Comparution de la ministre du Gouvernement numérique : OGGO ‒ La réponse du gouvernement à la pandémie de COVID 19 (cybersécurité)

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Discours pour l’honorable Joyce Murray, ministre du Gouvernement numérique, devant le Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires : Cybersécurité et réponse du gouvernement face à la COVID 19

Le lundi 25 mai 2020
Ottawa

Le texte prononcé fait foi

Introduction

Merci, Monsieur le Président.

Je suis heureuse de comparaître devant le Comité de façon virtuelle de chez moi, dans les territoires non cédés des Premières Nations Musqueam, Squamish et Tsleil‑Waututh.

J’espère que vous et vos familles restez en santé et en sécurité pendant cette période difficile.

J’ai avec moi aujourd’hui des représentants de Services partagés Canada et du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada : 

  • [nom des représentants]

Monsieur le Président, à titre de ministre du Gouvernement numérique, je dirige la transformation numérique du gouvernement du Canada, avec des équipes :

  • du Bureau du dirigeant principal de l’information,
  • du Service numérique canadien,
  • et de Services partagés Canada.

Notre mandat est de fournir aux fonctionnaires les outils et les stratégies dont ils ont besoin pour assurer le niveau de service auquel les Canadiennes et les Canadiens ont le droit de s’attendre en cette ère numérique. 

Cela signifie :

  • moderniser la façon dont nous gérons et stockons les données – dont un virage pangouvernemental vers le nuage;
  • remplacer les systèmes informatiques désuets sur lesquels les Canadiens se fient à l’heure actuelle pour obtenir des prestations essentielles, comme la SV et le RPC, et profiter de l’occasion pour s’assurer qu’ils sont pleinement accessibles et utilisables;
  • créer de meilleurs outils numériques qui sont sécurisés, accessibles, faciles à utiliser et fiables;
  • et surtout, travailler, non seulement à l’intérieur des fossés traditionnels, mais également au‑delà de ces derniers.

Pour soutenir ce travail à l’échelle du gouvernement, notre nouvelle Politique sur les services et le numérique est entrée en vigueur le 1er avril dernier.

Je crois que cette nouvelle politique est exactement ce dont nous avons besoin pour poser les assises d’un gouvernement numérique à l’échelle de l’ensemble des ministères.

Elle est axée sur les Canadiens afin de tenir compte de leurs besoins au moment de concevoir et d’offrir des services et des avantages – et afin de s’assurer que des principes comme l’ouverture, la protection de la vie privée, l’accessibilité et la sécurité fassent partie du processus beaucoup plus tôt.

Il est essentiel pour le gouvernement du Canada de suivre le rythme du monde numérique et, comme l’a démontré la pandémie de COVID‑19, il est encore plus important en période de crise de s’assurer que personne n’est oublié.

COVID‑19

La pandémie de COVID‑19 a créé des défis et des changements sans précédent partout dans le monde, et le Canada n’est pas une exception.

Il y a environ un mois, le gouvernement du Canada a pris une mesure sans précédent et a demandé aux fonctionnaires de travailler de la maison lorsque c’était possible.

Les équipes du gouvernement numérique se sont adaptées et ont multiplié leurs efforts pour soutenir ce changement, puisque la priorité du gouvernement est, comme toujours, de servir les Canadiens.

J’ai été très impressionnée par l’incroyable travail des fonctionnaires de Services partagés Canada, du Bureau du dirigeant principal de l’information et du Service numérique canadien pour accroître la capacité et la résilience du gouvernement pratiquement du jour au lendemain, et pour élaborer de nouveaux outils et solutions numériques.

Ils ont travaillé – surtout au cours des premières semaines, et vraiment sans relâche – afin que des centaines d’employés fédéraux puissent rapidement travailler de la maison et continuer de soutenir les Canadiens pendant cette crise.

Nous apprécions tous l’ampleur du défi que représente la prestation d’information, de services et d’avantages à des millions de Canadiens aussi rapidement.

Le Service numérique canadien a réorienté ses équipes numériques sur les défis que présente la réponse à la COVID‑19 essentielle à la mission.

Par exemple, il a travaillé avec Emploi et Développement social Canada sur un outil qui aidera les Canadiens à trouver facilement le soutien financier qui s’offre à eux.

Le Bureau du dirigeant principal de l’information a travaillé avec tous les ministères gouvernementaux pour trouver une approche intégrée pour les défis de TI liés au coronavirus, ainsi que pour s’assurer que les offres d’aide du secteur privé soient rapidement évaluées et présentées au ministère pertinent.

Dès le début de la pandémie, Services partagés Canada a travaillé sans relâche avec les ministères et organismes pour assurer une prestation rapide, efficace et sécuritaire des services critiques de première ligne auxquels les Canadiens s’attendent de leur gouvernement fédéral.

À cette fin, SPC a élargi ses réseaux, renforcé ses services et fourni des milliers d’ordinateurs portables, de tablettes et de téléphones aux ministères afin que les employés fédéraux puissent continuer de fournir les services critiques aux Canadiens à distance.

Le Ministère a également mis en place les appels Wi‑Fi – qui permettent aux employés du gouvernement du Canada de faire et de recevoir des appels, même lorsque le service cellulaire est de mauvaise qualité, et a inscrit 183 000 comptes mobiles du gouvernement du Canada à ce service.

Il a également déployé un système temporaire de collaboration du GC à l’aide de Microsoft Office 365 pour permettre aux employés fédéraux de travailler sur les documents non classifiés et de collaborer. Plus de 100 000 utilisateurs sont maintenant inscrits à cette solution infonuagique, Monsieur le Président.

Services partagés Canada a donné aux ministères une capacité Internet accrue de 78 %, ce qui était essentiel. Pour certains ministères, cette croissance représentait une augmentation de la capacité de 300 %.

Cela comprend une augmentation de la capacité de l’accès à distance protégé (ADP) de plus de 76 %, qui permet, à l’heure actuelle, plus de 250 000 connexions simultanées.

Cela a permis de tripler la capacité de l’accès à distance protégé pour le ministère de la Défense nationale. Services correctionnels Canada a vu sa capacité décuplée par dix.

Services partagés Canada a également triplé la capacité d’ouverture de session dans MonDossier de l’Agence du revenu du Canada afin de gérer la demande accrue de services fiscaux en ligne et de soutien du revenu.

Tout ce travail, Monsieur le Président, a permis de soutenir près d’un million de Canadiens qui se sont inscrits à la nouvelle Prestation canadienne d’urgence, et ce, dès le premier jour!

Défis en matière de cybersécurité

Ce changement perturbateur – avec des répercussions partout au gouvernement – apporte dans son sillage un ensemble de défis en matière de cybersécurité.

Même dans des circonstances opérationnelles normales, aucune organisation n’est parfaitement protégée contre les menaces à la sécurité des TI.

Et, Monsieur le Président, nous savons tous que nous vivons dans des circonstances extraordinaires.

Nous sommes très conscients qu’alors que l’utilisation des outils numériques et du télétravail augmente, le risque que ces outils soient ciblés par des cyberactivités malveillantes augmente également.    

Monsieur le Président, permettez‑moi d’assurer les membres du Comité que nous surveillons constamment les cybermenaces et que nous disposons de systèmes et d’outils solides pour détecter, mener des enquêtes et prendre des mesures actives pour les neutraliser.

À titre de mesure supplémentaire pour prévenir ces incidents, le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada a fourni des conseils plus détaillés sur le télétravail sécurisé, dont des pratiques exemplaires sur le moment et la façon d’utiliser différents outils numériques de façon sécuritaire.

La sécurité de l’infrastructure de TI et des données du gouvernement du Canada est essentielle pour le télétravail, ainsi que pour la prestation des services aux Canadiens.

Le gouvernement du Canada continue d’améliorer sa capacité de répondre efficacement aux menaces à la cybersécurité ou aux cyberévénements.

Services partagés Canada a accru sa sécurité des TI du gouvernement du Canada dans son ensemble grâce à des services comme :

  • la protection périphérique;
  • la gestion des vulnérabilités;
  • l’intégrité de la chaîne d’approvisionnement;
  • et un programme de sécurité intégré des technologies de l’information et de la cybernétique afin de protéger l’infrastructure qui soutient d’autres ministères et organismes.

Je veux assurer les membres du Comité que la cybersécurité est – et continue d’être – une priorité pour le gouvernement du Canada afin de protéger les Canadiens contre les cybermenaces.

Le SCT et SPC continuent de travailler avec le Centre canadien pour la cybersécurité afin de mettre en œuvre des mesures pour prévenir et détecter les menaces potentielles aux systèmes du gouvernement et pour y répondre.

Un défi que doivent relever tous les gouvernements du monde est la prolifération des faux renseignements.

Il s’agit de quelque chose sur lequel le gouvernement se concentre, Monsieur le Président.

Pour lutter contre la désinformation sur la COVID‑19, ainsi que la fraude, le Centre canadien pour la cybersécurité a travaillé avec des partenaires de l’industrie pour retirer des milliers de site Web ou d’adresses de courriel frauduleux utilisés pour des cyberactivités malveillantes.

Certains de ces sites Web frauduleux étaient des sources de préoccupations particulières, car ils se présentaient comme étant des ministères gouvernementaux, comme l’Agence de la santé publique du Canada, l’Agence du revenu du Canada et l’Agence des services frontaliers du Canada.

Le Service numérique canadien a également travaillé en partenariat avec Santé Canada pour créer un service de courriel reposant sur le Web qui donne aux personnes abonnées de l’information faisant autorité sur la COVID‑19.  

En plus d’être un système de notification, ce service appelé « Obtenir les nouvelles sur la COVID‑19 » est, en fait, un outil pour le partage d’information.

Il permet d’obtenir de l’information opportune et exacte en laquelle les Canadiens peuvent avoir confiance.

Monsieur le Président, le Bureau du dirigeant principal de l’information a également travaillé avec des ministères de l’ensemble du gouvernement, les provinces et les territoires, ainsi qu’avec des DPI et professionnels des TI pour lancer une approche intégrée pour relever les défis de TI liés à la COVID‑19.

Conclusion

La pandémie de COVID‑19 a renforcé l’importance de la collaboration.   

Il est clair que nous devons changer fondamentalement la façon dont nous travaillons pour encourager davantage la collaboration, non seulement entre les ministères, mais entre les différents ordres de gouvernement et l’industrie.

Je compte transformer notre réponse numérique face à la crise en un virage permanent dans la façon dont le gouvernement fonctionne.

Nous avons une réelle occasion de revoir les choses en tenant compte d’une vaste gamme d’utilisateurs et de clients.

Je désire remercier nos fonctionnaires des efforts herculéens qu’ils ont déployés si rapidement dans leurs réponses numériques.

Mes représentants et moi nous ferons maintenant un plaisir de répondre à vos questions. 

Merci, Monsieur le Président.

Aperçu général du Comité : Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires (OGGO)

Membres du Comité

Activité connexe du Comité liée au SCT – 43e législature, 1re session

Activités prévues

  • Budget principal des dépenses 2020‑2021
  • Budget supplémentaire des dépenses 2020‑2021
  • Réponse du gouvernement à la pandémie de COVID‑19

Le 11 avril 2020, la Chambre des communes a adopté une motion autorisant les membres de l’OGGO à se réunir par vidéoconférence ou téléconférence « dans le seul but de recevoir des preuves liées à la pandémie de COVID‑19 ». L’autorisation est en vigueur jusqu’à ce que la Chambre reprenne ses séances ordinaires.

Résumés des réunions

Vendredi le 15 mai 2020 – Réponse du gouvernement à la pandémie de COVID‑19 (approvisionnement au niveau fédéral et Réserve national stratégique d’urgence – SPAC, ASPC)

Les questions des membres ont porté sur le contrat à fournisseur unique avec Medicom, le rôle et l’implication de Deloitte dans l’approvisionnement d’EPI de SPAC, le manifeste des 30 vols qui sont arrivés, les détails sur les bons de commande et la manière dont on fait référence aux masques/respirateurs et les connaissances de SPAC sur les sous‑traitants de Medicom (se référant à SNC Lavalin). À la fin de la réunion, les membres de l’opposition ont fait part de leur frustration qu’ils ne sentent pas qu’ils obtiennent des réponses à leurs questions, ou qu’ils se sentent constamment redirigés ailleurs. Le ton des réunions est devenu nettement plus combatif. Les membres du gouvernement ont fait valoir qu’il y avait une responsabilité partagée en ce qui concerne les questions posées et les témoignages incités : les membres devraient également poser des questions qui relèvent des responsabilités des témoins.

Lundi le 11 mai 2020 – Réponse du gouvernement à la pandémie de COVID‑19 (répartition des prestations d’urgence – EDSC, ARC)

Le Comité s’est réuni pour la sixième fois afin de discuter de la répartition des prestations d’urgence dans le contexte de la réponse du gouvernement à la pandémie de COVID‑19. Les membres ont interrogé les ministres sur des questions spécifiques liées au traitement et à l’admissibilité de la PCU, de la SSUC, et de l’assurance‑emploi. Ils étaient curieux de connaître les statistiques et les chiffres comme le nombre de demandes et le nombre d’individus et d’entreprises qui ont présenté des nouvelles demandes. Les membres se sont inquiétés du nombre d’heures de travail requis des fonctionnaires afin de traiter ces demandes à un rythme rapide.

Vendredi le 8 mai 2020 – Réponse du gouvernement à la pandémie de COVID‑19 (fonctionnaires fédéraux – SCT, syndicats de la fonction publique)

Le Comité s’est réuni pour la cinquième fois dans le cadre de son étude sur la réponse du gouvernement à la pandémie de COVID‑19, notamment pour discuter des fonctionnaires fédéraux. La réunion a été divisée en deux parties : la première heure, le président du Conseil du Trésor a comparu, appuyé par la dirigeante principale des ressources humaines, le dirigeant principal de l’information du Canada et des fonctionnaires du SCT, et la deuxième heure, des présidents de divers syndicats ont témoigné. Le ton était cordial et professionnel, les membres ont tous exprimé leur gratitude pour le travail acharné des fonctionnaires. Les membres ont posé des questions aux fonctionnaires du SCT concernant les lignes directrices en matière de passation de marchés pour des produits comme les EPI, les mesures d’adaptation prises pour les fonctionnaires travaillant à distance et ce qui se passait avec les employés en congé payé. Les représentants des syndicats se sont déclarés satisfaits de la réponse du gouvernement à l’égard des fonctionnaires pendant la pandémie et ont décrit ce que leurs membres faisaient pour aider les Canadiens en cette période difficile. Ils ont souligné certains enjeux en suspens, comme les négociations de contrats et ont exprimé leurs inquiétudes quant au retour au lieu de travail pour leurs membres.

Lundi le 4 mai 2020 – Réponse du gouvernement à la pandémie de COVID‑19 (attribution de prestations d’urgence)

Les questions au SCT étaient principalement au sujet des changements apportés au processus budgétaire et des subsides, et si le Conseil du trésor continuait à jouer un rôle de supervision des dépenses. Ces sujets n’ont pas été apportés ou discutés de façon litigieuses. Les membres ont exprimé leur intérêt général à propos de la transparence, la surveillance, et la responsabilité en ce qui concerne les procédures fiscales. La majorité des questions ont été adressées au ministère des Finances Canada.

Vendredi 1er mai 2020 – Réponse du gouvernement à la pandémie de COVID‑19 (secteur médical)

Les questions des membres ont porté sur la gestion de la chaîne d’approvisionnement, la capacité de fabrication nationale et les efforts en cours pour l’augmenter, les impressions sur la collaboration avec le gouvernement et les domaines dans lesquels des efforts pourraient être faits en vue d’améliorer l’état de préparation à l’avenir. Tous les témoins ont parlé de manière extrêmement positive de leur expérience d’engagement avec tous les niveaux de gouvernement jusqu’à présent et ont témoigné de la nature exceptionnelle de la collaboration entre plusieurs niveaux de gouvernement, dʼautres entités du secteur public et des entreprises privées. Les témoins des entreprises médicales ont parlé de leur importante contribution à l’approvisionnement et à la production nationale du Canada en ce qui concerne les efforts de test et ont souligné la priorité qu’ils accordent aux besoins nationaux par rapport à ceux provenant du marché international. Les témoins ont également insisté sur l’importance de prendre en compte la santé et la sécurité des populations vulnérables et à risque dans le cadre des efforts de gestion de la pandémie. Il a également été exprimé que le financement des capacités de soins de santé et de la recherche en général n’a pas suivi le rythme des coûts, ce qui affecte la préparation du système à la gestion des crises.

Jeudi 30 avril 2020 – Réponse du gouvernement à la pandémie de COVID‑19 (soutien aux entreprises – ISDE, SPAC, ombudsman de l’approvisionnement)

Les témoignages des représentants de l’ISDE et les questions qui leur ont été adressées ont porté sur le soutien offert aux entreprises canadiennes pour encourager la production et l’innovation dans le cadre de la réponse à la pandémie de COVID‑19. En collaboration avec Santé Canada, lʼASPC et SPAC, l’objectif ultime est d’augmenter la capacité de fabrication nationale d’équipements de protection individuelle et de composants d’essai. Un certain nombre de questions portaient sur les achats et les conseils en matière de santé, auxquelles les témoins de l’ISDE n’étaient pas les mieux placés pour apporter des réponses. Le deuxième panel a traité de manière plus précise du processus d’approvisionnement et des efforts déployés par le gouvernement pour aider les entreprises à s’y retrouver. Kelly McCauley (PPC) s’est dit préoccupé par le fait que le recours aux contrats à fournisseur unique pourrait atteindre des sommets en raison des efforts liés à la crise; les témoins ont indiqué qu’il faudrait continuer à surveiller les contrats d’approvisionnement afin de s’assurer qu’il n’y a pas d’abus.

Vendredi 24 avril 2020 – Réponse du gouvernement à la pandémie de COVID‑19 (marchés publics fédéraux – SPAC)

La ministre Anita Anand a remercié les personnes en coulisses et les interprètes pour avoir veillé à ce que les Canadiens disposent des informations les plus récentes. Elle a parlé des nouveaux défis auxquels les Canadiens sont confrontés pendant cette crise et de l’engagement du gouvernement à contribuer à éviter la propagation. La ministre Anand a souligné que nous continuons à nous procurer l’équipement de protection individuelle (ÉPI) nécessaire, notamment des masques, des gants, des blouses et dʼautres fournitures. Elle a décrit le processus et l’appel sur Achats et Ventes fait aux entreprises. Elle a noté que les achats nationaux s’accélèrent et que les efforts de rééquipement se poursuivent. Elle a parlé de l’étroite collaboration avec les industries et les provinces et territoires pour assurer l’approvisionnement en fournitures. Les membres de la commission ont centré leurs questions sur les avions vides en provenance de Chine, le contrat avec Amazon et la réserve nationale.

Jeudi 12 mars 2020 – Comparution du MGN sur le Budget supplémentaire des dépenses (B) 2019‑2020

Le Comité s’est réuni pour examiner la question du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2019‑2020 et les Rapports sur les résultats ministériels de 2018‑2019. La ministre des Services publics et de l’Approvisionnement a comparu immédiatement après la ministre du Gouvernement numérique.

Les questions posées à la ministre par les membres ont porté principalement sur les progrès de la transition vers un gouvernement plus numérique, et sur l’engagement pris dans la lettre de mandat de la ministre d’identifier tous les systèmes et plateformes informatiques de base et à risque. Les questions du membre du PCC ont été encadrées par la suggestion que le gouvernement ne parvient pas à effectuer une transition efficace vers la prestation de services numériques. Au cours de la réunion, Ziad Aboultaif (PCC) a proposé une motion pour que le Comité étudie l’infrastructure informatique vieillissante du gouvernement. L’étude impliquerait la participation des ministres de SPAC, de lʼEmploi, du Développement de la main‑d’œuvre et de l’inclusion des personnes handicapées, du Revenu national et du Gouvernement numérique. Le débat sur la motion a été ajourné sans vote.

Mardi 10 mars 2020 – Révision de la Loi sur la réduction de la paperasse (SCT‑SAR)

Le comité s’est réuni pour commencer son examen de la Loi sur la réduction de la paperasse. Les conclusions de la commission doivent être communiquées à la Chambre avant la fin du mois de juin 2020. Des témoins ont présenté à la commission un aperçu de la loi et de la règle « un pour un ». La plupart des questions ont été adressées au témoin du SCT ou ont été posées par celui‑ci. En général, les questions de tous les membres ont porté sur l’efficacité des efforts visant à réduire la charge réglementaire pesant sur les entreprises. Parmi les principaux sujets abordés par les différents partis figuraient également le coût de lʼadministration du régime et la prise en compte de la charge cumulative par rapport à la charge administrative. De nombreuses questions du PCC, en particulier, ont été formulées en suggérant que les efforts du gouvernement dans la gestion du régime LRP sont inefficaces ou insuffisants, et que davantage devrait être fait pour réduire la charge administrative des entreprises.

Jeudi 27 février 2020 – Comparution du président du CT sur le Budget supplémentaire des dépenses (B) 2019‑2020

Le Comité a tenu sa première réunion concernant lʼexamen du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2019‑2020. Le Président et les fonctionnaires ont discuté de la réforme du budget des dépenses et ont parlé franchement des leçons tirées du projet pilote, ainsi que des réactions des parlementaires pour son développement. Les membres de la commission de l’opposition ont exprimé une grande inquiétude concernant le crédit 10 et l’augmentation significative des fonds qu’il a reçus. Le ministre et les fonctionnaires ont expliqué les différentes utilisations du crédit, telles que les initiatives horizontales. Les membres libéraux ont interrogé le ministre sur les initiatives en matière de changement climatique et d’amélioration des infrastructures informatiques, ainsi que sur les efforts déployés en faveur des relations avec les Autochtones. Le Bloc Québécois a interrogé le ministre sur la façon dont les transferts provinciaux fonctionnent dans des domaines tels que les prêts étudiants et les soins de santé.

Jeudi 20 février 2020 – Élection du président

Tom Lukiwski (PCC) a été élu président de la commission (ancien président pendant la 42e législature). Francis Drouin (PLC) a été élu premier vice‑président; Julie Vignola (BQ) a été élue deuxième vice‑présidente. La prochaine réunion du Comité aura lieu le mardi 25 février 2020 de 8 h 45 à 10 h 45 à huis clos. Pendant la première heure, le sous‑comité du programme et de la procédure discutera des futurs travaux du Comité; pendant la deuxième heure, des fonctionnaires du secteur de la gestion des dépenses du SCT ont été invités à donner un briefing sur le processus d’établissement du budget des dépenses. Le Comité a discuté de la possibilité de consacrer ses réunions du 27 février 2020 et des 10 et 12 mars 2020 au budget supplémentaire des dépenses (B), et d’inviter le SCT, SPC et SPAC.

Président

Tom Lukiwski (Moose Jaw—Lake Centre—Lanigan)
Conservateur- Membre

Tom Lukiwski (Moose Jaw–Lake Centre–Lanigan)
  • Élu député de la circonscription de Moose Jaw–Lake Centre–Lanigan aux élections fédérales de 2015 et réélu aux élections fédérales de 2019.
  • Précédemment élu député de la circonscription de Regina–Lumsden–Lake Centre en 2004 et 2011.
  • A dirigé sa propre petite entreprise avant de se lancer en politique en 2004.
  • A été président du Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires lors de la 42e législature.
Intérêt pour le portefeuille du SCT
  • 43e législature
    • Questions écrites : Le sujet comprend une exception au titre de la sécurité nationale pour les marchés publics fédéraux.
  • 42e législature
    • Questions écrites : Parmi les sujets abordés, mentionnons les observations d’araignées, la surveillance des comités parlementaires et des offres dʼemploi au sein du gouvernement fédéral sur Facebook.

1er vice-président

Francis Drouin (Glengarry—Prescott—Russell)
Libéral - Membre

Francis Drouin (Glengarry–Prescott–Russell)
  • Élu député de la circonscription de Glengarry–Prescott–Russell aux élections fédérales de 2015 et réélu aux élections fédérales de 2019.
  • Membre du Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires et du Comité permanent de l’agriculture et de l’agroalimentaire. Un ancien membre de ces deux comités à la 42e législature.
  • Avant son élection, M. Drouin a travaillé comme adjoint spécial au Bureau du premier ministre de l’Ontario.
Intérêt pour le portefeuille du SCT
  • 43e législature
    • Comité (OGGO) :
      • Réponse du gouvernement à la pandémie de COVID‑19 :
        • 8 mai 2020 (comparution du président du CT, DPRH, DPI) : A posé des questions au sujet du bien‑être et de la santé mentale des fonctionnaires. Était préoccupé par l’utilisation des deux langues officielles au lieu de travail.
      • Budget des dépenses (Approvisionnement) :
        • 12 mars 2020 (comparution MGN – Budget supplémentaire des dépenses [B] 2019‑2020) : Questions sur la consolidation des services et des organisations dans le cadre du gouvernement numérique. A exprimé son intérêt pour le concept de gouvernement ouvert.
        • 27 février 2020 (comparution du SCT Budget supplémentaire des dépenses [B] 2019‑2020) : A interrogé le Président et les fonctionnaires du SCT sur la réforme du budget des dépenses et les leçons apprises du projet pilote au cours de la 42e législature.
      • Loi sur la réduction de la paperasse
        • 10 mars 2020 (comparution du SCT et de SC) : A demandé quel serait l’impact du passage à une règle de compensation différente (deux pour un par exemple), le témoin du SCT a expliqué qu’il en résulterait une réduction nette des coûts financiers et administratifs pour les entreprises. D’un point de vue analytique, le jury s’est prononcé sur l’efficacité dʼune règle « deux pour un »; cela dépend des circonstances et des objectifs, mais ceux‑ci pourraient être moins durables dans le temps. M. Drouin s’est également interrogé sur l’impact cumulatif dʼune réglementation multi‑juridictionnelle qui, selon le témoin du SCT, serait une question complexe à examiner.

2e vice-présidente

Julie Vignola (Beauport—Limoilou)
Bloc Québécois - Membre

Julie Vignola (Beauport–Limoilou)
  • Élue pour la première fois à la 43e élection générale.
  • Porte-parole du BQ pour Services publics et Approvisionnement Canada et les opérations gouvernementales.
  • Ancienne enseignante au niveau secondaire et vice‑rectrice.
  • Intéressée et impliquée dans divers organismes de bien‑être communautaire : par exemple : Lions Club, Jeunesse Canada Monde.
  • Défenseure de l’indépendance du Québec.
Intérêt pour le portefeuille du SCT
  • 43e législature
    • Période de questions : Problèmes liés au système de paye Phénix et à la transition des employés civils de la Gendarmerie royale du Canada qui sont transférés au système de paye Phénix.
    • Comité (OGGO) :
      • Réponse du gouvernement à la pandémie de COVID‑19 :
        • 8 mai 2020 (syndicats) : A posé des questions au sujets des évaluations ergonomiques et sur les impacts du travail à distance des fonctionnaires.
        • 8 mai 2020 (comparution du président du CT, DPRH, DPI) : Était préoccupée par les coûts associés au travail à distance pour les fonctionnaires et sur la manière dont leurs besoins en adaptation étaient satisfaits.
      • Budget des dépenses (crédits) :
        • 12 mars 2020 (comparution MGN – Budget supplémentaire des dépenses [B] 2019‑2020) : A demandé des détails sur la consolidation des centres de données, s’est interrogé sur la raison pour laquelle le financement de projets essentiels était demandé dans le budget supplémentaire des dépenses au lieu du budget principal des dépenses. A demandé des informations sur l’état d’avancement de l’identification de la santé des systèmes et plateformes informatiques (suivi).
        • 27 février 2020 (comparution du SCT – Budget supplémentaire des dépenses [B] 2019‑2020) : A exprimé son intérêt pour l’attribution de prêts et bourses aux étudiants du Québec (suivi) et a eu des questions concernant le processus de transfert du Québec pour les soins de santé (suivi). A soulevé des préoccupations concernant la concentration des fonds du crédit 10.
      • Examen de la Loi sur la réduction de la paperasse (LRP) :
        • 10 mars 2020 (fonctionnaires du SCT et de SC Première réunion) : A questionné les fonctionnaires sur la manière dont le gouvernement travaille de manière proactive pour réduire le fardeau réglementaire des entreprises. Elle a demandé des informations supplémentaires sur le coût de lʼadministration de la LRP et de la règle « un pour un » et a exprimé des inquiétudes quant à l’harmonisation de la réglementation multi‑juridictionnelle.

Membres

Steven MacKinnon (Gatineau)
Libéral - Membre
Secrétaire parlementaire de la ministre de Services publics et Approvisionnement Canada

Steven MacKinnon (Gatineau)
  • Élu député de la circonscription de Gatineau aux élections fédérales de 2015 et réélu aux élections fédérales de 2019.
  • Secrétaire parlementaire de la ministre de Services publics et Approvisionnement Canada.
  • Ancien membre sans droit de vote du Comité permanent des comptes publics et du Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires.
  • Ancien membre du Comité permanent des finances.
  • Avant son élection, M. MacKinnon était vice‑président principal dans un cabinet‑conseil mondial.
  • M. MacKinnon a été conseiller de l’ancien premier ministre Paul Martin et de l’ancien premier ministre du Nouveau‑Brunswick Frank McKenna.

Ziad Aboultaif (Edmonton Manning)
Conservateur - Membre

Ziad Aboultaif (Edmonton Manning)
  • Élu député de la circonscription d’Edmonton‑Manning aux élections fédérales de 2015 et réélu aux élections fédérales de 2019.
  • Porte‑parole officiel de l’opposition pour le gouvernement numérique.
  • A été porte‑parole officiel de l’opposition pour le Revenu national de 2015 à 2017 et pour le Développement international de 2017 à 2019.
  • Anciennement membre du Comité permanent des affaires étrangères et du développement international.
Intérêt pour le portefeuille du SCT
  • 43e législature
    • 7 février 2020 : a reçu une séance dʼinformation sur le gouvernement numérique du BDPI, de SPC et du Service numérique canadien. A demandé une liste des modifications législatives possibles nécessaires pour faire progresser le gouvernement numérique et a manifesté son intérêt pour les prochaines séances dʼinformation au dossier.
    • Questions écrites : Parmi les sujets abordés, mentionnons la politique gouvernementale sur les cyberattaques et les tests de cybersécurité.
    • Comité (OGGO) :
      • Réponse du gouvernement à la pandémie de COVID‑19 :
        • 8 mai 2020 (comparution du président du CT, DPRH, DPI) : A posé des questions au sujet d’EDSC, de SPAC, et du MDN, comme le nombre de demandes pour la PCU, les avions vide qui sont revenus de la Chine et les contrats d’EPI pour les membres des Forces armées.
      • Budget des dépenses (crédits) :
        • 12 mars 2020 (comparution MGN – Budget supplémentaire des dépenses [B] 2019‑2020) : Il s’est interrogé sur le but du développement de l’application WeatherCAN d’ECCC alors que la même chose existe dans le secteur privé. Il a demandé plus d’informations sur les services en nuage et sur la manière dont les données sont déplacées. A exprimé ses inquiétudes concernant l’article du National Post de janvier 2020, qui souligne les préoccupations relatives à la confidentialité des données et à l’utilisation de la technologie nuagique. A demandé des informations supplémentaires sur l’état des applications du gouvernement (suivi).
          • Au cours de la réunion, M. Aboultaif a proposé une motion pour que le Comité étudie l’infrastructure informatique vieillissante du gouvernement. L’étude impliquerait la participation des ministres de SPAC, de l'Emploi, du Développement de la main‑d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées, du Revenu national et du Gouvernement numérique. Le débat sur la motion est ajourné sans vote.
        • 27 février 2020 (comparution du SCT – Budget supplémentaire des dépenses [B] 2019‑2020) : Il avait des questions concernant les dépenses globales en services informatiques et demandait les rapports informatiques soumis au BDPI par les ministères, en se référant à la réponse d’AMC à la Q‑2456 (42e législature) (suivi). A également demandé des informations supplémentaires sur le projet de développement de logiciels de lʼARC (suivi).
      • Examen de la Loi sur la réduction de la paperasse (LRP) :
        • 10 mars 2020 (comparution du SCT et de SC) : A demandé des comparaisons avec les efforts de réduction du fardeau réglementaire dans dʼautres juridictions et si le Canada devrait poursuivre la mise en œuvre dʼune règle de deux ou trois pour un. Le témoin du SCT a expliqué que le SCT entreprend une analyse comparative et que le Canada est un leader en matière de réduction de la charge réglementaire. Il a demandé aux témoins si l’acceptation des approbations d’équipements étrangers pour les réglementations médicales et pharmaceutiques pouvait être envisagée au Canada (suivi).
  • 42e législature
    • Questions écrites : Parmi les sujets abordés, mentionnons les dépenses pour les intervenants qui participent à des conférences ou à des annonces du gouvernement et la rémunération à risque et les primes versées aux employés.

Kelly Block (Carlton Trail—Eagle Creek)
Conservateur - Membre

Kelly Block (Carlton Trail–Eagle Creek)
  • Élue députée de la circonscription de Carlton Trail–Eagle Creek aux élections fédérales de 2015 et réélue aux élections fédérales de 2019.
  • Précédemment élue député de la circonscription de Saskatoon–Rosetown–Biggar en 2008 et 2011.
  • Porte‑parole officielle de l’opposition pour Services publics et Approvisionnement Canada.
  • A été vice‑présidente du Comité permanent des transports, de l’infrastructure et des collectivités de la 42e législature.
  • Membre de OGGO lors de la 41e législature (de juin 2011 à septembre 2013).
  • Membre du Comité permanent de l’accès à lʼinformation, de la protection des renseignements personnels et de l’éthique (ETHI) lors de la 40e législature (de janvier 2009 à février 2011).
Intérêt pour le portefeuille du SCT
  • 43e législature
    • Commission spéciale COVI : a posé des questions sur l’approvisionnement en ÉPI (29 avril 2020).
    • Comité (OGGO) :
      • Réponse du gouvernement à la pandémie de COVID‑19 :
        • 8 mai 2020 (comparution du président du CT, DPRH, DPI) : A posé des questions concernant les contrats de SPAC et les lignes directrices émises par le SCT. Elle était aussi curieuse au sujet des lignes directrices émises pour les paiements anticipés des contrats (suivi).
      • Budget des dépenses (crédits) :
        • 27 février 2020 (comparution du SCT – Budget supplémentaire des dépenses [B] 2019‑2020) : A exprimé son inquiétude quant au processus pour les programmes qui attendent toujours dʼêtre approuvés au titre du crédit 40 et des crédits d’exécution du budget en 2019.
      • Examen de la Loi sur la réduction de la paperasse :
        • 10 mars 2020 (comparution du SCT et de SC) : A demandé aux parties prenantes de soumettre des informations sur la partie « ii) Évaluation environnementale du rapport de consultation des parties prenantes sur les examens réglementaires et la modernisation de 2018 » (suivi), ainsi que sur la méthodologie à lʼappui des valeurs des avantages énumérés des initiatives réglementaires dans le rapport annuel au Parlement pour l’exercice 2018‑2019 : Initiatives fédérales de gestion de la réglementation.
  • 41e législature
    • Participation à lʼexamen du processus dʼexamen des prévisions budgétaires par OGGO. Le Comité a formulé plusieurs recommandations visant à harmoniser les processus budgétaires et processus liés aux prévisions budgétaires (prescrire le calendrier budgétaire, les postes budgétaires apparaissent dans le budget principal des dépenses, les comités permanents sont informés à huis clos dans le processus budgétaire).
  • 40e législature
    • Participation à lʼexamen de la Loi sur l’accès à lʼinformation et de la Loi sur la protection des renseignements personnels par ETHI.

Kelly McCauley (Edmonton-Ouest)
Conservateur - Membre

Kelly McCauley (Edmonton West)
  • Élu député de la circonscription d’Edmonton‑Ouest aux élections fédérales de 2015 et réélu aux élections fédérales de 2019.
  • Auparavant, il a siégé au Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires.
  • A été membre du Comité exécutif du Conseil de Northlads, le Conseil du Musée de l’aviation de l’Alberta.
  • Président du conseil arbitral de l’assurance‑emploi pour Edmonton et le Nord de l’Alberta.
  • Professionnel de l’accueil (gestion d’hôtels et de centres des congrès).
Intérêt pour le portefeuille du SCT
  • 43e législature
    • Comité COVI spécial : a posé des questions sur l’approvisionnement en ÉPI (29 avril 2020).
    • À la Chambre des communes : Le 7 février 2020, au cours du débat, il a fait référence au rapport de 2017 de OGGO sur la Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles et a fait remarquer qu’il espérait que le nouveau président du Conseil du Trésor reviendrait au comité pour discuter du dossier.
    • Comité (OGGO) :
      • Réponse du gouvernement à la pandémie de COVID‑19 :
        • 8 mai 2020 (syndicats) : A posé des questions aux représentants des syndicats au sujet de leurs attentes face au retour de leurs membres au travail.
        • 8 mai 2020 (comparution du président du CT, DPRH, DPI) : A exprimé des inquiétudes face à la sécurité des documents dans le contexte du travail à distance. A aussi posé des questions sur le nombre de fonctionnaires en congé pendant la pandémie (suivi). Il a demandé le coût de l’abonnement Internet de la fonction publique (suivi) et la réponse du gouvernement aux préoccupations de la commissaire à l’information au sujet du rythme de traitement des demandes d’accès à l’information (suivi).
        • 4 mai 2020 (comparution du SGD et du ministère des Finances Canada) : A posé des questions à propos de l’utilisation et du processus des mandats spéciaux. Il a également exprimé une inquiétude concernant les processus d’approbation et de surveillance du Conseil du Trésor.
      • Budget des dépenses (crédits) :
        • 27 février 2020 (comparution du SCT – Budget supplémentaire des dépenses [B] 2019‑2020) : A exprimé son inquiétude quant à l’utilisation du crédit 10 et à l’augmentation des montants qui lui sont alloués. Décrivant ce crédit comme la nouvelle « caisse noire », il a interrogé les fonctionnaires sur le contrôle parlementaire.
      • Examen de la Loi sur la réduction de la paperasse :
        • 10 mars 2020 : (comparution du SCT et de SC) : A demandé l’état d’avancement de la mise en œuvre des 11 recommandations du rapport du Comité permanent de l’industrie, des sciences et de la technologie d’avril 2019, intitulé Répercussions du cadre règlementaire canadien sur les petites entreprises : entre sécurité et compétitivité (suivi). M. McCauley a demandé le coût de lʼadministration du régime LRP, ainsi que si la portée de la législation habilitante est prohibitive pour accroître la réduction du fardeau réglementaire (suivi).
  • 42e législature
    • Comité :
      • Les anciens combattants de la fonction publique : Se demande pourquoi les anciens combattants perdent leurs droits d’ancienneté lorsqu’ils travaillent dans la fonction publique.
      • Négociation : Intéressé par l’établissement des coûts de l’offre de dommages‑intérêts de Phénix cinq jours de vacances pour les fonctionnaires de certains syndicats) – Les ententes étaient provisoires et une réponse a été fournie plus tard.
      • Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux : Préoccupé par l’augmentation du nombre de cas de harcèlement dans la fonction publique pendant la comparution du Bureau du Conseil privé.
      • Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles : Intéressé par les progrès accomplis par le gouvernement dans la mise en œuvre des recommandations du rapport de 2017 de OGGO sur la loi. A présenté plusieurs motions invitant d’anciens présidents du Conseil du Trésor à comparaître à ce sujet; les invitations nʼont pas été acceptées.
    • Questions écrites : Parmi les sujets abordés, mentionnons les frais de déplacement des employés du Ministère, les allocations du SCT pour le crédit 40 et les publicités du gouvernement sur Facebook.
  • 42e législature
    • Questions écrites : Parmi les sujets abordés, mentionnons les frais de déplacement du ministre et les incitatifs au rendement ou les primes.

Matthew Green (Hamilton-Centre)
Nouveau Parti démocratique - Membre

Matthew Green (Ontario – Hamilton Centre)
  • Élu pour la première fois aux élections fédérales de 2019 dans la circonscription auparavant tenue par le député néo‑démocrate David Christopherson.
  • Porte‑parole du NPD pour le Conseil du Trésor, Revenu national, Services publics et Approvisionnement Canada, et porte‑parole adjoint pour l’éthique.
  • Ancien conseiller de la ville de Hamilton (de 2014 à 2018).
  • Membre du Comité permanent des comptes publics (PACP) de la Chambre des communes.
  • Membre de l’Association parlementaire Canada‑Afrique (CAAF) et de la Section canadienne de ParlAmericas (CPAM).
Intérêt pour le portefeuille du SCT
  • 43e législature
    • 20 février 2020 : Séance d’information sur les processus budgétaires et l’attribution des crédits (SGD).
    • 18 février 2020 : Séance d’information sur le SCT 101 (PP).
    • Période de questions : Externalisation des marchés de l’État et renvoi d’un fonctionnaire pour commentaires sur le premier ministre.
    • Questions écrites : Parmi les sujets abordés, mentionnons les influenceurs sur les médias sociaux, les marchés de services de consultation en gestion.
    • Comité (OGGO) :
      • La réponse du gouvernement à la pandémie de COVID‑19 :
        • 8 mai 2020 (comparution du président du CT, DPRH, DPI) : A exprimé des inquiétudes concernant les contrats de syndicats de la fonction publiques qui n’ont pas encore été renouvelés. A posé des questions au sujet des coûts de rachats au moment où les contrats en suspens ont été signés (suivi).
        • 24 avril 2020 (comparution de la ministre de SPAC sur l’approvisionnement) : Demande d’informations supplémentaires sur ce que fait le gouvernement en matière de primes de risque pour les employés du gouvernement tels que les concierges. M. Green avait également des questions sur la directive relative à l’élimination des matériaux excédentaires.
      • Budget des dépenses (crédits) :
        • 12 mars 2020 (comparution du MGN – Budget supplémentaire des dépenses [B] 2019‑2020) : A demandé la définition des systèmes et plateformes informatiques « de base et à risque » et les progrès réalisés dans l’identification de ces systèmes et plateformes, tels que décrits dans la lettre de mandat de la ministre Murray. Le défi de la prestation de services aux électeurs dans le contexte de la distanciation sociale et de la COVID‑19 (suivi).
        • 27 février 2020 (comparution du SCT – Budget supplémentaire des dépenses [B] 2019‑2020) : A interrogé les fonctionnaires sur la législation relative à l’équité salariale pour les fonctionnaires (EDSC), les revendications territoriales des Premières nations (AINC) et l’équité en matière d’emploi (suivi).
      • Examen de la Loi sur la réduction de la paperasse :
        • 10 mars 2020 (fonctionnaires du SCT et de SC première réunion) : S’est demandé si les consultations sur la charge réglementaire sont biaisées en faveur des acteurs commerciaux et s’est demandé sʼil y avait des exemptions à la règle du un pour un et un engagement avec les secteurs nouveaux ou émergents. Il s’est interrogé sur l’inclusion de la règle « un pour un » dans le préambule de la LRP, plutôt que dans une section séparée.

Majid Jowhari (Richmond Hill)
Libéral - Membre

Majid Jowhari (Richmond Hill)
  • Élu député de la circonscription de Richmond Hill aux élections fédérales de 2015 et réélu aux élections fédérales de 2019.
  • A siégé au Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires et du Comité permanent de l’industrie, des sciences et de la technologie.
  • Membre du Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires et du Comité permanent de l’industrie, des sciences et de la technologie.
  • Avant son élection, Jowhari a été ingénieur professionnel agréé de 1995 à 1999 et a fondé sa propre société de conseil pour conseiller les dirigeants principaux des dépenses.
  • En 2018, l’Alliance canadienne pour la maladie mentale et la santé mentale (ACMMSM) a nommé Majid Jowhari champion parlementaire de la santé mentale.
Intérêt pour le portefeuille du SCT
  • 43e législature
    • Comité (OGGO) :
      • Budget des dépenses (crédits) :
        • 12 mars 2020 (comparution MGN – Budget supplémentaire des dépenses [B] 2019‑2020) : Demande d’informations complémentaires sur le projet pilote de solution de nouvelle génération en matière de ressources humaines et de rémunération.
        • 27 février 2020 (comparution du SCT – Budget supplémentaire des dépenses [B] 2019‑2020) : Il a interrogé les fonctionnaires sur les efforts de réconciliation avec les communautés indigènes.
      • Examen de la Loi sur la réduction de la paperasse :
        • 10 mars 2020 (Comparution du SCT et de SC) : A interrogé sur l’impact cumulatif des réglementations multi‑juridictionnelles. Le témoin du SCT a expliqué qu’ils en tiennent compte et qu’il n’existe pas de méthodologie pour quantifier la charge cumulative.

Irek Kusmierczyk (Windsor—Tecumseh)
Libéral - Membre
Secrétaire parlementaire de la ministre de lʼEmploi, du Développement de la main d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées

Irek Kusmierczyk (Windsor–Tecumseh)
  • Élu député de la circonscription de Windsor–Tecumseh aux élections fédérales de 2019.
  • Membre du Comité permanent des opérations gouvernementales.
  • Secrétaire parlementaire de la ministre de lʼEmploi, du Développement de la main‑d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées.
  • Avant son élection, M. Kusmierczyk était conseiller municipal au conseil municipal de Windsor.
Intérêt pour le portefeuille du SCT
  • 43e législature
    • Comité (OGGO) :
      • Réponse du gouvernement à la pandémie de COVID‑19 :
        • 8 mai 2020 (syndicats) : A posé des questions au sujet des effets des longues heures de travail sur les employés de l’ARC et a félicité ces derniers pour leur travail acharné.
      • Budget des dépenses (crédits) :
        • 12 mars 2020 (comparution du MGN – Budget supplémentaire des dépenses [B] 2019‑2020) : A demandé des informations supplémentaires sur le programme d’accessibilité, d’adaptation et de technologie informatique adaptée (AATIA) de SPC.
        • 27 février 2020 (comparution du SCT – Budget supplémentaire des dépenses [B] 2019‑2020) : A interrogé des fonctionnaires sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre et sur les dettes irrécouvrables liées aux prêts étudiants.
      • Examen de la Loi sur la réduction de la paperasse :
        • 10 mars 2020 (comparution du SCT et de SC) : A interrogé sur l’efficacité de règles telles que le « deux pour un » au fil du temps; les témoins du SCT et de Santé Canada ont expliqué qu’il sʼagit d’un équilibre délicat et qu’il n’existe aucune méthodologie pour l’étudier. M. Kusmierczyk a demandé des informations concernant les améliorations suggérées par les parties prenantes au régime de réduction de la paperasse, dont le témoin du SCT a reconnu quʼelles seraient publiées dans un rapport dans quelques semaines.

Patrick Weiler (West Vancouver—Sunshine Coast—Sea to Sky Country)
Libéral - Membre

Patrick Weiler (West Vancouver–Sunshine Coast–Sea to Sky Country)
  • Élu député de la circonscription de West Vancouver–Sunshine Coast–Sea to Sky Country aux élections fédérales de 2019.
  • Membre du Comité permanent des ressources naturelles.
  • Avocat en gestion des ressources naturelles et de l’environnement.
  • Représentation des Premières nations, des municipalités, des petites entreprises et des organismes sans but lucratif sur les questions juridiques touchant l’environnement et de l’organisation dans cette circonscription.
  • Il est le champion du Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques du gouvernement libéral.
Intérêt pour le portefeuille du SCT
  • 43e législature
    • Comité (OGGO) :
      • Budget des dépenses (crédits) :
        • 27 février 2020 (comparution du SCT – Budget supplémentaire des dépenses [B] 2019‑2020) : Souhaitait connaître le financement et les projets de transport pour la côte Ouest suite à la perte de Greyhound (suivi).

Suivi de la réunion du comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires

Ministre du Gouvernement numérique
Le 12 mars 2020

La santé de l’inventaire des applications du gouvernement du Canada (BDPI)

(PCC) M. Ziad Aboultaif (Edmonton Manning) : …. De nos jours, nous disposons de téléphones intelligents qui sont fournis avec des applications de météo déjà intégrées. Le secteur privé a déjà créé ces applications et les a mises à l’essai. Pourquoi le gouvernement gaspille‑t‑il l'argent des contribuables pour concevoir une application superflue, dont il se vante?

Joyce Murray (L’hon. ministre du Gouvernement numérique) : Merci beaucoup pour cette question. Le concept des données ouvertes permet au secteur privé et aux citoyens d’obtenir des données recueillies par un organe de l’État et de s’en servir pour créer des entreprises, stimuler la croissance économique ou résoudre des problèmes sociaux. L’exemple que vous donnez est celui d’une application d’Environnement et Changement climatique Canada. Je l’ai mentionnée parce que nous sommes un chef de file du mouvement des données ouvertes et du gouvernement ouvert. Nous mettons les données à la disposition du public et des entreprises pour qu’elles puissent être utilisées dans l’intérêt des Canadiens.

M. Ziad Aboultaif (Edmonton Manning) : C’est qu’il y a un problème à résoudre, Madame la ministre. Nous devrons tôt ou tard cesser de faire concurrence au secteur privé. Il nous faut affecter les ressources dont nous disposons à autre chose. Or, nous sommes plutôt en train d’appliquer les mêmes vieilles façons de faire, qui consistent à continuer d’intervenir là où nous ne devrions pas, comme vous l’avez indiqué dans votre allocution. J’aimerais vraiment que vous examiniez cette question. Fondamentalement, il faudrait utiliser les ressources là où elles sont nécessaires, ce qui n’est pas le cas dans l’exemple que je viens de donner.

Le président : Avant que vous commenciez à répondre, Madame la ministre, nous allons passer à une autre question.

(BQ) Mme Julie Vignola (Beauport–Limoilou) : Rapidement, dans votre lettre de mandat, on vous demande de faire le recensement des systèmes et plateformes TI de base et à risque. Où en est ce recensement, et quand pouvons‑nous voir le rapport du recensement?

M. Francis Bilodeau (dirigeant principal de l’information du Canada par intérim) : Je pense que c’est ce dont on avait parlé, le core and at‑risk systems, dans la question posée en anglais, plus tôt. Tel que nous l’avons mentionné, on est en train, présentement, de faire une revue de la santé des applications. Ici, l’on parle des gros systèmes qui sont à risque. On vient d’établir un comité de sous‑ministres et l’on vient de commencer à travailler avec le ministre sur la planification. J’hésite à donner une date précise puisque nous en sommes à l’étape de planification.

Mme Julie Vignola (Beauport–Limoilou) : C’est parfait.
Vous mentionniez, Monsieur Bilodeau, plus tôt, que vous aviez un dossier sur la santé des applications. Est‑ce que ce dossier est facilement accessible pour lecture et étude?

M. Francis Bilodeau (SCT) : On serait capable de fournir de l’information. On a une application où les ministères nous donnent de l’information sur la santé de leurs applications.

Mme Julie Vignola (Beauport–Limoilou) : Est‑ce que c’est possible de la transférer?

Réponse

Le SCT surveille l’état de santé et l’évolution de l’ensemble du portefeuille de logiciels et d’applications informatiques du gouvernement du Canada et en assure un suivi régulier. Le 31 décembre 2019, le répertoire dénombrait 7 363 applications opérationnelles et logicielles actuellement utilisées dans l’ensemble du GC. Le SCT effectue régulièrement des sondages auprès de 59 ministères afin de déterminer, de surveiller et d’évaluer l’état de santé et la valeur de ces applications.

L’état de santé d’une application est déterminé selon l’évaluation qu’en fait le ministère en ce qui concerne la valeur opérationnelle, l’état technique, les conditions de financement et la criticité. L’évaluation de l’état de santé sert à déterminer l’urgence d’une mesure requise pour maintenir l’application en bon état. Ces informations sont utilisées par le ministère comme preuves sur lesquelles s’appuyer lors la prise de décisions, notamment les décisions d’investissement futures.

Des 7 363 applications du portefeuille, 1 115 servent à la prestation de services essentiels à la mission. Ces derniers sont définis comme des services ou activités qui, s’ils étaient interrompus, entraîneraient un risque élevé ou très élevé pour la santé, la sûreté, la sécurité, le bien‑être économique ou la continuité des opérations gouvernementales.

Actuellement, 36 % du portefeuille d’applications du GC est considéré comme « sain », 8 % est composé d’applications considérées comme « nécessitant une intervention immédiate » et devant donc être traitées en priorité puisqu’elles représentent un risque plus élevé pour le GC, 46 % est composé d’applications nécessitant une intervention, et 11 % est composé d’applications n’ayant pas fait l’objet d’une évaluation par les ministères. Les applications considérées comme « nécessitant une intervention » représentent un risque accru pour le fonctionnement du GC, et leur traitement nécessitera différents niveaux d’investissement. Les raisons pour lesquelles une intervention est requise sont notamment le vieillissement de l’infrastructure ou des plateformes logicielles en place, la rigidité de l’architecture des systèmes, des fonds de fonctionnement insuffisants ou l’absence de planification de la continuité des activités.

Fournir des renseignements sur le soutien du gouvernement numérique des services dans le contexte de la distanciation sociale et la réponse COVID‑19 (BDPI/SPC)

(NPD) M. Matthew Green (Hamilton Centre) : Dans votre allocution liminaire, vous avez dit que le personnel de votre bureau de circonscription avait du mal à assurer l’accès des Canadiens aux services essentiels du gouvernement. Puis, nous voyons ici une référence à un rapport sur les centres d’appels de l’ARC, publié à l’automne 2017 par le vérificateur général, dans lequel on révèle que les agents n’ont répondu qu’à un tiers des appels effectués aux centres d’appels, en grande partie à cause du volume élevé d’appels. Dans ma circonscription, Hamilton‑Centre, nous aidons des centaines de personnes par semaine à produire des déclarations d’impôt très simples afin qu’elles puissent obtenir leur remboursement. Cependant, en raison de l’épidémie de COVID‑19, qui nous pousse à pratiquer l’isolement social, nous craignons vraiment de ne pas être en mesure d’offrir des services en personne de la même qualité que par le passé.

Quelles mesures prenez‑vous pour que les Canadiens puissent avoir accès aux services de l’ARC par les centres d’appels et les services en ligne?

Le président : Madame la ministre, je suis désolé d’interrompre votre réponse à cette excellente question. Cependant, pour des raisons de temps, si vous pouviez fournir par écrit la réponse au Comité par l’entremise du greffier, nous nous assurerons de la distribuer et de la transmettre au reste du Comité.

Réponse

SPC est responsable de fournir l’infrastructure de TI et des télécommunications fiable et sécure pour l’ensemble du gouvernement du Canada. En situation d’urgence, les services de SPC sont essentiels à la prestation continue des services à la population canadienne. Étant donné les menaces posées par COVID‑19, SPC prend des mesures pour appuyer les services essentiels d’autres ministères en plus des activités de préparation générale. Afin d’assurer une collaboration dans l’ensemble du gouvernement, SPC travaille en étroite collaboration avec le chef de file du gouvernement du Canada, le ministère de la Sécurité publique, sous le Plan fédéral d’intervention d’urgence (PFIU) et d’autres partenaires fédéraux.

SPC est chargé de fournir des services de TI (courriel / technologie en milieu de travail, des centres de données, télécommunications, cybersécurité et sécurité de la TI) pour les organismes du gouvernement du Canada, qui, en retour fournissent des centaines de services essentiels directement aux Canadiens. En raison de cette responsabilité, SPC a un rôle important à jouer lors de situations d’urgence, à l’appui des programmes essentiels à la mission de nos partenaires et d’assurer que leurs services essentiels soient opérationnels pendant les situations d’urgence. De plus, plusieurs ministères clients de SPC sont les premiers intervenants ou organismes fédéraux principaux ayant un rôle primordial à jouer au cours d’une situation d’urgence et, par conséquent, il est impératif que SPC continue à les soutenir.

Ce qui suit est une liste des mesures que le SPC entreprend à l’appui des services essentiels du gouvernement du Canada :

  • Une équipe d’opérations d’urgence du ministère a été activé et assure la coordination du Plan d’intervention d’urgence en cas de pandémie de SPC.
  • SPC fournit aux ministères des services d’accès à distance protégé (ADP) de manière à ce que leurs fonctionnaires puissent avoir accès aux réseaux et systèmes à distance.
    • Des travaux sont en cours pour accroître l’accès à distance et les capacités du réseau pour appuyer l’accès à distance pour une grande partie de la fonction publique;
    • SPC développe une série de pratiques exemplaires pour les gestionnaires et les employés afin d’améliorer l’expérience en connectivité à distance des employés du gouvernement du Canada;
    • SPC collabore avec la collectivité des dirigeants principaux de l’information (DPI) fédéraux pour prioriser le trafic de réseau essentiel.
  • SPC assure la mobilisation des ressources supplémentaires afin d’assurer que les fonctionnaires fédéraux disposent des outils nécessaires pour télé‑travailler de la maison. Cela comprend :
    • Le déploiement des appareils d’évolution à long terme, y compris des tablettes, pour certains types d’utilisateurs (cadres supérieurs, les équipes de communications, etc.) nécessitant l’accès par courriel et divers outils fournis par Internet.
    • La mise en place d’alternatives pour les options de conférence :
      • Microsoft Teams comme solution de collaboration et de messagerie instantanée;
      • BlackBerry Messenger Enterprise (BBME) pour la messagerie sécurisée jusqu’au niveau « Protégé B ».
    • Augmentation des capacités de conférence grâce à l’ajout de 20 000 licences de Cisco.
  • SPC continue de collaborer avec les fournisseurs pour :
    • rechercher des options de communication alternatives;
    • augmenter la capacité à répondre aux besoins croissants;
    • accélérer le processus d’approvisionnement et de livraison d’équipements.
  • SPC priorise les demandes pour les services essentiels, en particulier celles liées à la situation actuelle.
  • SPC travaille en étroite collaboration avec la collectivité des DPI fédéraux et met en œuvre des mesures visant à reporter des changements d’infrastructure de TI non essentiels qui pourraient avoir une incidence sur la prestation de services aux Canadiens.
  • SPC veille à ce que les services essentiels et les outils continuent d’être fournis pour le personnel de première ligne à d’autres ministères au cours de cette période.

Ce qui suit est une liste des mesures que le SCT entreprend à l’appui des services essentiels du gouvernement du Canada :

Services critiques : Le SCT travaille en étroite collaboration avec SPC et les ministères et organismes gouvernementaux pour assurer l’accessibilité d’une infrastructure de la TI et de télécommunications fiables et sécuritaires dans l’ensemble du gouvernement du Canada afin d’appuyer la prestation des services critiques.

  • Cela comprend la collaboration avec les partenaires ministériels pour veiller à ce que des plans de continuité des activités soient en place, mis à l’essai de façon appropriée et adaptés à la situation actuelle.
  • Le SCT collabore également avec Sécurité publique Canada et les ministères et organismes pour mettre au point une liste complète des services critiques du gouvernement du Canada et pour veiller à ce que les applications et les systèmes critiques à la mission soient associés à cette liste, afin que les services critiques et les activités gouvernementales soient adéquatement pris en charge.

Travail à distance : Le gouvernement fédéral prend également des mesures pour que les employés qui appuient les services critiques puissent continuer de travailler à distance. Le gouvernement du Canada dispose actuellement d’une capacité suffisante pour que les employés qui appuient les activités critiques puissent travailler à distance, et des travaux continuent d’accroître la capacité à mesure que le télétravail augmente. Entre‑temps, les ministères ont été priés de prendre des mesures pour limiter l’utilisation non‑essentielle du réseau et de réduire les activités non critiques.

  • De plus, pour appuyer les employés qui travaillent à distance, des solutions de collaboration en matière d’informatique en nuage (Office 365) sont déployées actuellement. Cela permettra aux employés d’accéder à l’espace de travail à l’aide de leurs appareils personnels sans devoir utiliser le réseau privé virtuel (RPV), ce qui réduira la demande pour les systèmes existants du réseau.

Analyse du contexte public – Cybersécurité – du au

Aperçu de la couverture médiatique

  • Peu de nouveaux articles ont été consacrés à la cybersécurité au cours des dernières semaines. La couverture est axée sur la désinformation et la protection de la vie privée liées à la COVID‑19 et sur les difficultés auxquelles les travailleurs sont confrontés en télétravail, comme les problèmes techniques, la fatigue, les mauvaises communications, etc.
  • Auparavant, la couverture était axée sur les questions de cybersécurité et de capacité. Le volume était de modéré à élevé et la plupart des articles étaient factuels.
  • La couverture en français était surtout concentrée sur les problèmes de cybersécurité et de protection de la vie privée que les employés en télétravail peuvent rencontrer concernant la vidéoconférence, les mots de passe, etc. L’application de vidéoconférence Zoom est spécifiquement mentionnée dans les articles.
  • Il y a eu une forte augmentation des articles à la mi‑mars, lorsque les fonctionnaires fédéraux ont reçu la directive de travailler à domicile. Plusieurs articles traitent de la question de savoir si les ministères fédéraux pouvaient suivre et suivaient effectivement la directive du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT) sur le télétravail, ainsi que des capacités limitées des ministères à gérer ce type de travail.
  • Certains articles abordent le rôle du Centre de la sécurité des télécommunications dans la prévention de la désinformation visant les Canadiens. Il a été signalé que l’organisme possédait un outil de blocage des menaces à l’intention des Canadiens.
  • Ces articles n’ont pas été inclus dans la présente analyse du contexte public, mais certains traitent de la manière dont la Chambre des communes peut reprendre ses activités tout en respectant les mesures de santé et de sécurité du public.
  • L’AFPC, l’IPFPC et l’ACEP ont publié plusieurs articles sur le télétravail, d’abord pour demander des précisions au SCT, et ensuite pour informer leurs membres de la nouvelle directive du SCT aux ministères fédéraux.

Analyse des médias sociaux

Remarque : Les termes de recherche n’ont pas donné de résultats suffisants pour une analyse significative des médias sociaux pour la période du 1er au 19 mai 2020.

  • Le nombre total d’impressions sur Twitter (le nombre total de fois qu’un gazouillis a été vu) a été de 8 millions à partir de 2 000 mentions par 2 000 utilisateurs entre le 16 mars et le 1er mai 2020.
  • L’activité sur Twitter a été minime pendant cette période, à l’exception d’une forte augmentation de l’activité le 15 avril en raison de la publication de l’article de la CBC suivant : Federal government open to new law to fight pandemic misinformation (Le gouvernement fédéral pourrait envisager une nouvelle loi pour lutter contre la désinformation sur la pandémie). Certains utilisateurs importants de Twitter ont envoyé des gazouillis au sujet de l’article — notamment Ezra Levant (fondateur de Rebel News), le député conservateur Erin O’Toole, Lorrie Goldstein (chroniqueur de Sun Media) et le sénateur Leo Housakos — et chacun a reçu des centaines de gazouillis partagés. Le sentiment était extrêmement négatif, de nombreux utilisateurs décrivant cette loi éventuelle comme une atteinte à la liberté d’expression et un abus de pouvoir en période de crise nationale.
  • Les cinq mots‑clics les plus utilisés en anglais ont été #cdnpoli, #covid19, #gcdigital, #psndigigov et #coronavirus.

Gazouillis des membres du Comité

Cybersécurité
Gouvernement numérique
Télétravail
  • @stevenmackinnon :
    • Gazouillis partagé : @SPC_CA : #Rappel : travaillez hors ligne le plus possible afin de réduire le trafic sur le réseau et permettre que les opérations du #GC se poursuivent. Cela signifie d’éviter le transfert de données volumineuses et réduire le téléchargement de données non essentielles.
    • Au cours des derniers jours, j’ai parlé avec plusieurs citoyens, élus, leaders de la communauté et gens d’affaires, dont la Chambre de commerce de #Gatineau. @CCGatineau #Outaouais #PolCan 1/. 2/ Le gouv. prend des mesures exceptionnelles pour aider les Canadiens, les entreprises et les agences de santé à faire face à la situation. Je suis en communication constante avec mon équipe. Pour toute question : steven.mackinnon@parl.gc.ca, 613‑992‑4351, 819‑561‑5555
  • @Irek_K :
    • Chaque semaine, les députés de Windsor‑Essex‑Chatham @DaveEppCKL @ChrisLewisEssex @BrianMasseMP et moi discutons de questions régionales, prestations d’urgence, frontières, fermes, banques alimentaires, petites entrepr. et étudiants. J’aime leurs idées. #ÉquipeCanada
    • Heureux de me joindre au caucus du Sud‑Ouest de l’Ontario cet après‑midi pour cet appel avec les députés libéraux de London, Guelph, Cambridge, Kitchener et Waterloo où nous parlerons de PCU, inondations et transports en commun. Une voix forte et unie du Sud‑Ouest de l’Ontario!
    • Merci @NancyDuffyShow de m’avoir fait participer à votre balado; j’ai vraiment apprécié notre conversation et notre échange d’idées sur la Prestation canadienne d’urgence (PCU).
    • Super appel avec le regroupement des directeurs généraux du secteur de la technologie à #YQG; discussion sur les défis et les opportunités en temps de COVID‑19 et sur les mesures d’urgence de notre gouvernement. Merci @redpiston @coultersoftware @DataRealmInc @AlphaKORGroup @iDream_Interact @WEtechAlliance
    • C’était cool! Participer à la première séance virtuelle du Parlement de l’histoire du Canada avec les 338 députés reliés par la technologie d’un océan à l’autre. J’étais fier de représenter les résidents de Windsor‑Tecumseh lors de cette réunion historique #YQG #43inVR
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Recherche sur l’opinion publique

  • Même si les chiffres sur le travail à domicile varient d’une enquête à l’autre, il est évident que le télétravail est devenu plus courant, tant pour les entreprises que pour les personnes, depuis le début de la crise.
  • Le sentiment de sécurité lors du retour au travail varie parmi les Canadiens. De nombreux Canadiens seraient favorables ou s’attendraient à certaines conditions en retournant au travail. 
  • Les opinions changent rapidement, et c’est pourquoi nous avons classé les résultats d’enquêtes suivants en commençant par les dates de collecte les plus récentes. Veuillez noter que les méthodologies peuvent être différentes d’une enquête à l’autre.

More people want to return to work but uncomfortable with kids returning to school amid COVID‑19 (Un plus grand nombre de personnes désirent retourner au travail, mais sont préoccupées en ce qui a trait au retour à l’école des enfants dans le contexte de la COVID‑19) - (Ipsos, 7 au 10 mai)

  • Une majorité de personnes dans 9 pays sur 16 se disent à l’aise de se rendre sur leur lieu de travail au cours des semaines à venir, dans l’ordre suivant des pays en commençant par le plus grand nombre : Corée du Sud (82 %), Australie (71 %), Chine (65 %), Russie (63 %) et Allemagne (58 %). Un Canadien sur 2 (52 %) déclare qu’il serait à l’aise de se rendre sur son lieu de travail dans les prochaines semaines, 38 % ne le seraient pas, et 10 % déclarent qu’ils ne le feraient certainement pas dans les prochaines semaines.

Canadians do not support mandatory contact tracing app (Les Canadiens ne sont pas favorables à l’usage obligatoire d’une application de traçage de contacts) - (Mainstreet, 6 et 7 mai)

  • Dans l’ensemble, les Canadiens trouvent généralement les autres restrictions acceptables. Ils sont fermement en faveur de ce qui suit :
    • leur employeur leur demande de continuer à travailler à domicile tandis que certains de leurs collègues sont autorisés à retourner sur leur lieu de travail (79,2 % en faveur);
    • leur employeur ou un fonctionnaire leur demande de porter un masque sur leur lieu de travail (80,2 % en faveur);
    • leur employeur ou un fonctionnaire prendra leur température quotidiennement pour qu’ils soient autorisés à entrer sur leur lieu de travail (75,5 % en faveur);
    • leur employeur leur demande de maintenir une distance d’au moins 2 mètres de leurs collègues (83,1 % en faveur);
    • un employé des transports en commun qui les autorise à monter dans le bus, le train ou le métro uniquement s’ils portent un masque (75,6 % en faveur).

Perpetual Pandemic : Canadians say post‑COVID‑19 ‘return to normal’ is far off(Pandémie perpétuelle : Les Canadiens disent que le « retour à la normale » après la COVID‑19 n’est pas pour demain) - (Angus Reid Institute, 4 au 6 mai)

  • Alors que les écoles ne doivent pas être rouvertes pour environ les 2 tiers, de nombreux Canadiens disent que d’autres endroits sont prêts à reprendre leurs activités. Au moins 4 personnes sur 10 (46 %) disent que les bureaux devraient rouvrir maintenant (37 % disent que le bon moment serait maintenant, 9 % disent que cela devrait déjà être fait). Les 47 % restants déclarent qu’il serait trop tôt, et 7 % ne savent pas.

When the economy “re‑opens,” what will it take for people to come back in? (Lorsque l’économie « rouvrira », que faudra‑t‑il pour que les gens reviennent?) - (Abacus, 1er au 5 mai)

  • Interrogés sur la réouverture de l’économie, 83 % des Canadiens souhaitent que les décideurs ne se pressent pas et fassent preuve de prudence, tandis que 17 % déclarent qu’il est temps de rouvrir l’économie.
  • Lorsqu’on leur demande ce qu’il faudra pour qu’ils travaillent dans un bureau, 12 % des employés canadiens répondent qu’ils s’y sentiraient déjà en sécurité, 17 % qu’ils ne s’y sentiront pas en sécurité tant qu’il n’y aura pas de vaccin, et 71 % qu’ils y travailleraient dans certaines conditions. Parmi ceux qui évoquent certaines conditions :
    • 66 % souhaitent que les surfaces soient nettoyées régulièrement;
    • 60 % souhaitent suffisamment d’espace pour se distancier;
    • 47 % désirent que le nombre de personnes soit réduit;
    • 37 % veulent que les personnes soient tenues de porter un masque.
  • Lorsqu’on leur demande à quelles conditions ils utiliseraient les transports en commun, 7 % répondent qu’ils s’y sentent déjà en sécurité, 24 % qu’ils ne s’y sentiront pas en sécurité tant qu’il n’y aura pas de vaccin, et 69 % qu’ils les utiliseraient dans certaines conditions. Parmi ceux qui évoquent certaines conditions :
    • 68 % souhaitent que les surfaces soient nettoyées régulièrement;
    • 63 % souhaitent suffisamment d’espace pour se distancier;
    • 62 % désirent que le nombre de personnes soit réduit;
    • 51 % veulent que les personnes soient tenues de porter un masque.

Préoccupation face à la COVID-19 (Léger, 1er au 3 mai) (Rapport

  • Lorsqu’il est question d’accélérer, de maintenir ou de réduire le rythme auquel le gouvernement fédéral assouplit les mesures de distanciation sociale et d’isolement volontaire, 12 % des Canadiens pensent que le gouvernement devrait accélérer le rythme, 64 % qu’il devrait le maintenir et 24 % qu’il devrait le réduire.
  • Interrogés sur leur situation professionnelle actuelle, 12 % des Canadiens ont toujours travaillé à domicile, 44 % travaillent à domicile en raison des restrictions liées à la COVID‑19, et 44 % se rendent au travail chaque jour.
  • Lorsqu’on a demandé aux répondants qui travaillent actuellement à domicile en raison de la COVID‑19 ce qu’ils préféreraient après la crise, 25 % préféreraient se rendre à leur lieu de travail chaque jour (retour à leur horaire habituel); 39 % se rendre à leur lieu de travail, mais être en télétravail un peu plus souvent; 36 % se rendre à leur lieu de travail au besoin, mais travailler à leur domicile beaucoup plus souvent.

Edelman Trust Barometer : Spring Update (Baromètre de confiance Edelman : mise à jour du printemps) - (Edelman – 15 au 23 avril)

  • En ce qui concerne la confiance dans chaque source de nouvelles et d’informations générales au Canada, on constate une augmentation de la confiance dans toutes les sources d’information, les gains les plus importants étant enregistrés par les médias traditionnels (10 %) et les médias propriétaires (9 %).
  • Un peu plus de 6 Canadiens sur 10 (63 %) craignent que de nombreuses fausses nouvelles et informations erronées soient diffusées au sujet du virus. Près de 4 Canadiens sur 10 (39 %) reconnaissent qu’il leur a été difficile de trouver des informations fiables et dignes de confiance sur le virus et ses effets — le taux le plus faible parmi les 11 pays étudiés. 
  • Lorsqu’il s’agit de savoir à qui les Canadiens font confiance pour dire la vérité sur la pandémie, les médecins (85 %), les scientifiques (85 %) et les responsables de la santé publique (82 %) sont ceux en qui les gens ont le plus confiance. Viennent ensuite les experts de la santé en ligne (75 %), les dirigeants des administrations locales (74 %) et le dirigeant de leur pays (72 %).
  • Les décisions doivent être guidées par les autorités sanitaires. En ce qui concerne la question de savoir qui devrait prendre la décision de retourner au travail, 43 % des Canadiens disent que ce devrait être les autorités sanitaires, 23 % le gouvernement national, 16 % le gouvernement d’État/local, 5 % les PDG et les cadres supérieurs, 5 % les travailleurs eux‑mêmes.
  • Près de 7 Canadiens sur 10 (67 %) sont d’accord pour dire que la priorité absolue du gouvernement devrait être de sauver le plus de vies possible, même si cela signifie que l’économie subira plus de dommages et se redressera plus lentement. D’un autre côté, un peu plus de 3 Canadiens sur 10 (33 %) sont d’accord pour dire qu’il devient plus important pour le gouvernement de sauver des emplois et de relancer l’économie que de prendre toutes les précautions possibles pour protéger les gens contre le virus. 

Préoccupation face à la COVID‑19 (Leger - 24 au 26 avril) (Rapport

  • Au cours de la semaine écoulée, 40 % des Canadiens se sont rendus volontairement à leur bureau, tandis que 60 % ne l’ont pas fait volontairement, mais plutôt parce que c’était obligatoire (exigé par leur employeur ou leur type d’emploi).
  • Interrogés sur leur situation professionnelle actuelle, 15 % des Canadiens disent avoir toujours travaillé à domicile, 46 % travaillent à domicile en raison des restrictions liées à la COVID‑19, 39 % se rendent au travail chaque jour.
  • Lorsqu’on a demandé aux répondants qui travaillent actuellement à domicile à la suite de la crise de COVID‑19 ce qu’ils préféreraient après la crise, 31 % d’entre eux préféreraient faire le trajet entre leur domicile et leur lieu de travail chaque jour (retour à leur horaire habituel); 37 % préféreraient faire le trajet entre leur domicile et leur lieu de travail, mais travailler un peu plus souvent à domicile; 32 % préféreraient faire le trajet entre leur domicile et leur lieu de travail en cas de besoin, mais travailler à domicile beaucoup plus souvent.

Enquête canadienne sur la situation des entreprises : les répercussions de la COVID‑19 sur les entreprises au Canada, mars 2020 (Statistique Canada – 3 au 24 avril)

  • Le télétravail et le travail à distance sont devenus plus courants depuis le début de la crise. Près de la moitié (47,9 %) des entreprises ont déclaré qu’au 31 mars 2020, 10 % ou plus de leur personnel télétravaillait ou travaillait à distance. Ce chiffre est plus de deux fois supérieur à celui du 1er février 2020, date à laquelle 20,4 % des entreprises avaient déclaré que 10 % ou plus de leur personnel télétravaillait ou travaillait à distance.
  • Les entreprises des secteurs de l’information et de la culture (84,6 %), de la gestion des entreprises et des sociétés (73,3 %) et de la finance et des assurances (69,8 %) étaient les plus susceptibles de déclarer que plus de la moitié de leur main‑d’œuvre télétravaillait ou travaillait à distance au 31 mars 2020.

How a home internet connection is helping Canadians get through the COVID‑19 pandemic(Comment une connexion Internet à domicile aide les Canadiens à surmonter la pandémie de COVID‑19) (Abacus Data – 19 au 22 avril)

  • Près de 6 Canadiens sur 10 (59 %) déclarent utiliser Internet pour travailler à domicile.
  • Près de 4 Canadiens sur 10 (38 %) déclarent utiliser lnternet pour organiser régulièrement ou occasionnellement des réunions vidéo liées au travail, tandis que 32 % organisent des réunions familiales par vidéoconférence.
  • Malgré l’augmentation substantielle de l’utilisation d’Internet durant la pandémie, 9 clients canadiens sur 10 déclarent que leur service Internet à domicile a bien géré la demande accrue, seuls 10 % ayant une perception négative des performances de leurs réseaux.
  • La pandémie et son incidence sur l’utilisation d’Internet ont également poussé 1 Canadien sur 5 à améliorer son service Internet à domicile au cours des quatre dernières semaines.

[caviardé]
Préoccupation face à la COVID‑19 (Léger - 17 au 19 avril) (Rapport)

  • 50 % des Canadiens déclarent travailler actuellement à domicile; 50 % déclarent ne pas travailler actuellement à domicile.
  • En se comptant eux‑mêmes, 62 % des Canadiens déclarent une personne travaillant actuellement à domicile, 30 % déclarent 2 personnes, 4 % déclarent 3 personnes, 2 % déclarent 4 personnes et 0 % déclarent 5 personnes et plus.
  • 79 % des Canadiens qualifieraient leur expérience de travail à domicile d’assez ou de très positive, et 20 % la décriraient comme assez ou très négative.
  • 59 % des Canadiens disent qu’il a été assez ou très facile de travailler à domicile au cours des dernières semaines, et 40 % disent que cela a été assez ou très difficile.

Canadians Expect to Work from Home More After COVID‑19 (Les Canadiens s’attendent à travailler davantage à domicile après la COVID‑19) (Research Co. 9 au 11 avril) (Tableaux de données)

  • 73 % des Canadiens pensent que plus de personnes travailleront « certainement » ou « probablement » à domicile qu’auparavant une fois que l’épidémie de COVID‑19 aura pris fin. 
  • 63 % des Canadiens s’attendent à ce que davantage d’entreprises abandonnent progressivement les voyages d’affaires au profit de la téléconférence. 
  • 62 % des « travailleurs à domicile provisoires » déclarent que le travail à domicile a été plus facile qu’ils ne le pensaient au départ, mais près de la moitié (46 %) éprouvent des difficultés à travailler en raison des distractions à la maison.
  • Les deux tiers des « travailleurs à domicile provisoires » au Canada (67 %) déclarent que les interactions avec leurs collègues leur manquent, et une plus petite proportion (44 %) s’ennuient du trajet à faire pour se rendre sur leur lieu de travail. 
  • 4 « travailleurs à domicile provisoires » sur 5 (80 %) estiment que leur entreprise leur font confiance pour effectuer leur travail à domicile, et près de 7 sur 10 (69 %) pensent que leur entreprise est parfaitement équipée pour qu’ils puissent effectuer leurs tâches à domicile.

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National Post| Financial Post | FP1/Front – James Mcleod – 2020‑04‑14

Le fédéral invite les utilisateurs de vidéoconférence à se soucier de leur…

Tout en reconnaissant que l’utilisation croissante des applications de vidéoconférence, telles que Zoom, amplifiée par le confinement social actuel « présente des défis pour la protection de la vie privée des Canadiens en ligne », le gouvernement fédéral n’est toujours pas entré en contact avec les fournisseurs de ces services afin d’examiner…

Le Devoir.com | Canada - Fabien Deglise – 2020‑04‑08

Zoom : des mots de passe volés publiés sur le dark Web

Des centaines d’adresses courriel, de mots de passe et de numéros de réunion d’utilisateurs et d’utilisatrices de Zoom ont été publiés dans un populaire forum du Web caché (dark Web), rapporte la firme de cybersécurité Sixgill. Il s’agit d’une autre controverse entourant les importants problèmes de confidentialité de cette application...

Radio‑Canada.ca : Technologie — 2020‑04‑08

Les pirates informatiques ajoutent un côté sombre à l’application qui nous connecte en temps de crise; (en anglais seulement – voir au tableau)

Le ministère de l’Éducation de la Colombie‑Britannique est convaincu que sa nouvelle plateforme d’enseignement de la maternelle à la 12e année sur l’application de réunion Zoom est sécurisée, malgré le fait que des pirates informatiques — appelés « Zoombombers » (bombardiers de zoom) — ciblent de plus en plus les réunions en ligne pour commettre des méfaits ou répandre de la haine. Aux États‑Unis, le FBI entend parler de détournements de vidéoconférences, y compris de perturbations par du contenu pornographique ou... 625 mots

Vancouver Sun | Nouvelles | A13 — Susan Lazaruk — 2020‑04‑04

Zoom se donne 90 jours pour régler ses problèmes de sécurité

Zoom s’engage à résoudre ses problèmes de sécurité et de confidentialité dans les 90 prochains jours, une période durant laquelle tout son personnel freinera le développement de nouvelles fonctionnalités pour se dédier exclusivement à cette nouvelle tâche. Nous nous engageons aussi à être transparents tout au long de ce processus…

Radio‑canada.ca : Technologie — 02/04/2020

3 services de vidéoconférence qui protègent mieux votre vie privée que Zoom

Après avoir connu en mars une explosion de sa popularité en raison de la généralisation du télétravail et de la distanciation sociale, l’application de vidéoconférence Zoom est maintenant la cible de nombreuses critiques en raison de son manque de sécurité et de confidentialité. Heureusement, il existe des options plus sécuritaires...

Radio‑Canada.ca : Technologie — 01/04/2020

Zoom épinglée pour le manque de sécurité et de confidentialité de sa plateforme

L’application de vidéoconférence Zoom, dont l’utilisation a explosé avec la généralisation du télétravail et de la distanciation sociale, est dans le collimateur de la procureure générale de l’État de New York, inquiète du nombre croissant de personnes dont les réunions ont été piratées. Nous avons envoyé une lettre à Zoom…

Radio‑Canada.ca : Technologie — 31/03/2020

Quel rôle pour le renseignement canadien pendant la crise de la COVID‑19? Oui, il y a... (en anglais seulement – voir au tableau)

... que se passe‑t‑il dans la crise actuelle de COVID‑19? Il ne semble pas, du moins en apparence, que les menaces de ce type relèvent de l’une des catégories susmentionnées. Pourtant, il ne fait aucun doute que la pandémie constitue une menace pour la sécurité nationale, peut‑être une menace que nous n’avons jamais vue…

Hill Times — Phil Gurski — 2020‑03‑30

Pourquoi le suivi des téléphones cellulaires n’est pas la bonne façon d’essayer de contenir la pandémie de COVID‑19... (en anglais seulement – voir au tableau)

... L’exploitation des métadonnées de géolocalisation des téléphones cellulaires est l’une des « solutions » émergentes qui sont vantées pour lutter contre la pandémie de COVID‑19. Cependant, même en mettant de côté les questions juridiques sérieuses, le développement d’un outil important prend du temps. Les téléphones ne sont pas des personnes, ce qui signifie que le développement de solutions basées sur le téléphone ne garantit en aucun cas le succès. Pour...

CBC.ca : Top Stories | Opinion — Christian Leuprecht — 2020‑03‑28

Télétravail et COVID‑19 : gare aux troubles musculo‑squelettiques

Depuis que le coronavirus s’est introduit dans nos vies, le télétravail est devenu la nouvelle norme. Or, l’espace de travail à la maison devrait être aménagé de façon aussi ergonomique que celui du bureau, selon des spécialistes. Presque du jour au lendemain, des milliers, voire des millions, de salariés ont…

Radio‑Canada.ca : Toronto — 2020‑03‑27

Méfiez‑vous des arnaques liées à la COVID‑19, comme les masques gratuits de la « Croix‑Rouge » ou... (en anglais seulement – voir au tableau)

Ottawa – Ils sont devenus si agressifs que même le chef du Centre canadien pour la cybersécurité est visé. Les arnaqueurs profitent de la peur liée à la COVID‑19 par tous les moyens possibles pour inciter les Canadiens à leur donner leur argent et leurs informations personnelles. Avez‑vous récemment reçu un SMS prétendant provenir de...

National Post.com | Nouvelles — 2020‑03‑25

C’est un monde différent dans lequel nous vivons : la grande majorité du personnel... (en anglais seulement – voir au tableau)

La grande majorité du personnel — des bureaux ministériels sur la Colline aux bureaux de circonscription des députés — travaille désormais à domicile et s’emploie à répondre à un grand nombre de questions du public et à mettre en œuvre les nouvelles mesures annoncées pour aider les Canadiens dans le cadre de la pandémie de COVID‑19. « Je pense que tout...

Hill Times — Laura Ryckewaert — 2020‑03‑25

La dirigeante principale des ressources humaines s’efforce de dissiper la confusion, demande aux ministères de cerner, de mettre à jour... (en anglais seulement – voir au tableau)

... a publié une directive du gouvernement demandant aux administrateurs généraux, aux chefs d’organismes et aux responsables des ressources humaines de prendre des dispositions pour permettre le télétravail des employés dans la mesure du possible. Toutefois, comme les termes « essentiel » et « critique » sont utilisés indifféremment par les médias et le gouvernement dans les discussions sur les nouveaux arrangements sur le lieu de travail à la suite de la pandémie de COVID‑19, cela a laissé...

Hill Times — Mike Lapointe — 2020‑03‑25

Une brigade de cyberdéfense civile entièrement bénévole se réunit pour lutter contre les pirates informatiques de la COVID‑19 (en anglais seulement – voir au tableau)

La protection civile impliquait auparavant des gardiens de la sécurité aérienne, des ambulanciers et des équipes de secours. C’était au plus fort de la Guerre froide, et des guerres chaudes du XXe siècle qui l’ont précédée. De nos jours, il faut se battre en ligne contre les pirates et les cybercriminels qui cherchent à prendre...

CBC.ca : Politics | Politics - Murray Brewster - 2020‑03‑24

Les cyberespions canadiens démantèlent des sites alors que la lutte contre la fraude liée à la COVID‑19 commence (en anglais seulement – voir au tableau)

Alors que la lutte se poursuit afin de ralentir la propagation de la COVID‑19, l’organisme canadien de renseignement électromagnétique étranger mène une guerre contre un autre type de virus : la désinformation. Le Centre de la sécurité des télécommunications (CST) a déjà démantelé un certain nombre de sites frauduleux qui ont usurpé l’identité de l’Agence de la santé publique du Canada, de l’Agence du revenu du Canada et...

CBC.ca : Monde | Politique — Catharine Tunney — 2020‑03‑23

Une agence d’espionnage met en garde les chercheurs canadiens sur la COVID‑19 contre les menaces de piratage (en anglais seulement – voir au tableau)

Une agence de renseignement fédérale demande aux chercheurs canadiens sur la COVID‑19 de verrouiller leurs données parce que des pirates informatiques aux techniques sophistiquées cherchent à voler les recherches clés en cours pour découvrir un vaccin. Cette mise en garde du service national de sécurité des données du Centre de sécurité des télécommunications (CST) intervient alors que les scientifiques du monde entier travaillent ensemble pour...

Globe and Mail | Nouvelles | A19 — Colin Freeze — 2020‑03‑21

Services partagés Canada améliorera la « préparation du réseau »; EDSC recrute du personnel supplémentaire malgré la pandémie (en anglais seulement – voir au tableau)

Services partagés Canada et Emploi et Développement social Canada ont recours à de nouvelles mesures d’urgence dans le contexte de la pandémie de COVID‑19 pour faire face à la demande « considérablement accrue » des Canadiens qui veulent avoir accès à des soutiens essentiels, comme l’assurance‑emploi et les prestations de retraite et de vieillesse. En savoir plus : Certains ministères fédéraux n’écoutent pas...

iPolitics — Marco Vigliotti — 2020‑03‑20

Face à la COVID‑19, Ottawa tentera d’allier télétravail et prestations d’urgence

Ottawa – Les mesures économiques d’urgence déjà annoncées par Ottawa, en réaction à la COVID‑19, suscitent tellement d’engouement que plusieurs décident de défier l’interdiction de sortir pour se pointer dans les bureaux de Service Canada. « C’est bien, les annonces, mais il faut s’assurer qu’on est capable de répondre à la...

Presse Canadienne — 2020‑03‑19

Des cyberattaques pourraient viser des chercheurs

Le Centre de la sécurité des télécommunications (CST), la branche des services secrets canadiens responsable de la sécurité des réseaux informatiques, avise les universités et chercheurs qui travaillent sur la COVID‑19 qu’ils pourraient être la cible de campagnes de cyberfraude. « Le Centre pour la cybersécurité (une division du CST)…

La Presse.ca | COVID‑19 — Tristan Péloquin — 2020‑03‑20

Les députés conservateurs et le syndicat demandent un renforcement des garanties du centre de Service Canada dans un contexte... (en anglais seulement – voir au tableau)

Les visites dans les bureaux de Service Canada qui aident à administrer les prestations d’assurance‑emploi sont en hausse alors que les Canadiens de tout le pays cherchent à surmonter les retombées financières de la pandémie de COVID‑19, ce qui a incité l’opposition et les syndicats à demander au gouvernement d’intensifier ses efforts pour protéger la santé et la sécurité de...

Hill Times — Mike Lapointe — 19/03/2020

Un employé de Santé Canada obtient un résultat positif au test de dépistage de la COVID‑19 (en anglais seulement – voir au tableau)

Un employé de Santé Canada travaillant sur le campus de Tunney’s Pasture à Ottawa a été déclaré positif au nouveau coronavirus (COVID‑19), a appris iPolitics. La porte‑parole du ministère, Tammy Jarbeau, a confirmé le test positif dans un courriel envoyé mercredi, déclarant que l’employé est « isolé et suit les directives...

iPolitics — Marco Vigliotti — 18/03/2020

Les attaques de type hameçonnage en ligne devraient cibler le personnel confiné, à mesure que la COVID‑19 se répand (en anglais seulement – voir au tableau)

Le nombre d’attaques de type hameçonnage visant à voler les références en ligne des fonctionnaires et des employés du secteur des entreprises, désormais confinés chez eux en raison de la pandémie de COVID‑19, est en augmentation, met en garde un expert de la cybersécurité. De nombreuses tentatives sont faites contre les employés qui travaillent à domicile sur des réseaux privés virtuels...

CBC.ca : Colombie‑Britannique | Politique — Murray Brewster — 2020‑03‑17

Les réseaux saturés entravent le télétravail des fonctionnaires (en anglais seulement – voir au tableau)

Les fonctionnaires fédéraux feront du télétravail « partout et chaque fois que cela sera possible », alors que le gouvernement s’efforce de faire face à la propagation du nouveau coronavirus. Dans une déclaration publiée lundi, le Secrétariat du Conseil du Trésor a déclaré que le gouvernement « fait tout ce qu’il peut pour protéger la santé et la sécurité de tous les Canadiens...

Ottawa Citizen.com | Actualités locales — 2020‑03‑16 

Les fonctionnaires fédéraux invités à travailler de la maison

… Les gestionnaires devront identifier et déterminer la meilleure façon de gérer les situations exceptionnelles qui ne se prêtent pas au télétravail, telles que les services essentiels nécessitant une présence sur site, les limitations de sécurité, etc., a mentionné le Conseil du Trésor dans un courriel envoyé à ses employés. Dans…

Radio‑Canada.ca : Ottawa‑Gatineau — 2020‑03‑16

Certains ministères fédéraux n’écoutent pas les conseils du CT sur le travail à distance : IPFPC (en anglais seulement – voir au tableau)

En savoir plus : Le Conseil du Trésor conseille aux gestionnaires de laisser les employés « télétravailler ». Debi Daviau, présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada, déclare que les gestionnaires du Conseil national de recherches, d’Innovation, Sciences et Développement économique Canada, d’Affaires mondiales Canada et de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) continuent de demander... 

iPolitics — Marco Vigliotti — 16/03/2020 

Le Conseil du Trésor conseille aux gestionnaires de laisser les employés « télétravailler » (en anglais seulement – voir au tableau)

... favoriser cette évolution à grande échelle vers le télétravail. « Nous avons reçu des comptes rendus quotidiens d’un peu partout au gouvernement, et sommes préoccupés par le fait que les fonctionnaires n’ont pas été bien mis au courant des cas potentiels et avérés de COVID‑19 », peut‑on lire dans une déclaration de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC). « Nous demandons...

iPolitics — Marco Vigliotti — 16/03/2020

COVID‑19 : le plan de télétravail du gouvernement fédéral laisse à désirer, selon l’AFPC

L’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC) n’est pas convaincue par le plan de télétravail du gouvernement fédéral alors que la pandémie de coronavirus continue de se faire ressentir partout au pays. L’AFPC déplore notamment que la directive sur le télétravail permette aux ministères et aux gestionnaires de décider…

La Tribune Tablette | Fonction publique — Julien Coderre — 2020‑03‑14

Au sujet des syndicats

COVID‑19 : Vos droits au travail *mise à jour*

... peur d’être exposé à la COVID‑19. Est‑ce que je peux refuser de travailler? Est‑ce que je peux invoquer les directives des autorités de santé publique qui interdisent les grands rassemblements pour justifier mon refus de travailler dans un bureau surpeuplé? Quelles sont les conséquences potentielles de refuser un travail en raison de préoccupations liées à la COVID‑19? Si je ne peux pas refuser de travailler, comment puis‑je...

AFPC/PSAC — 2020‑04‑02

Foire aux questions : COVID‑19 et la fonction publique fédérale

Veuillez prendre note que toutes les directives de la dirigeante principale des ressources humaines du Secrétariat du Conseil du Trésor, ainsi qu’une manne d’information est mise à la disposition des employés de la fonction publique et mise à jour régulièrement ici : Renseignements à l’intention des employés du gouvernement du Canada : maladie à coronavirus (COVID‑19) Questions et réponses 1. Où puis‑je obtenir plus d’information à propos de...

ACEP/CAPE — 2020‑03‑24

Télétravail : le gouvernement précise ce qu’il entend par « services critiques »

Télétravail : le gouvernement précise ce qu’il entend par « services critiques » La semaine dernière, l’AFPC a demandé au gouvernement des précisions au sujet de l’expression « services critiques » et du lien avec les exceptions au télétravail. En réponse, le gouvernement a publié aujourd’hui de nouvelles directives à l’intention des chefs de service, notamment : « Les gestionnaires ne doivent envisager le travail sur place que si...

AFPC/PSAC — 22/03/2020

Foire aux questions des membres sur la COVID‑19

…a/fr/nouvelles-et-enjeux/informations-pour-les-membres-concernant-la-covid-19-coronavirus/faq-des. Si le bureau de l’IPFPC est fermé, mon grief ou mon arbitrage est‑il toujours en cours de règlement? Oui, le règlement de votre grief ou de votre arbitrage demeure en progression. Nous vous informerons si la procédure est retardée. Nos comparutions devant la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral (CRTESPF) sont reportées. Les gens touchés en seront...

IPFPC/PIPSC — 2020‑03‑18

On demande une définition claire des services « critiques » au gouvernement fédéral

Alors que le gouvernement a décidé de lutter contre la pandémie de COVID‑19, le Conseil du Trésor rappelle que certains services « critiques » doivent être fournis depuis le lieu de travail. Les employeurs du gouvernement et les médias emploient le terme « essentiel » en plus de « critique ». Cela crée une certaine confusion chez les membres, qui cherchent à comprendre comment leurs gestionnaires prennent...

IPFPC/PIPSC — 2020‑03‑18

Le président du Conseil du Trésor donne plus de détails sur le télétravail et les dispositions concernant les congés

… La présidente Daviau continuera de presser le Conseil du Trésor de faire tout en son pouvoir pour assurer la sécurité des lieux de travail et faire du bien‑être des membres qui ne peuvent pas télétravailler sa priorité absolue. Le 13 mars, les administrateurs généraux, les administrateurs généraux d’agences (y compris les…

IPFPC/PIPSC — 15/03/2020

Aperçu du gouvernement numérique pendant la pandémie de COVID 19 (BDPI/SNC)

Enjeu / Question

Qu’a fait le gouvernement sur le front numérique afin de relever les défis opérationnels et de prestation de services liés à la pandémie de COVID‑19?

Réponse suggérée

  • En préparant sa réponse à la pandémie de COVID‑19, le gouvernement du Canada accélère sa transformation numérique : nous renforçons les assises d’un gouvernement numérique plus ouvert, mieux axé sur l’utilisateur et plus résilient à l’avenir.
  • Le Service numérique canadien (SNC) aide le gouvernement du Canada à répondre à la crise de la COVID‑19 en tirant parti des outils et des services qui se trouvent dans des sources ouvertes.
  • Par exemple, le SNC contribue à lutter contre la désinformation grâce à un nouveau service de notification, grâce auquel les Canadiens peuvent obtenir des informations de confiance à jour et précises sur la COVID‑19.
  • Il collabore également à l’élaboration d’un outil en ligne qui aidera les Canadiens à trouver lʼaide financière dont ils ont besoin auprès du gouvernement pendant la pandémie.
  • Plus de 250 employés fédéraux se sont inscrits pour ouvrir un compte sur la réserve de talents du gouvernement du Canada, un outil conçu pour identifier et déployer de manière centralisée les personnes de talent dans les domaines de dotation les plus critiques non pourvus au sein du gouvernement.
  • Grâce à Canada.ca/coronavirus et au portail du gouvernement ouvert, à l’adresse ouvert.canada.ca/fr, nous aidons les Canadiens à accéder aux informations et aux données pertinentes et à coordonner une réponse nationale face à la pandémie.

Contexte

  • La pandémie de COVID‑19 continue de transformer l’environnement des opérations et des services du gouvernement. En préparant son intervention, le gouvernement accélère sa transformation numérique, produisant des résultats qui aident directement les Canadiens et les Canadiennes en cette période de crise tout en renforçant les bases du gouvernement pour devenir un gouvernement numérique plus ouvert, axé sur l’utilisateur et résilient à l’avenir.
  • Le Bureau du dirigeant principal de l’information (BDPI) du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT) collabore avec Services partagés Canada (SPC) pour favoriser activement le fonctionnement continu de l’infrastructure et des systèmes de la technologie de l’information (TI) du gouvernement et maintenir la continuité des services fédéraux critiques.
  • Il s’agit notamment d’augmenter la capacité du réseau à appuyer l’augmentation du travail à distance dans l’ensemble du gouvernement, d’accorder la priorité à l’accès au réseau et aux services de la TI pour maintenir la continuité des services critiques, de mobiliser la collectivité des dirigeants principaux de l’information (DPI) pour déterminer les besoins en matière de soutien, de fournir une rétroaction en temps réel sur les besoins en matière de TI dans les secteurs administratifs de base, et de coordonner les mesures du gouvernement pour veiller à ce que l’infrastructure de la TI clé continue de fonctionner.
  • Parallèlement, SPC et le BDPI veillent à ce que les ministères et les fonctionnaires disposent des connaissances, des outils et de l’équipement dont ils ont besoin pour travailler à distance. Cela consiste en l’acquisition et l’approvisionnement de nouveaux appareils et équipements, de même que le déploiement rapide de nouveaux systèmes de collaboration et de communication en nuage à l’échelle du gouvernement.
  • Le BDPI est en contact continu avec le Centre canadien pour la cybersécurité afin d’être au fait de l’environnement mondial des cybermenaces, ce qui comprend le balayage régulier des nouvelles vulnérabilités qui pourraient avoir une incidence sur le gouvernement du Canada.
  • Le BDPI travaille en étroite collaboration avec les ministères et les organismes pour favoriser la prestation de services en renforçant la planification de la continuité des activités, en cernant les services critiques et en orientant les ordres du jour à venir des comités sur les efforts de lutte contre la COVID‑19. Cela comprend notamment la collaboration avec SPC et Sécurité publique Canada pour repérer les interdépendances des services critiques, y compris celles entre les services indiqués dans les répertoires de services ministériels, les services critiques et les systèmes de la TI qui les appuient.
  • Le SCT a communiqué avec les DPI de l’ensemble des ministères pour comprendre leurs besoins en dotation non satisfaits dans les secteurs prioritaires, et pour concevoir un outil permettant de repérer et de déployer de façon centralisée les talents dans les secteurs où le besoin est pressant. Cela comprend la réaffectation et la mise à niveau des fonctions de la plateforme du nuage de talents pour créer la réserve de talents du gouvernement du Canada, un outil permettant de saisir les besoins en dotation et les talents disponibles. Cet outil servira au départ à la collectivité des DPI. Le BDPI travaille par ailleurs avec le Bureau du dirigeant principal des ressources humaines pour déterminer s’il convient de l’utiliser à plus grande échelle. 
  • Le SCT aide activement le gouvernement à gérer ses responsabilités législatives et stratégiques pendant son intervention en réponse à la COVID‑19, notamment celles liées à l’accès à l’information et aux demandes de renseignements personnels, à la publication proactive et à la gestion de l’information (GI). Au nombre des principales activités figurent les modifications de système et les avis sur le site Web, ainsi que des directives régulières à l’intention des ministères et organismes. Le BDPI a également augmenté la capacité de recherche des ressources du gouvernement ouvert, y compris les ensembles de données et les infographies, liées à la COVID‑19 en créant une fonction de recherche propre à la COVID‑19 dans le site ouvert.canada.ca.
  • Le BDPI s’implique au sein du gouvernement du Canada, ainsi que dans l’ensemble des administrations canadiennes, des secteurs et à l’échelle internationale pour établir des lignes de communication solides, partager les pratiques exemplaires et appuyer l’intervention coordonnée des DPI en réponse à la pandémie de COVID‑19.
  • Sur la scène mondiale, cela consiste à mobiliser les partenaires dans le cadre de grands forums comme les Nations numériques, le Partenariat pour un gouvernement ouvert et l’Organisation de coopération et de développement économiques.
  • À l’échelle nationale, le BDPI tire parti de son rôle de coprésident du Conseil des dirigeants principaux de l’information du secteur public et du Conseil stratégique des dirigeants principaux de l’information pour réunir les DPI des secteurs publics provinciaux et territoriaux et des secteurs public et privé du Canada, respectivement, pour coordonner les mesures relatives aux défis posés par la COVID‑19.
  • Le BDPI étudie également les possibilités de tirer parti de l’expertise du secteur privé pour appuyer l’intervention en réponse à la COVID‑19. Cela comprend le lancement d’un groupe de travail qui servira de centre de coordination pour toutes les offres de soutien aux efforts de lutte contre la COVID‑19 de fournisseurs de la GI/TI à l’échelle du gouvernement.
  • La plateforme Notification du SNC est utilisée de manière active par Santé Canada, Service Canada et près de 20 autres ministères fédéraux afin d’envoyer des dizaines de milliers de notifications aux Canadiens et Canadiennes avec des informations à jour et précises sur la COVID‑19, auxquelles ils peuvent faire confiance.
  • Le SNC travaille avec Emploi et développement social Canada et d’autres ministères pour développer un outil en ligne qui aidera les Canadiens à trouver l’aide financière dont ils ont besoin du gouvernement pendant la pandémie.
  • En parallèle, le SNC aide les fonctionnaires de l’ensemble du gouvernement à adopter des outils et des pratiques technologiques modernes, ce qui leur permet de répondre plus efficacement aux engagements du gouvernement pendant la pandémie de COVID‑19. Cela comprend l’établissement de partenariats avec des organismes de secteur public et sans but lucratif (y compris l’École de la fonction publique du Canada) pour tirer parti des outils et services libres et ouverts pour une collaboration et une prestation de service efficace.
  • Le SNC travaille également avec la Gendarmerie royale du Canada sur un service en ligne pour signaler la cybercriminalité et la fraude. Étant donné que les escroqueries liées à la COVID‑19 augmentent en fréquence, ce service en ligne aidera la GRC à suivre les tentatives de fraude et à réagir de façon appropriée.

Aperçu du gouvernement numérique pendant la pandémie de COVID 19 (Services partagés Canada)

Enjeu / Question

Services partagés Canada joue un rôle essentiel en appuyant les ministères et les organismes fédéraux qui fournissent aux Canadiens des services gouvernementaux essentiels.

Réponse suggérée

  • Services partagés Canada a amélioré et accru la capacité des réseaux, de la sécurité et des infrastructures, augmenté la flexibilité et la capacité de l’infrastructure des centres de contact, augmenté la capacité des services de téléconférence et rendu accessibles les services de vidéoconférence pour les hauts dirigeants et le personnel chargé de réagir en situation d’urgence. Le Ministère a aussi accéléré la disponibilité des outils de collaboration de façon à ce que le gouvernement du Canada puisse travailler de façon sécuritaire en tout temps et en tout lieu.
  • Services partagés Canada a déployé un système temporaire de collaboration du gouvernement du Canada, à l’aide d’Office 365 de Microsoft, pour permettre le travail non classifié et la collaboration des employés fédéraux. Plus de 100 000 utilisateurs utilisent maintenant cette solution infonuagique.
  • Services partagés Canada a fourni des milliers d’appareils (ordinateurs portatifs, tablettes et téléphones) de manière à ce que les ministères puissent réagir en situation d’urgence et fournir les services essentiels du gouvernement du Canada. 
  • Le ministère a élargi des réseaux et augmenté l’accès sécuritaire à distance au moyen de 250 000 connexions simultanées, jusqu’à 76 % de la capacité, de manière à ce que les fonctionnaires puissent maintenir la prestation de services essentiels aux Canadiens.
  • Le Ministère a augmenté la capacité des services de téléconférence du gouvernement qui ont vu une croissance passant de 1,6 million de minutes par jour à plus de 5 millions de minutes, augmentant ainsi de 78 % la capacité de l’infrastructure Internet.
  • Services partagés Canada a mis en service les appels de type Wi‑Fi (ce qui permet aux employés du gouvernement du Canada de faire et de recevoir des appels dans les régions où le service cellulaire est faible). Le gouvernement du Canada a maintenant 183 000 comptes d’appareils mobiles inscrits à ce service.
  • Services partagés Canada a augmenté la capacité de l’infrastructure pour répondre aux besoins de traitement de l’Agence du revenu du Canada pour la Prestation canadienne d’urgence et la Subvention salariale d’urgence du Canada.
  • Services partagés Canada, en collaboration avec le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, le Bureau du dirigeant principal de l’information du Canada et le Centre canadien pour la cybersécurité, a effectué des évaluations du risque pour toutes les nouvelles capacités et mis en place des sauvegardes appropriées pour protéger les avoirs du gouvernement du Canada.

Contexte

  • Services partagés Canada est responsable de fournir une infrastructure de TI et des télécommunications sécuritaires et fiables (y compris des technologies de courriel et en milieu de travail, les télécommunications, les services de centres de données et la cybersécurité et la sécurité de la TI) aux organisations du gouvernement du Canada qui offrent des services essentiels directement aux Canadiens.
  • En situation d’urgence, les services fournis par Services partagés Canada sont indispensables pour assurer la continuité des services aux Canadiens. Pendant la pandémie de COVID‑19, Services partagés Canada prend les mesures nécessaires pour soutenir les services essentiels d’autres ministères en plus des activités de préparation générales.
Amélioration de la capacité d’infrastructure du réseau
  • Au cours des six dernières semaines, Services partagés Canada a travaillé sans relâche afin d’accroître la capacité de l’infrastructure du réseau dans le but de permettre au gouvernement du Canada de poursuivre ses activités pendant la crise de la COVID‑19. Les membres de l’équipe continuent de se rendre régulièrement dans les locaux du gouvernement afin d’y effectuer les tâches essentielles au déploiement de l’infrastructure du réseau. Ces activités comprennent :
    • Donner aux utilisateurs du gouvernement du Canada les moyens de travailler à distance et soutenir les nouveaux programmes associés à la COVID‑19 lancés par le gouvernement à l’intention des Canadiens. Ces efforts ont permis de doubler la capacité de l’infrastructure Internet du gouvernement du Canada en plus de mettre en place plus de 30 connexions principales d’accès sécurisé à distance et à Internet pour les ministères du gouvernement du Canada. Les mises à niveau de la bande passante des ministères ont permis d’augmenter sa capacité de 20 % à 300 %, selon le ministère, y compris pour l’Agence du revenu du Canada et Emploi et Développement social Canada, afin de soutenir l’intervention contre la COVID‑19.
    • Achever l’établissement d’un centre régional de réseau à Toronto qui permettra d’offrir un accès aux services infonuagiques et Internet au gouvernement du Canada. SPC concentre actuellement ses efforts sur l’intégration d’Emploi et Développement social Canada, comme premier client, afin de permettre le déploiement des programmes d’aide d’urgence du gouvernement du Canada dans le nuage.
    • Poursuivre le processus en cours pour l’établissement du deuxième centre régional de réseau à Vancouver afin de fournir aux utilisateurs et aux services du gouvernement du Canada dans l’ouest du pays un accès réparti et amélioré aux services infonuagiques et Internet.
Accroissement de la capacité d’accès à distance sécurisé
  • Au cours des dernières semaines, Services partagés Canada a accru la capacité d’accès à distance sécurisé au gouvernement du Canada. Il a mis en place et amélioré l’infrastructure de façon à permettre à 250 000 fonctionnaires de se connecter de manière sécuritaire au réseau de leur ministère. Ainsi, le gouvernement peut assurer la sécurité du réseau en chiffrant le flux de données provenant du réseau privé des utilisateurs vers le bureau et Services partagés Canada peut authentifier et identifier les utilisateurs de façon sécuritaire tout en fournissant une visibilité constante au Centre canadien pour la cybersécurité.
  • Les mises à niveau apportées à l’Agence du revenu du Canada visaient notamment à accroître la capacité d’accès à distance sécurisé, passant de 20 000 à 60 000 (au 4 mai 2020) ainsi qu’à améliorer considérablement la capacité de tests de l’ARC.
  • Les mises à niveau apportées à Emploi et Développement social Canada visaient notamment à accroître la capacité d’accès à distance sécurisé, passant de 17 500 à 53 000 (avec 33 000 utilisateurs au 13 mai).
  • Services partagés Canada a accru par 10 la capacité d’accès à distance sécurisé de Service correctionnel Canada et a triplé la capacité du ministère de la Défense nationale.
Amélioration de la capacité de téléconférence
  • La capacité de téléconférence est passée d’une moyenne quotidienne de 1,5 million de minutes à plus de 5 millions de minutes par jour.
Projet de collaboration et de communication numériques et Microsoft Office 365
  • Afin de poursuivre ses activités pendant la crise de la COVID‑19, le gouvernement du Canada a adopté Microsoft Office 365 en vue de soutenir immédiatement la collaboration et les communications numériques. Trois types d’espaces de travail sont offerts au sein du gouvernement du Canada :
  • Nous travaillons actuellement à faciliter l’accès de chaque ministère et organisme à son propre environnement infonuagique Microsoft Office 365 pour soutenir le travail et la collaboration des employés qui traitent de l’information ayant un niveau de sécurité inférieur ou équivalent à Protégé B au moyen de dispositifs terminaux fournis et gérés par le gouvernement du Canada. Ces travaux ont été accélérés pour répondre aux demandes des télétravailleurs qui ont besoin d’outils modernes de communications et de collaboration.
  • Un système temporaire de collaboration COVID du gouvernement du Canada (utilisant un environnement autonome de Microsoft Office 365) permet la collaboration et la poursuite des travaux non classifiés des employés fédéraux lorsque les ministères et organismes demandent l’accès. Ce service a été lancé le 15 mars 2020 afin d’aider à alléger les pressions exercées sur le réseau du gouvernement du Canada. Au 13 mai 2020, le système de collaboration COVID du gouvernement du Canada comptait plus de 93 000 utilisateurs de 38 ministères. Plusieurs départements migrent vers leurs propres environnements Microsoft Office 365 de manière accélérée, ce qui permet de travailler et de collaborer davantage dans un environnement sécurisé. À mesure que les départements migrent vers leur locataire de collaboration départemental, nous verrons un nombre inférieur d’utilisateurs sur la solution de collaboration GC non classée.
  • Un système de communication d’urgence permanent du gouvernement du Canada utilisant un environnement Microsoft Office 365 distinct et des tablettes destinées au travail et à la collaboration dont le niveau de sécurité est inférieur ou équivalent au niveau Protégé B pour les hauts fonctionnaires et les employés essentiels qui soutiennent la continuité des activités du gouvernement du Canada.
Accélération du déploiement du réseau privé virtuel mobile
  • Services partagés Canada accélère le déploiement d’un nouveau service permettant aux fonctionnaires d’avoir un accès sécuritaire aux ressources internes de leur ministère à partir de leurs appareils mobiles (appareils iPhone/iPad, tablettes et téléphones Android) fournis par le travail, ce qui permet d’augmenter la capacité de la fonction publique de travailler à distance. Ce service est adapté aux exigences de chaque ministère ou organisme et prend en charge les applications Web ou les applications conçues expressément pour les appareils mobiles.
Amélioration de la flexibilité et de la capacité d’infrastructure de centres de contact
  • Services partagés Canada travaille avec des partenaires de l’industrie au quotidien, plus particulièrement les trois principaux fournisseurs de services de télécommunication, afin de veiller à ce que le réseau de télécommunication canadien et l’infrastructure sous‑jacente puissent soutenir le niveau sans précédent d’appels reçus dans l’ensemble des centres de contact du gouvernement du Canada, par exemple :
    • en augmentant la capacité d’infrastructure permettant de répondre aux demandes que reçoivent l’Agence du revenu du Canada et Emploi et Développement social Canada pour la Prestation canadienne d’urgence, la Subvention salariale d’urgence du Canada et l’assurance‑emploi;
    • en fournissant plus de 7 000 appareils cellulaires aux agents des centres de contact, y compris des casques d’écoute, pour leur permettre de travailler à partir de la maison, tout en veillant à ce que l’infrastructure cellulaire soit en mesure de soutenir l’afflux de l’utilisation d’appareils cellulaires;
    • en augmentant immédiatement la capacité des centres de contact d’urgence d’Affaires mondiales Canada pour ainsi leur permettre de prendre en charge la grande quantité d’appels et de permettre aux fonctionnaires de ces centres de travailler en étroite collaboration avec les transporteurs aériens et les missions afin de rapatrier les concitoyens canadiens (par exemple, Maroc, Espagne, Pérou);
    • en augmentant la capacité d’innombrables autres centres de contact, notamment Service Canada, l’Agence des services frontaliers du Canada, l’Agence de la santé publique du Canada, Santé Canada et nombre d’autres.
Faits principaux concernant l’accès à distance protégé
  • Population du gouvernement du Canada : 417 142
  • Capacité originale du réseau avant la pandémie de COVID‑19 : 137 193 (33 %)
  • Capacité actuelle en date du 13 mai : 274 284 (66 %)
  • Capacité visée : 284 937 (68 %)
  • Les mises à niveau d’Emploi et Développement social Canada comprennent une augmentation de la capacité d’accès à distance sécurisé de 17 500 à 53 000 (avec 33 000 utilisateurs au 13 mai).

La sécurité et la gestion de l’information pendant la COVID 19

Enjeu / Question

Dans le contexte de la pandémie de COVID‑19, des inquiétudes ont été soulevées quant aux risques possibles liés à la sécurité et à la gestion de l’information puisqu’une grande portion de fonctionnaires, y compris ceux qui soutiennent des activités cruciales, travaillent actuellement à la maison.

Réponse suggérée

  • Le gouvernement du Canada s’est engagé à protéger les renseignements sensibles en sa possession et à maintenir les normes les plus strictes de sécurité des documents, comme le décrit la Politique sur la sécurité du gouvernement.
  • Tous les fonctionnaires doivent gérer, sécuriser et documenter les informations conformément aux exigences législatives et aux politiques du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, qu’ils travaillent sur place ou à distance et quels que soient les outils utilisés.
  • Les outils accessibles au public ne doivent être utilisés que pour des discussions non classifiées et non sensibles qui seraient autrement autorisées dans un cadre ouvert et public.
  • Nous continuons de fournir des conseils aux organisations sur la gestion et la sécurité des informations, et nous avons récemment publié des conseils aux employés sur la gestion des informations gouvernementales lorsqu’ils travaillent à distance.
  • Nous avons également mis en place des systèmes et des outils solides pour surveiller et détecter les menaces potentielles et pour mener des enquêtes, y compris les compromissions d’informations résultant du travail à domicile.

Contexte

  • En ce qui concerne les limites liées à l’accès à distance à de nombreux réseaux ministériels, bon nombre d’employés du gouvernement du Canada tirent parti d’outils de collaboration de tiers pour tenir des réunions virtuelles, échanger de l’information et exécuter d’autres tâches liées à leur travail pendant qu’ils travaillent à distance.
  • Le 1er avril 2020, la commissaire à l’information du Canada a publié un article d’opinion dans le Hill Times pour insister sur l’importance de la gestion de l’information et sur l’obligation de documenter les décisions et les activités opérationnelles en temps de crise.
  • Le 7 avril 2020, Post Media a indiqué que l’augmentation du télétravail rend le gouvernement plus vulnérable aux cybermenaces.
  • En raison de l’accès limité aux ressources du réseau, des applications tierces, par exemple Zoom et Google Drive, sont utilisées pour mener à bien des réunions virtuelles et d’autres tâches quotidiennes. Selon les experts en cybersécurité, ces applications sont inadéquates pour protéger les informations sensibles.
  • À cette fin, on a rappelé aux employés du GC que les exigences relatives à la gestion des informations de manière sûre et efficace, et dans le respect des exigences prévues par les lois et les politiques pertinentes, continuent de s’appliquer lorsqu’ils travaillent à distance. Ces exigences sont énoncées dans les lois, y compris la Loi sur la Bibliothèque et les Archives du Canada, et les instruments de politique du Conseil du Trésor, notamment la Politique sur les services et le numérique et la directive connexe, la Politique sur la sécurité du gouvernement et la Directive sur la gestion de la sécurité.
  • Ces exigences comprennent l’obligation pour les employés de documenter les décisions et les activités ayant une valeur opérationnelle. Les employés doivent notamment consigner les informations, quel que soit leur support ou leur forme, qui sont créées ou acquises parce qu’elles facilitent ou appuient la prise de décisions touchant les programmes, les services et les opérations en cours, ou qu’elles soutiennent les exigences ministérielles en matière de rapports, de rendement et de responsabilisation. Les informations ayant une valeur opérationnelle doivent être transférées et stockées dans le dépôt organisationnel approprié.
  • Les employés sont également tenus d’assurer la sécurité et le traitement approprié des informations sensibles. Ils doivent, par conséquent, porter une attention particulière aux marquages de sécurité et s’assurer d’utiliser les bons outils, dispositifs et méthodes pour stocker, transmettre, utiliser et protéger les informations. Dans le cas d’applications tierces, telles que celles susmentionnées, elles peuvent être utilisées lorsqu’il est question d’informations non classifiées. Toutefois, on rappelle aux employés d’utiliser, dans la mesure du possible, les outils et services du GC approuvés pour la collaboration et la communication, tels qu’Office 365, MS Teams et les outils du GC.

Environnement des cybermenaces – Protéger les Canadiens contre les cybermenaces pendant la pandémie de COVID 19

Enjeu / Question

Des auteurs malveillants opportunistes profitent de l’inquiétude croissante et légitime des Canadiens à l’égard de la COVID‑19. En effet, ces auteurs malveillants diffusent de l’information erronée et vont même jusqu’à tenter d’escroquer les Canadiens dans le but de leur soutirer de l’argent ou des renseignements personnels.

Réponse suggérée

  • Le Centre de la sécurité des télécommunications (CST) constate que les auteurs malveillants profitent de plus en plus de la pandémie de COVID‑19 pour lancer des campagnes d’hameçonnage et de fraude par maliciels.
  • Par conséquent, le CST met en œuvre tous les moyens dont il dispose en vertu de son mandat, pour veiller à ce que le Canada soit protégé contre les cybermenaces.
  • Par exemple, en collaboration avec ses partenaires de l’industrie, le CST a contribué au retrait de milliers de sites frauduleux et d’adresses électroniques conçus à des fins malveillantes ou criminelles, y compris des sites et des adresses usurpant l’identité du gouvernement du Canada.
  • Le Centre pour la cybersécurité met tout en œuvre pour protéger le gouvernement du Canada suivant l’application d’une série de mesures comprenant, entre autres, la surveillance permanente des programmes importants du gouvernement du Canada, notamment, le programme de Prestation canadienne d’urgence (PCU), aux fins de prévention contre les cybermenaces.
  • Le CST s’est également associé à l’Autorité canadienne pour les enregistrements Internet (ACEI) dans le but de créer le Bouclier canadien de l’ACEI – un service gratuit de coupe‑feu DNS permettant d’assurer la sécurisation et la confidentialité des activités en ligne des Canadiens.

Contexte

  • Pour les cybercriminels et les fraudeurs, la pandémie de COVID‑19 constitue un appât facile grâce auquel on peut tenter d’inciter les personnes ciblées à aller parcourir des sites Web frauduleux, à ouvrir des courriels et des pièces jointes ou à cliquer sur des liens contenus dans des textos. Généralement, ces sites Web, ces courriels et ces liens adoptent les couleurs d’organismes de santé et peuvent même se faire passer pour des communications provenant du gouvernement du Canada.
  • De concert avec ses partenaires de l’industrie, le Centre pour la cybersécurité du CST a largement contribué à l’élimination de milliers d’adresses électroniques et de sites Web malveillants qui avaient été conçus pour faire passer des communications frauduleuses pour des messages provenant de l’Agence de la santé publique du Canada, de l’Agence du revenu du Canada ou de l’Agence des services frontaliers du Canada.
  • Le Centre pour la cybersécurité travaille sans relâche pour protéger le gouvernement du Canada grâce à divers moyens : surveillance de tous les instants visant à protéger les importants programmes du GC contre les cybermenaces (notamment la PCU); activation d’une fonction de surveillance et de cyberdéfense des nuages dans l’ensemble du GC; et évaluation des applications infonuagiques, notamment pour l’Agence de la santé publique du Canada. 
  • Le Centre canadien pour la cybersécurité a également prodigué des conseils et des consignes visant à aider ses clients à prendre des décisions éclairées lorsqu’il s’agit de choisir, d’installer et d’utiliser les outils de vidéoconférence. 
  • Les conseils de cybersécurité portant sur le travail à distance ont également été diffusés dans le but d’informer et de sensibiliser les Canadiens quant aux moyens à prendre pour sécuriser les activités en ligne, particulièrement en cette période où de nombreux Canadiens travaillent depuis leur domicile. 
Le Bouclier canadien de l’Autorité canadienne pour les enregistrements Internet (ACEI)
  • Le 23 avril 2020, l’Autorité canadienne pour les enregistrements Internet (ACEI) a annoncé le lancement officiel du Bouclier canadien de l’ACEI.
  • Le Bouclier canadien de l’ACEI consiste en un service gratuit de coupe‑feu DNS qui vise à protéger la confidentialité en ligne et à garantir la sécurité des individus et des familles de tout le Canada. Ce système se fonde sur les mesures défensives qui ont déjà été mises en place pour protéger les systèmes du gouvernement.
  • L’ACEI s’est associée au Centre canadien pour la cybersécurité (CCC) pour alimenter le système de Bouclier canadien avec les informations qu’elle a colligées sur les cybermenaces pouvant peser sur le Canada. Aucun renseignement permettant d’identifier une personne n’a été transmis au Centre pour la cybersécurité dans le cadre de ce processus.

Survol de la cybersécurité et rôles et responsabilités du gouvernement du Canada

Enjeu / Question

Comment la cybersécurité est‑elle abordée au sein du gouvernement du Canada, y compris les cybermenaces qui peuvent présenter un risque pour l’infrastructure gouvernementale ou lorsqu’elles visent une entreprise privée?

Réponse suggérée

  • Tous les ministères et organismes du gouvernement du Canada ont la responsabilité d’assurer la cybersécurité au sein de leur organisation.
  • Le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, Services partagés Canada et le Centre de la sécurité des télécommunications veillent ensemble à ce que la position du gouvernement en matière de cybersécurité soit à jour et efficace.
  • Le gouvernement assure également une coordination efficace et une prise de décisions pangouvernementale pour les événements de sécurité majeurs grâce à un plan de gestion des événements de cybersécurité impliquant plusieurs parties prenantes.
  • Le gouvernement, comme toutes les autres organisations des secteurs public et privé du monde, est soumis à des menaces permanentes et persistantes en matière de cybersécurité.
  • Nous disposons de systèmes et d’outils solides pour surveiller et détecter les menaces potentielles et pour mener des enquêtes, et nous prenons des mesures actives pour faire face à ces menaces et les neutraliser.
  • Nous travaillons continuellement à renforcer la cybersécurité au Canada en identifiant les menaces et les vulnérabilités cybernétiques, et en nous préparant et en réagissant à tous les types de cyberincidents afin de mieux protéger le Canada et les Canadiens.
  • En outre, le Centre canadien pour la cybersécurité s’emploie à protéger et à défendre les précieux biens informatiques du pays, en collaborant avec les secteurs privé et public pour résoudre les problèmes de cybersécurité les plus complexes du Canada.

Contexte

Survol
  • Le domaine de la cybersécurité est dynamique, avec un environnement de menace en constante évolution. Bien qu’aucune mesure ne puisse prévenir la totalité des cyberincidents, le gouvernement du Canada s’est engagé à faire de la sécurité des renseignements personnels des Canadiens et des Canadiennes une priorité absolue.
  • Le gouvernement du Canada travaille continuellement à améliorer la cybersécurité au Canada en prévenant les attaques au moyen de mesures de sécurité robustes, en cernant les cybermenaces et les vulnérabilités et en se préparant et en réagissant à toutes sortes de cyberincidents pour mieux protéger le Canada, les Canadiens et les Canadiennes.
  • Le gouvernement a amélioré sa capacité organisationnelle de détection des cybermenaces et de protection contre celles‑ci, centralisé les points d’accès à Internet, lancé un programme d’architecture de sécurité intégrée et mis en œuvre un plan d’intervention pangouvernemental en cas d’incident.
Investissements récents
  • Les investissements prévus dans le budget de 2018 comprennent 2,2 milliards de dollars pour faciliter l’utilisation des services numériques et appuyer les mesures de cybersécurité connexes, ainsi que 507,7 millions de dollars pour mettre en œuvre la nouvelle Stratégie nationale de cybersécurité, incluant la création du Centre canadien pour la cybersécurité (CCC) au sein du Centre de la sécurité des télécommunications Canada. Il est particulièrement intéressant de noter que des fonds ont été affectés aux quatre initiatives suivantes pour renforcer la protection des réseaux et de l’information du gouvernement :
    • Infrastructure secrète du gouvernement du Canada : 102 millions de dollars pour offrir un service de réseau classifié (jusqu’à SECRET) à un public plus vaste du gouvernement du Canada.
    • Visibilité, sensibilisation et sécurité de point d’extrémité : 150,1 millions de dollars pour fournir au gouvernement une compréhension complète de ses biens de technologie de l’information ainsi que la capacité de protéger ces biens et d’intervenir efficacement en cas d’événement de cybersécurité.
    • Étude sur les petits ministères et organismes : 1 million de dollars pour mener une étude et une analyse coût‑avantage en vue de migrer tous les petits ministères et organismes vers des connexions Internet sécurisées gérées par Services partagés Canada.
    • Projet de mise en place et de protection d’un nuage sécurisé : 55 millions de dollars pour établir de nouvelles connexions privées, sécurisées et spécialisées entre le gouvernement et les grands fournisseurs de services d’informatique en nuage afin de réduire au minimum les risques de cybersécurité.
Rôles et responsabilités
  • Il incombe à tous les ministères et organismes du gouvernement du Canada d’assurer la cybersécurité au sein de leur organisation.
    • Le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT), Services partagés Canada (SPC) et le Centre de la sécurité des télécommunications (CST) forment un groupe tripartite et sont les principales parties prenantes chargées de veiller à ce que la position du gouvernement en matière de cybersécurité soit efficace et qu’elle continue d’évoluer.
    • Le SCT veille à la surveillance stratégique de la gestion des événements de cybersécurité du gouvernement du Canada afin d’assurer la coordination efficace des événements de sécurité majeurs et d’appuyer la prise de décisions à l’échelle du gouvernement. Le dirigeant principal de l’information du gouvernement du Canada relève du SCT et établit la politique sur la sécurité de la technologie de l’information parmi d’autres pouvoirs délégués.
  • Services partagés Canada fournit l’infrastructure de sécurité des TI (conception et opération). En collaboration avec le SCT et le CST, SPC assure également la sécurité et la confidentialité dès la conception dans le cadre de l’établissement de nouveaux services. La sécurité des biens et des services à toutes les étapes du processus d’approvisionnement est évaluée pour garantir que ce que nous achetons auprès de fournisseurs est aussi à l’abri des cybermenaces que possible.
    • Le CST renferme le CCC, qui surveille les systèmes et les réseaux du gouvernement à la recherche d’activités malveillantes et de cyberattaques, et dirige l’intervention opérationnelle du gouvernement en cas d’événements de cybersécurité. Le CCC travaille à la protection et à la défense des biens cybernétiques précieux du pays et travaille en collaboration avec les secteurs privé et public pour résoudre les problèmes cybernétiques les plus complexes du Canada.
  • Compte tenu de la nature transversale de la cybersécurité, plusieurs autres ministères et organismes fédéraux jouent un rôle dans divers aspects de la cybersécurité :
  • Sécurité publique Canada dirige la politique et la stratégie nationales de cybersécurité en coordonnant, par exemple, l’intervention globale en cas de cyberévénements nationaux importants par l’entremise du Centre des opérations du gouvernement, qui travaille en étroite collaboration avec le SCT.
    • La Gendarmerie royale du Canada est le principal service d’enquête sur tous les incidents de cybersécurité liés à la cybercriminalité réelle ou présumée d’origine non étatique dans l’infrastructure du gouvernement.
    • Le Service canadien du renseignement de sécurité est le principal ministère chargé d’enquêter sur les menaces que font peser les acteurs d’États étrangers et les terroristes sur les systèmes d’information et l’infrastructure essentielle.
    • Le ministère de la Défense nationale et les Forces armées canadiennes constituent le principal ministère responsable de la lutte contre les cybermenaces, les vulnérabilités ou les incidents de sécurité qui pèsent sur les systèmes militaires.
  • Chaque ministère a des responsabilités en vertu de la Politique sur les services et le numérique du SCT à l’égard d’aspects particuliers de la cybersécurité, notamment :
    • intégrer la cybersécurité dans la gouvernance globale des services, de l’information, des données et de la technologie de l’information;
    • désigner un fonctionnaire responsable de la fonction de gestion de la cybersécurité ministérielle;
    • inclure la cybersécurité dans la planification ministérielle conformément au plan pangouvernemental approuvé par le dirigeant principal de l’information du Canada.
PGEC GC
  • Le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT) est responsable de la surveillance stratégique de la gestion des événements de cybersécurité du gouvernement du Canada afin d’assurer la coordination efficace des événements de sécurité majeurs et d’appuyer la prise de décisions à l’échelle du gouvernement.
  • Le Plan de gestion des événements de cybersécurité du gouvernement du Canada (PGEC GC) est le plan pangouvernemental d’intervention en cas d’incident sous la surveillance du SCT.
  • Le SCT travaille en étroite collaboration avec le Centre canadien pour la cybersécurité (CCC), qui dirige l’intervention opérationnelle du gouvernement aux événements de cybersécurité. Le CCC travaille à la protection et à la défense des biens cybernétiques précieux du pays et travaille en collaboration avec les secteurs privé et public pour résoudre les problèmes cybernétiques les plus complexes du Canada. Le CCC surveille les systèmes et les réseaux du gouvernement à la recherche d’activités malveillantes et de cyberattaques.
  • Le PGEC GC est un cadre opérationnel qui précise les parties prenantes et les mesures nécessaires pour veiller à ce que les événements de cybersécurité soient traités de façon cohérente, coordonnée et rapide à l’échelle pangouvernementale. L’objectif est d’accroître la connaissance de la situation en ce qui concerne les cybermenaces et les vulnérabilités probables, ainsi que les incidents de cybersécurité confirmés, d’améliorer la coordination, d’atténuer les menaces et les vulnérabilités, de réduire au minimum les répercussions des cyberévénements et, en fin de compte, d’éclairer le processus décisionnel du gouvernement.
  • Le SCT et le CCC dirigent activement la conception, la coordination et l’application du PGEC GC et y participent. Ils communiquent régulièrement avec les ministères et les organismes.
  • Le PGEC GC, entré en vigueur en avril 2020, a récemment été mis à jour. Il est accessible au public par l’entremise du site canada.ca. La mise à jour a été faite pour tenir compte de la création du CCC ainsi que des leçons tirées depuis 2018 et n’est pas liée à la pandémie de COVID‑19.

Sécurité des données et protection des renseignements personnels

Enjeu / Question

Au Canada, la sécurité des données et la protection des renseignements personnels sont primordiales pour un gouvernement dont la maîtrise du numérique ne cesse de croître.

Réponse suggérée

  • Nous nous engageons à protéger la vie privée des gens, y compris leurs renseignements personnels, et à aider les ministères à protéger leurs données ainsi que leurs renseignements dans l’infrastructure du gouvernement du Canada.
  • Le gouvernement du Canada a recours à des évaluations des facteurs relatifs à la vie privée pour confirmer que les mesures de protection appropriées sont en place et protègent les renseignements personnels sous le contrôle du gouvernement du Canada.
  • Le gouvernement du Canada s’est engagé à protéger les renseignements sensibles en sa possession et à maintenir les normes les plus élevées de sécurité des documents, comme décrit dans la Politique sur la sécurité du gouvernement.
  • Services partagés Canada appuie les ministères qui développent ou modifient des systèmes de TI par l’intermédiaire de notre service d’évaluation et d’autorisation de sécurité, ce qui contribue à garantir la confidentialité, l’intégrité et l’accessibilité de leurs systèmes et de leurs données.

Contexte

  • Services partagés Canada assure la garde de la plus grande partie de l’infrastructure de TI du gouvernement. Nous travaillons avec d’autres ministères et organismes afin d’aider à prévenir les cybermenaces en protégeant l’information et les réseaux du gouvernement. 
  • Services partagés Canada a adopté un cadre de gouvernance des projets pour la gestion des projets de TI. Ce cadre permet de veiller à ce que la sécurité et la protection des renseignements personnels soient prises en compte à chaque étape du projet pour diminuer les risques et appliquer efficacement les contrôles de sécurité dans les services et systèmes de TI. À Services partagés Canada, nous validons les contrôles de sécurité en place pour toute l’infrastructure dans le cadre du processus d’évaluation et d’autorisation de sécurité. Nous procédons également à l’évaluation des facteurs relatifs à la vie privée afin de vérifier que les mesures de protection de la vie privée appropriées sont mises en place et fonctionnent comme prévu.
Évaluation et autorisation de sécurité des systèmes de TI
  • Le service d’évaluation et d’autorisation de sécurité soutient les partenaires et les clients qui élaborent ou modifient des systèmes de TI de façon à assurer la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité de leurs systèmes et données. 
  • Le service d’évaluation et d’autorisation de sécurité aide à veiller à ce que les exigences établies en matière de sécurité pour un système de TI soient satisfaites et que ses contrôles et mesures de protection fonctionnent comme prévu. Ce service régularise également le processus pour l’acceptation de Services partagés Canada des risques résiduels associés à un système après que les efforts organisationnels ont été déployés pour les régler.  
  • Conjointement avec les services responsables de la sécurité dès la conception, de l’évaluation des facteurs relatifs à la vie privée et de l’architecture organisationnelle, le service d’évaluation et d’autorisation de sécurité aide à protéger l’intégrité et la continuité des activités du gouvernement du Canada. Ces services permettent d’assurer que les systèmes de TI sont mis en place après la réalisation d’analyses rigoureuses des menaces, des vulnérabilités et des risques pour eux et pour les autres systèmes touchés par leur exploitation.
Protection des renseignements personnels
  • En procédant à l’évaluation des facteurs relatifs à la vie privée, Services partagés Canada vérifie que des mesures de protection des renseignements personnels appropriées sont mises en place et fonctionnent comme prévu. Ainsi, les renseignements personnels relevant de Services partagés Canada (en vertu de la Loi sur Services partagés Canada) sont bien protégés. Ces processus et mesures de protection des renseignements personnels comprennent, entre autres, ce qui suit :
    • Remplir les listes de contrôle des risques pour la protection des renseignements personnels et réaliser des évaluations des facteurs relatifs à la vie privée pour les initiatives organisationnelles afin de déterminer si les systèmes et les programmes de Services partagés Canada sont conformes à la Loi sur la protection des renseignements personnels;
    • Cerner tous les renseignements personnels et les renseignements permettant l’identification d’une personne qui sont traités recueillis, utilisés, divulgués, conservés ou supprimés) par un service d’entreprise de Services partagés Canada;
    • Veiller à ce que des clauses et des conditions uniformisées d’achat concernant la protection des renseignements personnels soient ajoutées dans tous les plans de gestion des renseignements personnels pour l’évaluation des fournisseurs et des contrats d’entreprise;
    • Conserver et supprimer les renseignements personnels conformément aux lois sur la protection des renseignements personnels et aux normes de sécurité;
    • Restreindre ou limiter la collecte et l’utilisation de renseignements personnels aux fins strictement nécessaires;
    • S’assurer que les renseignements personnels ne sont utilisés qu’aux fins pour lesquelles ils doivent être recueillis ou générés;
    • Offrir une formation sur la confidentialité aux employés qui traiteront des renseignements personnels.

Mise à jour de l’infrastructure de TI afin d’améliorer la prestation de services aux Canadiens

Enjeu / Question

Les systèmes et les infrastructures du gouvernement vieillissent plus vite qu’ils ne sont remplacés. En même temps, la demande de services d’infrastructure de TI à n’a jamais été aussi importante, et ne devrait cesser d’augmenter.

Réponse suggérée

  • Dans le budget de 2018, le gouvernement a investi 2 milliards de dollars sur cinq ans dans Services partagés Canada (SPC), ce qui témoigne d’un appui sans précédent au rôle central que joue le ministère dans la réalisation de la vision numérique du gouvernement du Canada au moyen d’une plateforme numérique moderne, fiable et sécuritaire.
  • La disponibilité et la fiabilité des services numériques du gouvernement du Canada dépendent de la santé globale de leurs applications et de l’infrastructure TI où elles résident.
  • Tout en favorisant la santé des applications, Services partagés Canada effectue une transition des applications et des données d’affaires, les faisant passer des services vieillissants des technologies d’infrastructure vers des services d’entreprise modernes, fiables et sécurisés, comme les centres de données d’entreprise ou les services infonuagiques.
  • Cela crée des possibilités d’exploiter des technologies infonuagiques, d’améliorer les réseaux et la sécurité, d’adopter des outils de collaboration novateurs dans l’ensemble du gouvernement du Canada ainsi que de moderniser et d’améliorer la santé des applications.
  • Les Canadiens et les fonctionnaires peuvent compter sur le gouvernement du Canada dans un contexte où nous nous employons à offrir des services numériques plus rapides, plus puissants et plus sécurisés.

Contexte

  • Services partagés Canada fournit une infrastructure numérique au gouvernement du Canada pour lui permettre d’offrir des services numériques efficaces aux Canadiens. Le rôle de Services partagés Canada est de mettre en place des services intégrés fiables, modernes et sécuritaires (des services infonuagiques et de centre de données d’entreprise) qui hébergent les applications essentielles à l’appui des services numériques du gouvernement du Canada.
  • Services partagés Canada a reçu plus de 1 108 millions de dollars pour le remplacement et la modernisation de l’infrastructure de TI et des services connexes nécessaires à la prestation des services numériques du gouvernement du Canada aux Canadiens (budget de 2016 : 384 M $ pour la modernisation des TI; budget de 2018 : 358 M $ pour la modernisation des TI et 366 M $ pour la migration de la charge de travail). De plus, SPC prévoit accéder au financement restant pour le programme de rafraîchissement des TI, qui s’élève à environ 343 M $ sur trois ans à compter de l’exercice 2021‑2022 à 2023‑2024, ainsi qu’à 114 M $ par la suite à compter de l’exercice 2024‑2025, qui est en plus des 358 M $ mentionnés ci‑dessus.
  • Services partagés Canada a conclu des contrats de soutien et d’entretien pour les principaux centres de données et met à jour les infrastructures à risque chaque fois que cela est possible. Pour soutenir ces efforts, Services partagés Canada a lancé un programme de migration de la charge de travail visant le transfert des applications et des données vers des services intégrés modernes. Ce programme permettra la réduction du risque de défaillances des infrastructures ayant une incidence sur les services numériques offerts aux Canadiens. Services partagés Canada a également procédé au regroupement de près de 720 centres de données existants et au transfert de la charge de travail vers l’infonuagique ou vers l’un des quatre centres de données d’entreprise modernes, sécurisés et fiables. À ce jour, 280 centres de données ont été fermés. Services partagés Canada travaille actuellement sur la stratégie de renouvellement de la migration de la charge de travail afin d’assurer la poursuite du programme et de transférer la charge de travail vers des centres de données modernes, sécurisés et fiables ou vers l’infonuagique.
  • Le programme de migration de la charge de travail mise sur l’expertise et la capacité d’entreprises du secteur privé pour répondre à la demande. Ces chefs de file du secteur privé ont une grande expérience de la planification et de l’exécution de la migration des centres de données existants vers l’infonuagique et les centres de données d’entreprise modernes. Dans le cadre du processus d’approvisionnement habituel du gouvernement du Canada, Services partagés Canada a sélectionné les fournisseurs suivants :
    • IBM Canada ltée
    • EMC Corporation of Canada (Dell EMC)
    • Hewlett Packard Enterprise Canada Co.
    • Hitachi Vantara Inc.
    • CGI Information Systems and Management Consultants Inc.
  • Le programme de migration de la charge de travail continue à collaborer avec ses partenaires de Services partagés Canada, d’autres ministères et le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada pour appuyer et faciliter la mise en œuvre du gouvernement numérique. Il s’agit notamment de déterminer, de planifier et d’élaborer de nouveaux services afin de s’assurer que les clients disposent des conseils et des technologies nécessaires pour modifier et améliorer les services numériques destinés aux Canadiens.

Office 365 et la migration des courriels

Enjeu / Question

Services partagés Canada entreprend une série de projets visant à favoriser un milieu de travail numérique au sein du gouvernement du Canada.

Réponse suggérée

  • Services partagés Canada élargit la gamme d’outils et de services de communication numérique qui sont offerts aux employés du gouvernement du Canada.
  • Les courriels et d’autres types d’outils de communication numérique permettent aux employés du gouvernement du Canada de collaborer efficacement et de mieux servir les Canadiens dans l’environnement en ligne d’aujourd’hui.
  • Office 365 de Microsoft est un ensemble d’outils qui permettra d’atteindre de nouveaux niveaux d’efficacité, d’innovation et de collaboration grâce à l’infonuagique. Partout au pays, les fonctionnaires seront en mesure de travailler d’une manière plus branchée, en utilisant le courriel intégré, la messagerie instantanée, les réseaux sociaux panorganisationnels, la vidéoconférence, les applications Web, les outils de collaboration numérique et plus encore.
  • Grâce aux applications comme Teams d’Office 365, les fonctionnaires du pays entier pourront travailler et interagir de manière plus connectée. Cela inclut la messagerie instantanée, des réseaux sociaux panorganisationnels, la vidéoconférence, des outils de collaboration numérique et plus encore.
  • Un système temporaire de collaboration du gouvernement du Canada dans le contexte de la COVID (dans un environnement autonome Office 365 de Microsoft) permet le travail non classifié et la collaboration des employés fédéraux lorsque les ministères et les organismes en demandent l’accès.
  • Ce service fut lancé le 15 mars 2020 afin de réduire les pressions sur le réseau du gouvernement du Canada. En date du 13 mai 2020, il y avait plus de 100 000 utilisateurs du système de collaboration COVID dans 38 ministères du gouvernement du Canada.

Contexte

  • Services partagés Canada prépare l’infrastructure nécessaire qui permettra à 43 ministères et organismes du gouvernement du Canada d’utiliser Microsoft Office 365 dans l’infonuagique. Services partagés Canada s’aligne sur la vision numérique du gouvernement du Canada, qui consiste à offrir des services en tout temps, en tout lieu et à partir de tout appareil gouvernemental, et soutient l’approche SPC 3.0 visant à :
    • consolider l’infrastructure de TI en augmentant la fiabilité du réseau et en renforçant la sécurité;
    • moderniser les outils de collaboration pour habiliter, mobiliser et outiller les employés;
    • adopter l’infonuagique et établir des centres de données d’entreprise modernes pour améliorer la fiabilité et réduire le risque.
  • L’équipe chargée du nouveau projet de communications et de collaboration numériques collabore étroitement avec d’autres organismes et ministères du gouvernement du Canada tels que le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, Services publics et Approvisionnement Canada et le Centre de la sécurité des télécommunications. L’équipe veillera à ce que le gouvernement du Canada fonctionne comme un tout, dans l’intérêt de tous les Canadiens.
  • Ce nouveau service de communications et de collaboration numériques fournira les capacités suivantes :
    • Possibilité de travailler en toute sécurité (jusqu’au niveau Protégé B) depuis n’importe où avec une certaine agilité, une certaine souplesse dans la prestation des services et une sécurité accrue;
    • Accès à un ensemble d’outils de base offrant une meilleure expérience à l’utilisateur;
    • Accès à des outils de communication autres que le courriel qui amélioreront la mobilité des employés;
    • Accessibilité dès le départ grâce à des fonctionnalités d’accessibilité intégrées.
  • Dans le cadre de l’Accord d’entreprise Microsoft, Services partagés Canada sera en mesure de fournir Microsoft Office 365 à tous les ministères fédéraux. Les fonctionnaires pourront utiliser un logiciel plus complet dès le départ grâce à des fonctionnalités d’accessibilité intégrées. L’Accord d’entreprise Microsoft fournira les outils et services suivants :
    • Outils de communications et de collaboration numériques;
    • Applications opérationnelles et applications de réseautique;
    • Soutien continu;
    • Entretien des services sous licence.
  • Microsoft Office 365 renforcera l’efficacité et la collaboration grâce aux dernières technologies de productivité bureautique. Par exemple :
    • Les inspecteurs et les scientifiques qui travaillent sur le terrain en utilisant une tablette et un téléphone portable pourront avoir accès à la même gamme de produits pour travailler sur des documents partagés avec leurs collègues au bureau.
    • Les membres d’un groupe de travail national répartis dans tout le Canada pourront collaborer sur un même projet et tenir un registre des conversations malgré la différence de fuseaux horaires.
    • Un fonctionnaire qui utilise une technologie d’assistance pour communiquer avec les membres de l’équipe pourra exploiter les fonctionnalités d’accessibilité intégrées pour obtenir le sous‑titrage d’une réunion diffusée sur le Web qui se déroule dans une autre ville.
Intervention des communications d’urgence pour la COVID 19
  • Étant donné l’urgence d’intervenir face à la pandémie mondiale de COVID‑19, le gouvernement du Canada a exigé que ses employés poursuivent leurs activités en télétravail. Pour ce faire, les employés doivent être en mesure de collaborer facilement avec les différents ministères et organismes ainsi qu’avec les entités provinciales, territoriales et autres afin de coordonner les initiatives et les services destinés aux Canadiens. Il est donc essentiel de veiller à ce que l’information soit protégée contre tout accès et toute utilisation non autorisés.
  • Afin de poursuivre son travail dans le contexte de la pandémie COVID, le gouvernement du Canada a décidé d’adopter sans délai Microsoft Office 365 pour soutenir les communications et la collaboration numériques. Trois types d’espaces de travail sont offerts au sein du gouvernement du Canada :
    • Nous travaillons actuellement à faciliter l’accès de chaque ministère et organisme à son propre environnement infonuagique Microsoft Office 365 pour soutenir le travail et la collaboration des employés qui traitent de l’information allant jusqu’au et incluant le niveau de sécurité Protégé B au moyen de dispositifs terminaux fournis et gérés par le gouvernement du Canada. Ces travaux ont été accélérés pour répondre aux demandes des télétravailleurs qui ont besoin d’outils modernes de communications et de collaboration.
    • Un système temporaire de collaboration COVID du gouvernement du Canada (utilisant un environnement autonome de Microsoft Office 365) permet la collaboration et la poursuite des travaux non classifiés des employés fédéraux lorsque les ministères et organismes en demandent l’accès. Ce service a été lancé le 15 mars 2020 afin d’aider à alléger les pressions exercées sur le réseau du gouvernement du Canada. En date du 27 avril, le système de collaboration COVID du gouvernement du Canada compte plus de 100 000 utilisateurs de 37 ministères.
    • Un système de communication d’urgence permanent du gouvernement du Canada utilisant un environnement Microsoft Office 365 distinct et des tablettes destinées au travail et à la collaboration dont le niveau de sécurité est inférieur ou équivalent au niveau Protégé B pour les hauts fonctionnaires et les employés essentiels qui soutiennent la continuité des activités du gouvernement du Canada.

Transfert de renseignements à des centres de données modernes

Enjeu / Question

Services partagés Canada gère une initiative de regroupement de centres de données visant à regrouper 720 centres de données existants du gouvernement du Canada en quatre centres de données d’entreprise modernes en plus de transférer des données vers l’infonuagique.

Réponse suggérée

  • La disponibilité et la fiabilité des services numériques du gouvernement du Canada dépendent de la santé globale de leurs applications et de l’infrastructure TI où elles résident.
  • Tout en favorisant la santé des applications, Services partagés Canada effectue une transition des applications et des données d’affaires, les faisant passer des services vieillissants des technologies d’infrastructure vers des services d’entreprise modernes, fiables et sécurisés, comme les centres de données d’entreprise ou les services infonuagiques.
  • Afin de moderniser l’infrastructure de technologie de l’information du gouvernement du Canada, Services partagés Canada procède au regroupement de 720 centres de données existants en quatre centres de données d’entreprise modernes ainsi qu’au transfert de données vers l’infonuagique.
  • Services partagés Canada a fermé plus de 280 centres de données existants qu’il a regroupés en quatre centres de données modernes. En date du 1er avril 2020, il restait 437 centres de données à regrouper et à fermer.

Contexte

  • Le budget de 2018 prévoyait l’allocation de 110 millions de dollars sur six ans pour la migration des applications des ministères et organismes que Services partagés Canada dessert des centres de données existants vers des centres de données modernes plus sécuritaires ou des solutions infonuagiques.
  • Grâce à la migration de leurs applications vers des centres de données d’entreprise modernes ou vers l’infonuagique, les ministères et organismes desservi par Services partagés Canada pourront bénéficier d’une infrastructure de technologie de l’information moderne qui améliorera la prestation de leurs services et l’exécution de leurs programmes.
  • Services partagés Canada a conclu des contrats de soutien et d’entretien pour les principaux centres de données et met à jour les infrastructures à risque chaque fois que cela est possible. Pour soutenir ces efforts, Services partagés Canada a lancé un programme de migration de la charge de travail visant le transfert des applications et des données vers des services intégrés modernes. Ce programme permettra la réduction du risque de défaillances des infrastructures ayant une incidence sur les services numériques offerts aux Canadiens. Services partagés Canada a également procédé au regroupement de près de 720 centres de données existants et au transfert de la charge de travail vers l’infonuagique ou vers l’un des quatre centres de données d’entreprise modernes, sécurisés et fiables. À ce jour, 280 centres de données ont été fermés. Services partagés Canada travaille actuellement sur la stratégie de renouvellement de la migration de la charge de travail afin d’assurer la poursuite du programme et de transférer la charge de travail vers des centres de données modernes, sécurisés et fiables ou vers l’infonuagique.
  • Le programme de migration de la charge de travail mise sur l’expertise et la capacité d’entreprises du secteur privé pour répondre à la demande. Ces chefs de file du secteur privé ont une grande expérience de la planification et de l’exécution de la migration des centres de données existants vers l’infonuagique et les centres de données d’entreprise modernes. Dans le cadre du processus d’approvisionnement habituel du gouvernement du Canada, Services partagés Canada a sélectionné les fournisseurs suivants :
    • IBM Canada ltée
    • EMC Corporation of Canada (Dell EMC)
    • Hewlett Packard Enterprise Canada Co.
    • Hitachi Vantara Inc.
    • CGI Information Systems and Management Consultants Inc.
  • Le programme de migration de la charge de travail continue à collaborer avec ses partenaires de Services partagés Canada, d’autres ministères et le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada pour appuyer et faciliter la mise en œuvre du gouvernement numérique. Il s’agit notamment de déterminer, de planifier et d’élaborer de nouveaux services afin de s’assurer que les clients disposent des conseils et des technologies nécessaires pour transformer et améliorer les services numériques destinés aux Canadiens.
  • Le gouvernement du Canada va de l’avant avec une stratégie axée principalement sur l’infonuagique, mais les centres de données d’entreprise demeurent nécessaires. Services partagés Canada continuera de travailler avec les ministères et organismes afin de déterminer les solutions les mieux adaptées à leurs besoins. Services partagés Canada déterminera et classera par ordre de priorité les centres de données existants qui doivent être fermés en fonction des besoins opérationnels et des répercussions potentielles sur les services essentiels.

Mise sur l’infonuagique pour accélérer les interventions dans le cadre de la pandémie de COVID 19

Enjeu / Question

Dans le cadre des interventions du gouvernement du Canada relativement à la COVID‑19, Services partagés Canada collabore avec d’autres ministères fédéraux pour assurer une prestation urgente de services numériques aux Canadiens.

Réponse suggérée

  • À la suite de l’accroissement de l’interaction du public avec le gouvernement du Canada pour obtenir une aide financière ou des renseignements sur la santé publique, le besoin de services infonuagiques supplémentaires est devenu crucial. Services partagés Canada aide les ministères et les organismes fédéraux à choisir et à se procurer des services infonuagiques publics pour leurs besoins opérationnels.
  • Par l’entremise de ses services de courtage en infonuagique, Services partagés Canada a fourni à des ministères clés des environnements infonuagiques publics d’urgence pour que les Canadiens aient immédiatement accès à une aide et à des renseignements essentiels concernant les priorités relatives à la COVID‑19.
  • Services partagés Canada a aussi collaboré avec des organismes et des ministères du gouvernement du Canada afin de déterminer de façon proactive les exigences relatives à la COVID‑19 pour obtenir une connectivité infonuagique‑sol sécurisée. Ces connexions sont encore plus importantes dans le contexte de la COVID‑19, car elles contribuent à la communication sécurisée et privée de l’information entre les ministères, les organismes fédéraux et les Canadiens.
  • Avec l’accroissement du télétravail, Services partagés Canada a exploité la technologie infonuagique pour configurer des outils de collaboration permettant à plus de 100 000 employés des ministères et organismes publics de tenir des réunions virtuelles.
  • Par exemple, Services partagés Canada aide Emploi et Développement social Canada à mettre en œuvre ses besoins en connectivité infonuagique‑sol sécurisée, en appui aux priorités de la COVID‑19, afin de répondre aux besoins tels les demandes de numéro d’assurance sociale électronique et la Prestation canadienne d’urgence. Ainsi, Emploi et Développement social Canada sera en mesure de réduire le temps de traitement manuel en rendant possible l’automatisation.

Contexte

  • Services partagés Canada permet au gouvernement du Canada d’avoir accès à des services infonuagiques offerts sur le marché pour le stockage de données non classifiées et Protégé B.
  • En tant que courtier en services infonuagiques du gouvernement, Services partagés Canada aide les ministères clients à choisir les services infonuagiques qui répondent à leurs besoins opérationnels.
  • En adoptant l’infonuagique, le gouvernement du Canada sera mieux placé pour appuyer un effectif axé sur le numérique et offrir de meilleurs services numériques aux Canadiens.
Déploiement sécuritaire des services infonuagiques
  • La protection et la sécurité de l’information demeurent une priorité absolue du gouvernement du Canada. Le processus d’approvisionnement en services infonuagiques a été conçu de façon à ce que l’information Protégé B reste à l’intérieur des frontières du Canada.
  • Les contrats d’approvisionnement et les accords‑cadres de Services partagés Canada ont été préparés en étroite collaboration avec les partenaires de la sécurité, notamment le Centre canadien pour la cybersécurité et le Bureau du dirigeant principal de l’information du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada sur la cybersécurité. Il s’agissait de s’assurer que les offres de services infonuagiques répondent aux exigences en matière de sécurité, de confidentialité, d’intégrité et de disponibilité des données et des processus opérationnels définies par le gouvernement du Canada.
  • Services partagés Canada, le Centre canadien pour la cybersécurité et le Bureau du dirigeant principal de l’information du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada ont élaboré conjointement un cadre opérationnel sécurisé permettant au gouvernement du Canada de se doter de services infonuagiques publics de façon sécuritaire et responsable. Ce cadre a été approuvé par le Comité d’examen de l’architecture intégrée du gouvernement du Canada en septembre 2019.
Mesures d’intervention spécifiques à la COVID 19
  • Ressources naturelles Canada a demandé la mise en place d’un environnement Protégé B et de normes de sécurité en matière de connectivité entre l’infonuagique et les TI sur place pour la communication de l’information avec l’Agence de la santé publique du Canada et Statistique Canada. Les services de courtage en infonuagique de Ressources naturelles Canada ont aidé à la mise en place des barrières de sécurité du gouvernement du Canada, notamment d’une zone de rangement Amazon dans un environnement Protégé B. La plateforme a été mise en ligne le 1er avril 2020.
  • Emploi et Développement social Canada doit mettre en place des normes de sécurité en matière de connectivité entre l’infonuagique et les TI sur place à l’appui des priorités liées à la pandémie de COVID‑19 afin de répondre à certains besoins liés, notamment à l’application eSIN, à l’infrastructure de bureau virtuel et à la Prestation canadienne d’urgence. Emploi et Développement social Canada pourra ainsi réduire le traitement manuel grâce à l’automatisation.
  • Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada a déterminé qu’il était nécessaire de prendre des mesures immédiates pour soutenir le traitement numérique des demandes de résidence permanente tandis que les centres de traitement mondial et les centres de contact sont fermés. Transports Canada a retenu cinq applications qui, selon lui, appuient le plan d’intervention du gouvernement du Canada face à la pandémie. Le ministère du Patrimoine canadien et le ministère de la Justice Canada ont également défini des besoins de services infonuagiques liés à la COVID‑19. Services partagés Canada collabore avec ces ministères pour obtenir le détail de leurs besoins particuliers.
  • Pour soutenir le télétravail et la collaboration à distance, l’équipe du projet de communications et de collaboration numériques a configuré un tenant Microsoft Office 365 temporaire pour faciliter la collaboration au sein du gouvernement du Canada. Une formation Microsoft Teams sera offerte aux ministères sur le système de collaboration du gouvernement du Canada.

Collaboration

Enjeu / Question

Pendant la pandémie de COVID‑19, de nombreuses institutions gouvernementales utilisent des outils de collaboration numériques pour organiser des réunions et partager des informations.

Réponse suggérée

  • Pendant la pandémie de COVID‑19, on s’appuie davantage sur les outils numériques pour permettre la communication et la collaboration.
  • Pour assurer une sécurité constante, les employés du gouvernement du Canada (GC) ont pour instruction de toujours utiliser l’équipement fourni par le gouvernement et les outils approuvés par les ministères pour la collaboration.
  • Si ces options ne sont pas disponibles ou adaptées, la Directive sur les services et le numérique autorise l’utilisation des outils infonuagiques publics, mais uniquement pour les travaux non classifiés ─ des activités qu’il serait approprié de mener dans un cadre public.
  • Le SCT a fourni des directives améliorées sur la manière de travailler à distance en toute sécurité, y compris des conseils et des pratiques exemplaires sur le moment et la manière d’utiliser ces différents outils numériques en toute sécurité.
  • Les outils publics ne doivent jamais être utilisés pour communiquer ou partager des informations sensibles ou classifiées.

Contexte

  • Le gouvernement du Canada (GC) offre aux fonctionnaires un libre‑accès à Internet au travail, ce qui comprend les outils fournis par le gouvernement ainsi que ceux qui sont accessibles au public sur Internet (comme Zoom et d’autres plateformes de médias sociaux).
  • Les outils de collaboration permettent aux fonctionnaires de maintenir un dialogue interactif avec les collectivités qu’ils servent. Ces outils ne visent pas à remplacer les outils intégrés existants ni à contourner les mesures de sécurité.
  • Pendant la pandémie de COVID‑19, les opérations et les services critiques sont appuyés par une infrastructure de technologie de l’information fiable et sécurisée, et des possibilités d’appuyer directement la prestation de services critiques sont cernées. Cela comprend notamment de veiller à ce que les ministères et les fonctionnaires disposent des connaissances, des outils et de l’équipement dont ils ont besoin pour travailler à distance de façon efficace et sécuritaire.
  • D’importants investissements ont été faits dans Office 365, qui offre des services de collaboration et de productivité à l’appui des employés fédéraux.
  • Ces systèmes, auxquels un utilisateur du GC peut accéder directement sur Internet à partir de son appareil personnel s’il n’a pas d’appareil du GC doté de capacités d’accès à distance, comprennent a) un système temporaire de collaboration en période de la COVID du GC pour appuyer les travaux et la collaboration non classifiés des employés fédéraux, système qui compte plus de 82 000 utilisateurs depuis le 16 mars 2020; et b) un système permanent de communication d’urgence du GC à un nombre limité d’utilisateurs par ministère (c’est‑à‑dire les hauts fonctionnaires et les employés essentiels) appuyant les activités de continuité des activités du GC, pour des travaux et une collaboration allant jusqu’à et y compris Protégé B, système qui compte actuellement plus de 400 utilisateurs depuis le 16 mars 2020.
  • Le gouvernement du Canada accélère la mise en œuvre de Microsoft Teams, un outil de collaboration fondé sur le clavardage, et de OneDrive, une plateforme de stockage d'informatique en nuage. Cela permettra aux employés fédéraux de collaborer avec leurs collègues par messagerie instantanée, de partager des fichiers éphémères et de participer à des discussions d’équipe, entre autres fonctions de collaboration.
  • Les employés fédéraux ont reçu la directive d’utiliser des outils approuvés pour la collaboration, comme Microsoft Teams, BlackBerry Messenger, OutilsGC ou WebEx, dans la mesure du possible.
  • Si ces options ne sont pas disponibles, les outils accessibles au public comme Zoom, Slack ou Google Hangouts pourraient servir pour des travaux non classifiés seulement et sous réserve de l’approbation du ministère. Il y a des questions de protection de la vie privée dont il faut prendre conscience avant d’utiliser ces outils. Il incombe à chaque ministère de veiller à ce que l’utilisation de tout produit logiciel soit examinée dans son contexte opérationnel particulier et à ce que les décisions soient consignées et approuvées de façon appropriée.
Orientation précise sur les outils de collaboration
  • Au moment de choisir un outil de collaboration :
    • Prioriser les solutions qui n’exigent pas l’installation client par les participants, à moins que ce ne soit nécessaire.
    • Choisir une solution qui permet de contrôler la façon dont les données sont traitées (certaines plateformes peuvent acheminer des données à l’extérieur du Canada ou stocker des données partagées sur des serveurs qu’elles contrôlent).
    • Veiller à ce que tous les utilisateurs soient informés de tout partage de données effectué par le propriétaire du logiciel, et qu’ils soient à l’aise avec ce partage, afin de réaliser un profit (par exemple, vente d’analyses de données).
  • Les paramètres et les fonctions qui permettent de veiller à la sécurité des vidéoconférences et des téléconférences sont les suivants :
    • Désactiver le partage d’écran invité;
    • Exiger la présence de l’hôte;
    • Sécuriser la conférence au moyen d’un mot de passe;
    • Maintenir la confidentialité de votre identité personnelle et de vos invitations.

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