Nouvelle-Écosse : Aperçu sur l’électricité propre

2022-2024

La Nouvelle-Écosse mise sur son climat venteux pour lancer des projets de parcs éoliens afin d’éliminer progressivement son utilisation du charbon, de réduire ses émissions de gaz à effet de serre et créer un mode de production d’électricité plus propre et plus abordable.

En septembre 2024, le gouvernement du Canada et le gouvernement de la Nouvelle-Écosse sont parvenus à une entente commune au sujet du Règlement sur l’électricité propre. Les deux gouvernements reconnaissent que le Règlement à venir fournira la marge de manœuvre nécessaire pour que le réseau de production d’électricité de la Nouvelle-Écosse puisse croître et favoriser la réduction de la pollution tout en étant abordable, fiable et non émetteur.

L’avenir énergétique du Canada est la stratégie du gouvernement du Canada pour favoriser l’électricité propre. Elle combine des investissements sans précédent et une réglementation équilibrée et équitable pour présenter la voie à suivre afin de bâtir des réseaux électriques fondés sur une électricité fiable, abordable et propre qui constituera la pierre angulaire de notre économie.

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Investissements fédéraux

En novembre 2024, le Programme des énergies renouvelables intelligentes et de trajectoires d’électrification a soutenu 16 projets avec un financement de plus de 273 millions de dollars en Nouvelle-Écosse.

En décembre 2024, la Banque de l’infrastructure du Canada a annoncé un investissement pouvant atteindre 44,3 millions de dollars dans le cadre du parc éolien Benjamins Mill.

En juin 2024, le gouvernement de la Nouvelle-Écosse a approuvé la contribution de 354 millions de dollars de la province à un projet de stockage par batteries, qui a reçu quelque 116 millions de dollars du gouvernement du Canada.

En octobre 2023, les gouvernements du Canada, du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse ont convenu d’un énoncé de politique conjoint sur le développement et le transport d’une électricité propre, fiable et abordable en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick.

Émissions et production d’électricité

Selon le rapport d’inventaire national, en 2022, plus de 70 % de l’électricité de la Nouvelle-Écosse a été produite à partir du charbon, du gaz naturel et d’autres combustibles comme le diesel, tandis que 23 % provenait de ressources renouvelables, notamment l’hydroélectricité, l’énergie éolienne, l’énergie marémotrice et l’énergie solaire.

Voir la longue description ci-dessous
Production d’électricité en Nouvelle-Écosse en 2022
Description longue
Production d’électricité en Nouvelle-Écosse en 2022
Source d'électricité Quantité
Charbon 44,00%
Gaz Naturel 19,00%
Autres combustibles 14,00%
Energie nucléaire 0,00%
Hydroélectricité 10,00%
Autres sources renouvelables 13,00%
Total TWh 8,8

Note : Les chiffres étant arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué.

*Sources renouvelables : comprend la production d'électricité de source éolienne, marémotrice et solaire.

*Autres combustibles : Comprend les émissions de GES résultant de la combustion de produits pétroliers raffinés (mazout léger, mazout lourd et diesel), du coke du pétrole, du gaz de distillation et d'autres combustibles qui ne sont pas faciles à classer.

Source : Rapport d’inventaire national 1990-2022 : sources et puits de gaz à effet de serre au Canada, Partie 3, Annex 13.

Énergie éolienne

La Nouvelle-Écosse est le chef de file national de l’énergie éolienne, avec plus de 300 éoliennes commerciales (en anglais seulement).

La province a aussi retenu cinq projets de parcs éoliens (en anglais seulement), dont la participation majoritaire est détenue par des communautés mi’kmaw, pour contribuer à la production d’énergie renouvelable. Les projets devraient générer quelque 1 373 gigawattheures par année. Cela représente environ 12 % de la consommation totale d’énergie de la province et peut permettre aux Néo-Écossais d’économiser jusqu’à 130 millions de dollars par année.

En octobre 2024, le projet de loi C‑49 : Loi modifiant la Loi de mise en œuvre de l’Accord atlantique Canada — Terre-Neuve-et-Labrador et la Loi de mise en œuvre de l’Accord Canada — Nouvelle-Écosse sur les hydrocarbures extracôtiers et apportant des modifications corrélatives à d’autres lois a reçu la sanction royale. Le gouvernement de la Nouvelle-Écosse a adopté sa propre version de la loi. Ensemble, les modifications aux lois de mise en œuvre des accords stimuleront l'investissement et la création d'emplois en fournissant le cadre législatif pour la gestion conjointe du développement de l'énergie renouvelable en mer, au large des côtes de la Nouvelle-Écosse, et permettront à la province de développer ses solides ressources éoliennes extracôtières et de donner un élan économique à l’égard de ses industries d’énergie propre et de services maritimes.

À partir de mars 2023, un comité indépendant a mené une évaluation régionale du développement de l’énergie éolienne extracôtière en Nouvelle-Écosse. En octobre 2024, un rapport provisoire (PDF) a été publié et a établi huit zones potentielles de développement.

Hydroélectricité

La Nouvelle-Écosse dispose d’un solide réseau d’infrastructures hydroélectriques. Cela comprend la Nova Scotia Power (en anglais seulement), qui compte 32 centrales hydroélectriques produisant 400 mégawatts d’électricité. La centrale hydroélectrique de Wreck Cove a la capacité de produire 212 mégawatts d’électricité, soit assez pour alimenter plus de 30 000 foyers au Cap-Breton.

Énergie géothermique

La technologie géothermique (en anglais seulement) est utilisée dans les mines de charbon souterraines historiques de la Nouvelle-Écosse pour réduire les coûts d’électricité des entreprises, des maisons et d’une partie du Collège communautaire de la Nouvelle-Écosse. Cette technologie permet de réaliser environ 45 000 $ par année en économie d’énergie, ce qui équivaut à une réduction de 60 % des factures de chauffage.

Hydrogène

La Nouvelle-Écosse a approuvé deux projets de production d’hydrogène propre à grande échelle (en anglais seulement) le long du détroit de Canso et deux projets à Port Tupper qui seront alimentés par des éoliennes. La Nouvelle-Écosse examine les possibilités d’exporter de l’hydrogène propre vers la Belgique, l’Allemagne et d’autres pays de l’Union européenne.

Possibilités économiques

En plus d’assainir l’air et de réduire les émissions de gaz à effet de serre, un réseau électrique propre peut également stimuler l’investissement dans l’innovation, offrir des possibilités économiques et créer de bons emplois.

Nouveaux emplois

L’électrification et la transition vers des formes plus propres de production d’électricité devraient permettre de créer de bons emplois partout au Canada. Par exemple, des experts indépendants de Clean Energy Canada (PDF) (en anglais seulement) prévoient la création de milliers d’emplois dans le secteur de l’énergie propre dans les provinces de l’Atlantique entre 2025 et 2050.

Michelin (en anglais seulement), l’un des plus importants employeurs de la Nouvelle-Écosse, va de l’avant avec l’agrandissement majeur de son usine de fabrication à Bridgewater avec l’aide d’un crédit d’impôt provincial récemment bonifié. Selon les estimations, cette expansion devrait créer plus de 70 nouveaux emplois.

Une demande de propositions a récemment été publiée en Nouvelle-Écosse (en anglais seulement) afin d’obtenir des solutions novatrices et peu coûteuses permettant de produire 10 % de l’électricité de la province à partir d’énergies renouvelables, comme l’énergie éolienne et l’énergie solaire. L’initiative devrait créer 4 000 emplois, principalement dans les régions rurales de la Nouvelle-Écosse, et générer plus de 550 millions de dollars en activités du secteur de la construction dans les régions riches en énergie éolienne.

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