La vie dans la Force aérienne - partie 4

Un pavillon est un drapeau qui identifie ou représente une unité ou un organisme avec son histoire et son patrimoine. Le mot est souvent utilisé quand on parle des navires de guerre et civils. Le 30 novembre 1921, le pavillon de la Force aérienne du Canada, identique à celui de la Royal Air Force (RAF), était arboré pour la première fois au Camp Borden (Ontario). En juin 1940, le roi approuve le pavillon de l’Aviation royale canadienne (ARC), dans lequel on remplace la cocarde circulaire rouge originale par une feuille d’érable aux formes naturelles. Le pavillon a été retiré quand le drapeau national a été adopté. Aujourd’hui, le pavillon des Forces armées canadiennes est le seul pavillon officiel de ces dernières. Le drapeau bleu de l’ARC évoque le pavillon original, avec le drapeau national dans le coin supérieur droit (« le guindant ») et la cocarde, sur le « battant ».

Le pavillion de l’ARC, à l’origine.
Le pavillion de l’ARC modern

Aucun dîner régimentaire n’est complet sans la traditionnelle partie de « crud », jeu que l’ARC a inventé, sans doute à Gander (Terre-Neuve-et-Labrador), pendant la Seconde Guerre mondiale.

Peu importe que l’idée du jeu soit venue d’une pénurie de queue de billard ou d’une volée de boules de billard lancées, pour le plaisir, d’un côté à l’autre du mess, si on la compare à une partie de crud, une partie de hockey paraît lente et anodine. Les joueurs de crud courent autour de la table de billard et, à l’aide de la boule de choc, tentent de bloquer ou de faire tomber une boule rayée dans une des quatre poches de coin. C’est un sport de plein contact qui s’est répandu dans le monde entier.

Aviateurs se divertissant dans leur mess en 1940.

Une vraie bizarrerie de la vie dans un mess de l’ARC, le jeu des « fourmis mortes » était populaire dans les années 1950 et 1960. Au début de la soirée, on nomme un « maître des fourmis », et, chaque fois qu’il crie « fourmis mortes », toutes les personnes dans le mess sont censées se laisser choir sur le dos et faire semblant d’être une fourmi morte. La dernière personne à tomber doit payer la tournée à tout le monde. Hormis le maître des fourmis, quiconque prononce les mots « fourmis mortes » est aussi assujetti à cette dernière règle. Afin d’éviter une pénalité, on peut parler du jeu en l’appelant « insectes décédés ».

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