupe de défense 51 5,1 %
Organisation liée aux arts et à la culture (archives, galerie d’art ou musée, cinéma, salle de concert, bibliothèque, salle de spectacle, compagnie de danse ou de théâtre, etc.) 17 1,7 %
Entreprise 152 15,2 %
Chambre de commerce 9 0,9 %
Organisation liée à la diversité, à l’équité et à l’inclusion 65 6,5 %
Organisation de développement économique 34 3,4 %
Organisation liée à l’éducation (école primaire ou secondaire, établissement d’enseignement postsecondaire, établissement d’enseignement désigné, association étudiante, conseil scolaire, etc.) 308 30,9 %
Organisation confessionnelle 27 2,7 %
Organisation francophone ou de langue officielle en situation minoritaire 25 2,5 %
Gouvernement – Organisation indépendante/société d’État 5 0,5 %
Gouvernement – Fédéral 5 0,5 %
Gouvernement – Administration municipale ou régionale 25 2,5 %
Gouvernement – Provincial ou territorial 16 1,6 %
Organisation de services de soins de santé ou d’autres soins 43 4,3 %
Service de consultation en immigration 41 4,1 %
Organisation autochtone (des Premières Nations, inuite ou métisse) 11 1,1 %
Conseil d’industrie ou de secteur 25 2,5 %
Organisation internationale 16 1,6 %
Organisation syndicale ou groupe de défense des travailleurs·euses 7 0,7 %
Organisation offrant de la formation linguistique 60 6,0 %
Organisation offrant des services juridiques 20 2,0 %
Membre d’une Communauté francophone accueillante (CFA) 7 0,7 %
Membre d’un Partenariat local en matière d’immigration (PLI) 39 3,9 %
Membre d’un Réseau en immigration francophone (RIF) 15 1,5 %
Association multiculturelle ou ethnoculturelle 29 2,9 %
Organisation sans but lucratif, de bienfaisance ou non gouvernementale 228 22,9 %
Communauté du Programme pilote d’immigration dans les communautés rurales et du Nord (PPICRN) 13 1,3 %
Organisation d’établissement ou de réinstallation 139 13,9 %
Organisation liée au tourisme 13 1,3 %
Autre 70 7,0 %
Je préfère ne pas répondre 6 0,6 %
Type de secteur
Objectif principal de l’organisationNote de bas de page 4 Nombre de réponses % du nombre total de répondants
Services d’accueil, d’hébergement et de restauration 92 9,2 %
Services administratifs 106 10,6 %
Aérospatiale et défense 24 2,4 %
Agriculture et agroalimentaire 60 6,0 %
Arts, divertissements et sports 91 9,1 %
Automobile 45 4,5 %
Services bancaires et assurances 31 3,1 %
Biofabrication et sciences de la vie 42 4,2 %
Construction 68 6,8 %
Services de consultation et services juridiques 73 7,3 %
Énergie 36 3,6 %
Ingénierie 59 5,9 %
Mode et design 18 1,8 %
Foresterie 27 2,7 %
Soins de santé et assistance sociale 187 18,8 %
Fabrication 53 5,3 %
Extraction minière, pétrolière et gazière 26 2,6 %
Services professionnels, scientifiques et techniques 118 11,8 %
Services immobiliers et services de location et de location à bail 24 2,4 %
Commerce de détail et de gros 37 3,7 %
Technologie 110 11,0 %
Tourisme 65 6,5 %
Transport 55 5,5 %
Services publics 34 3,4 %
Autre 480 48,1 %
Je ne travaille dans aucun de ces secteurs 62 6,2 %
Je préfère ne pas répondre 18 1,8 %

La majorité des intervenants et des partenaires (66 %) ont indiqué qu’ils exerçaient leurs activités dans les grands centres urbains ayant une population de 100 000 habitants et plus, tandis que 36 % opèrent dans les centres de taille moyenne (entre 30 000 et 99 999 habitants) et 36 % dans les petits centres (entre 1 000 et 29 999 habitants). Moins d’un quart (24 %) exercent leurs activités dans des régions rurales ou éloignées, dont la population est inférieure à 1 000 habitants.

Principaux résultats du sondage

La planification des niveaux d’immigration

En réponse à la question demandant de classer les raisons les plus importantes pour lesquelles le Canada devrait avoir un système d’immigration efficace, une grande majorité (91 %) d’intervenants et de partenaires ont indiqué que la raison la plus importante consiste à répondre aux besoins économiques et de main‑d’œuvre et à amener de nouvelles compétences au Canada. Le soutien et le renforcement des communautés dans toutes les régions du Canada ont également été identifiés par une majorité (52 %) des répondants. Le soutien aux engagements humanitaires et la réunification des familles sont également considérés comme des raisons importantes.

Question 6 : Lesquelles des raisons suivantes sont les plus importantes pour justifier le fait que le Canada doit avoir un système d’immigration efficace?

  Trois raisons les plus importantes (%)
Répondre aux besoins économiques et de main-d’œuvre et amener de nouvelles compétences 91 %
Soutenir et renforcer les communautés dans toutes les régions du Canada 52 %
Appuyer les engagements d’ordre humanitaire 39 %
Réunir les familles 38 %
Contribuer à la diversité du Canada 30 %
Accroître la population du Canada 22 %
Appuyer l’immigration francophone et le développement des communautés de langue officielle en situation minoritaire 12 %

À la question concernant les objectifs pour 2025 de 301 250 nouveaux résidents permanents pour la catégorie de l’immigration économique et 118 000 nouveaux résidents permanents pour la catégorie du regroupement familial, une pluralité (44 %) de répondants estime que les objectifs représentent « juste assez » de nouveaux résidents permanents. Les autres sont divisés et indiquent que ces objectifs représentent « trop peu » (27-28 %) et « trop » (19-20 %) de nouveaux résidents permanents.

Les répondants étaient plus partagés pour la catégorie des réfugiés, des personnes protégées et des cas humanitaires. 36 % indiquent que l’objectif représente « juste assez » de nouveaux résidents permanents, tandis que 20 % estiment que c’est « trop peu » et près d’un tiers (32 %) croient qu’il s’agit de « trop » de nouveaux résidents permanents – une augmentation considérable par rapport à 2023.

Question 7 : Le Plan des niveaux d’immigration actuel du Canada établit des objectifs théoriques de nouveaux résidents permanents pour chaque catégorie d’immigration pour 2025. En ce qui concerne chacune des catégories d’immigration suivantes et le total global, pensez-vous que cela représenterait trop, pas assez, ou juste assez de nouveaux résidents permanents? À titre de référence, vous pouvez consulter le Plan des niveaux d’immigration 2024-2026.

  Trop Juste assez Pas assez Je ne sais pas
Immigration économique
Objectif pour 2025 : 301 250
20 % 44 % 28 % 7 %
Regroupement familial
Objectif pour 2025 : 118 000
19 % 44 % 27 % 11 %
Réfugiés, personnes protégées et personnes au Canada pour motifs d’ordre humanitaire
Objectif pour 2025 : 80 750
32 % 36 % 20 % 12 %
Toutes les catégories
Objectif pour 2025 : 500 000
25 % 45 % 20 % 10 %

En réponse à la question portant sur l’objectif de 500 000 nouveaux résidents permanents pour 2026, toutes catégories confondues, une pluralité de répondants considère que l’objectif représente « juste assez » (45 %) de nouveaux résidents permanents, mais plus de répondants jugent que cela représente « trop » (28 %) plutôt que « pas assez » (20 %) de nouveaux résidents permanents.

Question 8 : Le plan actuel fixe un objectif théorique consistant à accueillir 500 000 nouveaux arrivants pour 2026, soit 1,25 % de la population canadienne. À votre avis, cela représente-t-il trop, pas assez ou juste assez de nouveaux résidents permanents venant au Canada?

  Trop Juste assez Pas assez Je ne sais pas
Objectif pour 2026 : 500 000
(1,25 % de la population du Canada)
28 % 45 % 20 % 7 %

Au-delà de 2026, une pluralité de répondants (39 %) estime que les niveaux d’immigration devraient se stabiliser à ce niveau, tandis que les autres sont divisés entre ceux qui considèrent qu’il faudrait une diminution (27 %) et ceux qui préconisent une augmentation (25 %).

Question 9 : Au-delà de 2026, souhaiteriez-vous que les niveaux d’immigration augmentent, se stabilisent à 500 000 immigrants chaque année, ou diminuent?

  % de réponse
Augmentent 25 %
Se stabilisent à 500 000 immigrants chaque année 39 %
Diminuent 27 %
Je ne sais pas 8 %

Si les niveaux d’immigration devaient augmenter, les deux tiers des répondants (66 %) choisiraient de privilégier les immigrants de la catégorie de l’immigration économique. Les autres choisiraient de privilégier soit les réfugiés, les personnes protégées et les personnes au Canada pour motifs d’ordre humanitaire (15 %), soit la catégorie du regroupement familial (14 %). De nombreux répondants sont réticents à recommander une catégorie spécifique en cas de diminution des niveaux, 34 % d’entre eux ayant répondu « je ne sais pas ». Cependant, un tiers des répondants (33 %) ont sélectionné la catégorie des réfugiés, des personnes protégées et des cas humanitaires, tandis que moins de répondants ont choisi les catégories de l’immigration économique (17 %) ou du regroupement familial (15 %).

Questions 10 et 11 : Si les niveaux d’immigration devaient augmenter, dans quelle catégorie d’immigration préféreriez-vous voir une augmentation? Si les niveaux d’immigration devaient diminuer, dans quelle catégorie d’immigration recommanderiez-vous une diminution?

  Catégories à privilégier si les niveaux augmentent Catégories pour lesquelles une baisse est recommandée si les niveaux diminuent
Immigration économique 66 % 17 %
Réfugiés, personnes protégées et personnes au Canada pour motifs d’ordre humanitaire 15 % 33 %
Regroupement familial 14 % 15 %
Je ne sais pas 6 % 34 %
Soutenir les immigrants et les communautés au Canada

À la question demandant de classer les secteurs dans lesquels il serait le plus important d’investir pour appuyer une hausse de l’immigration dans leur région, le premier choix des répondants est sans contredit le logement – 89 % ont choisi cette option comme l’une des trois principales priorités. Les services de soins de santé (76 %), le transport en commun (39 %) et les études postsecondaires et la formation professionnelle (34 %) sont également considérés comme des priorités importantes.

En réponse à une question ouverte les invitant à donner plus de détails, certains répondants ont réitéré le besoin important d’investissements dans les infrastructures et les services pour soutenir une population croissante. Les principaux secteurs d’intérêt incluent le logement abordable, les services de soins de santé et le transport en commun. Les répondants ont également souligné l’importance de la reconnaissance des titres de compétences étrangers, de la formation linguistique et de l’accès accru aux services d’établissement pour les nouveaux arrivants afin de garantir une intégration réussie. De plus, certains ont exprimé le souhait d’avoir des voies d’accès à l’immigration plus stratégiques et une meilleure répartition régionale des nouveaux arrivants pour équilibrer les demandes du marché du travail et renforcer la durabilité des communautés.

Question 12 : À quel point l’investissement dans chacun des secteurs suivants serait-t-il important afin d’appuyer une hausse de l’immigration dans votre région? Les données présentées ci‑dessous indiquent les trois éléments nommés le plus souvent. Les pourcentages indiqués représentent les intervenants qui ont soumis une réponse valide.

  Trois secteurs prioritaires (%)
Logement 89 %
Services de soins de santé 76 %
Transport en commun 39 %
Études postsecondaires/formation professionnelle 34 %
Services de garde et d’éducation préscolaire 26 %
Écoles (primaire et secondaire) 22 %
Accès Internet 4 %

En réponse à la question demandant quels aspects seraient les plus utiles aux nouveaux arrivants et appuieraient le mieux une hausse de l’immigration dans leur région, 79 % des répondants ont nommé l’aide à l’emploi et au développement de carrière parmi les trois principaux aspects. Le soutien à la reconnaissance des titres de compétences étrangers (62 %) et la formation linguistique (58 %) font également partie des trois principaux aspects pour une majorité de répondants.

Question 13a : Lequel ou lesquels des aspects suivants seraient les plus utiles aux nouveaux arrivants et appuieraient le mieux une hausse de l’immigration dans votre région? Les données présentées ci‑dessous indiquent les trois éléments nommés le plus souvent. Les pourcentages indiqués représentent les intervenants qui ont soumis une réponse valide.

  Trois aspects les plus utiles (%)
De l’aide à l’emploi et au développement de carrière 79 %
Du soutien à la reconnaissance des titres de compétences étrangers 62 %
De la formation linguistique 58 %
De l’information claire et facilement accessible au sujet des services et programmes 27 %
Des ressources pour démarrer et gérer une entreprise au Canada 23 %
De l’aide pour accéder aux services gouvernementaux ou communautaires 22 %
Des services de diversité, d’équité et d’inclusion 14 %

En réponse à la question portant sur l’importance d’investir dans divers domaines pour attirer les nouveaux arrivants dans les régions rurales ou éloignées et dans les communautés de petite et moyenne taille, près de deux tiers des répondants (63 %) ont choisi les nouvelles voies d’accès à la résidence permanente spécifiques à leurs communautés. Environ deux tiers des répondants ont également choisi le soutien aux communautés afin qu’elles puissent jouer un plus grand rôle dans l’établissement et l’intégration des nouveaux arrivants. Une majorité a également opté pour un meilleur accès aux services d’établissement (57 %) et pour une promotion accrue des communautés auprès des immigrants potentiels (51 %).

En réponse à une question ouverte les invitant à donner plus de détails, de nombreux répondants ont souligné que toutes les principales infrastructures et les services sociaux nécessiteraient davantage d’investissements, notamment en ce qui concerne le logement abordable, les services de garde d’enfants, l’éducation, les soins de santé et le transport en commun. La demande accrue sur les services publics tels que l’approvisionnement en eau, les systèmes d’égouts, l’électricité, le gaz, la couverture Internet à large bande et les réseaux mobiles a été identifiée comme une préoccupation dans les régions ayant connu une croissance démographique rapide. Certains répondants ont indiqué que les services d’établissement devraient être accessibles aux résidents temporaires, y compris les étudiants étrangers, quelle que soit la localisation ou la taille de la communauté au Canada. Plusieurs répondants ont également noté que les services d’établissement dans les communautés rurales ou éloignées manquent de ressources pour servir les nouveaux arrivants, une caractéristique particulière aux régions situées en dehors des grands centres urbains.

Certains répondants ont exprimé des préoccupations quant aux niveaux actuels d’immigration, indiquant qu’ils étaient, selon eux, trop élevés et intenables. Ces répondants ont souligné la nécessité de réduire les volumes pour garantir des infrastructures suffisantes pour les Canadiens et réduire la pression sur l’environnement à mesure que la population croît. D’autres ont mis de l’avant l’importance de la formation aux employeurs, des efforts pour lutter contre le racisme et du partage d’informations sur les avantages de l’immigration avec les Canadiens. Quelques-uns ont également souligné le rôle des forces de l’ordre et des services d’urgence pour garantir la sécurité des Canadiens.

Question 14a : À quel point l’investissement dans chacun des éléments suivants serait-t-il important afin de mieux attirer et retenir les nouveaux arrivants dans les régions rurales ou éloignées (avec une population de moins de 1 000 habitants) et dans les petites et moyennes communautés (avec une population de 1 000 à 99 999 habitants)? Les données présentées ci‑dessous indiquent les trois éléments nommés le plus souvent. Les pourcentages indiqués représentent les intervenants qui ont soumis une réponse valide.

  Trois éléments les plus importants (%)
De nouvelles voies d’accès à la résidence permanente dédiées aux communautés 63 %
Du soutien aux communautés afin qu’elles puissent jouer un plus grand rôle dans l’établissement et l’intégration des nouveaux arrivants 63 %
Un meilleur accès aux services d’établissement 57 %
Une promotion accrue des communautés auprès d’immigrants potentiels 51 %
De nouvelles voies d’accès à la résidence temporaire propres aux communautés 35 %

Les répondants ont été interrogés sur l’importance de différentes mesures pour soutenir une hausse de l’immigration francophone dans leur région. Plus de services d’établissement dans les communautés francophones en situation minoritaire (63 %) et du soutien accru pour aider les résidents temporaires d’expression française à effectuer la transition vers la résidence permanente (61 %) ont été choisis parmi les trois aspects les plus importants par plus de 6 répondants sur 10. Moins de répondants ont nommé l’amélioration des mécanismes de sélection pour les immigrants francophones et bilingues (52 %) et l’élargissement ciblé des efforts promotionnels au Canada et à l’étranger (47 %).

En réponse à une question ouverte les invitant à fournir des commentaires sur l’immigration dans les régions rurales ou éloignées ainsi que dans les communautés de petite et moyenne taille, plusieurs participants ont indiqué qu’il serait bénéfique de mettre l’accent sur des services d’établissement locaux qui sont adaptés aux besoins locaux. Plusieurs ont également réitéré certaines des pressions déjà mentionnées, comme le logement, les infrastructures, les services de soins de santé, les services de garde d’enfants et le transport en commun. Certains répondants ont souligné l’importance d’attirer et de retenir les nouveaux arrivants, qui revitalisent les économies locales et les communautés en créant de nouvelles entreprises et des emplois, et en contribuant aux recettes fiscales locales. Cependant, ils ont également noté que le manque d’opportunités en matière d’emploi dans les communautés rurales et de petite et moyenne taille peut constituer un obstacle.

Question 15 : Une nouvelle politique en matière d’immigration francophone contenant des objectifs et des indicateurs pour augmenter l’immigration francophone a été lancée en Page 10 de 15 janvier 2024, conformément à l’obligation légale en vertu de la Loi sur les langues officielles modernisée. Lequel ou lesquels des aspects suivants seraient les plus utiles pour soutenir une hausse de l’immigration francophone dans votre région? Les données présentées ci‑dessous indiquent les trois éléments nommés le plus souvent. Les pourcentages indiqués représentent les intervenants qui ont soumis une réponse valide.

  Trois aspects les plus importants (%)
Plus de services d’établissement, y compris la formation linguistique pour les nouveaux arrivants d’expression française dans les communautés minoritaires francophones 63 %
Du soutien accru pour aider les résidents temporaires (travailleurs et étudiants) d’expression française à effectuer la transition vers la résidence permanente 61 %
De meilleures façons de sélectionner les immigrants francophones et bilingues 52 %
L’élargissement ciblé des efforts promotionnels au Canada et à l’étranger 47 %
Répondre aux besoins économiques et de main-d’œuvre

À la question demandant dans quelle mesure les programmes d’immigration économique permanente répondent actuellement aux besoins économiques partout au Canada, une majorité de répondants – plus de 6 répondants sur 10 (62 %) – estime que les programmes ne répondent « pas assez bien ». Un quart d’entre eux (24 %) estiment qu’ils y répondent « adéquatement », et seulement 4 % des répondants estiment que les programmes répondent « très bien » aux besoins économiques partout au pays.

Question 16a : Dans quelle mesure les programmes d’immigration économique permanente répondent-ils actuellement aux besoins économiques partout au Canada?

  % de réponse
Très bien 4 %
Adéquatement 24 %
Pas assez bien 62 %
Je ne sais pas 10 %

Les participants qui estiment que les programmes d’immigration économique du Canada ne répondent pas efficacement aux besoins économiques partout au pays ont été invités à expliquer pourquoi. Les deux raisons les plus couramment citées sont les obstacles liés à la reconnaissance des titres de compétences étrangers (43 %) et le fait que les programmes ne corrigent pas les inadéquations entre les niveaux de compétences des immigrants et les besoins du pays, notamment dans des secteurs tels que les métiers, la construction, les soins de santé, l’aide sociale, les technologies de l’information et parmi les immigrants francophones (40 %). Les participants ont également souligné que le système d’immigration est trop complexe et/ou que les délais de traitement sont trop longs (34 %) et que les opportunités pour les travailleurs étrangers temporaires de devenir résidents permanents sont insuffisantes (30 %). Des préoccupations ont également été soulevées concernant la répartition inégale partout au pays et les défis plus larges liés à l’établissement et à l’intégration, tels que la disponibilité de logements abordables et de services de soins de santé, ainsi que des services d’établissement insuffisants (y compris pour les résidents temporaires). Des problèmes liés à la langue, notamment des exigences linguistiques de programme faibles et une formation inadéquate, ont également été mentionnés, ainsi que des préoccupations concernant la discrimination fondée sur la race.

Question 16b : Quelles sont, selon vous, les raisons les plus importantes pour lesquelles les programmes d’immigration économique permanente ne répondent pas suffisamment aux besoins économiques partout au Canada?

  % de réponse
Il existe des obstacles à la reconnaissance des titres de compétences étrangers 43 %
Ces programmes ne répondent pas aux besoins du marché du travail 40 %
Le système d’immigration est trop complexe et/ou les délais de traitement sont trop longs 34 %
Les opportunités pour les travailleurs temporaires de devenir résidents permanents sont insuffisantes 30 %
Les avantages de l’immigration ne sont pas répartis équitablement partout au pays 23 %
Ces programmes ne soutiennent pas la croissance économique 20 %
Les services d’établissement pour aider les nouveaux arrivants à s’intégrer sont insuffisants 18 %
Ces programmes font venir trop de personnes 11 %
Ces programmes font venir trop peu de personnes 8 %
Autre 10 %

En réponse à la question demandant dans quelle mesure les programmes d’immigration économique permanente devraient se concentrer sur la sélection de personnes possédant des compétences et/ou une expérience de travail acquises au Canada, les deux tiers ont indiqué que ces programmes devraient se concentrer « plus » (34 %) et « beaucoup plus » (31 %) sur une telle sélection. Un quart des réponses étaient neutres (24 %) et seulement 11 % ont indiqué qu’il faudrait accorder « moins » d’importance à une telle sélection.

Question 17 : Les programmes économiques permanents ont pour objectif de soutenir et de faire croître l’économie du Canada en attirant et en retenant des travailleurs qui sont plus susceptibles de s’établir économiquement et ayant une formation ou une expérience professionnelle dans des secteurs ou des professions où il existe des besoins en main-d’œuvre. Dans quelle mesure les programmes d’immigration économique permanente devraient-ils se concentrer sur la sélection de personnes possédant des compétences et/ou une expérience de travail acquises au Canada?

  % de réponse
Beaucoup plus 31 %
Plus 34 %
Neutre 24 %
Moins 8 %
Beaucoup moins 3 %

En réponse à la question demandant dans quelle mesure les programmes fédéraux d’immigration économique permanente devraient soutenir les secteurs qui nécessitent un diplôme d’études secondaires ou aucune formation formelle, environ la moitié des répondants pensent qu’il faudrait soutenir « plus » (28 %) ou « beaucoup plus » (21 %) ces secteurs. Les autres répondants sont neutres (30 %) ou estiment qu’il faudrait les soutenir « moins » (12 %) ou « beaucoup moins » (9 %).

Question 18 : Dans quelle mesure les programmes fédéraux d’immigration économique permanente devraient-ils soutenir les secteurs qui ont une forte demande pour des emplois nécessitant un diplôme d’études secondaires ou aucune formation formelle?

  % de réponse
Beaucoup plus 21 %
Plus 28 %
Neutre 30 %
Moins 12 %
Beaucoup moins 9 %

Invités à choisir parmi un certain nombre de manières dont le gouvernement fédéral pourrait contribuer à la croissance économique régionale tout en complétant les efforts existants des provinces et des territoires, les répondants ont indiqué le plus fréquemment le besoin de renforcer la collaboration avec les provinces et les territoires sur la reconnaissance des titres de compétences étrangers pour surmonter les obstacles à l’intégration sur le marché du travail (69 %) et le besoin de renforcer la collaboration entre tous les ordres de gouvernement sur les programmes d’immigration économique (66 %). Environ 6 répondants sur 10 ont aussi nommé le fait d’attirer davantage de candidats possédant des compétences et de l’expérience dans des professions en demande partout au Canada (62 %) et de faire davantage pour retenir les travailleurs temporaires dans les régions où ils travaillent et les aider à effectuer la transition vers la résidence permanente (60 %).

Question 19 : Les provinces et les territoires sélectionnent des immigrants économiques qui peuvent aider à répondre aux besoins de leurs communautés. Comment le gouvernement fédéral peut-il contribuer à la croissance économique régionale tout en complétant les efforts existants des provinces et des territoires?

  % de réponse
Renforcer la collaboration avec les provinces et les territoires sur la reconnaissance des titres de compétences étrangers pour surmonter les obstacles à l’intégration sur le marché du travail 69 %
Renforcer la collaboration entre tous les ordres de gouvernement sur les programmes d’immigration économique 66 %
Attirer davantage de candidats possédant des compétences et de l’expérience dans des professions en demande partout au Canada 62 %
Faire davantage pour retenir les travailleurs temporaires dans les régions où ils travaillent et les aider à effectuer la transition vers la résidence permanente 60 %
Permettre aux provinces, aux territoires et aux municipalités de sélectionner un plus grand nombre de demandeurs dans le cadre des programmes d’immigration économique 51 %
Attirer davantage d’immigrants en dehors des grands centres urbains, indépendamment de leurs compétences et de leur expérience 33 %
Considérer l’impact des résidents temporaires

Les répondants sont divisés sur la question concernant les limites récemment annoncées pour les résidents temporaires à 5 % de la population totale. Cette proportion est jugée « trop élevée » ou « trop faible » (26 % pour chacun), tandis que les autres estiment que la proportion est « juste assez » (35 %). 13 % des participants ont répondu « je ne sais pas ».

Question 20 : Le 21 mars 2024, le gouvernement du Canada a annoncé qu’il inclurait un objectif pour les arrivées de résidents temporaires dans le cadre du Plan des niveaux d’immigration 2025-2027 afin de mieux gérer les volumes. De plus, le gouvernement du Canada a proposé de réduire la proportion de résidents temporaires de 6,2 % de la population totale en 2023 à 5 % de la population totale au cours des 3 prochaines années. À votre avis, pensez-vous qu’une proportion de résidents temporaires de 5 % de la population totale est trop élevée, trop faible ou juste assez?

  % de réponse
Trop élevée 26 %
Trop faible 26 %
Juste assez 35 %
Je ne sais pas 13 %
Lutter contre les obstacles systémiques et soutenir la diversité, l’équité et l’inclusion

Les participants ont été invités à partager leurs commentaires sur ce qui pourrait être fait afin d’améliorer l’accès équitable aux possibilités d’obtention de la résidence permanente. De nombreux répondants ont souligné l’importance des services d’établissement et du soutien à l’intégration – comme en matière d’éducation, d’emploi et de formation professionnelle, ou de formation linguistique – dans le processus d’adaptation à un nouveau foyer au Canada.

Les répondants ont également mis de avant l’importance de la reconnaissance des titres de compétences étrangers et la nécessité de créer des voies d’accès de la résidence temporaire à la résidence permanente. Les obstacles inhérents aux processus de demandes d’immigration – tels que la complexité et l’accessibilité des formulaires, les délais de traitement, la disponibilité des agents d’IRCC et la transparence dans la prise de décision – ont également été identifiés.

En raison de la répartition inégale des ressources et des possibilités à l’échelle mondiale, il existe souvent un manque de diversité parmi les candidats, et de ce fait, plusieurs répondants ont souligné l’importance d’un accès équitable aux opportunités de résidence permanente. De plus, ils ont noté que les efforts humanitaires devraient mieux refléter les besoins, l’urgence et l’équité.

La valeur d’une main-d’œuvre diversifiée au sein d’IRCC a été soulignée, de même que les avantages de la formation sur la diversité, l’équité et l’inclusivité pour le personnel. De nombreux répondants ont suggéré de la formation sur les compétences culturelles et la lutte contre le racisme dans les écoles publiques canadiennes, ainsi qu’à l’intention des employeurs et des intervenants et partenaires travaillant avec les nouveaux arrivants, afin d’améliorer la compréhension et les perceptions sur l’immigration au Canada. Bien que la majorité reconnaisse l’importance de la diversité, certains ont suggéré de mettre davantage l’accent sur le fait de combler les emplois en demande qui sont bénéfiques à l’économie canadienne. Plusieurs répondants ont spécifiquement mentionné les étudiants étrangers ayant étudié au Canada, soutenant qu’ils devraient être autorisés à rester au pays pour pallier aux pénuries de main-d’œuvre.

Apprendre du processus

Les répondants ont été interrogés sur le processus de mobilisation avec IRCC au sujet de la planification des niveaux d’immigration. En réponse à une question leur demandant d’identifier les façons les plus efficaces pour le ministère d’interagir avec eux, les intervenants et les partenaires ont indiqué le courriel (75 %) et les sondages en ligne (63 %) comme choix de prédilection. Les discussions de groupe, réunions, tables rondes et séances de discussion ont aussi été mentionnées fréquemment.

En réponse à une question leur demandant d’indiquer les sujets qu’ils seraient intéressés à explorer lors de futures activités de mobilisation, les répondants ont exprimé le plus d’intérêt à discuter des besoins économiques et de main-d’œuvre (72 %), des différentes manières d’éliminer les obstacles à l’accueil des nouveaux arrivants (57 %), et du soutien à l’immigration dans les communautés rurales partout au Canada (47 %). Les répondants ont également indiqué qu’ils souhaitaient être davantage impliqués par le ministère sur des sujets tels que les étudiants étrangers et le soutien à l’emploi (comme en matière de formation aux compétences ou de formation linguistique), y compris le financement de ces programmes.

Invités à partager leur expérience avec le processus de mobilisation, la plupart des intervenants et partenaires ont apprécié le fait qu’IRCC ait souhaité connaître leur avis et leur offre la possibilité de contribuer avec des idées et commentaires. Plusieurs d’entre eux ont cité la pertinence et la clarté des questions, ainsi que la longueur et l’accessibilité du sondage. Les répondants ont également formulé des suggestions concrètes pour améliorer les sondages de consultation en ligne d’IRCC. Ils ont exprimé le souhait d’avoir plus de questions ouvertes qui leur permettraient d’expliquer leurs choix. Certains ont trouvé que les questions étaient biaisées, tandis que d’autres ont fait part de leur souhait de discuter de sujets liés à l’immigration plus larges que ceux abordés dans le cadre du sondage. Certains intervenants et partenaires ont demandé plus de transparence sur la façon dont leurs commentaires seraient pris en compte et utilisés pour éclairer les décisions.

En réponse à une question leur demandant de partager d’autres recommandations pour améliorer le processus de mobilisation à l’avenir, de nombreux intervenants et partenaires ont exprimé le souhait d’avoir des échanges plus interactifs et plus fréquents avec IRCC sur les questions liées à l’immigration, notamment par le biais de discussions, de tables rondes et de séances de discussion en personne ou virtuelles.

Séances de discussion régionales avec le ministre et le secrétaire parlementaire

Du 23 juillet au 2 août, cinq séances de discussion régionales virtuelles ont été organisées avec les intervenants et les partenaires des régions de l’Atlantique (Île-du-Prince-Édouard, Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Terre-Neuve-et-Labrador), de l’Ontario et du Québec, des Prairies (Alberta, Manitoba et Saskatchewan), de la Colombie-Britannique et du nord du Canada (Nunavut, Territoires du Nord-Ouest et Yukon). 1 010 intervenants et partenaires de partout au pays ont participé à ces séances.

Ces séances de discussion ont eu lieu virtuellement via Zoom, et chacune d’elle était présentée soit par l’honorable Marc Miller, ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, soit par Paul Chiang, secrétaire parlementaire du ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté. L’interprétation simultanée en anglais et en français ainsi que l’interprétation en langue des signes ont été mises à disposition pour faciliter la participation des intervenants et des partenaires.

Éléments clés discutés

Impact des récents changements en matière de politiques et perception internationale

L’instabilité à laquelle sont confrontés les étudiants étrangers et les travailleurs étrangers temporaires en raison des changements de politiques était une préoccupation majeure. Plusieurs établissements d’enseignement se sont inquiétés du rythme rapide des changements de politiques d’immigration depuis janvier 2024. Selon eux, ces changements ont mené à de la confusion et de la réticence parmi les partenaires internationaux, et cette incertitude a affecté la réputation du Canada sur la scène mondiale.

Les intervenants et les partenaires ont souligné la nécessité d’un programme complet de régularisation offrant une voie d’accès stable vers la résidence permanente pour celles et ceux qui sont déjà au Canada. Certains participants ont également demandé de meilleurs mécanismes de soutien pour aider ces groupes à naviguer dans le paysage complexe et souvent changeant de l’immigration, puisque plusieurs personnes sont incertaines quant à leur avenir au Canada.

De nombreux participants ont appuyé l’inclusion des arrivées de résidents temporaires en plus des objectifs d’admission de résidents permanents dans le cadre du prochain Plan des niveaux d’immigration par le gouvernement fédéral afin de permettre une meilleure planification. Beaucoup d’entre eux étaient également favorables à la réduction proposée du nombre de résidents temporaires.

Défis liés au logement et aux infrastructures

Un problème majeur soulevé concerne les graves pénuries de logements dans les grands centres urbains. Certains participants ont exprimé leur inquiétude quant à l’impact des niveaux élevés d’immigration sur le logement et ont demandé une meilleure harmonisation entre les objectifs d’immigration et la disponibilité des logements, ainsi qu’une augmentation du financement des infrastructures nécessaires, surtout dans le contexte de la croissance de la population.

Une forte augmentation du nombre de demandeurs d’asile dans les refuges a été observée dans certaines provinces et certains territoires, entraînant des pressions supplémentaires sur des ressources déjà limitées. Le rôle important joué par les municipalités dans l’accueil des nouveaux arrivants a également été souligné.

Concordance de l’économie et du marché du travail

Les participants ont souligné l’importance d’aligner les politiques d’immigration avec les besoins du marché du travail. Certains ont demandé la mise en œuvre de programmes d’immigration plus ciblés qui tiennent compte des demandes économiques régionales et des besoins spécifiques de différents secteurs, y compris l’agriculture et l’hôtellerie.

Des préoccupations ont été exprimées concernant le système de points pour la résidence permanente, qui désavantage souvent les travailleurs dans les métiers ou les secteurs à bas salaire, malgré leurs contributions significatives à l’économie.

Transitions de la résidence temporaire à la résidence permanente

La nécessité de créer des voies d’accès plus claires permettant à celles et ceux qui vivent et travaillent déjà au Canada d’effectuer la transition de la résidence temporaire à la résidence permanente a été un thème récurrent. Les participants ont souligné l’importance de reconnaître les contributions des travailleurs temporaires et de s’assurer qu’ils aient des possibilités de rester de façon permanente.

Les participants ont recommandé de concentrer les efforts sur l’aide à la transition des résidents temporaires vers la résidence permanente, en particulier dans les domaines où il y a de graves pénuries de main-d’œuvre, comme les services de soins de santé et les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STIM).

Certains ont noté que la réduction proposée du nombre de résidents temporaires devrait tenir compte des impacts potentiels sur les secteurs et les communautés les plus dépendants des migrants temporaires, y compris les étudiants étrangers.

Défis réglementaires et reconnaissance des titres de compétences étrangers

La reconnaissance des titres de compétences étrangers s’est avérée un enjeu important. De nombreux participants ont demandé un soutien accru de la part des organismes de réglementation pour aider les immigrants qualifiés à exercer leur profession au Canada. Les coûts élevés de la formation complémentaire pour celles et ceux qui ne sont pas résidents permanents ont également été soulignés.

Certains ont noté que de nombreux immigrants qualifiés éprouvent des difficultés à faire reconnaître leurs qualifications, ce qui les oblige à occuper des emplois moins qualifiés. Ces inadéquations entre les compétences que les nouveaux arrivants peuvent offrir et les emplois qui leur sont souvent accessibles à leur arrivée ont été soulevées comme des points cruciaux. Selon eux, cette disparité est encore plus marquée dans les régions rurales.

Les participants ont appelé à une meilleure coordination entre le gouvernement fédéral, les provinces et les territoires, ainsi que les organismes de réglementation, afin de relever ces défis.

Immigration en milieu rural, immigration francophone et soutien communautaire

Les efforts pour attirer et retenir les immigrants dans les régions rurales est une autre préoccupation majeure qui a été soulevée. Les participants ont noté que les communautés rurales font face à des défis uniques, tels qu’un accès limité aux services comme le transport et les services de garde, ce qui peut rendre l’établissement et l’épanouissement des nouveaux arrivants difficiles.

Certains ont appelé à des programmes d’immigration spécifiquement adaptés aux besoins des régions rurales, y compris un soutien accru pour les travailleurs temporaires et leurs familles. Les pressions particulières auxquelles sont confrontées les régions nordiques ont également été signalées. Bien que les participants aient souligné que l’immigration est cruciale pour la croissance économique, beaucoup ont également insisté sur la nécessité de tenir compte des différences régionales dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques d’immigration.

Plusieurs organisations ont souligné l’importance d’assurer la vitalité des communautés francophones partout au Canada, en particulier lorsque celles-ci sont en situation minoritaire à l’extérieur du Québec. Certains ont soulevé des défis spécifiques liés aux nouveaux arrivants francophones dans la région de l’ouest et dans les régions rurales, tandis que d’autres ont indiqué la nécessité d’augmenter les efforts de promotion pour attirer les immigrants francophones.

Réinstallation des réfugiés et engagements humanitaires

Les discussions ont révélé des préoccupations importantes concernant les réductions potentielles du nombre de réinstallations et les délais de traitement de ces demandes. Les participants ont insisté sur la nécessité pour le Canada de maintenir son rôle de chef de file en matière de réinstallation des réfugiés et de veiller à ce que des programmes comme le Programme des réfugiés parrainés par le gouvernement (RPG) et le Programme mixte des réfugiés désignés par un bureau des visas (RDBV) soient adéquatement soutenus.

Certaines organisations ont souligné l’importance du Programme des RPG et la nécessité de réduire les délais de traitement pour le parrainage des réfugiés. D’autres ont insisté sur la nécessité pour le gouvernement de s’engager à accueillir un plus grand nombre de réfugiés réinstallés et soutenus par le gouvernement, tout en comblant les lacunes entre les voies d’accès économiques et humanitaires. Des préoccupations ont également été soulevées concernant la disparité entre le nombre de demandeurs d’asile acceptés en tant que réfugiés au titre de la ConventionNote de bas de page 5 et les objectifs inférieurs pour les personnes protégées dans le Plan des niveaux d’immigration. Les défis particuliers auxquels sont confrontés les réfugiés 2ELGBTQI+ ont également été discutés. Certains participants ont soutenu que le nombre de réfugiés réinstallés et soutenus par le gouvernement devrait être supérieur à celui des réfugiés parrainés par le secteur privé.

Il y avait un large consensus sur la nécessité de respecter les obligations humanitaires du Canada. Les participants ont également souligné l’importance de la régularisation pour les travailleurs essentiels, en notant que beaucoup d’entre eux occupent des emplois qui ne sont pas temporaires, car il y a un besoin permanent.

Services d’établissement et d’intégration

Les intervenants et les partenaires ont souligné le besoin crucial de services complets d’établissement, d’emploi et de formation linguistique pour assurer l’intégration réussie des immigrants. Ils ont insisté sur le fait qu’avec une hausse des niveaux d’immigration, il est nécessaire d’harmoniser les investissements dans les services de soutien avec le Plan des niveaux d’immigration. Un soutien spécifique pour les populations vulnérables, telles que les femmes, les personnes de diverses identités de genre et les nouveaux arrivants 2ELGBTQI+, a été souligné comme essentiel pour prévenir la marginalisation. Dans l’ensemble, des services d’établissement solides, en particulier pour les réfugiés, ont été jugés cruciaux pour aider les immigrants à se construire une vie réussie au Canada.

Les discussions ont également abordé les pénuries significatives en matière de logement, de services de soins de santé et de services de garde, notant que ces lacunes pourraient encore marginaliser les populations nouvellement arrivées. Certains participants ont plaidé pour des efforts coordonnés à tous les niveaux de gouvernement afin d’assurer un financement et un soutien adéquats pour les organismes communautaires qui jouent un rôle clé dans l’établissement et l’intégration.

Tout au long des discussions, les participants ont souligné l’importance d’une approche bien soutenue et inclusive pour garantir que tous les nouveaux arrivants, en particulier les plus vulnérables, aient accès aux services dont ils ont besoin pour s’épanouir au Canada.

Regroupement familial et soutien aux familles de travailleurs

L’accent a été mis sur le rôle vital du regroupement familial pour garantir le succès et le bien-être des immigrants, en particulier dans les régions rurales. Les participants ont plaidé pour des politiques qui soutiennent mieux les travailleurs dans leur démarche pour faire venir leurs familles, considérant cet aspect comme crucial tant pour la productivité économique que pour la stabilité communautaire.

Certains participants ont souligné les défis auxquels sont confrontés les travailleurs titulaires de visas de travail de deux ans, en particulier celles et ceux qui sont reclassés comme étant « à bas salaire » et qui ne peuvent pas faire venir leurs épouses. L’importance du soutien familial et conjugal dans les communautés rurales a été un thème récurrent.

Plusieurs intervenants et partenaires ont appelé à augmenter le nombre de places du Programme de regroupement familial, en particulier le Programme pour les parents et grands-parents. Certains ont proposé un système similaire au super visa pour les parents et grands-parents, qui permettrait aux grands-parents et à d’autres membres de la famille de rejoindre temporairement les travailleurs et les étudiants au Canada. Ils ont évoqué le fait que cela aiderait les familles à gérer les responsabilités liées au ménage et à la garde d’enfants sans surcharger les services locaux.

Perception du public et sentiments hostiles à l’égard de l’immigration

Les divisions croissantes dans le discours public concernant l’immigration ont été notées comme un défi. Certains participants ont exprimé leur inquiétude quant au fait que les sentiments négatifs envers l’immigration pourraient entraver l’intégration communautaire et le succès des programmes de réinstallation des réfugiés. La nécessité de poursuivre les efforts positifs de renforcement communautaire et de continuer les investissements soutenus dans les services d’établissement a été soulignée comme une façon de contrer ces tendances négatives.

Activités de mobilisation supplémentaires pour la planification des niveaux d’immigration

Étant donné la portée élargie du Plan des niveaux d’immigration de cette année, IRCC a également organisé une série de tables rondes avec des urbanistes de diverses villes et municipalités du Canada, certains représentants municipaux et des économistes de plusieurs banques canadiennes. Ces tables rondes se sont tenues virtuellement en août et en septembre 2024. Elles ont été animées par le ministre Miller et Dr Harpreet S. Kochhar, sous-ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, de même que d’autres hauts fonctionnaires d’IRCC. Des représentants du milieu des affaires, des organisations syndicales et des organisations fournissant des services aux immigrants, aux demandeurs d’asile et aux réfugiés ont également été consultés concernant la réduction des volumes de résidents temporaires.

Éléments clés discutés

Soutien à la gestion des volumes de résidents temporaires

Les participants ont généralement soutenu les efforts d’IRCC pour gérer les volumes de résidents temporaires, y compris l’objectif de réduction de 5 %, même dans les régions et les secteurs où il y a des pénuries chroniques de main-d’œuvre. Ils ont souligné l’importance de distinguer les étudiants étrangers des travailleurs au sein de la catégorie des résidents temporaires, car leurs besoins diffèrent. Les intervenants et les partenaires ont également insisté sur le fait que, lorsque des changements sont annoncés pour les programmes, tels que ceux pour les étudiants étrangers et les travailleurs étrangers temporaires, il est crucial d’expliquer comment ces changements s’alignent avec les objectifs pour garantir un maximum de clarté.

Réduction des objectifs de résidents permanents

Les économistes étaient largement d’accord pour dire que les objectifs du Plan des niveaux d’immigration 2024-2026, qui proposaient d’admettre 500 000 nouveaux résidents permanents d’ici 2025, étaient trop élevés et devraient être réexaminés. Les participants ont noté qu’il était tout aussi important de répartir (ou distribuer) adéquatement le nombre d’immigrants que les chiffres globaux pour répondre efficacement aux besoins du marché du travail.

Cohérence, transparence des données et continuum de l’immigration

Certains participants ont demandé une meilleure harmonisation entre les besoins du marché du travail et les compétences des travailleurs temporaires, soulignant l’importance de donner la priorité aux travailleurs déjà présents au Canada.

Les urbanistes et les municipalités ont mis de l’avant la nécessité de disposer de données fiables pour soutenir la planification à long terme, car l’absence de telles données rend difficile la planification des services et des infrastructures pour les communautés en croissance.

Les intervenants et les partenaires ont suggéré d’évaluer le rôle de chaque catégorie de résidents temporaires, se demandant si le but des programmes de résidents temporaires consiste à faire passer les travailleurs au statut de résidents permanents. Si cette approche de l’immigration en deux étapes se poursuit, les programmes de résidents temporaires devraient se concentrer sur les candidats susceptibles de réussir en tant que futurs résidents permanents, et non uniquement sur le fait de combler les besoins en main-d’œuvre à court terme.

Taux de chômage et récession imminente

Certains participants ont noté que l’impact de l'immigration sur la croissance démographique a aidé le Canada à éviter une récession. Cependant, le chômage a augmenté au cours des deux dernières années, en particulier chez les jeunes et les nouveaux arrivants installés au Canada depuis cinq ans ou moins.

Les économistes ont averti que certains nouveaux arrivants subissent déjà les effets d’une récession, le taux de chômage de ce groupe augmentant à un rythme similaire à celui de la récession de 2008. Ils ont mis en garde contre une récession plus large qui pourrait bientôt affecter davantage de Canadiens. Toronto, par exemple, montre déjà des signes en raison du chômage élevé. Ralentir le rythme des nouvelles arrivées pourrait aider à stabiliser le marché du travail et à réduire le chômage pour ces groupes.

Annexes

Annexe A : Sondage en ligne

Q1 – Veuillez indiquer le nom de votre organisation.

Q2 – Lequel (ou lesquels) des énoncés suivants décrit (décrivent) le mieux votre organisation? (Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.)

Q3 – Dans quel (ou quels) secteur(s) parmi les suivants votre organisation exerce-t-elle des activités? (Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.)

Q4a – Dans quelle(s) province(s) ou quel(s) territoire(s) votre organisation exerce-t-elle des activités? (Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.)

Q4b – [Demander seulement si « Québec » a été sélectionné] Le mandat de votre organisation est-il national, ou se limite-t-il à la province de Québec?

Q5 – Votre organisation représente-t-elle ou dessert-elle des membres de l’une des communautés suivantes? (Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.)

Q6 – Lesquelles des raisons suivantes sont les plus importantes pour justifier le fait que le Canada doit avoir un système d’immigration efficace? Veuillez classer en ordre d’importance un maximum de 3 facteurs en sélectionnant une boîte pour chaque facteur, 1 étant le plus important.

La planification des niveaux d’immigration

Q7 – Le Plan des niveaux d’immigration actuel du Canada établit des objectifs théoriques de nouveaux résidents permanents pour chaque catégorie d’immigration pour 2025. En ce qui concerne chacune des catégories d’immigration suivantes et le total global, pensez-vous que cela représenterait trop, pas assez, ou juste assez de nouveaux résidents permanents? À titre de référence, vous pouvez consulter le Plan des niveaux d’immigration 2024-2026.

Trop Pas assez Juste assez Je ne sais pas
Immigration économique
(par exemple, travailleurs ou gens d’affaires)
Objectif de 2025 :
301 250
o o o o
Regroupement familial
(par exemple, époux·ses, conjoint·e·s de fait ou partenaires conjugaux, enfants ou parents de personnes déjà au Canada)
Objectif de 2025 :
118 000
o o o o
Réfugiés, personnes protégées et personnes au Canada pour motifs d’ordre humanitaire
(par exemple, réfugiés réinstallés ou demandeurs d’asile)
Objectif de 2025 :
80 750
o o o o
Objectif de 2025 pour
toutes les catégories :
500 000
(environ 1,25 % de la population canadienne)
o o o o

Q8 – Le plan actuel fixe un objectif théorique consistant à accueillir 500 000 nouveaux arrivants pour 2026, soit 1,25 % de la population canadienne. À votre avis, cela représente-t-il trop, pas assez ou juste assez de nouveaux résidents permanents venant au Canada?

Q9 – Au-delà de 2026, souhaiteriez-vous que les niveaux d’immigration augmentent, se stabilisent à 500 000 immigrants chaque année, ou diminuent?

Q10 – Si les niveaux d’immigration devaient augmenter, dans quelle catégorie d’immigration préféreriez-vous voir une augmentation?

Q11 – Si les niveaux d’immigration devaient diminuer, dans quelle catégorie d’immigration recommanderiez-vous une diminution?

Soutenir les immigrants et les communautés au Canada

Remarque : Si vous ne souhaitez pas répondre à une question particulière, cliquez sur → ci-dessous pour passer à la question suivante.

Q12 – À quel point l’investissement dans chacun des secteurs suivants serait-t-il important afin d’appuyer une hausse de l’immigration dans votre région? Veuillez classer en ordre d’importance un maximum de 3 facteurs en sélectionnant une boîte pour chaque facteur, 1 étant le plus important.

Q13a – Lequel ou lesquels des aspects suivants seraient les plus utiles aux nouveaux arrivants et appuieraient le mieux une hausse de l’immigration dans votre région? Veuillez classer en ordre d’importance un maximum de 3 facteurs en sélectionnant une boîte pour chaque facteur, 1 étant le plus important.

Q13b – Y a-t-il autre chose qui nécessiterait un investissement pour soutenir une hausse de la population dans votre région? [Réponse à une question ouverte]

Q14a – À quel point l’investissement dans chacun des éléments suivants serait-t-il important afin de mieux attirer et retenir les nouveaux arrivants dans les régions rurales ou éloignées (avec une population de moins de 1 000 habitants) et dans les petites et moyennes communautés (avec une population de 1 000 à 99 999 habitants)? Veuillez classer en ordre d’importance un maximum de 3 facteurs en sélectionnant une boîte pour chaque facteur, 1 étant le plus important.

Q14b – Souhaitez-vous formuler d’autres commentaires au sujet de l’immigration dans les régions rurales ou éloignées, et dans les petites et moyennes communautés? [Réponse à une question ouverte]

Q15 – Une nouvelle politique en matière d’immigration francophone contenant des objectifs et des indicateurs pour augmenter l’immigration francophone a été lancée en janvier 2024, conformément à l’obligation légale en vertu de la Loi sur les langues officielles modernisée. Lequel ou lesquels des aspects suivants seraient les plus utiles pour soutenir une hausse de l’immigration francophone dans votre région? Veuillez classer en ordre d’importance un maximum de 3 facteurs en sélectionnant une boîte pour chaque facteur, 1 étant le plus important.

Répondre aux besoins économiques et de main-d’œuvre

Q16a – Dans quelle mesure les programmes d’immigration économique permanente répondent-ils actuellement aux besoins économiques partout au Canada?

Q16b – [Demander seulement si « pas assez bien » a été sélectionné] Quelles sont, selon vous, les raisons les plus importantes pour lesquelles les programmes d’immigration économique permanente ne répondent pas suffisamment aux besoins économiques partout au Canada? (Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.)

Q17 – Les programmes économiques permanents ont pour objectif de soutenir et de faire croître l’économie du Canada en attirant et en retenant des travailleurs qui sont plus susceptibles de s’établir économiquement et ayant une formation ou une expérience professionnelle dans des secteurs ou des professions où il existe des besoins en main d’œuvre. Dans quelle mesure les programmes d’immigration économique permanente devraient-ils se concentrer sur la sélection de personnes possédant des compétences et/ou une expérience de travail acquises au Canada?

Q18 – Dans quelle mesure les programmes fédéraux d’immigration économique permanente devraient-ils soutenir les secteurs qui ont une forte demande pour des emplois nécessitant un diplôme d’études secondaires ou aucune formation formelle?

Q19 – Les provinces et les territoires sélectionnent des immigrants économiques qui peuvent aider à répondre aux besoins de leurs communautés. Comment le gouvernement fédéral peut-il contribuer à la croissance économique régionale tout en complétant les efforts existants des provinces et des territoires? (Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.)

Considérer l’impact des résidents temporaires

Q20 – Le 21 mars 2024, le gouvernement du Canada a annoncé qu’il inclurait un objectif pour les arrivées de résidents temporaires dans le cadre du Plan des niveaux d’immigration 2025-2027 afin de mieux gérer les volumes. De plus, le gouvernement du Canada a proposé de réduire la proportion de résidents temporaires de 6,2 % de la population totale en 2023 à 5 % de la population totale au cours des 3 prochaines années. À votre avis, pensez-vous qu’une proportion de résidents temporaires de 5 % de la population totale est trop élevée, trop faible ou juste assez?

Lutter contre les obstacles systémiques et soutenir la diversité, l’équité et l’inclusion

Q21 – L’immigration joue également un rôle important dans le soutien de la diversité, et IRCC est déterminé à lutter contre le racisme systémique, le sexisme, le capacitisme et les autres obstacles qui existent actuellement. IRCC s’est engagé à examiner ses politiques pour déceler les préjugés et mieux comprendre leurs incidences sur les clients. Qu’est-ce qui pourrait être fait afin d’améliorer l’accès équitable aux possibilités d’obtention de la résidence permanente? [Réponse à une question ouverte]

Apprendre du processus

Q22 – Quelles sont les façons les plus efficaces pour IRCC d’interagir avec vous et/ou votre organisation au sujet de la planification des niveaux d’immigration? (Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.)

Q23 – Qu’avez-vous apprécié dans le cadre de processus de participation? [Réponse à une question ouverte]

Q24 – Y a-t-il quelque chose que vous n’avez pas apprécié dans le cadre de ce processus de participation? [Réponse à une question ouverte]

Q25 – Avez-vous des changements ou d’autres recommandations à suggérer qui pourraient favoriser votre participation dans les années à venir? [Réponse à une question ouverte]

Q26 – IRCC mobilise régulièrement des intervenant·e·s et des partenaires de partout au pays au sujet de l’immigration. Quels sujets seriez-vous intéressés à explorer avec nous dans le cadre de futures initiatives de participation? (Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.)

Q27 – Acceptez-vous que vos réponses écrites soient publiées en tout ou en partie dans des rapports ultérieurs?

Merci d’avoir partagé vos réflexions avec nous!

Annexe B : Organisations participantes

La liste suivante inclut les organisations qui ont participé au sondage en ligne et aux séances de discussion régionales.

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