Page 2 : Rapport sur l'utilisation des antimicrobiens chez les humains – 2014
PROMOUVOIR ET PROTÉGER LA SANTÉ DES CANADIENS GRÂCE AU LEADERSHIP, AUX PARTENARIATS, À L'INNOVATION ET AUX INTERVENTIONS EN MATIÈRE DE SANTÉ PUBLIQUE.
— Agence de la santé publique du Canada
Also available in English under the title: Human Antimicrobial Use Report - 2014
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© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par la ministre de la Santé, 2015
Date de publication : novembre 2015
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Cat. : XXXXXXX
ISBN : XXXXXXX
Pub. : XXXXXXX
Citation suggérée : Gouvernement du Canada. Rapport sur l'utilisation des antimicrobiens chez les humains, 2014. Gouvernement du Canada, Guelph (Ontario), 2015.
Collaborateurs
Nous tenons ici à mentionner et à remercier les personnes qui ont contribué à la réussite du présent rapport.
Responsable de la surveillance de l'utilisation des antimicrobiens chez les humains
- Rita Finley
Auteurs/analystes
- Rita FinleyFootnote a
- Shiona Glass-KaastraFootnote b
- Jeff MarchandFootnote c
Examinateurs
- John Conly, Université de Calgary
- Diana George, Centre de contrôle des maladies de la Colombie-Britannique
- Jim Hutchinson, Université de Colombie-Britannique
- Fawziah Marra, Université de Colombie-Britannique
- Warren McIsaac, College of Family Physicians of Canada, Mt. Sinai Hospital
- David Patrick, Université de Colombie-Britannique, Centre de contrôle des maladies de la Colombie-Britannique
- Lynora Saxinger, University of Alberta Hospital
- Daniel Thirion, Université de Montréal
- Karl Weiss, Université de Montréal
Résumé
Les niveaux d'utilisation d'antimicrobiens au Canada continuent de demeurer relativement stables dans les établissements communautaires et hospitaliers. Au sein de la collectivité, les médecins en cabinet ont formulé 6 494 recommandations de traitement aux antimicrobiens par 10 000 habitants en 2014, ce qui s'est traduit par 6 467 ordonnances par 10 000 habitants délivrées par les pharmacies communautaires. La majorité de ces recommandations ont été formulées pour le traitement d'infections des voies respiratoires supérieures, d'infections des voies urinaires inférieures ou cystites et de maladies de l'oreille. En 2014, les pharmacies communautaires ont délivré, en moyenne, un antimicrobien à 63 % des enfants (de 0 à 14 ans), à 58 % des adultes (de 15 à 59 ans) et à 86 % des aînés (60 ans et plus). Bien qu'on ait observé un recours plus élevé chez les aînés (60 ans et plus) par comparaison aux adultes (de 15 à 59 ans), les doses par ordonnance étaient plus faibles. Ce constat pourrait indiquer différents niveaux de maladie ou s'expliquer par le fait que les aînés reçoivent des doses plus faibles en raison d'une réduction de la fonction rénale.
En 2014, les ordonnances d'antimicrobiens parentéraux comptaient pour 8 % de l'ensemble des ordonnances délivrées, soit deux fois plus qu'en 2010. Ce pourcentage correspond à 213 antimicrobiens oraux pour chaque produit parentéral délivré par les pharmacies communautaires. Le rapport entre les produits oraux et parentéraux achetés à l'hôpital était de bien moins grande envergure, où 57 % de tous les produits étaient sous forme orale. Des différences importantes entre les provinces ont été observées dans le taux d'ordonnances d'antimicrobiens parentéraux exécutées. Le Québec, le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse présentent des taux plus élevés que ceux des autres provinces. L'ampleur des écarts est vraisemblablement imputable aux différences dans les politiques de remboursement des médicaments parentéraux des patients en consultation externe.
Tant dans la collectivité qu'en milieu hospitalier, parmi les antimicrobiens les plus couramment prescrits ou achetés en 2014, on compte l'amoxicilline, la ciprofloxacine et la doxycycline, en plus de la clarithromycine, de l'amoxicilline et l'inhibiteur enzymatique au sein de la collectivité, l'azithromycine et la ceftriaxone en milieu hospitalier. Un total de 12 antimicrobiens ont été identifiés à titre de médicaments d'intérêt pour les infections résistantes (MIIR) en milieu hospitalier. De ce nombre, les hôpitaux ont acheté davantage de moxifloxacine et de pipéracilline-tazobactam que les autres médicaments d'intérêt. L'achat de méropénème et d'ertapénème a été graduellement en hausse depuis 2004. En 2014, les quantités totales d'achat de gentamicine ont diminué, tandis que celles de tobramycine ont augmenté. Cette situation est attribuable aux problèmes d'approvisionnement de gentamicine observés dans les hôpitaux, qui les a amenés à se tourner vers la tobramycine.
Des différences régionales continuent d'être observées dans les niveaux d'antimicrobiens délivrés par les pharmacies communautaires ou achetés par les hôpitaux. À l'échelle communautaire, le taux d'exécution à Terre-Neuve-et-Labrador est de 20 % plus élevé que celui de la Saskatchewan, province présentant le deuxième plus haut taux d'exécution. Cependant, au Québec, on a observé un recours plus élevé à des produits peu utilisés à l'échelle nationale, en particulier l'ertapénème, la céfazoline, la ceftriaxone, la vancomycine et la triméthoprime. De même, le Manitoba continue d'acheter plus de 49 % des doses d'antimicrobiens comparativement à la Nouvelle-Écosse (province ayant le deuxième taux d'achat le plus élevé). En 2014, le Québec a acheté 55 % plus de doses de pipéracilline-tazobactam que la province présentant le deuxième taux d'achat le plus élevé (Colombie-Britannique).
Références
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