Rapport sur les résultats ministériels 2022-2023

De la part du ministre

Dan Vandal

L’honorable Dan Vandal

Ministre des Affaires du Nord, ministre responsable de Développement économique Canada pour les Prairies et ministre responsable de l’Agence canadienne de développement économique du Nord

Le Rapport sur les résultats ministériels de 2022-2023 de Savoir polaire Canada donne aux Canadiens et aux parlementaires un aperçu des réalisations de cette année et du travail que nous accomplissons pour faire progresser les connaissances du Canada sur l’Arctique, renforcer le leadership canadien en matière de sciences et de technologie polaires, et promouvoir le développement et la diffusion des connaissances sur les autres régions circumpolaires.

Savoir polaire Canada exploite la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique à Cambridge Bay, au Nunavut, pilier de l’innovation, de la technologie et de la science dans l’Arctique. La Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique permet un large éventail de recherches scientifiques interdisciplinaires, d’initiatives de surveillance de l’environnement, de collecte de données de base et de projets technologiques pilotes qui ont des répercussions concrètes pour la population dans l’Arctique. Ce travail est essentiel pour bâtir des collectivités résilientes dans l’Arctique canadien, car il permet d’améliorer les possibilités économiques, la gestion de l’environnement et la qualité de vie des habitants du Nord.

L’intégration des connaissances autochtones et locales aux connaissances scientifiques est cruciale pour développer et maintenir une approche durable de la science et de la recherche dans l’Arctique canadien. Savoir polaire Canada fonctionne en mettant l’accent sur une collaboration étroite, ce qui lui permet de favoriser la diffusion des connaissances, les initiatives de sensibilisation et le renforcement des capacités pour les habitants du Nord. L’organisation réunit scientifiques, chercheurs et détenteurs de savoirs, en accordant une attention particulière à l’autonomisation des jeunes autochtones. La formation des étudiants du Nord et des étudiants autochtones et leur participation à des projets scientifiques et technologiques dirigés ou financés par Savoir polaire Canada demeurent des éléments essentiels des efforts de renforcement des capacités de Savoir polaire Canada.

Savoir polaire Canada travaille également en partenariat avec des organisations autochtones, des gouvernements, des universités et d’autres réseaux de recherche nationaux et internationaux et, grâce à une approche fondée sur les distinctions pour définir les priorités de recherche, fournit de meilleures solutions pour assurer un Arctique et une région nordique dynamiques, prospères et pérennes. Ces actions soutiennent une vision d’avenir durable guidée par la connaissance et la collaboration, dans laquelle les populations nordiques s’épanouissent, sont résilientes et en sécurité.

Je suis honoré que Savoir polaire Canada fasse partie de mon portefeuille, et c’est avec plaisir que je communique ce rapport sur les activités réalisées pendant l’exercice 2022-2023.

L’honorable Dan Vandal, C.P., député
Ministre des Affaires du Nord, ministre responsable de Développement économique Canada pour les Prairies et ministre responsable de l’Agence canadienne de développement économique du Nord

De la part de la présidente et directrice générale

Jennifer C. Hubbard

Jennifer C. Hubbard

Présidente et directrice générale,
Savoir polaire Canada

En 2022-2023, Savoir polaire Canada célébrait sept ans de recherche et d’activités de mobilisation visant à promouvoir la connaissance des régions polaires et à renforcer le leadership canadien en sciences et en technologie polaires. Depuis que je me suis jointe à Savoir polaire Canada à titre de présidente et directrice générale à l’automne 2020, j’ai pu constater comment la science et les connaissances polaires canadiennes peuvent contribuer à des améliorations significatives pour les habitants du Nord, y compris dans la façon dont les jeunes autochtones jouent un rôle essentiel dans la progression future de la recherche arctique.

En 2022-2023, Savoir polaire Canada a repris ses activités, tandis que les restrictions sanitaires à l’échelle mondiale commençaient à être levées. À l’échelle de l’organisme, nous avons énormément appris de notre expérience en ces temps difficiles et continuons à œuvrer pour un Arctique canadien prospère, fort et sûr. Face à des dynamiques mondiales en évolution, nous avons mis au point des approches innovantes et proactives afin d’établir et de maintenir des relations importantes avec nos partenaires autochtones. Nos initiatives remarquables en recherche et en sciences nous ont permis d’accéder au rôle de chefs de file sur la scène internationale, mettant en lumière notre leadership dans l’exploration et l’étude scientifique des zones polaires. Je suis fière de mettre en avant la résilience de nos collectivités fortes, de notre personnel passionné et de nos collaborateurs dédiés, qui ont joué un rôle inestimable dans notre succès cette année.

Savoir polaire Canada a fièrement démontré la capacité de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique à devenir un centre mondial pour la science et la recherche arctiques en finançant et en dirigeant des initiatives et des projets nationaux et internationaux. Savoir polaire Canada continue à créer et à favoriser des possibilités de collaboration avec les collectivités nordiques en incluant les détenteurs de connaissances et en intégrant les connaissances autochtones dans ses projets et initiatives de recherche sur l'Arctique. Ces activités sont essentielles à l’heure où l’organisation œuvre à concrétiser sa vision d’« un avenir durable guidé par la connaissance et la collaboration ».

Savoir polaire Canada a servi les collectivités nordiques en établissant et en maintenant des relations solides, durables et significatives avec des partenaires autochtones, fondées sur la collaboration, le respect, l’intégrité et le développement conjoint dans tous les aspects de son travail. À titre d’organisme, nous avons montré que nous étions attentifs aux questions importantes pour les collectivités du Nord, telles que la santé des espèces sauvages, la biodiversité des écosystèmes et les changements climatiques.

Savoir polaire Canada continuera à jouer un rôle de premier plan dans l’Arctique en favorisant la création et la mobilisation des sciences et de la technologie polaires, en mobilisant les régions nordiques, et en relevant les défis inhérents à nos régions polaires dynamiques.

C’est avec plaisir que je présente le Rapport sur les résultats ministériels de Savoir polaire Canada pour 2022-2023.

Jennifer C. Hubbard Présidente et directrice générale, Savoir polaire Canada

Aperçu des résultats

Alignement et orientation de la mission

helicopter

Un hélicoptère utilisé pour la recherche géologique, près d’Iqaluit, au Nunavut

Les initiatives de Savoir polaire Canada, alignées sur sa mission et conformes aux priorités du gouvernement du Canada, se sont concentrées sur la recherche durable dans l’Arctique, les partenariats avec les Autochtones et la mise en commun des connaissances. Grâce à l’amélioration de la mise en œuvre des programmes, à la modernisation des infrastructures et à la recherche scientifique innovante, Savoir polaire Canada a renforcé les capacités de recherche, soutenu les collectivités nordiques et favorisé l’intendance environnementale. Son engagement en faveur de la mobilisation des connaissances, de l’engagement des jeunes et des collaborations internationales a largement contribué à renforcer le leadership du Canada dans le domaine des sciences et de la technologie polaires.

Prestation et infrastructure des programmes

Savoir polaire Canada a amélioré la prestation de ses programmes, en particulier grâce à des collaborations avec des universités et d’autres ministères et départements territoriaux du gouvernement du Canada, afin d’élargir les possibilités de recherche et de diffuser les connaissances scientifiques. Il a investi dans la modernisation de l’équipement et des infrastructures, garantissant ainsi aux chercheurs l’accès à des ressources de pointe et un environnement de travail propice et sécuritaire. En outre, Savoir polaire Canada a entrepris un examen approfondi de ses processus internes, mettant en œuvre des améliorations stratégiques afin de perfectionner sa prestation des programmes et d’optimiser ses initiatives de recherche. Savoir polaire Canada a également démontré son engagement à jouer un rôle de premier plan dans la recherche polaire et à faire progresser les connaissances dans les régions de l'Extrême-Arctique, en assumant la garde de la station de recherche de l'Extrême-Arctique canadien. Ces efforts ont permis de consolider les capacités de recherche et de favoriser l’exploration multidisciplinaire et internationale au sein de la communauté scientifique polaire et d’autres régions circumpolaires, y compris l’Antarctique.

Partenariats et collaboration

Deploying of a Zooplankton net

Déploiement d’un filet à zooplancton, Nunavut

Savoir polaire Canada a donné la priorité à la recherche arctique durable afin d’améliorer les connaissances sur les écosystèmes, le bien-être des collectivités et les solutions énergétiques dans le Nord et l’Arctique. Grâce à des protocoles d’entente avec l’Inuit Tapiriit Kanatami et le Conseil tribal des Gwich’in, l’organisme a fait progresser les objectifs de travail concernant la gouvernance de la recherche, les initiatives en matière d’énergie propre et la mise en commun des connaissances. Ces partenariats ont favorisé la représentation, la mobilisation et les connaissances locales des Autochtones. Savoir polaire Canada a participé activement aux travaux d’organismes scientifiques et techniques internationaux, tels que le Comité international des sciences arctiques et le Conseil des directeurs des programmes nationaux relatifs à l’Antarctique, afin de promouvoir la position du Canada dans le domaine de la recherche polaire. Les contributions à la rédaction du plan stratégique 2023-2028 du Comité scientifique international de l’Arctique ont démontré l’engagement du Canada à faire progresser la recherche et la science dans les deux régions polaires.

Gestion du savoir et mobilisation

Savoir polaire Canada a donné la priorité à la mobilisation des connaissances par le biais de rapports, de webinaires et de séries de conférences, transmettant ainsi les savoirs polaires à la communauté des chercheurs et au-delà. Ces initiatives ont favorisé l'excellence de la recherche et la mobilisation des connaissances autochtones tout en s'engageant avec divers partenaires à renforcer le leadership de la recherche dans le Nord et dans l'Arctique. Il a lancé des appels de propositions en collaboration avec le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest visant à combler les lacunes de connaissances sur le caribou de la toundra, ainsi qu’avec un comité directeur du Yukon pour élaborer des stratégies d’adaptation au climat. En outre, Savoir polaire Canada a soutenu les collectivités nordiques et de l’Arctique par le biais d’initiatives telles que la surveillance de la faune et des projets d’énergie propre. Il a obtenu la participation des jeunes au moyen d’ateliers, de possibilités internationales d’apprentissage et de campagnes de sensibilisation. Ces efforts visaient à responsabiliser les détenteurs du savoir autochtone, à favoriser les partenariats nouveaux et existants et à promouvoir la gestion de l’environnement chez les jeunes de l’Arctique et du Nord.

Formation et renforcement des capacités

Savoir polaire Canada a octroyé des bourses à des chercheurs en début de carrière afin de soutenir la recherche sur divers sujets, notamment la calotte glaciaire de l’Antarctique et les effets des changements climatiques dans le Nord et dans l’Arctique. Savoir polaire Canada a également lancé un nouveau programme de bourses de recherche pour aider à stimuler la recherche nordique en soutenant les chercheurs postdoctoraux et les chercheurs invités. La Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique a accueilli le Camp de sensibilisation aux carrières scientifiques pour les jeunes 2022, au cours duquel les jeunes ont été initiés, par des sessions interactives pratiques, à la recherche sur la faune, à la robotique, à la conception de moyens de transport, au codage de logiciels, et à la surveillance de la qualité de l’eau et de son incidence sur la vie marine dans l’Arctique.

Sciences et technologie

Savoir polaire Canada a atteint d’importants jalons dans ses efforts de recherche, permettant au Canada et les autres pays du monde de mieux comprendre les régions polaires et leur importance pour notre planète. Grâce à des initiatives de collaboration, les spécialistes inuits des ours polaires ont fourni des informations précieuses sur la santé et l’abondance des ours polaires, essentielles pour la planification de la gestion de la faune. L’utilisation du codage à barres de l’ADN a ouvert la voie à la détection d’espèces envahissantes, tandis que les études sur les lemmings ont révélé les effets des changements climatiques sur leur survie. Les projets financés dans le cadre du programme de recherche Canada–Inuit Nunangat–Royaume-Uni visent à comprendre l’évolution des écosystèmes arctiques et les répercussions de ces changements sur la santé et le bien-être des Inuit. Il ne s’agit là que de quelques exemples des recherches novatrices entreprises, qui témoignent de la volonté de Savoir polaire Canada d’approfondir ses connaissances sur les régions polaires et de l’importance de ces régions pour la planète.

Message à la population canadienne

Alors que nous terminons ce bref aperçu des activités de Savoir polaire Canada menées cette année, nous vous invitons à vous plonger dans les pages qui suivent pour découvrir les initiatives remarquables, les recherches novatrices, les partenariats de collaboration et les résultats qui nous inspirent à progresser toujours davantage. Explorez le pouvoir de transformation de la recherche durable dans l’Arctique, l’importance des partenariats autochtones et les connaissances qui redéfinissent notre compréhension des régions polaires.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur les plans, les priorités et les résultats de Savoir polaire Canada, consultez la section Résultats : ce que nous avons accompli du présent rapport.

Résultats : ce que nous avons accompli

Responsabilités essentielles

Sciences et savoir polaires

Description
The Canadian High Arctic Research Station Main Research Building

Bâtiment de recherche principal de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique

Savoir polaire Canada est l’organisme des sciences polaires du Canada. Il mène ses activités à partir du campus de calibre mondial de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique à Cambridge Bay, au Nunavut. Savoir polaire Canada effectue des recherches polaires multidisciplinaires et les publie. Grâce à son programme de subventions et de contributions, l’organisme aide financièrement le milieu universitaire, des collectivités nordiques et de l’Arctique et des organisations qui mènent des recherches et des projets connexes. Savoir polaire Canada vise à inclure dans la mesure du possible le savoir autochtone et local, ainsi qu’à accroître la coordination et la collaboration nationale et internationale en matière de recherche en tirant parti des ressources avec nos partenaires. Au moyen d’ateliers, de conférences, des médias sociaux et d’autres outils, Savoir polaire Canada favorise et promeut l’échange de connaissances avec les communautés scientifiques et politiques polaires, ainsi qu’auprès du grand public. Par l’intermédiaire de l’ensemble de ses activités principales, Savoir polaire Canada vise à aider financièrement et à former la prochaine génération de professionnels de la recherche polaire, avec un accent particulier mis sur la jeunesse du Nord et sur la jeunesse autochtone.

Résultats

Les prochaines pages présentent un résumé des principales activités associées au cadre des résultats de Savoir polaire Canada :

La recherche en sciences et technologie polaires du Canada est accessible publiquement et appliquée

La recherche en sciences et technologie polaires effectuée au campus de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique sera accessible publiquement et communiquées au Canada et à l’étranger par l’entremise d’une vaste gamme de publications, d’événements, de réunions et d’autres moyens.

ministerial delegation at the Canadian High Arctic Research Station

The Right Honourable Justin Trudeau, the North Atlantic Treaty Organization’s Secretary General Jens Stoltenberg, and Minister of Northern Affairs, the Honourable Dan Vandal led a ministerial delegation at the Canadian High Arctic Research StationLe très honorable Justin Trudeau, le secrétaire général de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) Jens Stoltenberg, le ministre Dan Vandal et la présidente et directrice générale de Savoir polaire Canada, Jennifer C. Hubbard, ainsi que d’autres ministres canadiens à la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique

Tout au long de l’année 2022-2023, Savoir polaire Canada a fait d’importants progrès dans la mobilisation et la diffusion des résultats de la science et de la technologie polaires. En tirant parti de divers canaux tels que son site Web, des webinaires, des réunions, etc., l’organisme a communiqué les résultats de ses recherches et a échangé avec les intervenants et ses partenaires autochtones. Conformément à sa détermination à générer des connaissances, à promouvoir la diffusion de ces connaissances et à s’investir dans les régions nordiques, Savoir polaire Canada a obtenu les résultats suivants :

Résultats :

  • En 2022-2023, Savoir polaire Canada a dépassé la cible d’au moins 30 % pour l’indicateur de rendement concernant le pourcentage des publications de recherches pilotées ou subventionnées par Savoir polaire Canada qui sont accessibles en ligne par le public canadien. Au cours de l’année fiscale 2022-23, 45 % des publications de recherches pilotées ou subventionnées par Savoir polaire Canada sont accessibles en ligne par le public canadien.
  • Savoir polaire Canada a également dépassé la cible de l’indicateur de rendement concernant le nombre de citations provenant de travaux de recherche pilotés ou subventionnés par Savoir polaire Canada. Avec un objectif d’au moins 100, 188 citations de recherche provenaient de recherches pilotées ou subventionnées par Savoir polaire Canada.
  • En 2022-2023, Savoir polaire Canada a amélioré et communiqué les sciences et la technologie polaires par de son site Web, de webinaires, de réunions et d’autres moyens. Dans le cadre de ses résultats relatifs à la création et la mobilisation de connaissances, ainsi qu’à la collaboration dans le Nord, Savoir polaire Canada a :
    • publié des rapports sur divers sujets de recherche scientifique, tels que l’utilisation de l’ADN pour faire le suivi des espèces envahissantes dans l’Arctique, les changements climatiques et la sécurité alimentaire dans le Nord, ainsi qu’une étude collaborative sur la santé et l’abondance des ours polaires;
    • conçu et diffusé des communications ciblées pour les collectivités nordiques et de l'Arctique sur la grippe aviaire, en collaboration avec le gouvernement du Nunavut, Environnement et Changement climatique Canada, Services aux Autochtones Canada, l’Agence canadienne d’inspection des aliments et l’Agence de santé publique du Canada;
    • réalisé une série de six webinaires et publié le rapport Aqhaliat – volume 4, rassemblant ainsi des chercheurs et des détenteurs du savoir autochtone afin de diffuser des renseignements sur les questions qui préoccupent le plus les collectivités nordiques et de l’Arctique, notamment l’abondance des caribous, les populations d’ombles chevaliers, les baleines et la biodiversité des écosystèmes marins, la recherche sur les changements climatiques, et les changements relatifs à la neige, la glace et les précipitations;
    • organisé une série de conférences hebdomadaires à la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique avec des scientifiques invités, des spécialistes locaux participant aux recherches et du personnel de Savoir polaire Canada. Les conférenciers ont fait part de leurs connaissances au public et indiqué comment ils travaillent en collaboration avec la collectivité et intègrent le savoir inuit dans leurs travaux de recherche;
    • accueilli le très honorable Justin Trudeau avec le secrétaire général de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord, Jens Stoltenberg, le ministre des Affaires du Nord, l'honorable Dan Vandal, ainsi que les ministres des Affaires étrangères et de la Défense, le vice-premier ministre du Nunavut, le chef d'état-major de la défense et l'ambassadeur du Canada auprès de l'OTAN à la Station de recherche de l'Extrême-Arctique canadien. La délégation a été invité à rencontrer des aînés locaux et des dirigeants inuits et se sont informés sur le travail de Savoir polaire Canada;
    • accueilli le Comité sénatorial permanent de la sécurité et de la défense à la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique afin de la rencontrer dans le cadre de ses travaux sur son rapport intitulé « La sécurité de l’Arctique menacée : Des besoins urgents dans un paysage géopolitique et environnemental en évolution : Rapport du Sénat ».

La science arctique au Canada intègre le savoir autochtone et local

Savoir polaire Canada veillera à ce que les connaissances autochtones et locales soient intégrées à la recherche qu’il effectue et qu’il finance, et offrira des possibilités de faire progresser l’emploi et la formation des Inuit dans des postes scientifiques, politiques et administratifs, ce qui aidera Savoir polaire Canada à respecter les obligations du gouvernement du Canada en matière d’emploi des Inuit en vertu de l’article 23 de l’Accord du Nunavut.

Résidentes de Cambridge Bay

Résidentes de Cambridge Bay

En 2022-2023, Savoir polaire Canada a continué à donner la priorité à l’inclusion des connaissances autochtones et locales dans ses projets, favorisant la représentation des employés inuits et des voix inuites. Il a mené des recherches en s’engageant systématiquement auprès des détenteurs du savoir autochtone, garantissant ainsi des recherches complètes et pertinentes.

Résultats :

  • En 2022-2023, Savoir polaire Canada a presque atteint la cible de l’indicateur de rendement concernant le pourcentage de projets de recherche sur l’Arctique pilotés ou subventionnés par Savoir polaire Canada qui intègrent le savoir autochtone ou local. Avec un objectif d’au moins 90 %, 82 % des projets de recherche sur l’Arctique pilotés ou subventionnés par Savoir polaire Canada intégraient le savoir autochtone ou le savoir local.
  • De plus, Savoir polaire Canada a presque atteint la cible de l’indicateur de rendement pour le pourcentage de projets arctiques pilotés ou subventionnés par Savoir polaire Canada faisant appel à des gens du Nord. Avec un objectif d’au moins 90 %, 78 % des projets pilotés ou subventionnés par Savoir polaire Canada ont fait appel à des gens du Nord.
  • En 2022-2023, Savoir polaire Canada a réussi à intégrer le savoir inuit dans ses travaux, notamment dans une nouvelle étude collaborative révolutionnaire sur la santé et l’abondance des ours polaires. Savoir polaire Canada a collaboré avec les organisations de chasseurs et de trappeurs de Pangnirtung et de Kimmirut, le gouvernement du Nunavut et Environnement et Changement climatique Canada pour mener une évaluation complète de la santé des ours polaires de la population du détroit de Davis, du point de vue de 35 spécialistes inuits des ours polaires.
  • Savoir polaire Canada a peaufiné son Plan d’embauchage des Inuit afin d’assurer la représentation des Inuit du Nunavut au sein de la main-d’œuvre de Savoir polaire Canada. Les Inuit du Nunavut pourvoient 43 % des postes basés au Nunavut. avec une croissance significative en employés inuit dans des postes de gestions et de direction.
  • Les travaux ont commencé pour une cohorte de 13 projets de recherche sur l’Arctique dans le cadre du programme de recherche Canada–Inuit Nunangat–Royaume-Uni dans l’Arctique 2021-2025. Ces projets couvrent un large éventail de domaines importants tels que le transport maritime, la santé de la faune, les aliments prélevés dans la nature, la santé des écosystèmes, la recherche et le sauvetage, les énergies renouvelables, la santé communautaire, l’érosion côtière, les plastiques et la pollution, et bien d’autres encore.
  • Savoir polaire Canada a collaboré avec les organisations de chasseurs et de trappeurs de la région des Inuvialuit et de la région de Kitikmeot, les agents de conservation locaux, des partenaires universitaires et le Réseau canadien pour la santé de la faune afin d’organiser un atelier sur la santé et les maladies de la faune. À la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique, les participants se sont familiarisés avec les enquêtes sur la santé et les maladies de la faune, ont discuté des maladies courantes de la faune et ont participé à des activités pratiques sur l’analyse des parasites des échantillons fécaux de bœufs musqués et effectué des nécropsies de renards, de loups et de carcajous.
  • Savoir polaire Canada a mis sur pied le forum novateur Nunavut One Health Learning Circle, conjointement avec l’organisation inuite du traité Nunavut Tunngavik Inc. afin de soutenir la mise en place de systèmes à la croisée de la santé de la faune et de la santé humaine au Nunavut. Ce forum a réuni 23 spécialistes du gouvernement du Nunavut, de l’Institut de recherche du Nunavut, du Conseil de gestion des ressources fauniques du Nunavut, du Réseau canadien pour la santé de la faune et de Nunavut Tunngavik Inc. Cette approche reflète l’engagement de Savoir polaire Canada à mettre en œuvre la politique sur l’Inuit Nunangat du gouvernement du Canada et les principes d’élaboration conjointe entre les Inuit et la Couronne.

Le Canada favorise les échanges de connaissances et les partenariats nationaux et internationaux en sciences et technologie polaires

L’exploitation et le maintien du campus de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique en tant que centre de classe mondiale pour les sciences polaires permettront à Savoir polaire Canada de renforcer et d’élargir les collaborations en recherche au pays et à l’étranger et, en retour, d’acquérir des connaissances et une expertise pour relever les défis régionaux et circumpolaires.

Speaker Series at the Canadian High Arctic Research Station

Conférence à la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique

En 2022-2023, Savoir polaire Canada a continué de renforcer les partenariats de collaboration et d’échange avec les chercheurs, les organisations autochtones, les partenaires provinciaux et territoriaux et d’autres ministères fédéraux afin de promouvoir les priorités du gouvernement. L’organisme a élargi sa participation à de nouveaux comités, conseils et assemblées abordant des priorités, telles que les changements climatiques, qui sont importantes pour les Canadiens et encore plus pour les collectivités nordiques et de l’Arctique. Il a continué à développer ses relations avec des partenaires nationaux et internationaux afin d’approfondir la compréhension scientifique du Nord et de l’Arctique, d’aborder les questions relatives à l’environnement et à la santé scientifique du Nord et de relever les défis régionaux et circumpolaires.

Résultats :

  • En 2022-2023, Savoir polaire Canada a dépassé la cible de l’indicateur de rendement pour le nombre d’activités d’échange de connaissances qu’il a pilotées ou subventionnées. Savoir polaire Canada a piloté ou subventionné 716 activités ou initiatives d’échange de connaissance, alors que son objectif était de 100.
  • De plus, il a dépassé la cible de l’indicateur de rendement pour le pourcentage d’investissements mobilisés par les projets auquel il apporte son soutien. Les projets soutenus par Savoir polaire Canada ont entraîné des investissements à hauteur de 104 %, tandis que l’objectif était de 100 %. Cela signifie que Savoir polaire Canada a renforcé le leadership du Canada en sciences et technologie polaires, chaque dollar investi dans le cadre des accords de paiement de transfert de Savoir polaire Canada permettant d’obtenir 1,04 $ supplémentaire provenant d’autres sources pour faire avancer la recherche prioritaire.
  • De plus, Savoir polaire Canada a dépassé la cible de l’indicateur de rendement pour le pourcentage de projets dirigés par Savoir polaire Canada faisant appel à des partenaires externes. En effet, approximativement 81 % des projets menés par Savoir polaire Canada ont bénéficié de la participation de partenaires externes, tandis que l’objectif était de 75 %.
  • Savoir polaire Canada a renforcé ses partenariats internationaux dans le domaine des sciences polaires en participant activement à diverses organisations, telles que le Conseil des directeurs des programmes nationaux relatifs à l’Antarctique, UArctic et l’assemblée de l’Arctic Circle.
  • L’Arctic Remote Energy Networks Academy, fruit d’une collaboration avec le Gwich’in Council International, a mis en relation des champions de l’énergie communautaire avec leurs homologues nationaux et internationaux en Alaska, au Groenland, en Islande et au Canada, afin de former des champions de l’énergie pour les collectivités éloignées.
  • Savoir polaire Canada a collaboré avec le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest pour offrir une nouvelle enveloppe de financement de 850 000 $ pour la recherche sur le caribou. Il a mis sur pied un comité directeur régional chargé de définir et de lancer un appel de propositions pour le Yukon.
  • Sur le plan national, Savoir polaire Canada a collaboré avec plusieurs organismes fédéraux, dont le Conseil national de recherches du Canada et Ressources naturelles Canada, pour faire avancer des projets de technologies propres qui répondent à des mandats nordiques mutuels. Ces projets comprennent la production de biocarburants à partir de déchets alimentaires, le traitement anaérobie bioélectrochimique des eaux usées, l’essai et la démonstration du fonctionnement d’éoliennes hors réseau, la production d’hydrogène à partir d’eaux usées provenant de systèmes d’osmose inversée et la possibilité de faire fonctionner des congélateurs communautaires exclusivement à partir d’énergies renouvelables.
  • Dans le cadre de son programme de soutien à la recherche, Savoir polaire Canada a accueilli près de 600 invités du Canada et du monde entier à la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique et leur a fourni un soutien en nature équivalant à 4 718 jours cumulés de recherche dans l’Arctique.

La prochaine génération de chercheurs polaires du Canada est formée

Les programmes de subventions et de contributions de Savoir polaire Canada et le campus de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique continueront d’appuyer les étudiants des programmes techniques, scientifiques et de recherche des collèges et universités. Savoir polaire Canada propose des initiatives particulières au campus de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique pour encourager l’engagement des jeunes, notamment des camps scientifiques pour les jeunes de la région, des emplois d’été, des embauches occasionnelles et des placements d’étudiants. Savoir polaire Canada offre également des programmes d’échange de chercheurs en début de carrière afin de constituer une base de chercheurs polaires débutants.

Polar Knowledge Canada field technician Angulalik Pedersen

Le technicien de terrain de Savoir polaire Canada Angulalik Pedersen

En 2022-2023, Savoir polaire Canada a continué de promouvoir l’intérêt pour les possibilités en sciences et technologie polaires en appuyant des projets de partenaires externes et en mettant sur pied des initiatives de renforcement des capacités pour les chercheurs en début de carrière. Savoir polaire Canada a également continué à susciter l’intérêt des jeunes pour les sciences, la recherche et la technologie polaires en organisant des programmes, en faisant participer les jeunes à des activités scientifiques et en collaborant avec des partenaires à des activités s’adressant aux jeunes. Il a soutenu avec succès des initiatives de recherche au sein d’établissements postsecondaires canadiens et fait la promotion de possibilités pédagogiques scientifique pour les étudiants du Nord.

Résultats :

  • En 2022-2023, Savoir polaire Canada a presque atteint la cible de l’indicateur de rendement pour le pourcentage de projets dirigés ou soutenus par Savoir polaire Canada qui impliquent des jeunes chercheurs ou des chercheurs en début de carrière. Le pourcentage de projets dirigés ou soutenus par Savoir polaire Canada faisant appel à de jeunes chercheurs ou à des chercheurs en début de carrière était de seulement 57 %, alors que l’objectif était de 80 %.
  • Savoir polaire Canada a lancé un nouveau programme de bourses de recherche pour aider à stimuler la recherche nordique. Le programme de bourses de recherche de Savoir polaire Canada soutiendra les chercheurs postdoctoraux et les chercheurs invités dans une institution nordique dont le travail s’aligne sur les objectifs de Savoir polaire Canada en sciences et en technologie pour l’exercice 2023-2024.
  • L’organisme a accordé des bourses d’un montant total de 920 000 $ à 279 étudiants de 36 universités dans le cadre du Programme de formation scientifique dans le Nord. Ce Programme fournit des fonds pour encourager les universités canadiennes à former des spécialistes du Nord.
  • Savoir polaire Canada a honoré et soutenu la prochaine génération de chercheurs polaires en décernant une série de prix et de bourses à des étudiants universitaires exceptionnels dans le domaine des études polaires. Les étudiants méritants se sont vu attribuer la Bourse Savoir polaire Canada, la Bourse Savoir polaire Canada pour les résidents du Nord, le Prix Savoir polaire Canada pour les résidents du Nord, la Bourse Savoir polaire Canada pour l’Antarctique et des Prix spéciaux du Programme de formation scientifique dans le Nord.
  • Savoir polaire Canada, en collaboration avec la Makigiaqta Inuit Training Corporation, le Conseil de gestion des ressources fauniques du Nunavut, MakerSpace, Shad Canada et l’Association des parcs et loisirs du Nunavut, a inspiré une nouvelle génération de jeunes dans le cadre du Camp de sensibilisation aux carrières scientifiques pour les jeunes 2022. Le camp a présenté aux jeunes des séances interactives pratiques sur la recherche menée sur la faune, la robotique, la conception des transports, le codage logiciel ainsi que la surveillance de la qualité de l’eau et son incidence sur la vie marine arctique.

Analyse comparative entre les sexes Plus (ACS Plus)

Field technician Aili Pederson

La technicienne de terrain Aili Pederson enfile son équipement de plongée autonome dans le cadre d’un exercice avec l’équipe de plongée de Savoir polaire Canada

Savoir polaire Canada tient compte de toutes les lentilles de l’Analyse comparative entre les sexes Plus dans sa politique et ses processus décisionnels, et donne la priorité à une approche qui se concentre expressément sur les Inuit afin de supporter son mandat en tant qu’organisation nordique avec ses opérations basées au Nunavut. Cet engagement est conforme aux engagements pris en vertu de l’article 23 de l’Accord du Nunavut et au mandat de Savoir polaire Canada, qui met l’accent sur la responsabilité de l’organisation de faire participer les collectivités autochtones à ses activités de recherche et de mobilisation des connaissances et de les soutenir. Savoir polaire Canada vise à répondre aux besoins, aux opportunités et aux aspirations uniques de sa main-d’œuvre en région arctique et à promouvoir des résultats équitables pour les habitants du nord, en mettant l'accent sur la réduction des obstacles à l'accès aux postes à caractère scientifique. En outre, l’ACS Plus continue de soutenir les améliorations apportées aux programmes ainsi qu’aux services et opérations internes.

Le genre et l’emploi des Inuit

Les Inuit du Nunavut occupent 43 % des postes dotés à la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique, démontrant ainsi l’augmentation continue accordée à leur représentation. En outre, les femmes représentent 69 % des employés inuits de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique.

Représentation des Inuit par âge et par niveau d’emploi

Le personnel inuit de Savoir polaire Canada est essentiellement jeune et, ces dernières années, il a occupé de plus en plus de postes de débutants et de postes intermédiaires, ainsi que des postes supérieurs, à Cambridge Bay, au Nunavut. Actuellement, les fonctions administratives de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique sont entièrement occupées par des employés inuits. En outre, 44 % des employés inuits de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique occupent des postes supérieurs aux postes de débutants, ce qui indique leur progression au sein de l’organisation. Cette augmentation témoigne de l’engagement de Savoir polaire Canada à accroître les possibilités de développement professionnel, de mobilité ascendante et la réduction de barrières à l'entrée sur le marché du travail pour les Inuit du Nunavut.

Représentation des Inuit dans les fonctions techniques et opérationnelles

La poursuite de la mise en œuvre du Plan d’embauchage des Inuit a permis d’accroître la représentation des Inuit du Nunavut dans les fonctions techniques et opérationnelles de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique. Les Inuit du Nunavut représentent actuellement 50 % des effectifs à ces postes cruciaux. Cette réalisation souligne l’engagement en faveur de la diversité et de l’inclusion dans les rôles techniques et opérationnels, assurant l’égalité des chances pour les Inuit.

Représentation des Inuit dans les postes de direction

Les efforts visant à améliorer la représentation des Inuit aux postes de direction ont également progressé. Actuellement, 33 % des postes de direction basés au Nunavut sont occupés par des employés inuits, ce qui témoigne d’une représentation croissante des Inuit dans les rôles de direction au sein de l’organisation.

Soutenir l’éducation des Inuit

Savoir polaire Canada soutient activement le personnel inuit dans la poursuite de ses études postsecondaires et l’avancement de sa carrière, grâce à des initiatives telles que le Fonds de soutien à l’éducation Pilimmaksaivik. Les initiatives de ce type sont essentielles pour renforcer les capacités des Inuit et contribueront à accroître leur représentation dans les postes de niveau intermédiaire et de direction à Savoir polaire Canada et au sein du gouvernement du Canada dans son ensemble dans les années à venir.

Programme de développement durable à l’horizon 2030 et objectifs de développement durable

Team of researchers with a snowmobile near Cambridge Bay, Nunavut

Équipe de chercheurs en motoneige près de Cambridge Bay, au Nunavut

Savoir polaire Canada a soutenu les efforts du Canada pour mettre en œuvre le Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations Unies en contribuant à plusieurs de ses objectifs de développement durable. Conformément à la vision énoncée par la Stratégie nationale du Canada pour le Programme 2030, Savoir polaire Canada reconnaît que l’intégration de ces objectifs dans son propre travail le rapproche de l’amélioration de la durabilité, de la paix, de l’inclusivité et de la prospérité dans l’ensemble du Canada et du Nord et de l’Arctique. Savoir polaire Canada, compte tenu de l’importance de son mandat et des initiatives qu’il entreprend, a l’intention de rendre compte de trois des objectifs de développement durable.

Objectif 4 – Promouvoir les connaissances et les compétences pour le développement durable

Savoir polaire Canada a offert des possibilités de mise en commun des connaissances et de recherche aux Canadiens, aux collaborateurs internationaux et aux collectivités nordiques et Inuit par le biais de subventions et de contributions, de bourses d’études et de programmes. Les possibilités d’échange de connaissances offertes par Savoir polaire Canada comprennent des études menées en collaboration avec des habitants du Nord, des webinaires réunissant des chercheurs et des détenteurs du savoir autochtone, ainsi que des séries de conférences hebdomadaires permettant l’échange de connaissances entre des scientifiques invités, des spécialistes locaux et des membres du personnel de Savoir polaire Canada. En outre, la contribution de Savoir polaire Canada au soutien de la recherche comprend l’octroi de 920 000 $ en bourses à 279 étudiants de 36 universités dans le cadre du Programme de formation scientifique dans le Nord, le lancement d’un nouveau programme de bourses de recherche en soutien aux chercheurs des établissements nordiques et la distribution d’une série de prix et de bourses d’études pour les étudiants universitaires exceptionnels dans le cadre des études de Savoir polaire Canada. En outre, Savoir polaire Canada a favorisé le développement des compétences par le biais de projets de recherche intra-muros, d’activités de sensibilisation et d’engagement communautaire et d’activités de gestion et de mobilisation des connaissances. Afin de développer les compétences de la prochaine génération de chercheurs, Savoir polaire Canada a mis sur pied le Camp de sensibilisation aux carrières scientifiques pour les jeunes, dans le cadre duquel des jeunes du Nord ont pu participer à des expériences pratiques. Ensemble, ces efforts ont contribué à améliorer l’accès à l’emploi et, par conséquent, la croissance économique, les collectivités durables et les infrastructures.

Objectif 10 – Faire progresser la réconciliation avec les peuples autochtones

Savoir polaire Canada a poursuivi ses efforts en vue de mettre en œuvre et de respecter ses engagements en ce qui concerne le Plan d’embauchage des Inuit, qui vise à accroître la représentation des Inuit à la station de recherche du Canada dans l’Extrême-Arctique. Conformément à l’article 23 de l’Accord du Nunavut, ce plan vise à accroître l’emploi des Inuit au sein du gouvernement à un niveau représentatif au sein de tous les groupes et niveaux professionnels au Nunavut. En fait, les Inuit du Nunavut occupent 43 % des postes de Savoir polaire Canada basés au Nunavut. Plus précisément, les Inuit représentent 47 % des postes de débutants et 44 % des employés inuits de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique occupent des postes supérieurs au niveau débutant. Aussi, l’organisme s’engage activement auprès des détenteurs du savoir autochtone et des intervenants afin de remplir son mandat et d’inclure les perspectives autochtones dans ses initiatives scientifiques polaires. Il va au-delà des exigences de son mandat en accordant des contrats prioritaires aux entreprises autochtones locales et en s’efforçant d’améliorer les possibilités commerciales pour les peuples autochtones. Cet engagement se traduit par le fait que l’organisme a attribué 25 % de ses contrats d’approvisionnement à des fournisseurs autochtones, dépassant ainsi l’objectif minimum de 5 % fixé par le ministère pour la phase 1.

Objectif 13 – Prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions

Savoir polaire Canada a mené des recherches pour faire progresser les solutions en matière d’énergie propre, de technologie et d’infrastructure pour les collectivités nordiques et de l’Arctique éloignées en facilitant le développement et l’essai de technologies liées à l’énergie, au logement, à l’eau et au traitement des déchets adaptées aux conditions environnementales et socioculturelles uniques du Nord et de l’Arctique. En fait, Savoir polaire Canada a collaboré avec le Conseil national de recherches du Canada et Ressources naturelles Canada sur de nombreux projets d’énergie propre afin de donner la priorité à l’abandon de la dépendance à l’égard des combustibles fossiles dans le Nord et dans l’Arctique. L’équipe chargée de l’énergie propre à Savoir polaire Canada travaille à l’élaboration et à l’essai de technologies propres pour évaluer leur capacité à surmonter les enjeux environnementaux, logistiques et culturels auxquels sont confrontées les communautés éloignées du Nord et de l’Arctique. Il s’agit notamment de faire l’essai et la démonstration du fonctionnement d’une éolienne dans l’Arctique, de produire des biocarburants à partir de déchets alimentaires dans une collectivité nordique et arctique, de former des champions de l’énergie pour les collectivités isolées et de produire de l’énergie à partir de matières de vidange. En outre, Savoir polaire Canada faisait partie de la délégation canadienne, dirigée par Affaires mondiales Canada et Environnement et Changement climatique Canada, qui soutenait l’effort visant à devenir une partie consultative à part entière du Traité sur l’Antarctique. Les conditions environnementales dans l’Antarctique influent sur les systèmes océaniques et climatiques mondiaux, et la collaboration internationale joue un rôle inestimable dans la compréhension et la préservation de la valeur intrinsèque des régions polaires de la planète, et par conséquent des répercussions planétaires des changements climatiques. Savoir polaire Canada a pris des mesures de taille pour devenir un champion canadien des changements climatiques, en particulier dans le Nord et dans l’Arctique, où leurs effets se font sentir en premier. En outre, Savoir polaire Canada soutient l’objectif d’écologisation du gouvernement, qui consiste à renforcer les stratégies et les politiques d’achats écologiques en utilisant des critères environnementaux pour réduire l’incidence sur l’environnement et garantir le meilleur rapport qualité-prix dans les décisions d’achat du gouvernement. Par conséquent, Savoir polaire Canada a eu recours à des mécanismes d’approvisionnement d’usage courant qui intègrent des considérations environnementales, lorsqu’ils existent et sont réalisables. En outre, les modèles de contrats de Savoir polaire Canada ont été revus afin d’intégrer les considérations environnementales dans les processus et les contrôles de gestion des achats. En se joignant à des conseils et à des assemblées, en établissant des partenariats avec des intervenants importants et en intégrant des considérations environnementales dans ses pratiques d’approvisionnement, Savoir polaire Canada a joué un rôle déterminant pour encourager des changements positifs en vue de préserver notre planète, de minimiser les effets du climat sur les habitants du Nord et les peuples autochtones, et de créer les modes de vie de demain.

Innovation

Savoir polaire Canada a mis en œuvre plusieurs innovations clés à forte incidence dans le domaine des sciences et des connaissances polaires. Les innovations suivantes mettent en évidence les progrès réalisés :

Efforts d’évaluation et de modernisation des programmes de paiements de transfert : Savoir polaire Canada a misé sur l’innovation en reconnaissant les défis particuliers de la région nordique et arctique et la nécessité de s’y adapter. Pour atteindre cet objectif, l’organisme a procédé à une évaluation des programmes en collaboration avec des intervenants externes du Nord et de l’Arctique, des partenaires autochtones et des experts en la matière. Cette approche inclusive a facilité l’apport précieux des consultants et de la collectivité locale, ce qui a permis d’harmoniser les programmes de paiements de transfert aux besoins particuliers de leurs bénéficiaires.

Modernisation des pratiques organisationnelles : Savoir polaire Canada, dans son approche tournée vers l’avenir, a continuer de moderniser ses pratiques organisationnelles. Pour y parvenir, l’organisme a mis en œuvre les meilleures pratiques organisationnelles, notamment en améliorant sa gestion financière, son approche en matière de ressources humaines, d’approvisionnement et d’infrastructures, et sa gestion des biens, afin de garantir non seulement une utilisation responsable et efficace des fonds, et ainsi d’améliorer la gestion des ressources publiques, mais aussi une mise en œuvre ciblée et efficace des programmes dans un contexte nordique et arctique.

Des modes de fonctionnement novateurs dans le Nord : Savoir polaire Canada a exploré et mis en œuvre diverses solutions technologiques pour améliorer la connectivité et la collaboration. Il a notamment déployé un robot de téléprésence, appelé « Stretch », pour faciliter la présence à distance des techniciens sur des sites éloignés. Les télécommunications internes ont également été améliorées pour favoriser une communication et une collaboration efficaces entre les équipes. En outre, des processus ont été mis en place pour soutenir l’éducation, la maintenance et la formation, garantissant ainsi une approche globale des opérations.

Principaux risques

Savoir polaire Canada évolue dans un environnement complexe et dynamique où divers risques peuvent avoir une incidence sur sa capacité à mener à bien ses activités relatives aux sciences et au savoir polaire. Ces risques touchent différents domaines, avec notamment les risques opérationnels, les risques liés aux relations et à la réputation, les risques socio-économiques et les risques géopolitiques. Dans ce contexte, Savoir polaire Canada a mis en œuvre des approches et des stratégies innovantes pour atténuer ces risques et assurer la réussite de ses initiatives et de ses activités.

Risques opérationnels – Savoir polaire Canada est confronté à plusieurs risques opérationnels qui peuvent avoir une incidence sur sa capacité à mener à bien ses activités. Ces risques opérationnels sont les suivants :

  • Disponibilité des logements : Dans les régions éloignées, la disponibilité des logements complique l’hébergement du personnel et des chercheurs participant à divers projets. Cette pénurie de logements peut nuire à l’efficacité opérationnelle et à la capacité de l’organisation à étendre ses activités.
  • Recrutement de talents qualifiés dans les collectivités éloignées : L’accès à des professionnels qualifiés est souvent limité dans les régions éloignées, ce qui complique l’attrait et le maintien en poste des talents. L’éloignement de ces collectivités peut dissuader des personnes de déménager, ce qui constitue un obstacle au recrutement de personnel pour pourvoir des postes importants. Une fois les talents recrutés, il devient encore plus difficile de les retenir dans les régions éloignées où d’autres perspectives de carrière peuvent intéresser les candidats.
  • Approvisionnement : L’expédition de produits vers les régions nordiques est coûteuse et certains produits ne se trouvent pas toujours facilement. Cette rareté et les coûts de transport élevés peuvent avoir une incidence sur le calendrier des projets et l’allocation des ressources. Les prestataires de services dans les régions nordiques sont souvent rares ou doivent effectuer des déplacements coûteux, notamment par voie maritime ou aérienne.
  • Éloignement : Les grandes distances et l’éloignement des régions arctiques augmentent les coûts liés à l’engagement communautaire et à la mise en œuvre des projets.

Savoir polaire Canada a atténué ces risques opérationnels par les moyens suivants :

  • étude d’autres options de logement;
  • mise en œuvre de stratégies de maintien en poste des talents;
  • planification minutieuse et promotion de partenariats pour un approvisionnement rentable;
  • la recherche d'un financement de base supplémentaire pour combler le fossé entre les communautés éloignées et les réalités opérationnelles de l'organisation dans l'Arctique.

Risques liés aux relations et à la réputation – La majorité des opérations et des activités prévues de l’organisme reposent sur la collaboration et les partenariats avec d’autres organisations fédérales, des organisations et des collectivités autochtones et du Nord, ainsi que des universités. Ces relations comprennent les obligations précises énoncées dans les traités et les ententes, les protocoles d’entente signés avec les organisations autochtones, ainsi que les ententes de services avec d’autres organisations fédérales et d’autres organismes. Les risques liés aux relations et à la réputation sont les suivants :

  • Activités planifiées inachevées : Savoir polaire Canada pourrait ne pas être en mesure de mener à bien les activités prévues en raison de problèmes de capacité interne ou de sa dépendance à l’égard de la collaboration d’autres organisations.
  • Engagements non tenus : Après sa prise en charge de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique, Savoir polaire Canada pourrait ne pas être en mesure de la rendre pleinement opérationnelle sans un financement adéquat à long terme. Les partenaires et intervenants importants, en particulier les organisations et collectivités autochtones, peuvent percevoir les retards comme des engagements non tenus.

Savoir polaire Canada a atténué ces risques liés aux relations et à la réputation :

  • en sollicitant et en soutenant la participation de la collectivité dès le début et à chaque étape des projets;
  • en lançant des initiatives favorisant la participation des populations nordiques et de l’Arctique :
  • en ayant recours à des protocoles d’entente pour communiquer les engagements avec les partenaires autochtones et en prenant des mesures significatives pour mettre en œuvre ces engagements;
  • en élaborant une stratégie immobilière pluriannuelle, ainsi qu’en déterminant et en recherchant un financement de base à long terme pour rendre l’infrastructure de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique entièrement opérationnelle;
  • en relevant les défis liés à la capacité interne grâce au recrutement en temps opportun, notamment par la mise en œuvre continue de son Plan d’embauchage des Inuit afin d’attirer, de perfectionner et de maintenir en poste les talents.

Résultats obtenus

Le tableau suivant présente, pour les sciences et le savoir polaire, les résultats atteints, les indicateurs de rendement, les objectifs et les dates cibles pour 2022-2023, ainsi que les résultats réels pour les trois derniers exercices pour lesquels des résultats réels existent.

Résultats ministériels Indicateurs de rendement Cible Date d’atteinte de la cible Résultats réels 2020-2021 Résultats réels 2021-2022 Résultats réels 2022-2023
La recherche en sciences et technologie polaires du Canada est accessible publiquement et appliquée Pourcentage des publications de recherches pilotées et subventionnées par Savoir polaire Canada qui sont accessibles en ligne par le public canadien Au moins 30 % Mars 2025 60 % 83 % 45 %
Nombre de citations provenant de recherches pilotées et subventionnées par Savoir polaire Canada Au moins 100 Mars 2025 439 91 188
La science arctique au Canada intègre le savoir autochtone et local Pourcentage de projets de recherche sur l’Arctique pilotés ou subventionnés par Savoir polaire Canada qui intègrent le savoir autochtone ou local Au moins 90 % Mars 2025 94 % 47 % 81 %
Pourcentage de projets arctiques pilotés ou subventionnés par Savoir polaire Canada faisant appel à des gens du Nord Au moins 90 % Mars 2025 100 % 69 % 78 %
Le Canada favorise les échanges de connaissances et les partenariats nationaux et internationaux en sciences et technologie polaires Nombre d’activités ou d’initiatives d’échange de connaissances pilotées ou subventionnées par Savoir polaire Canada Au moins 100 Mars 2025 344 217 716
Pourcentage d’investissements suscités par les projets subventionnés par Savoir polaire Canada Au moins 100 % March 2025 48 % 66 % 103 %
Pourcentage des projets pilotés par Savoir polaire Canada qui intègrent des partenaires externes Au moins 75 % Mars 2025 60 % 45 % 81 %
La prochaine génération de chercheurs polaires du Canada est formée Pourcentage de projets pilotés ou subventionnés par Savoir polaire Canada qui impliquent des jeunes chercheurs ou des chercheurs en début de carrière Au moins 80 % Mars 2025 100 % 62 % 62 %

Les renseignements sur les ressources financières, les ressources humaines et le rendement liés au Répertoire des programmes de Savoir polaire Canada sont accessibles dans l’InfoBase du GC.i

Ressources financières budgétaires (en dollars)

Le tableau suivant présente, pour la science et le savoir polaires, les dépenses budgétaires pour 2022-2023, ainsi que les dépenses réelles pour cette année.

Budget principal des dépenses 2022-2023 Dépenses prévues 2022-2023 Autorisations totales pouvant être utilisées 2022-2023 Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022-2023 Écart (dépenses réelles moins dépenses prévues) 2022-2023
16 920 422 16 920 422 17 357 853 15 615 192 1 742 661

L’écart de 1,7 million de dollars entre les dépenses prévues et les dépenses réalisées au cours de l’exercice 2022-2023 s’explique principalement par des retards dans les achats et des perturbations dans la chaîne d’approvisionnement mondiale.

Les renseignements sur les ressources financières, les ressources humaines et le rendement liés au répertoire des programmes de Savoir polaire Canada sont accessibles dans l’InfoBase du GC.ii

Ressources humaines (équivalents temps plein)

Le tableau suivant montre, en équivalents temps plein (ETP), les ressources humaines dont l’organisme a besoin pour s’acquitter de cette responsabilité essentielle en 2022-2023.

ETP prévus 2022-2023 ETP réels 2022-2023 Écart (ETP réels moins ETP prévus)
44 40 (4)

Le recrutement et le maintien en poste des effectifs dans le Nord présentent des défis particuliers. La disponibilité des candidats qualifiés dans des domaines spécialisés, tels que les sciences et la technologie, limite la capacité de recrutement. Pour surmonter ces obstacles, l’organisme élabore des stratégies de recrutement globales, comprenant plusieurs processus de recrutement, des actions de sensibilisation ciblées et des partenariats avec des établissements d'enseignement afin de soutenir le développement de viviers de talents locaux.

Les renseignements sur les ressources financières, les ressources humaines et le rendement liés au répertoire des programmes de Savoir polaire Canada sont accessibles dans l’InfoBase du GC.iii

Services internes

Description

On entend par services internes les groupes d’activités et de ressources connexes que le gouvernement fédéral considère comme des services à l’appui de programmes ou des services nécessaires pour qu’une organisation puisse s’acquitter de ses obligations. Les services internes désignent les activités et les ressources des dix catégories de services distinctes qui soutiennent l’exécution des programmes au sein de l’organisation, peu importe le modèle de prestation des services internes de l’organisation. Ces dix catégories de services sont les suivantes :

  • services de gestion des acquisitions;
  • services des communications;
  • services de gestion des finances;
  • services de gestion des ressources humaines;
  • services de gestion de l’information;
  • services de technologie de l’information;
  • services juridiques;
  • services de gestion du matériel;
  • services de gestion et de surveillance;
  • services de gestion des biens immobiliers.

Au cours de l’exercice 2022-2023, Savoir polaire Canada a mené à bien plusieurs initiatives clés en matière de services internes. Il s’agit notamment de la finalisation du transfert de la garde de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique et de ses actifs connexes à Savoir polaire Canada, de la poursuite de la mise en œuvre du Plan d’embauchage des Inuit de l’organisme et de l’achèvement de l’évaluation de ses programmes de paiements de transfert.

Transfert de la garde

Savoir polaire Canada, conformément à la Loi sur la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique, est responsable de la gestion des infrastructures de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique. L'approbation du transfert de la garde a constitué une étape cruciale dans l’accomplissement de ce mandat. L’organisation développe et met activement en œuvre son cadre de gestion immobilière afin de garantir une gestion efficace des actifs d’infrastructure au cours des cinq prochaines années. Grâce à ce transfert, Savoir polaire Canada augmente sa capacité administrative interne et explore activement les possibilités de renforcer ses collaborations.

Évaluation des programmes de paiements de transfert

Savoir polaire Canada a terminé avec succès l’évaluation de ses programmes de paiements de transfert, en s’assurant de leur pertinence, de leur efficacité et de leur efficience pour le respect du cadre ministériel des résultats de l’organisme. Cette évaluation démontre que les subventions et les contributions jouent un rôle crucial dans le développement de l’expérience et de l’expertise des étudiants, des chercheurs émergents et des membres des collectivités nordiques. Les projets financés par Savoir polaire Canada ont des répercussions importantes sur les écosystèmes et les collectivités, puisqu’ils fournissent des connaissances scientifiques et contribuent à la prise de décisions locales en matière d’infrastructure, de transport, de sécurité et de santé. L’évaluation souligne que sans le financement de Savoir polaire Canada, de nombreux projets n’auraient pas été possibles ou auraient eu une ampleur limitée. Des domaines d’amélioration sont suggérés, tels que le renforcement des liens entre la recherche interne et les projets financés, la poursuite des appels de propositions conjoints et la diffusion des résultats des projets antérieurs. L’engagement auprès des groupes et organisations autochtones est considéré comme important pour comprendre leurs besoins et présenter les initiatives financées. Dans l’ensemble, l’évaluation souligne l’harmonisation des projets financés par Savoir polaire Canada avec l’objectif de faire progresser et de diffuser les connaissances sur l’Arctique.

Contrats attribués à des entreprises autochtones

Inukshuk near Kugaaruk, Nunavut

Inukshuk près de Kugaaruk, au Nunavut

Savoir polaire Canada est un organisme de la phase 1 et, à ce titre, doit veiller à ce qu’au moins 5 % de la valeur totale des contrats qu’il attribue soient confiés à des entreprises autochtones d’ici la fin de l’exercice 2022-2023.

Comme le montre le tableau suivant, Savoir polaire Canada a attribué 25 % de la valeur totale de ses contrats à des entreprises autochtones en 2022-2023.

Indicateurs de rendement relatifs aux contrats Résultats 2022-2023
Valeur totale des contrats* attribués à des entreprises autochtones† (A) 735 632,99 $
Valeur totale des contrats attribués à des entreprises autochtones et non-autochtones‡ (B) 2 887 108,15 $
Valeur des exceptions approuvées par l’administrateur général (C) 0,00 $
Proportion de contrats attribués à des entreprises autochtones [A / (B-C)×100] 25 %

* Comprend les modifications de contrats avec les entreprises autochtones et les contrats conclus avec des entreprises autochtones par le biais de cartes d’achat. Peut inclure des contrats de sous-traitance.

† Aux fins de l’objectif de 5 %, entreprise autochtone s’entend des aînés, des conseils de bande et des conseils tribaux, des entreprises inscrites au Répertoire des entreprises autochtonesiv pour les contrats relevant de la Stratégie d’approvisionnement auprès des entreprises autochtonesv; ainsi que des entreprises inscrites sur une liste d’entreprises bénéficiaires pour les contrats dont la livraison finale a lieu dans une région visée par un traité moderne ou un accord d’autonomie gouvernementale comportant des mesures économiques telles qu’elles sont définies par Services aux Autochtones Canada.

‡ Inclut les modifications au contrat.

Savoir polaire Canada a réalisé des progrès significatifs dans l’atteinte de la cible minimale de 5 % pour l’approvisionnement auprès d’entreprises autochtones. L’organisme s’est activement engagé auprès des entreprises autochtones en concluant des contrats avec divers fournisseurs autochtones pour des services liés à la sécurité, au parc de véhicules, au déneigement et à l’affrètement aérien.

Ressources financières budgétaires (en dollars)

Le tableau suivant présente, pour les services internes, les dépenses budgétaires pour 2022-2023, ainsi que les dépenses pour cette année.

Budget principal des dépenses2022-2023 Dépenses prévues 2022-2023 Autorisations totales pouvant être utilisées 2022-2023 Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022-2023 Écart (dépenses réelles moins dépenses prévues) 2022-2023
15 445 717 15 445 717 19 206 060 18 519 729 986 331

Ressources humaines (équivalents temps plein)

Le tableau suivant indique, en équivalents temps plein (ETP), les ressources humaines dont l’organisme a besoin pour assurer ses services internes en 2022-2023.

ETP prévus 2022-2023 ETP réels 2022-2023 Écart (ETP réels moins ETP prévus) 2022-2023
51 50 (1)

Dépenses et ressources humaines

Dépenses

Dépenses de 2020-2021 à 2025-2026

Le graphique ci-dessous présente les dépenses prévues (votées et législatives) au fil du temps.

Graphique des tendances relatives aux dépenses ministérielles

Departmental spending trend graph

L’augmentation des dépenses globales entre les exercices 2020-2021 et 2022-2023 est principalement attribuable à une augmentation du financement pour soutenir le transfert de la garde de la station de recherche du Canada dans l’Extrême-Arctique.

Sommaire du rendement budgétaire pour les responsabilités essentielles et les services internes (en dollars)

Le tableau « Sommaire du rendement budgétaire pour les responsabilités essentielles et les services internes » présente les ressources financières budgétaires allouées aux responsabilités essentielles de Savoir polaire Canada et aux services internes.

Responsabilités essentielles et services internes Budget principal des dépenses 2022-2023 Dépenses prévues 2022-2023 Dépenses prévues 2023-2024 Dépenses prévues 2024-2025 Autorisations totales pouvant être utilisées 2022-2023 Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2020-2021 Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-2022 Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022-2023
Sciences et savoir polaires 16 920 422 16 920 422 15 836 430 15 836 430 17 357 853 9 377 632 13 810 911 15 615 192
Services internes 15 445 717 15 445 717 16 638 997 16 638 997 19 206 060 12 897 639 13 524 387 18 519 729
Totaux 32 366 139 32 366 139 32 475 427 32 475 427 36 563 913 22 275 271 27 335 298 34 134 921

Les dépenses prévues devraient augmenter légèrement en 2023-24 et 2024-25 en raison de l'augmentation du financement de base pour soutenir les opérations de la station de recherche du Canada dans l’Extrême-Arctique.

Ressources humaines

Le tableau « Sommaire des ressources humaines pour les responsabilités essentielles et les services internes » présente les équivalents temps plein (ETP) alloués à chacune des responsabilités essentielles de Savoir polaire Canada et aux services internes.

Sommaire des ressources humaines pour les responsabilités essentielles et les services internes

Responsabilités essentielles et services internes ETP réels 2020-2021 ETP réels 2021-2022 ETP prévus 2022-2023 ETP réels 2022-2023 ETP prévus 2023-2024 ETP prévus 2024-2025
Science et savoir 36 37 31 40 44 61
Services internes 42 42 41 50 51 59
Total 78 79 72 90 95 120

Alors que les chiffres des équivalents temps plein (ETP) pour les programmes et les services internes sont restés relativement stables de 2019 à 2022, on observe une augmentation notable pour les deux catégories entre l’exercice 2021-2022 et l’exercice 2022-2023. Cette augmentation est principalement attribuable à l’intensification des activités de recherche menées à la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique et à l’amélioration des services internes.

Dépenses par crédit voté

Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet des dépenses votées et des dépenses législatives de Savoir polaire Canada, consultez les Comptes publics du Canada.vi

Dépenses et activités du gouvernement du Canada

De plus amples renseignements sur l’harmonisation des dépenses de Savoir polaire Canada avec les dépenses et activités du gouvernement du Canada figurent dans l’InfoBase du GC.vii

États financiers et faits saillants des états financiers

États financiers

Les états financiers de Savoir polaire Canada (non audités) pour l’exercice se terminant le 31 mars 2023 peuvent être consultés sur le site Webviii de l’organisme.

Faits saillants des états financiers

État condensé des opérations (non audité) pour l’exercice se terminant le 31 mars 2023 (en dollars)

Renseignements financiers Résultats prévus 2022-2023 Résultats reels 2022-2023 Résultats reels 2021-2022 Différence (résultats réels 2022-2023 moins résultats prévus 2022-2023) Différence (résultats réels 2022-2023 moins résultats réels 2021-2022)
Total des dépenses 35 903 554 34 578 219 27 434 483 (1 325 335) 7 143 736
Total des revenus 287 079 331 779 276 469 44 700 55 310
Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts 35 616 475 34 246 440 27 158 014 (1 370 035) 7 088 426

En 2022-2023, le total des autorisations pouvant être utilisées était supérieur de 4,2 millions de dollars par rapport aux dépenses prévues de 36,6 millions de dollars, principalement en raison due financement supplémentaire et ponctuel approuvé au cours de l’année, tel que le report du budget de fonctionnement et un report de fonds de l’année précédente.

Les renseignements sur les résultats prévus pour 2022-2023 sont fournis dans l’État des résultats prospectifs et notes 2022-2023ix de Savoir polaire Canada.

État condensé de la situation financière (non audité) au 31 mars 2023 (en dollars)

Renseignements financiers 2022-2023 2021-2022 Écart (2022-2023 moins 2021-2022)
Total des passifs nets 7 314 782 3 545 968 3 768 814
Total des actifs financiers nets 7 035 112 3 058 137 3 976 975
Dette nette de l’organisme 279 670 487 831 (280 161)
Montant total des actifs non financiers 153 634 045 1 740 394 151 893,651
Situation financière nette de l’organisme 153 354 375 1 252 563 152 101 812

Dans l’ensemble, de 2021-2022 à 2022-2023, la situation financière nette de l’organisme a connu une hausse de 152,1 millions de dollars. Cela s’explique principalement par le transfert de la garde de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique et le transfert de d’autres immobilisations de Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada à Savoir polaire Canada.

Les renseignements sur les résultats prévus pour 2022-2023 sont présentés à la page État des résultats prospectifs et notes 2022-2023x de Savoir polaire Canada.

Renseignements ministériels

Profil organisationnel

Ministre de tutelle : L’honorable Dan Vandal, C.P., député

Administratrice générale : Jennifer C. Hubbard, présidente et directrice générale

Portefeuille ministériel : Ministre des Affaires du Nord

Instrument habilitant : Loi sur la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctiquexi

Année d’incorporation ou de création : 2015

Autres : L’administration de Savoir polaire Canada est assurée par un conseil d’administration composé de neuf membres, dont un président et un vice-président. Le conseil d’administration approuve le plan de sciences et technologie de l’organisme ainsi que le budget et les plans de travail annuels. Il relève du ministre des Affaires du Nord. Tous les membres du conseil d’administration sont nommés par décret pour des mandats ne dépassant pas cinq ans, et ils peuvent être admissibles à une nomination pour un deuxième mandat. Les membres du conseil d’administration exercent leurs fonctions à temps partiel.

Raison d’être, mandat et fonctions : qui nous sommes et ce que nous faisons

La raison d’être, le mandat et les fonctions de Savoir polaire Canada figurent sur le site Webxii.

Pour obtenir de plus amples informations sur les engagements de la lettre de mandat organisationnelle du Ministère, consultez la lettre de mandat du ministre.

Contexte opérationnel

Des renseignements sur le contexte opérationnel sont accessibles sur le site Web.xiii

Cadre de présentation de rapports

Le cadre ministériel des résultats et le répertoire des programmes approuvés de Savoir polaire Canada pour 2022-2023 sont présentés ci-dessous.

Services internes

Cadre ministériel des résultats - Responsabilité Principale: Science et technologie polaires
Résultant ministériel Indicateur
Résultant ministériel #1 - La recherche en sciences et technologie polaires du Canada est publiquement disponible est appliquée. Indicateur 1 – Pourcentage de publications scientifiques pilotés ou subventionnés par Savoir polaire Canada qui sont accessibles en ligne au public canadien.
Indicateur 2 – Nombre de fois qu'est citée la recherche pilotée ou subventionnés par Savoir polaire Canada.
Résultant ministériel #2 – La science arctique du Canada intègre le savoir autochtone et local. Indicateur 1 - Pourcentage de projets de recherche sur l'Arctique pilotés et subventionnés par Savoir polaire Canada qui integrent le savoir autochtone et local.
Indicateur 2- Pourcentage de projets sue l'Arctique pilotés et subventionnés par Savoir polaire Canada qui  incluent les gens du Nord.
Résultant ministériel #3 - Le Canada favorise les échanges et partenariats nationaux et internationaux en sciences polaires. Indicateur 1 – Nombre d'activités d'échange de connaissances ou d'initiatives pilotées ou subventionnés par Savoir polaire Canada.
Indicateur 2 - Pourcentage d'investissement provenant des projets subventionnés par Savoir polaire Canada.
Indicateur 3 - Pourcentage des projets pilotés par Savoir polaire Canada qui font intervenir des partenaires externes.
Résultant ministériel #4 – La prochaine génération de chercheurs canadiens en science polaire est formée Indicateur 1 - Pourcentage de projets pilotés ou subventionnés par Savoir polaire Canada qui font appel à des chercheurs ou à des chercheurs en début de carrière.

Répertoire des Programmes

  • Programmes: Science et technologie
  • Programmes: Gestion des connaissances et mobilisation

Renseignements connexes sur le répertoire des programmes

Des renseignements sur les ressources financières, humaines et le rendement liés au répertoire des programmes de Savoir polaire Canada sont accessibles dans l’InfoBase du GCxiv.

Tableaux de renseignements supplémentaires

Les tableaux de renseignements supplémentaires ci-dessous sont accessibles sur le site Webxv polaire Canada :

  • Rapport sur les achats écologiques
  • Renseignements sur les programmes de paiements de transfert
  • Analyse comparative entre les sexes Plus
  • Initiatives horizontales
  • Financement pluriannuel initial
  • Programme de développement durable à l’horizon 2030 et Objectifs de développement durable des Nations Unies

Dépenses fiscales fédérales

Il est possible de recourir au régime fiscal pour atteindre des objectifs de la politique publique en appliquant des mesures spéciales, comme de faibles taux d’imposition, des exemptions, des déductions, des reports et des crédits. Le ministère des Finances du Canada publie chaque année des estimations et des projections du coût de ces mesures dans le Rapport sur les dépenses fiscales fédéralesxvi. Ce rapport donne aussi des renseignements détaillés sur les dépenses fiscales, dont des descriptions, des objectifs, des données historiques et des renvois aux programmes de dépenses fédérales connexes, ainsi qu’aux évaluations et aux résultats de l’ACS Plus liés aux dépenses fiscales.

Coordonnées de l’organisation

Administration centrale

Adresse postale : Savoir polaire Canada – Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique, 1 Uvajuq Road, C. P. 2150, Cambridge Bay (Nunavut) X0B 0C0
Téléphone : 867-983-7425

Bureau d’Ottawa

Adresse postale : Savoir polaire Canada, 170, avenue Laurier Ouest, bureau 200, Ottawa (Ontario) K1P 5V5
Téléphone : 613-943-8605

Courriel : info@polar-polaire.gc.ca
Site Web : https://www.canada.ca/fr/savoir-polaire.html

Annexe : Définitions

analyse comparative entre les sexes Plus (ACS Plus) (gender-based analysis plus [GBA Plus])

Outil analytique utilisé pour élaborer des politiques, des programmes et d’autres initiatives adaptés et inclusifs, et mieux comprendre comment des facteurs comme le sexe, la race, l’origine nationale et ethnique, l’origine ou l’identité autochtone, l’âge, l’orientation sexuelle, les conditions socio-économiques, la géographie, la culture et le handicap influent sur les expériences et les résultats, et peuvent avoir une incidence sur l’accès aux programmes gouvernementaux et l’expérience vécue dans le cadre de ceux-ci.

cadre ministériel des résultats (departmental results framework)

Cadre qui établit un lien entre les responsabilités essentielles et les résultats ministériels et les indicateurs de résultat ministériel d’un ministère.

cible (target)

Niveau mesurable du rendement ou du succès qu’une organisation, un programme ou une initiative compte atteindre au cours d’une période donnée. Une cible peut être quantitative ou qualitative.

crédit (appropriation)

Autorisation donnée par le Parlement d’effectuer des paiements sur le Trésor.

dépenses budgétaires (budgetary expenditures)

Dépenses de fonctionnement et dépenses en capital, paiements de transfert à d’autres ordres de gouvernement, à des organisations ou à des particuliers, et paiements à des sociétés d’État.

dépenses législatives (statutory expenditures)

Dépenses approuvées par le Parlement à la suite de l’adoption d’une loi autre qu’une loi de crédits. La loi précise les fins auxquelles peuvent servir les dépenses et les conditions dans lesquelles elles peuvent être effectuées.

dépenses non budgétaires (non-budgetary expenditures)

Recettes et décaissements nets au titre de prêts, de placements et d’avances, qui modifient la composition des actifs financiers du gouvernement du Canada.

dépenses prévues (planned spending)

En ce qui a trait aux Plans ministériels et aux Rapports sur les résultats ministériels, les dépenses prévues s’entendent des montants indiqués dans le budget principal des dépenses.

Un ministère ou un organisme est censé être au courant des autorisations qu’il a demandées et obtenues. La détermination des dépenses prévues relève du ministère ou de l’organisme, et ce dernier doit être en mesure de justifier les dépenses et les augmentations présentées dans son plan ministériel et son Rapport sur les résultats ministériels.

dépenses votées (voted expenditures)

Dépenses approuvées annuellement par le Parlement au moyen d’une loi de crédits. Le libellé d’un crédit énonce les conditions selon lesquelles les dépenses peuvent être effectuées.

entreprise autochtone (indigenous business)

Aux fins de l’annexe E de la Directive sur la gestion de l’approvisionnement : Procédures obligatoires pour les marchés attribués aux entreprises autochtones et de l’engagement du gouvernement du Canada à ce qu’un objectif minimum obligatoire de 5 % de la valeur totale des contrats soit attribué à des entreprises autochtones, une organisation qui répond à la définition et aux exigences définies dans le Répertoire des entreprises autochtones.

équivalent temps plein (full time equivalent)

Mesure utilisée pour représenter une année-personne complète d’un employé dans le budget ministériel. Pour un poste donné, le nombre d’équivalents temps plein représente le rapport entre le nombre d’heures travaillées par une personne et le nombre d’heures normales prévues dans sa convention collective.

indicateur de rendement (performance indicator)

Moyen qualitatif ou quantitatif de mesurer un extrant ou un résultat en vue de déterminer le rendement d’une organisation, d’un programme, d’une politique ou d’une initiative par rapport aux résultats attendus.

indicateur de résultat ministériel (departmental result indicator)

Mesure quantitative des progrès réalisés par rapport à un résultat ministériel.

initiative horizontale (horizontal initiative)

Initiative dans le cadre de laquelle deux organisations fédérales ou plus bénéficient d’un financement dans le but d’atteindre un résultat commun, souvent associé à une priorité du gouvernement.

plan (plan)

Exposé des choix stratégiques qui montre comment une organisation entend réaliser ses priorités et obtenir les résultats connexes. De façon générale, un plan explique la logique qui sous-tend les stratégies retenues et tend à mettre l’accent sur des mesures pouvant mener aux résultats attendus.

Plan ministériel (Departmental Plan)

Exposé des plans et du rendement attendu d’un ministère qui reçoit des crédits parlementaires. Les plans ministériels couvrent une période de trois ans et sont habituellement présentés au Parlement au printemps.

priorité ministérielle (departmental priority)

Plan ou projet sur lequel un ministère a choisi de concentrer ses efforts et dont il rendra compte au cours de la période de planification. Il s’agit de ce qui importe le plus ou qui doit être réalisé en premier pour obtenir les résultats ministériels attendus.

priorités pangouvernementales (government-wide priorities)

Aux fins du Rapport sur les résultats ministériels 2022-2023, thèmes de haut niveau qui présentent le programme du gouvernement issu du discours du Trône du 23 novembre 2021, soit : bâtir un présent et un avenir plus sains; faire croître une économie plus résiliente; mener une action climatique audacieuse; travailler plus fort pour rendre les collectivités sécuritaires, défendre la diversité et l’inclusion; avancer plus rapidement sur la voie de la réconciliation; lutter pour un monde plus sûr, plus juste et plus équitable.

production de rapports sur le rendement (performance reporting)

Processus visant à communiquer de l’information sur le rendement, laquelle est fondée sur des éléments probants. La production de rapports sur le rendement appuie la prise de décisions, la responsabilisation et la transparence.

programme (program)

Services et activités, pris séparément ou en groupe, ou une combinaison des deux, qui sont gérés ensemble au sein du ministère ou de l’organisme et qui portent sur un ensemble déterminé d’extrants, de résultats ou de niveaux de services.

Rapport sur les résultats ministériels (Departmental Results Report)

Rapport qui présente les réalisations réelles d’un ministère par rapport aux plans, aux priorités et aux résultats attendus énoncés dans le Plan ministériel correspondant.

rendement (performance)

Utilisation qu’une organisation a faite de ses ressources en vue d’obtenir ses résultats, mesure dans laquelle ces résultats se comparent à ceux que l’organisation souhaitait obtenir, et mesure dans laquelle les leçons apprises ont été cernées.

répertoire des programmes (program inventory)

Répertoire qui énonce tous les programmes du ministère ou de l’organisme et décrit la façon dont les ressources sont organisées pour contribuer aux responsabilités essentielles et aux résultats du ministère ou de l’organisme.

responsabilité essentielle (core responsibility)

Fonction ou rôle permanents exercés par un ministère ou un organisme. Les intentions du ministère ou de l’organisme concernant une responsabilité essentielle se traduisent par un ou plusieurs résultats ministériels auxquels le ministère ou l’organisme cherche à contribuer ou sur lesquels il veut avoir une influence.

résultat (result)

Conséquence attribuable en partie aux activités d’une organisation, à une politique, à un programme ou à une initiative. Les résultats ne relèvent pas d’une organisation, d’une politique, d’un programme ou d’une initiative unique, mais ils s’inscrivent dans la sphère d’influence de l’organisation.

résultat ministériel ((departmental result)

Conséquence ou résultat qu’un ministère cherche à atteindre. Un résultat ministériel échappe généralement au contrôle direct des ministères, mais il devrait être influencé par les résultats des programmes.

Notes en fin de texte

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