Aperçu du bureau de la traduction : Comité plénier – 19 mai 2022
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Bureau de la traduction
Dans cette section
Point de données clés
- Le Bureau de la traduction s’engage à fournir des services linguistiques de qualité à l’appui du Parlement et des ministères et organismes fédéraux
- Il y a environ 65 interprètes permanents et 60 interprètes pigistes
- Le Bureau de la traduction travaille en étroite collaboration avec l’administration de la Chambre, l’administration du Sénat et tous nos partenaires pour faciliter la tenue des séances virtuelles du Parlement et être prêt à répondre à la demande future, particulièrement en raison de la prolongation des séances de la Chambre des communes
- La santé et la sécurité des interprètes constituent une priorité du gouvernement du Canada, et le Bureau de la traduction a pris de nombreuses mesures pour les protéger dans un contexte où ils doivent de plus en plus souvent travailler à distance
- En date de février 2022, tous les participants aux réunions virtuelles pour lesquelles des services d’interprétation sont offerts aux clients du gouvernement du Canada doivent utiliser un microphone externe unidirectionnel; les participants qui ne respectent pas cette exigence ne pourront bénéficier des services d’interprétation
Capacité d’interprétation et motion 11 (prolongation des séances)
- Le Bureau de la traduction poursuit sa collaboration avec la Chambre des communes et le Sénat afin d’affecter ses ressources selon les priorités établies par leurs administrations respectives
- À l’heure actuelle, nous avons la capacité nécessaire pour continuer à servir le Parlement et le gouvernement du Canada
- L’équipe d’interprètes affectée au Sénat demeurera en place à la suite de la motion 11
- Nous recevons un nombre sans précédent de demandes de services d’interprétation à distance. Avec l’aide de nos clients, nous surveillons de près la situation et nous nous efforçons de prévoir les besoins. Lorsqu’il convient de le faire, nous avons recours à nos ressources contractuelles
- Le Bureau de la traduction travaille en collaboration avec l’Université d’Ottawa ainsi que l’Université York pour former la relève en interprétation
- Le Bureau de la traduction organise chaque année des examens d’accréditation afin d’augmenter son bassin d’interprètes qualifiés
- La demande de services d’interprétation peut fluctuer considérablement et Services publics et Approvisionnement Canada reconnaît les efforts des interprètes pigistes qui continuent de fournir leurs services pour répondre à cette demande variable
- Tous les interprètes du Bureau (employés et pigistes) sont accrédités en vue de travailler de manière bidirectionnelle (de l’anglais vers le français et vice versa)
Demande de services d’interprétation
- La demande de services d’interprétation peut fluctuer considérablement
- Pour mieux répondre à la demande, le Bureau de la traduction collabore avec ses clients pour planifier et prioriser leurs besoins à l'avance, et retient les services de pigistes au besoin
- Le Bureau de la traduction sert le Parlement de façon prioritaire et travaille de près avec l’administration de la Chambre, qui détermine où les ressources sont affectées en fonction des priorités de la Chambre
- Lorsque la demande excède la capacité pour une plage donnée, l’administration de la Chambre consulte les whips des partis pour obtenir des directives sur les réunions auxquelles les ressources requises seront affectées
Santé et sécurité au Bureau de la traduction
- L’augmentation du nombre de vidéoconférences a entraîné une augmentation du nombre d’incidents de santé et sécurité signalés par les interprètes. Ils citent des maux de têtes, de maux d’oreille et de la fatigue causés par une piètre qualité du son
- Le Bureau de la traduction a modifié son fonctionnement en réponse à l’évolution des conditions de travail. Les conditions se sont améliorées au fil du temps, et le Bureau de la traduction continue de travailler avec ses partenaires afin de trouver des solutions durables pour réduire le risque d’incident de santé et sécurité et d’interruption de service attribuables à la technologie utilisée par les participants à distance
- Critères à respecter pour assurer l’efficacité de l’interprétation à distance :
- depuis le 7 février 2022, le Bureau de la traduction exige que tous les participants aux réunions du gouvernement du Canada pour lesquelles des services d’interprétation sont offerts doivent utiliser un microphone unidirectionnel pour assurer la qualité du son. Les participants qui ne respectent pas cette exigence ne pourront bénéficier des services d’interprétation
- les participants doivent participer par vidéoconférence afin que les interprètes puissent voir les intervenants et communiquer efficacement leur message
- les participants doivent respecter les règles de la réunion, par exemple couper le son de leur microphone quand ils n’interviennent pas et intervenir quand ils sont invités à le faire
- comme toujours, les participants qui prévoient prononcer des allocutions écrites doivent les fournir aux interprètes à l’avance
- Le respect de ces critères n’élimine pas complètement le risque d’interruptions du service, mais il réduira considérablement ce risque et contribuera à assurer la meilleure interprétation possible
- L’approche du Bureau de la traduction concorde avec les pratiques exemplaires internationales, y compris les principes, les lignes directrices pour les institutions et les pratiques exemplaires de l’Association internationale des interprètes de conférence
Plainte de l’Association canadienne des employés professionnels
- L’Association canadienne des employés professionnels (ACEP), le syndicat représentant les interprètes à l’emploi du Bureau de la traduction, a avisé qu’elle a déposé une plainte contre le Bureau de la traduction le 31 janvier 2022, en vertu de la partie II du Code canadien du travail, pour ne pas avoir mis en place les mesures nécessaires pour éliminer ou réduire les risques pour la santé et la sécurité des interprètes
- Le 22 avril 2022, le président de l’ACEP, Greg Phillips, a rencontré Claude DeBellefeuille, whip du Bloc Québécois, et Mario Beaulieu, porte-parole en matière de langues officielles et vice-président du Comité permanent des langues officielles
- Les 2 députés se sont engagés à travailler en collaboration avec l’ACEP pour régler cette question. Des représentants de l’ACEP se sont réunis avec les 5 partis politiques représentés au Parlement depuis que la question a été soulevée. La question a également été soulignée dans les médias
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