Structure du patrimoine | section 2 - Toasts

Table des matières

APPLICATION

  1. La présente section établit l’ordre et les formalités à respecter dans les Forces armées canadiennes (FAC) au moment de porter un toast en l’honneur de chefs d’État, canadiens ou autres.
  2. La présente section n'exclut et ne régit d'aucune façon les autres toasts qui font partie des traditions et coutumes et qui pourraient suivre les toasts portés en l’honneur des chefs d’État.
  3. Dans la présente section, le terme « Messieurs », utilisé lorsqu’un toast est porté uniquement en présence d'hommes, doit être remplacé, s’il y a lieu, par « Mesdames » s’il est porté uniquement en présence de femmes, ou par « Mesdames et Messieurs », en présence de femmes et d’hommes.

TOAST À LA SOUVERAINE

  1. Dans tous les mess des FAC, il faut porter un toast à Sa Majesté la reine en respectant les formalités suivantes :
    1. L'hôte ou le/la président(e) du comité du mess (PCM) doit proposer le toast à la souveraine en se levant et en s’adressant en anglais ou en français au/à la vice-président(e) de la façon suivante : « Monsieur/Madame le/la Vice-président(e), à la reine du Canada! ». Le/la vice-président(e) doit alors se lever et proposer le toast dans l'autre langue.
    2. II faut porter le toast à la souveraine en disant : « Mesdames/Messieurs, à la reine du Canada. » Tous doivent se lever et se tenir debout pendant que l’on joue l’hymne royal (un couplet seulement). On peut laisser les verres sur la table mais, habituellement, on les tient environ à la hauteur de la taille. Une fois l’hymne terminé, avant de boire, chaque personne doit dire : « À la reine » ou « The Queen ». À l'occasion de dîners militaires d'unités au sein desquelles la reine occupe un poste honorifique, on peut mentionner ce poste en s’adressant au/à la vice-président(e); par exemple, « Monsieur/Madame Ie/la Vice-président(e), à la reine du Canada, notre capitaine-général ».
    3. Lorsqu’un officier ou un dignitaire est reçu à un dîner militaire à titre de représentant officiel d'un pays membre du Commonwealth qui reconnaît la reine comme chef d'État, il faut porter le toast à la souveraine en disant : « À la reine, chef du Commonwealth » au lieu de « À la reine du Canada ».
    4. Lorsqu'un officier ou un dignitaire est reçu à un dîner militaire à titre de représentant officiel d'un pays membre du Commonwealth qui ne reconnaît pas la reine comme chef d'État, il faut porter le toast à la souveraine en disant : « À la reine du Canada, chef du Commonwealth », puis suivre les formalités indiquées au paragraphe 6.
  2. Il faut se tenir debout pour porter le toast à la souveraine, que l'hymne Dieu protège la reine soit joué ou non, sauf à bord des navires canadiens de Sa Majesté (NCSM), où il est possible de rendre hommage à la reine tout en restant assis. Toutefois, lorsque Sa Majesté la reine ou un membre de la famille royale est présent, il faut se lever pour porter le toast à la souveraine, à moins que Sa Majesté la reine ou l'autre membre de la famille royale n’ait manifesté le désir que tout le monde reste assis. Il faut s'enquérir d'avance auprès du personnage royal en question de sa décision à cet égard.

TOASTS À D'AUTRES CHEFS D'ÉTAT

  1. Lorsqu’un officier ou un dignitaire est invité à un dîner militaire à titre de représentant officiel d'un État étranger, il faut respecter les règles suivantes :
    1. Il faut porter le toast à la souveraine d'abord, sauf dans les cas mentionnés au paragraphe 8.
    2. Lorsqu'un seul pays étranger est représenté, le toast porté en l'honneur de son chef d'État doit être formulé comme suit : « Mesdames/Messieurs, au président/à la présidente (ou tout autre titre approprié, selon l’État) du (de la, de...) », conformément aux indications de l'alinéa 4.a. Ensuite, il faut jouer l’hymne national du pays en question. Il est possible d’exécuter une version abrégée de l'hymne, à condition de s'assurer auparavant que cette pratique ne va pas à l’encontre des coutumes nationales.
    3. Lorsque plusieurs pays sont représentés, il faut opter pour un toast collectif, du genre : « Mesdames/Messieurs, à la santé des chefs d'État représentés ici-même. », selon les dispositions de l'alinéa 4.a. On ne jouera toutefois pas les hymnes nationaux des pays représentés.
  2. Un militaire d'une force armée étrangère qui suit de l’entraînement au sein des FAC ou qui a été prêté pour occuper un poste vacant dans un établissement des FAC ne doit pas être considéré comme étant un représentant officiel de son pays à un dîner militaire, à moins qu'il n’ait été délégué en tant que tel. Si un étranger est invité à titre privé à un mess, il n'y a aucune raison de ne pas s’en tenir uniquement au toast porté à la souveraine.
  3. À bord d'un navire ou dans un établissement de la flotte, il est coutume de porter le premier toast à la santé du chef d'État du pays représenté par l'invité; c’est ensuite au tour de l'invité le plus haut placé de l'autre pays de porter le toast à la souveraine. S'il s'agit d'un pays membre du Commonwealth ne reconnaissant pas la reine comme chef d'État, il faut porter le toast à la souveraine d'abord, du fait que la reine y est mentionnée comme chef du Commonwealth; si toutefois le chef de l'État en question assiste en personne au dîner, il faut alors suivre la coutume décrite en début de paragraphe.

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