Objectif 15 de la Stratégie fédérale de développement durable
Protéger et rétablir les espèces, conserver la biodiversité Canadienne
Pourquoi cet objectif est important
En tant que deuxième plus grand pays du monde, le Canada est l'un des rares pays où l'on trouve encore des écosystèmes naturels relativement grands et sains.
L'accent mis par cet objectif sur la protection et le rétablissement des espèces et sur la conservation de la biodiversité canadienne soutient directement les cibles du Cadre mondial d'indicateurs relatifs aux ODD :
- 15.1 : D'ici 2020, garantir la préservation, la restauration et l'exploitation durable des écosystèmes terrestres et des écosystèmes d'eau douce et des services connexes;
- 15.2 : D'ici 2020, promouvoir la gestion durable de tous les types de forêt, mettre un terme à la déforestation, restaurer les forêts dégradées et accroître nettement le boisement et le reboisement au niveau mondial;
- 15.3 : D'ici 2030, lutter contre la désertification, restaurer les terres et sols dégradés, notamment les terres touchées par la désertification, la sécheresse et les inondations, et s'efforcer de parvenir à un monde sans dégradation des terres;
- 15.5 : Prendre d'urgence des mesures énergiques pour réduire la dégradation du milieu naturel, mettre un terme à l'appauvrissement de la biodiversité et, d'ici 2020, protéger les espèces menacées et prévenir leur extinction;
- 15.8 : D'ici 2020, prendre des mesures pour empêcher l'introduction d'espèces exotiques envahissantes, atténuer sensiblement les effets que ces espèces ont sur les écosystèmes terrestres et aquatiques et contrôler ou éradiquer les espèces prioritaires.
Les forêts, les milieux humides, les prairies et la toundra du Canada constituent un habitat dont tous les organismes, y compris les humains, ont besoin pour prospérer. Nombre de ces écosystèmes sont soumis à des pressions dues aux activités humaines et aux changements climatiques. Par exemple, les milieux humides couvrent environ 13 % de la superficie du Canada. Auparavant, elles étaient largement réparties sur tout le territoire, mais elles sont récemment devenues de plus en plus rares dans les régions du pays qui ont été colonisées. Partout au Canada, les terres humides ont subi le contrecoup de l'exploitation des terres qui a entraîné la destruction de la couverture végétale, une suraccumulation d'éléments nutritifs et de substances toxiques, la sédimentation et une modification du débit. Dans le sud de l'Ontario, 68 % des terres humides originales ont été converties de leur état naturel pour soutenir d'autres utilisations, comme l'agriculture et le logement. De même, la région des « fondrières » du sud-ouest du Manitoba ne garde plus qu'environ 25 % des terres humides qu'elle avait à l'origine.
La conservation de ces milieux naturels contribue à promouvoir la biodiversité et à maintenir les services écosystémiques nécessaires à notre bien-être, comme la pollinisation des cultures et de la végétation, l'atténuation des inondations et la filtration de l'air et de l'eau. La gestion de forêts, des prairies et d'autres écosystèmes résilients contribue également à atténuer les changements climatiques grâce à la séquestration et au stockage du carbone. Une meilleure utilisation des terres peut accroître la séquestration du carbone et réduire les émissions de gaz à effet de serre. Les milieux naturels favorisent également l'adaptation aux changements climatiques, par exemple aux chaleurs extrêmes, en fournissant de l'ombre, ce qui peut réduire les températures.
Les terres et les eaux douces du Canada font partie intégrante du patrimoine naturel et culturel des Canadiens. De nombreux milieux naturels revêtent notamment une importance culturelle, spirituelle et socio-économique pour les peuples autochtones et soutiennent des activités de subsistance comme la chasse, la pêche et la cueillette. La nature procure des bienfaits pour la santé physique et mentale et le bien-être de tous les Canadiens.
Des écosystèmes sains contribuent également à l'économie, notamment par l'intermédiaire du tourisme axé sur la nature. Les parcs nationaux et les lieux historiques nationaux du Canada génèrent des millions de dollars annuellement et offrent des milliers d'emplois aux populations locales. La pêche récréative, qui se pratique en grande partie dans les lacs, les rivières et les cours d'eau intérieurs, rapporte également plusieurs milliards de dollars à l'économie canadienne.
Le Canada s'est fermement engagé à assurer l'aménagement durable des forêts. Les forêts jouent un rôle central sur le plan culturel, spirituel et économique dans la vie de nombreuses collectivités autochtones au Canada. Selon le recensement de 2016, 12 000 Autochtones travaillent dans le secteur forestier, ce qui représente environ 6 % de la main-d'œuvre du secteur.
Contribution du gouvernement du Canada
Dans le cadre du budget de 2021, le gouvernement s'est engagé à investir 2,3 milliards de dollars sur 5 ans dans le Patrimoine naturel bonifié du Canada afin de continuer à soutenir les mesures de conservation de la nature partout au pays, notamment en favorisant le leadership autochtone en matière de conservation.
Conjugué au 1,3 milliard de dollars pour l'initiative pour le patrimoine naturel du Canada annoncée en 2018, cela représente le plus gros investissement dans la conservation de la nature de l'histoire du Canada.
Le Canada joue un rôle actif dans les efforts internationaux en faveur de la biodiversité, notamment en protégeant les milieux humides, en atténuant le risque de commerce international des espèces en voie de disparition et en collaborant à la conservation de la flore et de la faune arctiques. Plus particulièrement, le Canada collabore avec d'autres parties à la Convention sur la diversité biologique des Nations Unies afin d'élaborer un Cadre mondial de la biodiversité pour l'après-2020 qui devrait être adopté en décembre 2022. À la suite de l'adoption de ce nouveau cadre, le Canada élaborera un plan national de mise en œuvre en collaboration avec les gouvernements provinciaux, territoriaux et autochtones, ainsi qu'avec les intervenants.
15e Conférence des Parties (COP15) à la Convention sur la diversité biologique des Nations Unies
Le Canada accueillera la communauté internationale à Montréal en décembre 2022 lors de la COP15, dont les objectifs principaux viseront à protéger la nature et à mettre un terme à la perte de biodiversité partout dans le monde. Cette importante conférence internationale constituera un événement prestigieux pour le Canada, alors que des milliers de délégués de partout dans le monde se réuniront à Montréal dans le but de prendre des mesures pour protéger la nature.
Le gouvernement s'est engagé à créer de nouveaux parcs nationaux, des réserves nationales de faune, des aires marines nationales de conservation en eaux douces, des parcs urbains nationaux et des corridors écologiques, ainsi qu'à désigner conjointement des aires protégées et de conservation autochtones. La collaboration et la création de partenariats avec les provinces, les territoires, les peuples autochtones, les administrations locales et les secteurs privés et sans but lucratif constituent un élément essentiel de ce travail.
Afin de contribuer à la protection et au rétablissement des oiseaux migrateurs et de promouvoir la conformité à la Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs, le gouvernement a modifié le Règlement sur les oiseaux migrateurs, qui a été promulgué pour la première fois en 1918, grâce à la collaboration et à la consultation des peuples autochtones, des provinces et des territoires, des partenaires, des chasseurs et d'autres parties prenantes. Le Règlement sur les oiseaux migrateurs modifié garantit que les peuples autochtones sont fidèlement représentés et que leurs droits d'exploitation existants, reconnus et affirmés par la Loi constitutionnellede 1982, sont reflétés. Les changements permettent également aux Canadiens de comprendre et de respecter plus facilement le règlement, et améliorent la capacité du gouvernement à gérer efficacement les oiseaux migrateurs au Canada.
L'amélioration de la mise en œuvre de la Loi sur les espèces en péril est également une priorité pour le gouvernement du Canada. La Loi assure la protection juridique des espèces en péril figurant sur les listes fédérales, en prévenant leur disparition ou leur extinction et en assurant leur rétablissement.
Pour protéger et rétablir les espèces en péril, le gouvernement met en œuvre l'Approche pancanadienne pour la transformation de la conservation des espèces en péril au Canada, en partenariat avec la plupart des provinces et territoires, les peuples autochtones et d'autres partenaires. Cette approche met l'accent sur des mesures collaboratives visant un ensemble national de lieux, d'espèces, de secteurs et de menaces prioritaires dans tout le Canada. Elle est guidée par des engagements en faveur d'une collaboration accrue entre les partenaires, d'une prise de décisions fondées sur des données probantes et d'une amélioration du suivi et de la reddition de comptes. Elle permet de produire des résultats grâce à des partenariats renforcés, des retours sur investissements plus importants et des avantages connexes accrus pour la biodiversité et les écosystèmes. Depuis 2018, les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux ont :
- collectivement établi 11 lieux prioritaires fédéraux-provinciaux-territoriaux couvrant près de 30 millions d'hectares dans des milieux et des écosystèmes qui abritent beaucoup d'espèces en péril et d'autres éléments de la biodiversité. Les mesures mises en œuvre dans les lieux prioritaires soutiendront la protection et le rétablissement de centaines d'espèces en péril et d'autres éléments de la biodiversité;
- désigné 6 espèces prioritaires importantes sur le plan écologique : le caribou de la toundra, le Tétras des armoises, le caribou de Peary, le bison des bois, le caribou (population boréale), et le caribou des bois, population des montagnes du Sud. Ces espèces sont réparties sur plus de 561 hectares au Canada. La protection et le rétablissement des espèces prioritaires et de leurs habitats permettront d'éliminer plusieurs obstacles au rétablissement et offriront des avantages connexes aux espèces dans l'ensemble de leur aire de répartition;
- entamé un dialogue concernant 3 secteurs prioritaires (l'agriculture, le secteur forestier et le développement urbain). La mise en œuvre de mesures collaboratives dans ces secteurs permettra de s'attaquer aux menaces communes générales pesant sur plusieurs espèces et de promouvoir des pratiques durables.
L'élaboration d'un cadre pour la conservation des espèces aquatiques en péril est en cours afin d'adopter des approches de rétablissement et de protection plurispécifiques, axées sur le lieu et fondées sur les menaces des espèces en péril. Depuis 2018, dans le cadre du Fonds de la nature du Canada pour les espèces aquatiques en péril, 11 lieux prioritaires, 2 menaces prioritaires marines et 3 espèces prioritaires situées d'un bout à l'autre du Canada ont été désignées comme devant faire l'objet de mesures plurispécifiques d'intendance ciblées axées sur le rétablissement et la protection. Dans ces lieux, 36 projets visant 70 populations d'espèces aquatiques en péril ont été financés.
Le gouvernement fédéral travaille à l'élaboration d'un plan stratégique et opérationnel national quinquennal commun pour appuyer et mettre en œuvre les objectifs énoncés dans l'Approche pancanadienne pour la santé de la faune. Il s'efforce également de promouvoir la mise en œuvre de l'approche « Une santé » pour s'attaquer aux risques émergents liés à l'interface humain-animal-environnement.
Le rapport de 2020 Espèces sauvages : la situation générale des espèces au Canada et l'indicateur associé, qui est publié tous les 5 ans avec une couverture progressivement améliorée des espèces canadiennes, sera publié à la fin de 2022 et fournira la situation de conservation de plus de 50 000 espèces de 46 groupes taxonomiques. Le rapport de 2025 devrait couvrir près de 60 000 espèces, soit environ les trois quarts des espèces connues au Canada.
Lors de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques de 2021 (COP26), le Canada s'est joint à 128 pays et s'est engagé à mettre fin et à renverser la perte de forêts et la dégradation des terres d'ici 2030, tout en favorisant le développement durable et une transformation rurale inclusive. Les pays ont signé la déclaration des dirigeants de Glasgow sur les forêts et l'utilisation des terres, soutenue par un financement public et privé de 19,2 milliards de dollars américains destinés à aider les pays en développement à remettre en état les terres dégradées. En outre, le Canada, de même que 11 autres pays, a adhéré à l'engagement mondial sur le financement de la lutte contre la déforestation, dirigé par le Royaume-Uni, qui vise à fournir collectivement 12 milliards de dollars américains pour le financement climatique lié aux forêts de 2021 à 2025.
Enfin, le gouvernement du Canada prend des mesures pour soutenir l'aménagement forestier durable et un secteur forestier innovateur, notamment en appuyant la collaboration des provinces et des territoires, en favorisant l'innovation dans le secteur forestier et en appuyant une participation accrue des Autochtones.
Agrandissement du parc provincial sauvage Kitaskino Nuwenëné
Grâce à un investissement de 5,3 millions de dollars du Fonds de la nature du Canada, la Première Nation crie Mikisew collabore avec la province, l'industrie et les propriétaires fonciers pour agrandir le parc provincial sauvage Kitaskino Nuwenëné, en Alberta. Cette collaboration permet d'ajouter 1 438 km2 au parc et d'agrandir considérablement la plus grande étendue contiguë de forêt boréale protégée de la planète.
L'ajout de la nouvelle zone accroîtra la superficie d'habitat protégé d'espèces en péril, notamment le bison des bois (troupeau du lac Ronald) et le caribou boréal, tous deux menacés, et la Grue blanche, en voie de disparition. La portion nouvellement protégée du parc aide également la Première Nation crie Mikisew à atteindre l'objectif de son plan d'aménagement du territoire qui consiste à conserver un bassin versant d'importance écologique et culturel.
Point de vue des intervenants : Outil d'évaluation de l'habitat et de la biodiversité destiné aux producteurs agricoles
Grâce au financement du Fonds de la nature du Canada, l'Association canadienne pour les plantes fourragères (ACPF) a mis au point l'outil d'évaluation de l'habitat et de la biodiversité (HBAT), en s'appuyant sur les travaux en cours en Alberta. Le HBAT est un outil en ligne propre à chaque province permettant aux producteurs agricoles d'évaluer l'habitat et la biodiversité sur leurs terres. Cet outil leur fournira des conseils sur les pratiques de gestion bénéfiques les plus pertinentes pour les habitats de leurs exploitations et les aidera à intégrer les besoins de plusieurs espèces indigènes dans la gestion des terres. L'ACPF a conçu et testé l'outil pour le Manitoba, la Saskatchewan et la Nouvelle-Écosse. Des travaux sont en cours pour que l'outil soit étendu à l'Ontario, au Nouveau-Brunswick et à la Colombie-Britannique.
Source : Association canadienne pour les plantes fourragères
Contexte supplémentaire et mises à jour concernant cet objectif
Cibles, indicateurs, jalons et indicateurs contextuels
Thème : Conservation des terres et de l'eau douce
Cible : Forêts durables(1)
Entre 2023 et 2026, maintenir l'approvisionnement durable en bois au Canada (en se guidant sur les politiques de gestion des forêts durable afin de tenir compte des caractéristiques sociales, environnementales et économiques uniques actuelles des forêts aménagées), à des niveaux supérieurs aux récoltes annuelles de bois d'œuvre (ministre des Ressources naturelles)
Indicateur(i)
Durabilité de la récolte de bois d'œuvre
Cet indicateur compare le volume de bois d'œuvre récolté à la récolte maximale durable, aussi appelée « approvisionnement durable en bois ». Entre 1990 et 2020, la récolte de bois d'œuvre au Canada représentait entre 48 % et 85 % de l'approvisionnement durable en bois estimé. Les données les plus récentes disponibles montrent que 141,2 millions de mètres cubes de bois rond industriel ont été récoltés en 2020, bien en dessous du niveau d'approvisionnement durable en bois de 215,3 millions de mètres cubes.
Cible : Conservation des écosystèmes terrestres(1)
Conserver 25 % des terres et des eaux intérieures du Canada d'ici 2025, en visant 30 % d'ici 2030, par rapport aux 12,5 % qui ont été reconnues comme conservées à la fin de 2020, pour respecter l'engagement à freiner et renverser la perte de nature d'ici 2030 au Canada, et à parvenir à une remise en état complète d'ici 2050 (ministre de l'Environnement et du Changement climatique)
Indicateur(i)
Aires conservées au Canada
Cet indicateur reflète le pourcentage de terres et d'eaux intérieures canadiennes reconnues comme conservées. Les aires conservées sont gérées de manière à assurer la conservation à long terme de la biodiversité, à maintenir les écosystèmes ainsi que leurs fonctions et à soutenir des populations saines d'espèces sauvages. Elles comprennent les aires protégées, ainsi que les autres mesures de conservation efficaces par zone. À la fin de 2021, 13,5 % des terres et des eaux douces du Canada étaient reconnues comme conservées, dont 12,6 % dans des aires protégées.
Jalon à court terme : Finaliser les accords sur la nature(1)
D'ici la fin de 2023, finaliser les accords sur la nature avec au moins 6 des provinces et territoires participants.
Mise à jour
Trois accords sur la nature ont été signés à ce jour et ECCC continue d'élaborer des accords sur la nature avec les provinces et territoires intéressés afin de promouvoir les objectifs de conservation du Canada, y compris le rétablissement des espèces en péril et des oiseaux migrateurs, ainsi que la protection et la conservation des terres et de l'eau douce.
Le 14 décembre 2022, ECCC a annoncé son engagement à investir jusqu'à 20,6 millions de dollars pour soutenir l'accord sur la nature signé entre le Canada et le Yukon. L'accord comprend des engagements visant à protéger 25 % du territoire du Yukon d'ici 2025 et à travailler à protéger 30 % d'ici 2030, à faire progresser les efforts de protection et de rétablissement des espèces en péril et à soutenir le leadership autochtone en matière de conservation sur le territoire.
L'accord Canada-Nouvelle-Écosse sur la nature a été annoncé le 10 octobre 2023, avec un engagement de l'ECCC à investir jusqu'à 28,5 millions de dollars pour soutenir les objectifs en matière de nature. Les engagements comprennent le soutien à l'accélération de l'objectif provincial de conserver au moins 20 % des terres et des eaux de la province d'ici 2030, la collaboration pour soutenir le leadership autochtone en matière de conservation avec les Mi'kmaq de Nouvelle-Écosse, et l'augmentation de la collecte de connaissances et du partage d'informations.
L'accord-cadre tripartite sur la conservation de la nature entre le Canada, la Colombie-Britannique et le Conseil de leadership des Premières Nations a été annoncé le 3 novembre 2023. Jusqu'à 500 millions de dollars de financement fédéral sont engagés pour soutenir la protection et la conservation de la nature, y compris 30 % des terres et de l'eau douce d'ici 2030, la protection des forêts anciennes et des habitats et le soutien au leadership des Premières nations en matière de conservation.
ECCC continue de rechercher des intérêts dans des accords sur la nature avec d'autres gouvernements provinciaux et territoriaux. Des discussions exploratoires et/ou des négociations sont en cours avec plusieurs juridictions.
Statut : En cours
Source : Environnement et Changement climatique Canada, 2023
Jalon à court terme : Faire progresser l'engagement du Canada à l'égard de la conservation par zone(1)
D'ici la fin de 2024, faire des progrès tangibles en ce qui concerne l'engagement du Canada à protéger 25 % des terres et des eaux intérieures du pays d'ici 2025, et à viser 30 % d'ici 2030.
Jalon à court terme : Créer de nouvelles réserves nationales de faune(1)
D'ici la fin de 2025, établir 6 nouvelles réserves nationales de faune, finaliser la désignation de 7 réserves nationales de faune et établir au moins 5 nouvelles réserves nationales de faune en milieu marin.
Jalon à court terme : Créer de nouveaux parcs nationaux(1)
Créer 10 nouveaux parcs nationaux d'ici la fin de 2026 et 4 aires marines nationales de conservation en eaux douces, en travaillant avec les communautés autochtones sur des accords de cogestion de ces parcs nationaux.
Jalon à court terme : Soutenir les corridors écologiques(1)
D'ici la fin de 2026, répertorier et appuyer les corridors écologiques afin d'améliorer la connectivité écologique entre les aires protégées et de conservation.
Thème : Protection et rétablissement des espèces
Cible : Espèces en péril(2)
D'ici 2026, augmenter le pourcentage d'espèces en péril inscrites à la loi fédérale dont les tendances démographiques sont conformes aux programmes de rétablissement et aux plans de gestion, le faisant passer de la valeur de référence de 42 % en 2019 à 60 % (ministre de l'Environnement et du Changement climatique et ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne)
Indicateur(i)
Tendances des populations d'espèces en péril
Cet indicateur permet de vérifier si les tendances des populations et de la répartition des espèces en péril sont conformes aux objectifs des programmes de rétablissement ou des plans de gestion définitifs. En 2021, pour les 141 espèces pour lesquelles des tendances ont pu être déterminées :
- 58 espèces (41 %) affichaient des progrès vers l'atteinte de leurs objectifs de population et de répartition;
- 67 espèces (48 %) n'affichaient pas de progrès;
- 16 espèces (11 %) affichaient des preuves mitigées, c'est-à-dire que certains renseignements laissent croire à une amélioration des tendances, mais qu'il existe aussi des signes de déclin.
Mise à jour
Pour les 158 espèces en péril ayant des objectifs de population et de répartition pour lesquelles des tendances de population et de répartition ont pu être déterminées en mai 2023 :
- 70 espèces (44 %) montrent des progrès vers leurs objectifs;
- 19 espèces (12 %) présentent des preuves mitigées de progrès, c’est-à-dire que certains renseignements laissent croire à une amélioration des tendances alors mais qu’il existe des signes de déclin;
- 69 espèces (44 %) ne montrent aucun progrès vers leurs objectifs
Cible : Oiseaux migrateurs(2)
D'ici 2030, augmenter le pourcentage d'espèces d'oiseaux migrateurs dont la taille des populations se situe dans des limites acceptables - ni trop basses ni trop hautes - le faisant passer de 57 % en 2016 à 70 % (ministre de l'Environnement et du Changement climatique)
Indicateur(i)
Situation des populations d'oiseaux migrateurs du Canada
Cet indicateur fait état de la proportion d'espèces d'oiseaux énumérées dans la Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs dont les populations se situent dans des limites acceptables et donne un aperçu de l'état général des oiseaux au Canada. En 2016, sur les 358 espèces d'oiseaux pour lesquelles les données de surveillance sont suffisantes :
- les populations de 57 % d'entre elles se situaient dans des limites acceptables;
- les 2 groupes présentant le pourcentage le plus élevé de population dans des limites acceptables étaient la sauvagine et les oiseaux forestiers (à 74 % et 63 %, respectivement);
- seulement 12 % des populations d'oiseaux de prairie et d'insectivores aériens se situaient dans des limites acceptables;
- 12 % des populations de sauvagine se situaient au-delà des limites acceptables.
Jalon à court terme : Élaborer des plans d'action pour la conservation(2)
D'ici la fin de 2022, en collaboration avec les partenaires provinciaux, territoriaux et autochtones, ainsi qu'avec les intervenants, élaborer 3 projets de plans d'action en faveur de la conservation des espèces terrestres en péril avec les secteurs de l'agriculture, de la foresterie et du développement urbain. Ces projets de plans d'action viseront à obtenir de meilleurs résultats en matière de conservation des espèces en péril et à améliorer la durabilité du secteur.
Mise à jour
Avant la fin de 2022, Environnement et Changement climatique Canada a développé la substance d’un plan d’action pour la conservation. ECCC a développé des partenariats et débuter le développement de deux autres plans d’action. Ces plans d’action visent à obtenir de meilleurs résultats en matière de conservation des espèces terrestres en péril.
Avant la fin de 2023, Environnement et Changement climatique Canada a achevé un plan d’action pour la conservation pour le secteur agricole et réalisé des progrès significatifs de deux autres plans d’action de conservation pour les secteurs forestiers et du développement urbain. Ces plans d’action, désormais appelés cadres de conservation stratégiques, visent à obtenir de meilleurs résultats en matière de conservation des espèces terrestres en péril.
Statut : Atteint
Source : Environnement et Changement climatique Canada, 2022
Jalon à court terme : Collaborer aux mesures de protection et de rétablissement des espèces terrestres en péril(2)
D'ici mars 2023, mettre pleinement en œuvre 50 % des mesures énoncées dans les plans d'action de la Loi sur les espèces en péril dirigés par Parcs Canada.
D'ici la fin de 2025, en collaboration avec les partenaires provinciaux, territoriaux et autochtones, ainsi qu'avec les intervenants, améliorer les délais d'inscription des espèces et étendre les mesures de protection et de rétablissement à 300 espèces terrestres en péril dans les lieux prioritaires et aux espèces prioritaires présentant des avantages pour les oiseaux migrateurs et la biodiversité.
Jalon à court terme : Conclure des partenariats sur les espèces en péril avec les provinces et les territoires(2)
D'ici la fin de 2024, maximiser les efforts de protection et de rétablissement des espèces terrestres en péril et de leurs habitats en établissant des partenariats avec les provinces et les territoires, notamment par le biais d'accords sur la nature.
Jalon à court terme : Améliorer les mesures de protection et de rétablissement des espèces aquatiques en péril(2)
D'ici la fin de 2026, contribuer à la protection et au rétablissement de 50 espèces aquatiques et de leur habitat essentiel. Cela se fera par le biais de l'évaluation, de l'inscription et du suivi des espèces inscrites sur la liste de la Loi sur les espèces en péril, ainsi que par la prise de mesures d'intendance, l'application de la loi et la production de rapports concernant ces espèces. Cela contribuera également à soutenir la participation des peuples autochtones à la protection et au rétablissement des espèces aquatiques en péril, et à permettre aux partenaires dont les contributions sont financées par le Fonds de la nature du Canada pour les espèces aquatiques en péril de prendre des mesures d'intendance.
Jalon à court terme : Augmenter le pourcentage d'espèces d'oiseaux migrateurs dont les populations sont de taille acceptable(2)
D'ici la fin de 2022, la proportion d'espèces d'oiseaux figurant sur la liste de la Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs et dont la taille de la population se situe dans une fourchette acceptable a augmenté de plus de 2 points de pourcentage par rapport à 2013.
Mise à jour
Le SCF continue de faire avancer diverses initiatives visant à soutenir la conservation des oiseaux migrateurs. La modernisation du Règlement sur les oiseaux migrateurs a été l'un des principaux résultats de l'année 2022. Des mesures telles que l'amélioration de la clarté générale, y compris pour les interdictions visant à protéger les oiseaux migrateurs, et la protection des nids lorsqu'ils ont une valeur de conservation pour les oiseaux migrateurs, devraient faciliter et accroître la conformité, ce qui devrait contribuer à la conservation à long terme des populations d'oiseaux migrateurs. Les mises à jour prévues du rapport 2024 sur l'état des oiseaux au Canada constitueront une source importante pour la mise à jour de l'indicateur.
Statut : En cours
Source : Environnement et Changement climatique Canada, 2022
Jalon à court terme : Élaborer et mettre en œuvre un cadre stratégique visant aucune perte nette de biodiversité(2)
D'ici la fin de 2024, élaborer et intégrer dans le processus décisionnel fédéral (p. ex. la gestion des terres, les autorisations et le financement) un cadre stratégique visant à atteindre l'objectif d'aucune perte nette de biodiversité (ce qui signifie que toute perte de biodiversité qui ne peut être évitée, minimisée ou restaurée est compensée par des gains ailleurs) et, dans la mesure du possible, à atteindre un gain net.
Jalon à court terme : Collaborer avec les peuples autochtones à la surveillance des oiseaux migrateurs et aux recherches sur ceux-ci(2)
D'ici la fin de 2026, le nombre de peuples autochtones participant à des projets de surveillance et de recherche sur les oiseaux migrateurs aura augmenté.
Indicateur contextuel : Indice des espèces canadiennes(i)
Cet indicateur permet d'observer les tendances à la hausse et à la baisse des populations parmi les espèces de vertébrés surveillées. Cette information fournit une mesure intégrée de l'état de notre environnement. De 1970 à 2016 :
- la taille des populations d'espèces de vertébrés surveillées a diminué de 4 % en moyenne;
- la taille des populations d'espèces de mammifères et de poissons surveillées a connu une diminution moyenne de 42 % et de 21 %, respectivement.
Mise à jour(i)
Par groupe d'espèces
De 1970 à 2018 :
- l'abondance de toutes les populations d'espèces de vertébrés surveillées a diminué de 7 % en moyenne;
- les abondances des populations d'espèces de mammifères et de poissons surveillées ont connu une diminution moyenne de 42 % et de 30 % respectivement.
Par système
De 1970 à 2018 :
- l'indice pour le système terrestre, qui comprend la majorité des populations d'oiseaux et de mammifères et certains reptiles et amphibiens, a diminué de 14 %;
- l'indice pour le système marin, qui comprend la majorité des mammifères (comme les baleines et les phoques), des oiseaux (comme les sternes), 1 reptile (la tortue luth) et la majorité des populations de poissons a connu une baisse de 16 %;
- l'indice pour le système d'eau douce, qui comprend des oiseaux (comme la sauvagine), 2 mammifères (le castor et la loutre de rivière), des poissons, ainsi que la majorité des populations d'amphibiens et de reptiles, a augmenté de 38 %.
Source: Indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement, Indice des espèces canadiennes, 2023
Indicateur contextuel : Déforestation et boisement(i)
Cet indicateur recense les changements d'utilisation des terres, de la forêt à d'autres utilisations des terres. Entre 1990 et 2018, le taux de déforestation du Canada, qui était déjà faible, est passé de 64 000 hectares par an à environ 34 300 hectares par an. Bien que la superficie annuelle de boisement soit très faible par rapport à la superficie forestière totale du Canada, des démarches sont en cours pour accroître la capacité de faire le suivi de la quantité de boisement qui se produit dans le cadre des initiatives de plantation en milieux urbains et ruraux.
Indicateur contextuel : Intégrité écologique des parcs nationaux(i)
Cet indicateur résume l'état (bon, moyen, mauvais) et la tendance (amélioration, stabilité, déclin) des écosystèmes dans 43 parcs nationaux. Pour l'année 2020, parmi les 119 écosystèmes de parcs nationaux évalués, l'intégrité écologique de 82 % des écosystèmes des parcs avait été maintenue ou améliorée depuis 2016. La plupart des écosystèmes des parcs sont stables (68 %), tandis que 14 % sont en amélioration et 18 % sont en déclin.
Mise à jour(i)
National
- En 2023, 119 écosystèmes répartis dans 43 parcs nationaux ont fait l'objet d'une évaluation. De ceux-ci,
- 65 (55 %) étaient en « bon » état, 35 (29 %) étaient en état « passable » et 19 (16 %) étaient dans un état « mauvais »;
- 78 (66 %) étaient stables, 16 (14 %) étaient en amélioration et 24 (20 %) étaient en déclin.
- De façon générale, l'intégrité écologique de 80 % des écosystèmes des parcs était stable ou en amélioration en 2023, ce qui représente une baisse de 10 % par rapport à 90 % en 2016.
Par type d'écosystème
- En 2023,
- L'intégrité écologique de tous les types d'écosystèmes, à l'exception des glaciers, était stable ou en amélioration (72 à 100 %);
- Les types d'écosystèmes dont l'état était le plus souvent en déclin comprenaient les glaciers (100 %), les forêts (28 %) et l'eau douce (21 %);
- L'intégrité écologique des milieux humides et arbustaies était stable ou en amélioration dans tous les parcs.
Indicateur contextuel : Situation des espèces sauvages(i)
Cet indicateur résume la situation quant à la conservation de 29 848 espèces réparties en 34 groupes d'espèces. Un niveau de risque de disparition national a été attribué à 16 078 espèces indigènes. En 2015 :
- 80 % des espèces (soit 12 833) étaient classées comme étant non en péril ou apparemment non en péril;
- 10 % des espèces (soit 1 586) étaient vulnérables;
- 10 % des espèces (soit 1 534) étaient en péril ou gravement en péril;
- moins de 1 % des espèces (soit 125) étaient vraisemblablement disparues ou possiblement disparues du pays (n'étaient plus observées au Canada).
Mise à jour
À partir de mai 2020 :
- Parmi les 24,483 espèces indigènes auxquelles un rang numérique de NatureServe (en sécurité, apparemment en sécurité, vulnérable, en péril et gravement en péril) a été attribué :
- 19,600 espèces (80 %) sont en sécurité ou apparemment en sécurité;
- 4,883 espèces (20 %) sont exposées à un certain risque d'extinction (espèces vulnérables, en péril ou gravement en péril).
- 135 espèces sont présumées disparues ou possiblement disparues (ne se retrouvent plus au Canada).
Indicateur contextuel : Tendances des populations d'oiseaux du Canada(i)
Cet indicateur sert à faire le suivi des tendances moyennes des populations de divers groupes d'espèces d'oiseaux indigènes au Canada. De 1970 à 2016, les tendances liées aux groupes d'espèces d'oiseaux ont varié :
- les populations de sauvagine et d'oiseaux de proie ont augmenté de 150 % et de 110 %, respectivement;
- les populations d'oiseaux de rivage, d'oiseaux de prairie et d'oiseaux insectivores aériens ont diminué de 40 %, de 57 % et de 59 %, respectivement;
- les populations d'oiseaux de milieux humides, d'oiseaux marins, d'oiseaux forestiers et de toutes les autres espèces d'oiseaux ont connu des variations faibles à modérées.
Stratégies de mise en œuvre et actions ministérielles
Thème : Conservation des terres et de l'eau douce
Stratégie de mise en œuvre : Conserver les espaces naturels(1)
Accélérer la mise en place de nouvelles aires protégées et de conservation, notamment en élaborant et en mettant en œuvre des accords sur la nature avec les provinces et les territoires, et en assurant la protection des aires d'eau douce; améliorer l'accès des Canadiens à la nature; et créer des emplois en conservation et en gestion de la nature.
Stratégie de mise en œuvre : Soutenir le leadership autochtone en matière de conservation(1)
Travailler avec les peuples autochtones pour conserver et protéger les espèces, les terres, les eaux et les glaces, notamment en collaborant avec les Premières Nations, les Inuits et les Métis en faveur des initiatives nouvelles et existantes des gardiens autochtones et de l'établissement de réseaux de gardiens autochtones dans tout le Canada. Aider les communautés autochtones à projeter les objectifs de conservation futurs et appuyer les aires protégées ou d'autres mesures de conservation efficaces par zone qui contribuent aux initiatives de conservation dirigées par des Autochtones, dont les aires protégées et de conservation autochtones.
Stratégie de mise en œuvre : Mieux comprendre les terres et les forêts(1)
Continuer à mener des recherches scientifiques et à faire appel aux peuples autochtones pour mieux comprendre les forêts gérées et soutenir la planification de l'utilisation durable des terres, notamment la planification de l'aménagement forestier et la collecte du savoir autochtone en vue d'une meilleure compréhension des pratiques autochtones en matière d'aménagement forestier.
Stratégie de mise en œuvre : Promouvoir la participation au secteur forestier du Canada et soutenir la transition vers une économie durable(1)
Fournir un soutien pour accroître la participation dans le secteur forestier du Canada, dont celle des communautés autochtones. Cela pourrait se traduire par des programmes tels que l'Initiative de foresterie autochtone et des programmes liés à la transition vers une économie durable ainsi qu'à l'adaptation des forêts et à l'atténuation de leurs effets grâce à des pratiques forestières durables.
Thème : Protection et rétablissement des espèces
Stratégie de mise en œuvre : Mettre en œuvre des mesures de conservation renforcées(2)
Faire des investissements importants et ciblés, notamment dans le cadre du Fonds de la nature du Canada renouvelé, qui favorisent les partenariats, l'investissement conjoint, l'innovation et l'amélioration des résultats en matière de conservation, en mettant l'accent sur les lieux, les espèces, les secteurs et les menaces prioritaires.
Stratégie de mise en œuvre : Mettre en œuvre le cadre et les outils stratégiques et réglementaires, innover et les moderniser pour protéger les espèces en péril, d'autres poissons et l'habitat du poisson(2)
Continuer à évaluer et à répertorier les espèces et à élaborer en temps opportun des stratégies de rétablissement, des plans d'action et des plans de gestion en vertu de la Loi sur les espèces en péril, et promouvoir la conformité à la Loi sur les espèces en péril et à la Loi sur les pêches. Continuer à faire progresser de nouvelles approches en matière de politiques et de programmes afin de moderniser et d'améliorer la mise en œuvre de la Loi sur les espèces en péril. Continuer à conclure des accords bilatéraux avec les provinces et les territoires en ce qui concerne la gestion des espèces en péril.
Stratégie de mise en œuvre : Travailler avec des partenaires pour enrichir nos connaissances fondamentales sur les espèces, les habitats et les écosystèmes(2)
Effectuer des recherches et s'échanger des informations pour assurer la protection et le rétablissement des espèces sauvages en utilisant les données ouvertes disponibles et améliorer la surveillance des espèces en péril pour permettre une gestion adaptative.
Stratégie de mise en œuvre : Travailler avec des partenaires à la mise en œuvre de l'Approche pancanadienne pour la transformation de la conservation des espèces en péril au Canada et du cadre pour la conservation des espèces aquatiques en péril(2)
Avec les partenaires provinciaux, territoriaux et autochtones, ainsi que les intervenants, concentrer stratégiquement les efforts et les ressources sur des approches plurispécifiques et fondées sur les écosystèmes afin de parvenir à de meilleurs résultats pour les espèces en péril.
Stratégie de mise en œuvre : Collaborer avec des partenaires à la mise en œuvre de l'Approche pancanadienne pour la santé de la faune(2)
À l'aide des partenaires, concentrer les efforts et les ressources sur les priorités et s'attaquer aux écarts de capacité dans tout le Canada, en particulier dans les régions rurales et nordiques, et aux menaces émergentes liées aux changements climatiques.
Stratégie de mise en œuvre : Veiller à ce qu'on ait accès aux connaissances nécessaires à la conservation des oiseaux migrateurs(2)
Continuer à déployer des efforts pour mettre à la disposition du public les données actives du programme relatif aux oiseaux migrateurs afin de soutenir les mesures de conservation et de promouvoir la sensibilisation et la pédagogie.
Stratégie de mise en œuvre : Mettre en œuvre le cadre et les outils stratégiques et réglementaires, innover et les moderniser pour protéger les oiseaux migrateurs(2)
Promouvoir la conformité à la Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs. Continuer à promouvoir de nouvelles approches en matière de politiques et de programmes afin de moderniser et d'améliorer la mise en œuvre de la Loi.
Stratégie de mise en œuvre : Moderniser la technologie de surveillance du commerce international d'espèces sauvages(2)
Mettre en œuvre une technologie numérique modernisée destinée à mieux surveiller les espèces étrangères envahissantes, les vecteurs de maladies et les espèces menacées aux frontières internationales du Canada et à améliorer les capacités de surveillance, de suivi et de traçabilité pour toutes les espèces importées au Canada.
Stratégie de mise en œuvre : Prévenir, détecter, contrôler et gérer les espèces étrangères envahissantes, et intervenir à leur égard(2)
Collaborer avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, les peuples autochtones, les administrations locales, les organisations non gouvernementales et les partenaires internationaux afin de mieux faire connaître les espèces exotiques envahissantes, de mieux comprendre leurs coûts et l'incidence de leur présence, et de les prévenir, les détecter, y réagir, les contrôler et les gérer.
Stratégie de mise en œuvre : Respecter nos engagements internationaux liés aux espèces sauvages(2)
Travailler avec les partenaires internationaux pour protéger et conserver les espèces en péril et remplir les obligations du Canada en vertu des accords internationaux.
Responsabilités et contributions des organisations fédérales
Composante de la SFDD | Titre | S’applique à l’objectif ou à la cible | Organisations responsables |
---|---|---|---|
Cible | Entre 2023 et 2026, maintenir l'approvisionnement durable en bois au Canada (en se guidant sur les politiques de gestion des forêts durable afin de tenir compte des caractéristiques sociales, environnementales et économiques uniques actuelles des forêts aménagées), à des niveaux supérieurs aux récoltes annuelles de bois d’œuvre | S’applique à l’objectif | Ministre des Ressources naturelles |
Cible | Conserver 25 % des terres et des eaux intérieures du Canada d’ici 2025, en visant 30 % d’ici 2030, par rapport aux 12,5 % qui ont été reconnues comme conservées à la fin de 2020, pour respecter l’engagement à freiner et renverser la perte de nature d’ici 2030 au Canada, et à parvenir à une remise en état complète d’ici 2050 | S’applique à l’objectif | Ministre de l’Environnement et du Changement climatique |
Jalon | Finaliser les accords sur la nature | S’applique à l’objectif et à la cible relative à la conservation des écosystèmes terrestres | Environnement et Changement climatique Canada |
Jalon | Faire progresser l’engagement du Canada à l’égard de la conservation par zone | S’applique à l’objectif et à la cible relative à la conservation des écosystèmes terrestres | Environnement et Changement climatique Canada |
Jalon | Créer de nouvelles réserves nationales de faune | S’applique à l’objectif et à la cible relative à la conservation des écosystèmes terrestres | Environnement et Changement climatique Canada |
Jalon | Créer de nouveaux parcs nationaux | S’applique à l’objectif et à la cible relative à la conservation des écosystèmes terrestres | Parcs Canada |
Jalon | Soutenir les corridors écologiques | S’applique à l’objectif et à la cible relative à la conservation des écosystèmes terrestres | Parcs Canada |
Stratégie de mise en œuvre | Conserver les espaces naturels | S’applique à l’objectif et à la cible relative à la conservation des écosystèmes terrestres | Environnement et Changement climatique Canada Parcs Canada |
Stratégie de mise en œuvre | Soutenir le leadership autochtone en matière de conservation | S’applique à l’objectif et à la cible relative à la conservation des écosystèmes terrestres | Environnement et Changement climatique Canada Pêches et Océans Canada Parcs Canada |
Stratégie de mise en œuvre | Mieux comprendre les terres et les forêts | S’applique à l’objectif et à la cible relative aux forêts durables | Environnement et Changement climatique Canada Les Ponts Jacques Cartier et Champlain Incorporée Ressources naturelles Canada |
Stratégie de mise en œuvre | Promouvoir la participation au secteur forestier du Canada et soutenir la transition vers une économie durable | S’applique à l’objectif et à la cible relative aux forêts durables | Ressources naturelles Canada |
Composante de la SFDD | Titre | S’applique à l’objectif ou à la cible | Organisations responsables |
---|---|---|---|
Cible | D’ici 2026, augmenter le pourcentage d’espèces en péril inscrites à la loi fédérale dont les tendances démographiques sont conformes aux programmes de rétablissement et aux plans de gestion, le faisant passer de la valeur de référence de 42 % en 2019 à 60 % | S’applique à l’objectif | Ministre de l’Environnement et du Changement climatique; Ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne |
Cible | D’ici 2030, augmenter le pourcentage d’espèces d’oiseaux migrateurs dont la taille des populations se situe dans des limites acceptables – ni trop basses ni trop hautes – le faisant passer de 57 % en 2016 à 70 % | S’applique à l’objectif | Ministre de l’Environnement et du Changement climatique |
Jalon | Élaborer des plans d’action pour la conservation | S’applique à l’objectif et à la cible relative aux espèces en péril | Environnement et Changement climatique Canada |
Jalon | Collaborer aux mesures de protection et de rétablissement des espèces terrestres en péril | S’applique à l’objectif et à la cible relative aux espèces en péril | Environnement et Changement climatique Canada Parcs Canada |
Jalon | Conclure des partenariats sur les espèces en péril avec les provinces et les territoires | S’applique à l’objectif et à la cible relative aux espèces en péril | Environnement et Changement climatique Canada |
Jalon | Améliorer les mesures de protection et de rétablissement des espèces aquatiques en péril | S’applique à l’objectif et à la cible relative aux espèces en péril | Pêches et Océans Canada Parcs Canada |
Jalon | Augmenter le pourcentage d’espèces d’oiseaux migrateurs dont les populations sont de taille acceptable | S’applique à l’objectif et à la cible relative aux oiseaux migrateurs | Environnement et Changement climatique Canada |
Jalon | Élaborer et mettre en œuvre un cadre stratégique visant aucune perte nette de biodiversité | S’applique à l’objectif | Environnement et Changement climatique Canada |
Jalon | Collaborer avec les peuples autochtones à la surveillance des oiseaux migrateurs et aux recherches sur ceux-ci | S’applique à l’objectif | Environnement et Changement climatique Canada |
Stratégie de mise en œuvre | Mettre en œuvre des mesures de conservation renforcées | S’applique à l’objectif et à la cible relative aux espèces en péril | Environnement et Changement climatique Canada Les Ponts Jacques Cartier et Champlain Incorporée Parcs Canada |
Stratégie de mise en œuvre | Mettre en œuvre le cadre et les outils stratégiques et réglementaires, innover et les moderniser pour protéger les espèces en péril, d’autres poissons et l’habitat du poisson | S’applique à l’objectif et à la cible relative aux espèces en péril | Environnement et Changement climatique Canada Pêches et Océans Canada |
Stratégie de mise en œuvre | Travailler avec des partenaires pour enrichir nos connaissances fondamentales sur les espèces, les habitats et les écosystèmes | S’applique à l’objectif et à la cible relative aux espèces en péril | Environnement et Changement climatique Canada Pêches et Océans Canada Ressources naturelles Canada Parcs Canada |
Stratégie de mise en œuvre | Travailler avec des partenaires à la mise en œuvre de l’Approche pancanadienne pour la transformation de la conservation des espèces en péril au Canada et du cadre pour la conservation des espèces aquatiques en péril | S’applique à l’objectif et à la cible relative aux espèces en péril | Environnement et Changement climatique Canada Pêches et Océans Canada Parcs Canada |
Stratégie de mise en œuvre | Collaborer avec des partenaires à la mise en œuvre de l’Approche pancanadienne pour la santé de la faune | S’applique à l’objectif et à la cible relative aux espèces en péril | Environnement et Changement climatique Canada |
Stratégie de mise en œuvre | Veiller à ce qu’on ait accès aux connaissances nécessaires à la conservation des oiseaux migrateurs | S’applique à l’objectif et à la cible relative aux oiseaux migrateurs | Environnement et Changement climatique Canada |
Stratégie de mise en œuvre | Mettre en œuvre le cadre et les outils stratégiques et réglementaires, innover et les moderniser pour protéger les oiseaux migrateurs | S’applique à l’objectif et à la cible relative aux oiseaux migrateurs | Environnement et Changement climatique Canada |
Stratégie de mise en œuvre | Moderniser la technologie de surveillance du commerce international d’espèces sauvages | S’applique à l’objectif | Agence des services frontaliers du Canada Environnement et Changement climatique Canada |
Stratégie de mise en œuvre | Prévenir, détecter, contrôler et gérer les espèces étrangères envahissantes, et intervenir à leur égard | S’applique à l’objectif | Agence des services frontaliers du Canada Agence canadienne d’inspection des aliments Environnement et Changement climatique Canada Pêches et Océans Canada Ressources naturelles Canada Parcs Canada |
Stratégie de mise en œuvre | Respecter nos engagements internationaux liés aux espèces sauvages | S’applique à l’objectif | Environnement et Changement climatique Canada Pêches et Océans Canada |
Mesure du rendement
Type d’indicateur | Cible | Indicateur | Source | Cycle de mise à jour |
---|---|---|---|---|
Cible | Entre 2023 et 2026, maintenir l'approvisionnement durable en bois au Canada (en se guidant sur les politiques de gestion des forêts durable afin de tenir compte des caractéristiques sociales, environnementales et économiques uniques actuelles des forêts aménagées), à des niveaux supérieurs aux récoltes annuelles de bois d’œuvre | Durabilité de la récolte de bois d’œuvre | ICDE | Annuel |
Cible | Conserver 25 % des terres et des eaux intérieures du Canada d’ici 2025, en visant 30 % d’ici 2030, par rapport aux 12,5 % qui ont été reconnues comme conservées à la fin de 2020, pour respecter l’engagement à freiner et renverser la perte de nature d’ici 2030 au Canada, et à parvenir à une remise en état complète d’ici 2050 | Aires conservées au Canada * | ICDE | Annuel |
Cible | D’ici 2026, augmenter le pourcentage d’espèces en péril inscrites à la loi fédérale dont les tendances démographiques sont conformes aux programmes de rétablissement et aux plans de gestion, le faisant passer de la valeur de référence de 42 % en 2019 à 60 % | Tendances des populations d’espèces en péril | ICDE | Annuel |
Cible | D’ici 2030, augmenter le pourcentage d’espèces d’oiseaux migrateurs dont la taille des populations se situe dans des limites acceptables – ni trop basses ni trop hautes – le faisant passer de 57 % en 2016 à 70 % | Situation des populations d’oiseaux migrateurs du Canada | ICDE | Tous les 5 ans (dernière mise à jour : décembre 2019) |
Contextuel | Indice des espèces canadiennes | ICDE | Tous les 3 ans | |
Déforestation et boisement | Ressources naturelles Canada | Annuel | ||
Intégrité écologique des parcs nationaux | ICDE | Annuel | ||
Situation des espèces sauvages | ICDE | Tous les 5 ans | ||
Tendances des populations d’oiseaux du Canada | ICDE | Tous les 5 ans |
*Indicateurs qui se retrouvent aussi dans le Cadre d’indicateurs canadien.
Pour des informations plus détaillées, voir Accroître la transparence et la responsabilité.
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