Des cadres sains pour les jeunes du Canada – Les tactiques d’intimidation des jeunes
Les tactiques d’intimidation des jeunes
L’intimidation épouse bien des formes, les deux plus courantes étant (de 54 % à 81 %) les taquineries (figure 5.5) et l’intimidation indirecte sous forme d’exclusion et de commérage (figure 5.6). Beaucoup plus de garçons que de filles ont signalé qu’ils avaient été victimes de taquineries en 2006, surtout au sein des années d’études supérieures, mais, dans l’ensemble, les taux de signalement de ce comportement sont moins élevés en 2006 qu’en 2002 (figure 5.5). Par contraste, un plus grand nombre de filles ont déclaré qu’elles avaient été victimes d’intimidation indirecte (figure 5.6).
Les figures 5.5 à 5.11 présentent des données relatives aux élèves qui ont déclaré avoir été victimes d’intimidation ou avoir été intimidateurs-victimes.
On peut voir à la figure 5.7 que beaucoup plus de garçons ont rapporté avoir été agressés physiquement (jusqu’à 46 %) en 2006, bien que les taux de prévalence soient moins élevés qu’en 2002 (où ils ont atteint un sommet de 55 %).
Équivalent textuel - Figure 5.8
Le pourcentage d’élèves qui ont déclaré des incidents de harcèlement sexuel augmente avec l’âge chez les filles, mais diminue avec l’âge chez les garçons, pour s’établir au même niveau pour les deux sexes chez les élèves de 8e année (figure 5.8). Globalement, le pourcentage d’élèves ayant déclaré de tels incidents a diminué de 2002 à 2006.
La prévalence de l’intimidation fondée sur la race et la religion était moins élevée que celle de tous les autres types d’intimidation (figures 5.9 et 5.10), variant de 7 à 21 %. Toutes années d’études confondues, les garçons ont déclaré plus de cas d’intimidation fondée sur la race et la religion que les filles. Le nombre de cas d’intimidation fondée sur la race a légèrement augmenté de 2002 à 2006, tandis que celui des cas d’intimidation fondée sur la religion a légèrement diminué.
Équivalent textuel - Figure 5.11
Pour la première fois en 2006, le questionnaire de l’enquête HBSC comportait une question sur la cyberintimidation ou le harcèlement électronique, à l’aide notamment d’un ordinateur, du courrier électronique, de photos numériques ou du téléphone cellulaire. Toutes années d’études confondues, les filles ont déclaré être plus souvent victimes de cyberintimidation que les garçons (figure 5.11).
Participation à des bagarres et port d’armes
Équivalent textuel - Figure 5.12
Les bagarres constituent une forme extrême d’agression et doivent retenir notre attention. On peut voir à la figure 5.12 que le nombre de batailles impliquant des élèves a augmenté depuis 2002. Toutes années d’études confondues, beaucoup plus de garçons que de filles ont déclaré qu’ils avaient participé à une bataille. Par ailleurs, ce type de comportement s’atténuait avec l’âge dans le cas des adolescents tandis que sa prévalence se maintenait davantage chez les filles.
Près de la moitié des garçons ont indiqué qu’ils s’étaient battu avec un ami ou une connaissance (figure 5.13), tandis que les filles ont précisé qu’il y avait plus de chances qu’elles se bagarrent avec un frère ou une soeur (figure 5.14). Cela s’explique peut-être par le fait que les filles sont plus susceptibles de manifester leur agressivité envers un membre de leur famille ou parce qu’il est plus acceptable pour elles de se bagarrer à l’intérieur du cadre familial. Les élèves plus âgés, surtout les garçons, étaient plus enclins à se bagarrer avec des étrangers, comportement qui risque de les exposer à de graves blessures (données non présentées).
Équivalent textuel - Figures 5.13 et 5.14
La proportion d’élèves qui portent des armes et celle des élèves qui ont un comportement belliqueux sont similaires. Au total, 17 % des garçons et 4 % des filles ont déclaré avoir porté une arme au cours des 30 jours précédents (données non présentées).
On peut voir aux figures 5.15 et 5.16 que l’arme que les élèves ont déclaré le plus souvent portée est le couteau. Par ailleurs, 14 % des garçons qui ont déclaré porter une arme ont indiqué que cette arme était un fusil, un revolver ou une autre arme à feu. Les filles qui ont déclaré porter une arme ont plus souvent indiqué qu’il s’agissait de gaz lacrymogène ou de gaz poivré. La disponibilité accrue des armes et leur présence de plus en plus grande soulèvent de graves inquiétudes quant au risque de blessures et d’escalade de la violence.
Détails de la page
- Date de modification :