Des cadres sains pour les jeunes du Canada – Modes de vie sains et poids santé en contexte
Modes de vie sains et poids santé en contexte
La proportion des élèves qui ont déclaré être physiquement actifs dans leurs temps libres en dehors des heures de classe s’établit à 42 % chez qui ont obtenu un score élevé sur l’échelle de la confiance des parents et de la communication avec ces derniers et à 32 % chez ceux ayant affiché un faible score sur cette même échelle (figure 3.19).
La pratique d’une activité physique est également liée au rendement scolaire puisque 57 % des jeunes ayant obtenu une note moyenne de 85 % ou supérieure sont physiquement actifs pendant au moins 60 minutes, cinq jours ou plus par semaine, comparativement à seulement 40 % de ceux ayant obtenu une note inférieure à 50 % (figure 3.20).
Le pourcentage des élèves qui pratiquent une activité physique augmente légèrement selon qu’ils ont une attitude plus positive à l’égard l’école. Le pourcentage des élèves qui ont déclaré être actifs pendant cinq heures ou plus par semaine durant les heures de classe s’établit à 58 % parmi ceux ayant obtenu un score élevé sur l’échelle de l’attitude à l’égard de l’école et à 51 % parmi ceux affichant un faible score sur cette même échelle (figure 3.21).
Équivalent textuel - Figure 3.21
Comme on le voit à la figure 3.22, le pourcentage des élèves actifs est de 59 % chez les jeunes qui font partie d’une famille très aisée et de seulement 46 % chez ceux qui sont issus d’une familles peu aisée.
Comme on le voit à la figure 3.23, 41 % des jeunes ayant obtenu un score élevé sur l’échelle de l’aisance de la famille mangent fréquemment des fruits, comparativement à 31 % de ceux faisant partie d’une famille peu aisée.
Dans le même ordre d’idées, le pourcentage des jeunes qui mangent souvent des légumes est de 44 % parmi ceux qui sont issus de familles très aisées et de 37 % parmi ceux qui sont membres de familles peu aisées (figure 3.24).
Équivalent textuel - Figures 3.25 et 3.26
Les habitudes alimentaires des jeunes sont constantes par rapport au score sur l’échelle de l’aisance de la famille : les jeunes issus d’une famille plus aisée étant plus nombreux à manger des fruits et des légumes et à boire du lait à faible teneur en matières grasses ou écrémé et moins nombreux à boire des boissons gazeuses contenant du sucre au moins une fois par jour.
Le pourcentage des participants à l’Enquête qui boivent souvent du lait à faible teneur en matières grasses ou écrémé s’établit à 54 % chez ceux issus d’une famille aisée et à 43 % chez ceux provenant d’une famille peu aisée (figure 3.25).
La consommation de bonbons ou de chocolat est constante pour toutes les catégories d’aisance de la famille (figure 3.26).
Comme on le voit à la figure 3.27, le pourcentage des jeunes qui boivent souvent des boissons gazeuses contenant du sucre est plus élevé chez les jeunes issus de familles peu aisées que chez ceux provenant d’une famille assez ou très aisée.
Il existe une corrélation entre l’obésité et deux des variables contextuelles étudiées par l’Enquête HBSC, soit le rendement scolaire et l’aisance de la famille.
La fréquence de l’obésité est inversement proportionnelle au rendement scolaire, passant de 4 % chez les élèves ayant une note de 85 % ou supérieure à 10 % chez les ceux ayant une note inférieure à 50 % (figure 3.28). Les chances de devenir obèse sont inversement proportionnelles au degré d’aisance de la famille, passant de 5 % chez les élèves provenant d’une famille aisée pour atteindre le double, soit 10 %, chez les élèves faisant partie d’une famille peu aisée (figure 3.29).
Résumé
Le présent chapitre renferme plusieurs constatations importantes. Premièrement, la proportion d’élèves inactifs et sédentaires est très élevée au Canada. Signalons également le faible pourcentage d’élèves qui ont déclaré qu’ils mangent des fruits et des légumes et boivent du lait à faible teneur en matières grasses ou écrémé sur une base quotidienne. Cela étant dit, il n’est pas surprenant de constater qu’un enfant d’âge scolaire sur quatre souffre d’embonpoint ou soit obèse. Les problèmes d’inactivité et d’obésité sont particulièrement évidents chez les jeunes issus des familles les moins aisées.
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