Évaluation rapide des risques : Éclosion multi-pays des clades 1a et 1b du virus de la mpox - répercussions pour la santé publique au Canada

Évaluation terminée le 4 septembre 2024 (avec des données au 30 août 2024)

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Motif de l'évaluation

Depuis l'Évaluation rapide des risques (ERR) du clade I du virus de la mpox (orthopoxvirus simien [OVS]) effectuée en avril 2024, une expansion géographique sans précédent et une augmentation des cas de mpox des clades Ia et Ib se sont produites en Afrique, avec des pays voisins de la République démocratique du Congo (RDC) qui ont signalé des cas pour la première fois, notamment le Burundi, le Rwanda, l'Ouganda et le Kenya. Une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) a été déclarée par l'OMS le 14 août 2024, suivie de deux cas du sous-clade le plus récent, le clade Ib d'OVS, confirmés en Suède et en Thaïlande. Face à l'évolution de la situation, l'Agence de santé publique a procédé à une nouvelle évaluation des risques liés aux clades Ia et Ib de l'OVS.

Question relative au risque

Quelle est la probabilité d'importation du clade Ia ou Ib de l'OVS au Canada et quel est l'impact de la propagation au cours des trois prochains mois (septembre à novembre 2024) ?

Énoncé des risques

De septembre à novembre 2024, la probabilité d'importation du clade Ia de l'OVS au Canada est faible (incertitude élevée). Historiquement, le clade Ia est associé à une transmission à partir d'animaux sauvages, suivie de chaînes limitées de transmission interhumaine qui s'éteignent. Bien que le clade Ia présente aujourd'hui davantage de signes de transmission interhumaine, il reste limité aux zones rurales et forestières endémiques, ce qui limite la possibilité pour un voyageur d'exporter le clade Ia au Canada. Pour la même période, la probabilité d'importation du clade Ib de l'OVS au Canada est élevée (incertitude modérée). Le clade Ib se caractérise par une transmission interhumaine soutenue, en particulier dans les zones urbaines, ce qui augmente la probabilité d'exportation, notamment lorsque de plus en plus de régions dans le monde signalent des cas de l'OVS du clade Ib.

Si l'importation du clade Ia ou Ib de l'OVS se produisait au Canada, on s'attend principalement à une transmission au sein des ménages des voyageurs et de leurs contacts étroits non domestiques, y compris les contacts sexuels, avec un potentiel d'amplification au sein des réseaux sexuels à fort contact, y compris parmi les gais, bisexuels et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (gbHARSAH), ainsi que parmi les travailleurs du sexe et leurs contacts étroits. Il existe des preuves solides de transmission interhumaine sexuelle et non sexuelle pour le clade Ib. Il pourrait en résulter des chaînes de transmission plus longues au Canada, similaires à la propagation du clade IIb lors de l'éclosion mondiale de mpox en 2022.

Pour les personnes sans facteurs de risque connus, l'impact d'une infection par l'OVS du clade Ia est estimé modéré (incertitude modérée), et l'impact d'une infection par l'OVS du clade Ib est estimé mineur (incertitude élevée). L'impact est estimé plus élevé pour le clade Ia que pour le clade Ib sur la base des taux de létalité historiques et actuels. Toutefois, la morbidité et la mortalité rapportées pour le clade Ia peuvent être plus élevées en raison des populations touchées (c'est-à-dire principalement des enfants) et du contexte local/régional. Pour les personnes présentant des facteurs de risque de conséquences négatives de la mpox, notamment les enfants, les personnes enceintes et les personnes immunodéprimées{a}, on estime que l'impact d'une infection soit par le clade Ia ou par le clade Ib serait majeur (incertitude modérée pour le clade Ia; incertitude élevée pour le clade Ib).

L'impact de l'infection par l'OVS des clades Ia et Ib sur les populations touchées (contacts étroits au sein des ménages et contact étroits non domestiques, et personnes appartenant à des réseaux sexuels à contacts étroits, tels que les gbHARSAH et les travailleurs du sexe et leurs contacts étroits) est estimé comme étant modéré (incertitude modérée). Les données probantes suggèrent une plus grande gravité des conséquences sanitaires pour le clade Ia que pour le clade Ib. Toutefois, des données probantes de plus en plus nombreuses indiquent que le clade Ib pourrait donner lieu à une transmission interhumaine par le biais de contacts sexuels et non sexuels étroits et donc se propager dans les ménages et les contacts non domestiques ainsi que chez les personnes appartenant à des réseaux sexuels à fort contact, avec des conséquences sanitaires potentiellement moins graves que ce qui est rapporté pour le clade Ia.

L'impact sur la population générale du Canada des infections causées par les clades Ia ou Ib de l'OVS est estimé comme étant mineur (faible incertitude). Ces estimations sont basées sur des preuves substantielles de l'éclosion mondiale de l'OVS du clade IIb en cours, où l'impact sur la population générale a été minime. En outre, en RDC, peu de cas de propagation des éclosions du clade Ia ou Ib à la population générale ont été signalés.

Tableau 1. Estimations de la probabilité et de l'impact de l'importation et de la transmission de l'OVS (clade Ia et Ib) au Canada, de septembre à novembre 2024
Question Clade Ia de l'OVSTableau 1 Note de bas de page a :
Estimation [incertitude]
Clade Ib de l'OVS : Estimation [incertitude]

Quelle est la probabilité qu'au moins un voyageur infecté par l'OVS du clade Ia ou Ib entre au Canada au cours des trois prochains mois ?

Faible [Élevée]

Élevée [Modérée]

Quel est le scénario de propagation le plus probable si un voyageur infectieux entre au Canada avec l'OVS du clade Ia ou Ib ?

Transmission par contacts étroits au sein des ménages et hors ménage, y compris les contacts sexuels, avec un potentiel d'amplification domestique par le biais de réseaux sexuels à fort contact, y compris parmi les gbHARSAHTableau 1 Note de bas de page b et les travailleurs du sexe et leurs contacts étroits.

Quel serait l'impact sur un individu infecté par le clade Ia ou Ib de l'OVS (y compris l'impact sur la santé mentale, la morbidité/mortalité et/ou le bien-être) ?

Enfants et nourrissons, personnes enceintes et personnes immunodéprimées : Majeur [Modérée]

Individu sans facteur de risque connu : Modéré [Modérée]

Enfants et nourrissons, personnes enceintes et personnes immunodéprimées : Majeur [Élevée]

Individu sans facteur de risque connu : Mineur [Élevée]

Quel serait l'impact sur la santé des populations touchées et celui sur la santé de la population générale ?

Contacts étroits au sein des ménages et hors ménage, y compris les contacts sexuels : Modéré [Modérée]

Individus appartenant à des réseaux sexuels à fort contact, y compris les gbHARSAH et les travailleurs du sexe, ainsi que leurs contacts étroits : Modéré [Modérée]

Population générale : Mineur [Faible]

Remarques :

Se référer à l'annexe technique pour les définitions

Tableau 1 Note de bas de page a

OVS : virus de la mpox (orthopoxvirus simien)

Tableau 1 Retour à la référence de la note de bas de page a

Tableau 1 Note de bas de page b

gbHARSAH : gays, bisexuels et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes

Tableau 1 Retour à la référence de la note de bas de page b

Risque futur pour le Canada

La probabilité d'importation d'un cas d'OVS du clade Ia ou Ib au Canada devrait augmenter si les éclosions actuelles continuent de se propager, en particulier dans les pays où les volumes de voyage à destination et en provenance du Canada sont plus importants (par exemple, les États-Unis, le Mexique, le Royaume-Uni), ou si l'OVS du clade Ia ou Ib pénètre dans des réseaux sexuels à fort contact au cours d'un événement d'amplification, similaire au début de l'éclosion mondiale de mpox du clade IIb actuellement en cours. Il existe des incertitudes et des lacunes dans les connaissances (se référer au tableau 3) liées à l'évolution des éclosions d'OVS des clades Ia et Ib, ce qui rend difficile l'estimation du risque pour la population du Canada au cours des trois prochains mois et au-delà. Il est inconnu si l'OVS du clade Ia ou Ib se comportera comme ce que nous avons vu au Canada au moment de l'éclosion mondiale d'OVS du clade IIb en 2022.

Le scénario le plus plausible au Canada au-delà de novembre 2024 devrait être similaire au scénario de transmission décrit dans l'annexe technique et résumé dans l'énoncé des risques ci-dessus. Il devrait s'agir d'une transmission principalement dans les ménages et les contacts étroits non domestiques, y compris les contacts sexuels, avec un potentiel d'amplification domestique par le biais de réseaux sexuels à fort contact, y compris parmi les gbHARSAH et les travailleurs du sexe et leurs contacts étroits.

Le scénario le plus défavorable au Canada au-delà de novembre 2024 serait celui d'une transmission à long terme au sein de la population générale par contact sexuel et direct. Les facteurs d'un tel scénario comprennent le manque de sensibilisation à la maladie dans la population générale, y compris la désinformation et la mésinformation, la méfiance à l'égard des autorités de santé publique, le manque de communication sur les risques, la faible immunité contre la mpox dans la population canadienne générale, l'hésitation vaccinale, les obstacles à la vaccination, les cas manqués en raison d'un faible indice de suspicion clinique, l'accès retardé au diagnostic et aux soins en raison de la stigmatisation et les cas paucisymptomatiques.Note de bas de page 1Note de bas de page 2 Toutefois, les preuves de ces facteurs potentiels restent incertaines. Le potentiel d'évolution des clades Ia ou Ib de l'OVS pourrait également poser des défis pour la prévention et le contrôle de la mpox au Canada.

La transmission au sein de la population générale pourrait entraîner un fardeau sanitaire et socio-économique considérable. Même en l'absence d'une transmission communautaire généralisée, de petites éclosions pourraient peser sur les ressources médicales et de santé publique pour le diagnostic, le traitement, la gestion des éclosions et les pénuries de personnel en raison de l'absentéisme si le personnel de santé est touché.Note de bas de page 2 En outre, il pourrait y avoir des implications pour l'équité en matière de santé, et certaines populations pourraient subir une charge disproportionnée de la morbidité et de la mortalité associées et exacerber les inégalités en matière de santé dans les populations vulnérables.

Lors de l'éclosion de 2022 du clade IIb au Canada, des changements de comportement ont permis de freiner la transmission au sein de la communauté des gbHARSAH. Le déploiement rapide d'activités de sensibilisation du public pour encourager la vaccination, ainsi que des actions de proximité et une communication adaptée en partenariat avec des organisations communautaires ont contribué à prévenir une transmission plus large. Des interventions telles que la gestion des cas et des contacts, l'éducation et la sensibilisation des communautés, la mise en oeuvre de la prévention biomédicale (préservatifs, vaccination) et le changement de comportement ont été efficaces dans la gestion d'autres maladies infectieuses telles que la syphilis, l'hépatite B, le virus du papillome humain et le VIH.

Du point de vue de l'environnement naturel et de la faune sauvage, la transmission de l'OVS de l'homme à l'animal ou de l'animal à l'homme au Canada pourrait devenir préoccupante en cas de transmission interhumaine continue dans la population générale. D'après l'étude « Variole simienne (orthopoxvirose simienne) au Canada : Analyse des voies d'exposition de l'humain à l'animal » réalisée en 2022 par l'ACIA, les déchets infectieux provenant d'humains infectés ont été considérés comme une voie potentielle d'exposition à l'OVS pour les animaux au Canada, en particulier les animaux sauvages.Note de bas de page 3 Bien que les recherches actuelles soient limitées en ce qui concerne la transmissibilité des clades Ia et Ib de l'OVS dans la faune canadienne, une étude menée en 2023 par le Laboratoire national de microbiologie a indiqué que, bien que les souris sylvestres soient permissives à l'infection expérimentale par les clades I et II de l'OVS, l'infection a été de courte durée, ce qui indique une capacité limitée de transmission active.Note de bas de page 4 Bien que des preuves antérieures limitées aient indiqué la possibilité pour l'OVS de se répandre chez les animaux à partir des humains, la capacité de propagation continue parmi les espèces animales est limitée,Note de bas de page 5Note de bas de page 6 la capacité de propagation continue parmi les espèces animales et l'établissement d'une enzootie sont moins bien décrits.Note de bas de page 7Note de bas de page 8

Mesures proposées pour les autorités de santé publique

Les mesures proposées lors de la précédente évaluation rapide des risques restent d'actualité. Compte tenu du risque d'importation de l'OVS du clade Ia ou Ib au Canada, la détection précoce, le diagnostic, la prévention de l'infection et les mesures de contrôle, ainsi que la sensibilisation de la population canadienne à l'OVS, sont essentiels pour contrôler efficacement la transmission de l'OVS du clade Ia ou Ib à l'intérieur du pays. L'accès et l'utilisation de vaccins et d'antiviraux, y compris les conseils et protocoles associés, sont également importants pour la capacité du Canada à contrôler un scénario de propagation probable.

Les recommandations ci-dessous sont fondées sur les résultats de cette évaluation des risques et sur le plan stratégique de préparation et d'intervention de l'OMS. Elles doivent être prises en compte par les juridictions en fonction de l'épidémiologie, des politiques, des ressources et des priorités locales. En raison du niveau actuel d'incertitude associé à cet événement, il est important que la réponse de santé publique soit proportionnelle au risque.

L'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) continuera à s'engager et à collaborer avec les organisations fédérales, provinciales, territoriales et non gouvernementales afin d'évaluer et de gérer les risques pour la santé publique associés à l'importation de l'OVS du clade Ia et Ib au Canada.

Interventions de santé publique : Prévention et réponse

Communication sur les risques

Collaboration et coordination

Surveillance et établissement de rapports

Annexe technique

Contexte de l'événement

Depuis juillet 2024, l'Afrique a connu une expansion géographique sans précédent et une augmentation des cas confirmés et suspectés de mpox. Les pays voisins de la RDC ont signalé des cas pour la première fois, notamment le Burundi, le Rwanda, l'Ouganda et le Kenya. Le 14 août 2024, le directeur général de l'OMS a convoqué un comité d'urgence sur la recrudescence de la mpox, qui a ensuite déclaré que la situation actuelle en Afrique constituait une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) en vertu des dispositions du Règlement sanitaire international (2005). À date du 22 août 2024, deux cas du nouveau sous-clade, le clade Ib de l'OVS, ont été confirmés en dehors de la région Afrique, en Suède et en Thaïlande. Dans une évaluation rapide des risques actualisée, l'OMS a estimé que le risque des éclosions multi-pays de mpox (y compris les clades Ia, Ib et IIb) pour les pays en dehors de la région Africaine était modéré (OMS, rapport non publié, 2024).

Clades de l'OVS

À ce jour, on connaît deux clades de l'OVS : le clade I (anciennement connu sous le nom de clade du bassin du Congo ou d'Afrique centrale) et le clade II (anciennement connu sous le nom de clade d'Afrique de l'Ouest).Note de bas de page 9Note de bas de page 10Note de bas de page 11Note de bas de page 12 Le clade II est lui-même divisé en deux sous-clades : IIa et IIb, le clade IIb de l'OVS étant responsable de l'éclosion mondiale du clade IIb mpox. Le clade I a été récemment divisé en deux sous-clades : Ia (anciennement clade I) et Ib, le clade Ib ayant été détecté pour la première fois dans la province orientale du Sud-Kivu, en RDC, autour de septembre 2023, et signalé pour la première fois dans une pré-publication en avril 2024.Note de bas de page 13Note de bas de page 14Note de bas de page 15 Le clade Ib est responsable de la propagation géographique de la mpox dans les pays voisins de la RDC et son émergence a été un facteur important qui a conduit à la déclaration d'USPPI de l'OMS du 14 août 2024 pour la mpox.Note de bas de page 16

Avant la divergence du clade I en Ia et Ib, la littérature indiquait que le clade I (clade Ia) était plus transmissible et causait une maladie plus grave que le clade II, comme décrit dans la précédente évaluation rapide des risques effectuée en avril 2024. Vu que le clade Ib étant un variant relativement récent, peu est connu sur sa transmissibilité, sa gravité et sa pathogénie virale. Les données actuelles suggèrent qu'une transmission interhumaine soutenue, y compris par contact sexuel, est à l'origine de la transmission locale du clade Ib dans certaines parties de la RDC et du Burundi. Dans la province orientale du Sud-Kivu en RDC, les cas ont été principalement signalés chez les jeunes et les adultes de 15 ans et plus (86 %). Une étude de l'éclosion du clade Ib dans le Sud-Kivu a révélé que 29 % des cas du clade Ib ont déclaré être impliqués dans le commerce du sexe.Note de bas de page 13 Au fur et à mesure que le nombre de cas de mpox augmente au Burundi, les populations les plus touchées ne sont plus principalement des adultes, mais des jeunes adultes et des enfants, sans que l'on en connaisse la raison. Au 19 août 2024, 51,9 % des cas confirmés au Burundi étaient âgés de plus de 15 ans.Note de bas de page 17

Les preuves de la gravité de l'OVS du clade Ib sont limitées. Historiquement, le clade I était considéré comme causant une maladie plus sévère et ayant des résultats plus défavorables que le clade IIb.Note de bas de page 18 Il est incertain que le clade Ib ait conservé la gravité historiquement associée au "clade I". Une étude récente sur le traitement antiviral des cas des clades Ia et Ib en RDC a révélé qu'avec des soins de soutien, le taux de létalité était de 1,7 %.Note de bas de page 19 Ce chiffre est inférieur aux taux de létalité récemment publiés pour la mpox en RDC et se situe dans la fourchette inférieure des taux de létalité de 0 à 10 % historiquement rapportés pour le clade I.Note de bas de page 19Note de bas de page 20Note de bas de page 21 L'éclosion dans la province de l'Équateur, au nord-ouest de la RDC, semble être alimentée par le clade Ia et a rapporté un taux de létalité de 5,7 % à 5,9 %.Note de bas de page 19Note de bas de page 20Note de bas de page 21 Les éclosions du clade Ib dans les provinces orientales de la RDC ont rapporté un taux de létalité inférieur de 0,7 %.Note de bas de page 22Note de bas de page 23 Il est inconnu si la proportion plus élevée d'enfants, qui présentent un risque élevé de maladie grave, touchés dans l'éclosion du clade Ia de l'Équateur explique le taux de létalité plus élevé, par rapport au taux de létalité plus faible du Sud-Kivu, où la plupart des cas sont des adultes. Note de bas de page 19Note de bas de page 20Note de bas de page 21Note de bas de page 22 On suppose que le sous-diagnostic et la sous-déclaration sont importants dans les pays touchés en Afrique. Par conséquent, le nombre de cas est probablement sous-estimé et le taux de létalité est probablement surestimé.

Éclosions multi-pays d'OVS des clades Ia et Ib

Depuis que la RDC a signalé pour la première fois un cas de mpox il y a environ dix ans, le nombre de cas signalés chaque année a augmenté régulièrement, avec ~3 fois plus de cas signalés en 2023 qu'en 2022.Note de bas de page 24 Les clades Ia et Ib ont été signalés en RDC. Entre le 23 et le 31 août 2024, la RDC a signalé 2 933 nouveaux cas (1 838 confirmés; 1 095 suspects) et 35 décès (taux de létalité : 2,2 %).Note de bas de page 25

Le 25 juillet 2024, le Burundi a déclaré une éclosion de mpox suite à la confirmation de trois cas.Note de bas de page 26 C'était la première fois que le Burundi signalait des cas de mpox, et l'éclosion semble être due au clade Ib. En août 2024, le Burundi a connu une augmentation rapide du nombre de cas. Au 31 août 2024, 820 cas (231 confirmés, 589 suspects) et aucun décès ont été signalés dans 29 des 49 districts sanitaires du Burundi.Note de bas de page 25

Dans le rapport de veille épidémiologique des CDC du 23 août 2024, le Kenya a signalé un nouveau cas confirmé, ce qui porte à deux le nombre de cas cumulés et aucun décès.Note de bas de page 27 Le clade du cas récent au Kenya est inconnu à ce jour, mais le cas précédent a été identifié comme étant du clade Ib.Note de bas de page 28 Au 23 août 2024, quatre cas confirmés du clade Ib et aucun décès ont été cumulés au Rwanda, qui a déclaré une éclosion le 27 juillet 2024.Note de bas de page 9Note de bas de page 27Au 31 août 2024, quatre cas confirmés d'OVS et aucun décès ont été signalés en Ouganda depuis le 24 juillet, au moins deux des cas étaient du clade Ib et avaient récemment voyagé en RDC.Note de bas de page 25Note de bas de page 29

Au 31 août 2024, la République centrafricaine (RCA) a signalé 48 cas confirmés et un décès, dont la propagation s'est faite dans la capitale Bangui,Note de bas de page 25Note de bas de page 27 tandis que la République du Congo (ROC) a signalé 21 cas confirmés et 154 cas suspects, sans aucun décès.Note de bas de page 25 Ces cas ont été identifiés comme appartenant au clade Ia.Note de bas de page 30

Le 23 août 2024, le ministre de la Santé et des Affaires sociales du Gabon a annoncé le premier cas confirmé d'OVS dans le pays.Note de bas de page 31 Le clade d'OVS à l'origine du cas n'a pas encore été confirmé.Note de bas de page 30

Éclosion d'OVS du clade IIb et sensibilité à la mpox au Canada

Bien qu'aucun cas d'OVS du clade Ia ou Ib n'ait été détecté au Canada, une éclosion mondiale d'OVS du clade IIb est en cours depuis 2022, ce qui inclut le Canada. Au Canada, un total de 164 cas d'OVS du clade IIb ont été signalés à l'ASPC entre le 1er janvier et le 12 août 2024, en provenance de l'Ontario (144), de la Colombie-Britannique (10), du Québec (8) et de l'Alberta (2). Cela représente une augmentation des cas de mpox au Canada par rapport à 2023. La plupart des cas signalés cette année provenaient de l'Ontario (88 %), où l'on observe une augmentation soutenue des cas depuis le début de l'année 2024, principalement dans la région du Grand Toronto. Les cas de mpox au Canada ont été signalés principalement chez les gbHARSAH (92,3 %); le contact sexuel est le principal mode de transmission signalé. La majorité de la population canadienne est totalement sensible à la mpox; se référer à l'évaluation rapide des risques d'avril 2024 pour une description de la sensibilité à la mpox au Canada.

Définitions

Événement d'amplification :
Tout événement au cours duquel une personne atteinte de la mpox entre en contact avec un plus grand nombre de personnes que la moyenne (c'est-à-dire une exposition massive) et les infecte par la suite. Ces événements peuvent inclure, sans s'y limiter, les bateaux de croisière, les fêtes et les lieux de rencontre sexuelle.
Contact étroit :
La définition de l'OMS du contact étroit dans le contexte de la transmission de la mpox inclut le contact peau à peau (comme le toucher ou le sexe) et le contact bouche à bouche ou bouche à peau (comme la bise), et peut également inclure le fait d'être face à face avec une personne atteinte de mpox (comme le fait de parler ou de respirer à proximité l'un de l'autre, ce qui peut générer des particules respiratoires infectieuses).Note de bas de page 32
Réseau sexuel à contact élevé :
Il s'agit de réseaux sexuels regroupés avec un nombre élevé de partenaires sexuels par individu (moyenne sur 6 mois : ≥25 partenaires sexuels). D'après une étude canadienne récente,Note de bas de page 33 les pratiques sexuelles suivantes étaient associées à un nombre plus élevé de partenaires sexuels : participation à des événements sexuels de groupe, utilisation d'applications de rencontre, fréquentation de bains publics et/ou de clubs sexuels, et rapports sexuels transactionnels au cours des six derniers mois.
Immunodéprimé :
Personnes dont les fonctions de réponse immunitaire sont altérées en raison de divers facteurs, notamment des troubles de l'immunodéficience, un traitement par immunosuppresseurs, un cancer, un VIH non supprimé, etc.
Exposition à la mpox :
Contact direct avec les lésions cutanées, le sang, les fluides corporels ou les surfaces muqueuses d'une personne infectée (yeux, bouche, gorge, organes génitaux, zone périanale), ou partage de vêtements, de literie ou d'objets courants qui ont été contaminés par les fluides ou les lésions d'une personne infectée. Parmi les comportements susceptibles d'entraîner une exposition, on peut citer les contacts sexuels, les contacts lors de la prestation de soins ou le fait de vivre dans le même foyer qu'un cas.

Principales hypothèses

Cette évaluation des risques se fonde sur les données disponibles au moment de la rédaction du présent document. Le risque pourrait changer si de nouvelles informations apparaissent ou si les éclosions continuent à s'étendre géographiquement.

Résultats détaillés de l'évaluation des risques

Cheminement du risque

Figure 1. Cheminement du risque et sous-questions relatives à l'importation et à la propagation des clades Ia et Ib de l'OVS au Canada

figure 1

Figure 1 : Texte descriptif

Importation au Canada

  • Connecteur du cheminement à partir d'Éclosions multi-pays des clades Ia et Ib de l'OVS menant à Un voyageur infectieux au Canada
    • Sous-question relative au risque : Quelle est la probabilité qu'au moins un voyageur infecté par le clade Ia ou Ib de l'OVS entre au Canada au cours des trois prochains mois ?

Propagation

  • Connecteur du cheminement à partir d'Un voyageur infectieux au Canada menant à Scénario de propagation le plus probable
    • Sous-question relative au risque : Quel est le scénario de propagation le plus probable si un voyageur infecté par les clades Ia ou Ib de l'OVS entre au Canada ?

Impacts sur la santé

  • Connecteur du cheminement à partir du Scénario de propagation le plus probable menant à Impacts sur la santé des personnes
    • Sous-question relative au risque : Quel serait l'impact sur la santé d'une personne si elle était infectée par le clade Ia ou Ib de l'OVS ?
  • Connecteur du cheminement à partir de Scénario de propagation le plus probable menant à Impacts sur la santé de la population
    • Sous-question relative au risque : Quel serait l'impact sur la santé de la population infectée et l'impact sur la santé de la population générale ?

Estimation de la probabilité et de l'impact

Sous-question 1 : Quelle est la probabilité qu'au moins un voyageur infecté par le clade Ia ou Ib de l'OVS entre au Canada au cours des trois prochains mois (septembre à novembre 2024) ?

La RDC reste le centre de l'éclosion du clade I et signale actuellement des cas du clade Ia et Ib.Note de bas de page 30 Compte tenu du rôle central de la RDC dans la situation actuelle et de son implication en tant que source pour d'autres importations du clade I de mpox liées à des voyages (par exemple, le Kenya, l'Ouganda), l'ASPC a réalisé une modélisation mathématique pour estimer la probabilité d'une importation au Canada en provenance de la RDC (pour plus de détails, se référer à l'annexe A : Méthodes). Le modèle indique une probabilité de 19,4 % qu'un voyageur infecté par le clade Ia ou le clade Ib entre au Canada par voie aérienne en provenance de la RDC entre septembre et novembre 2024. Le modèle ne fait pas de distinction entre les clades, en raison de la proportion limitée de cas en Afrique qui sont confirmés comme étant du clade Ia ou Ib. Les estimations de la probabilité d'importation et les justifications spécifiques à chacun des clades Ia et Ib sont fournies ci-dessous.

Clade Ia - Faible (incertitude élevée)

La probabilité qu'un voyageur entre au Canada alors qu'il est infecté par le clade Ia de l'OVS est faible. Des cas du clade Ia de l'OVS ont été confirmés en RDC, au Congo, en République centrafricaine et au Cameroun (le Cameroun a signalé des cas du clade II et du clade Ia de l'OVS).Note de bas de page 21Note de bas de page 30 Le clade Ia de l'OVS continue de circuler dans les provinces de la RDC où la mpox était endémique avant 2023 (par exemple, l'Équateur).Note de bas de page 34 Il est à noter qu'aucun cas du clade Ia de l'OVS n'a été signalé en dehors du continent africain.

La transmission de la mpox dans les pays qui ne possèdent que le clade Ia de l'OVS (ROC et CAR) suit probablement l'épidémiologie de la mpox élucidée à la fin du 20e siècle, avec une transmission zoonotique à partir de la faune sauvage,Note de bas de page 21 suivie de chaînes limitées de transmission interhumaine qui s'éteignent en raison d'une transmission interhumaine inefficace.Note de bas de page 35Note de bas de page 36 Bien que l'on pense que les écureuils à corde sont des réservoirs importants du clade Ia de l'OVS, il existe peu d'exploration et de connaissance des réservoirs animaux pour évaluer le risque pour les visiteurs des pays endémiques.Note de bas de page 37

Lorsque le clade Ia de l'OVS est endémique en RDC, la majorité des cas d'OVS concernent des enfants de moins de 15 ans et des personnes vivant dans des zones rurales et forestières. Étant donné que les enfants et les personnes résidant dans les zones rurales/forestières sont moins susceptibles de voyager à l'étranger, ils sont moins susceptibles de contribuer à un événement d'importation au Canada.

Cumulativement, entre septembre et novembre 2023, environ 8 135 personnes se sont rendues au Canada en provenance du Cameroun, de la RCA et du ROC (tableau 2), le Cameroun se classant dans le 64e percentile du volume de voyages parmi les nations et territoires se rendant au Canada au cours de cette période, le ROC dans le 28e, et la RCA dans le 16e percentile (IATA, données non publiées, 2023). De plus, au cours de cette période, 50,8 %, 47,0 % et 19,5 % des passagers aériens arrivant au Canada en provenance de la RCA, du ROC et du Cameroun, respectivement, étaient des détenteurs de passeport canadien qui peuvent passer moins de temps dans les pays touchés que les résidents de ces pays (ASFC, données non publiées, 2023). Si les tendances des voyages en 2024 sont similaires à celles de 2023, l'importation d'un cas du clade Ia de l'OVS pourrait être improbable étant donné le volume de voyage comparativement modéré à faible et la proportion modérée de Canadiens revenant au pays.

Il existe un niveau d'incertitude élevé concernant la probabilité d'importation du clade Ia de l'OVS. Alors que le clade Ia a entraîné un nombre sans précédent de cas de mpox en RDC en 2024 et s'est propagé à de nouvelles régions non endémiques d'Afrique, une incertitude élevée demeure quant à la dynamique de transmission de l'OVS du clade Ia et à la manière dont elle peut contribuer à la probabilité d'importation, en particulier les contributions relatives de la zoonose, des contacts étroits et de la transmission sexuelle dans les éclosions en cours. S'il apparaît que la transmission interhumaine est le principal moteur de l'éclosion, la probabilité qu'un voyageur soit infecté et revienne au Canada pourrait augmenter. Des initiatives de contrôle de l'infection par la mpox sont prévues pour la RDC et la région environnante à partir de septembre 2024, y compris une surveillance renforcée et des vaccinations ciblées. Comme le clade Ia de l'OVS n'a pas encore été détecté en dehors de l'Afrique, l'effet de ces efforts pourrait également empêcher l'exportation intercontinentale du clade Ia de l'OVS.

Clade Ib - élevée (incertitude modérée)

La probabilité qu'une personne infectée par le clade Ib de l'OVS entre au Canada au cours des trois prochains mois est élevée. Le nombre de cas et la propagation géographique du clade Ib de l'OVS en Afrique ont augmenté tout au long de 2024 et des cas du clade Ib ont été détectés en RDC, au Burundi, en Ouganda, au Rwanda et au Kenya.Note de bas de page 30 La transmission interhumaine a été fortement impliquée dans les éclosions du clade Ib de l'OVS dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, avec des schémas suggérant des contacts sexuels. Des échantillons d'OVS du clade Ib prélevés dans le Sud-Kivu présenteraient des mutations génétiques caractéristiques associées à la transmission interhumaine (se référer au Clade Ib - Scénario de propagation le plus probable pour plus de détails).Note de bas de page 12Note de bas de page 30 En outre, des cas du clade Ib ont été signalés dans des centres urbains (par exemple, Kampala, en Ouganda), ce qui laisse supposer une transmission interhumaine continue.Note de bas de page 8Note de bas de page 23 Jusqu'à présent, le clade Ib de l'OVS a principalement touché les jeunes et les adultes dans le Sud-Kivu, en RDC, 86 % des cas confirmés étant âgés de 15 ans ou plus. Au Burundi, les populations les plus touchées sont passées d'une majorité d'adultes à une majorité de jeunes adultes et d'enfants. Au 19 août 2024, 51,9 % des cas confirmés au Burundi avaient plus de 15 ans.Note de bas de page 17 Les adultes vivant dans les zones urbaines peuvent représenter une population plus mobile au niveau international et augmenter la probabilité que le clade Ib de l'OVS soit exporté vers de nouveaux pays.

Des cas du clade Ib ont été signalés en dehors du continent africain. Le 15 août 2024, l'Agence de la santé publique de Suède a confirmé un cas du clade Ib de l'OVS chez une personne revenant d'un pays africain où circulait le clade Ib de l'OVS.Note de bas de page 11 Une semaine plus tard, le deuxième cas du clade Ib en dehors de l'Afrique a été signalé en Thaïlande, également chez une personne revenant d'un voyage dans un pays africain touché.Note de bas de page 10 La propagation intercontinentale peut se poursuivre, augmentant la probabilité qu'un cas pénètre au Canada et élargissant les sources possibles de ce voyage.

Parmi les pays qui ont signalé un cas confirmé du clade Ib de l'OVS, ceux qui ont les plus fortes connexions aériennes avec le Canada sont la Thaïlande, le Kenya et la Suède, avec environ 15 256, 14 835 et 11 437 passagers entre septembre et novembre 2023 (tableau 2), ce qui va du 70e au 77e percentile des volumes de voyage au cours de cette période (IATA, données non publiées, 2023). Il est à noter que les cas signalés en Thaïlande et en Suède et au moins un des deux cas actuels signalés au Kenya sont liés à des voyages et non à des infections locales.Note de bas de page 9Note de bas de page 10Note de bas de page 11 Si des preuves de transmission locale du clade Ib de l'OVS apparaissent dans chacun de ces pays à la suite d'importations, la probabilité qu'un cas du clade Ib de l'OVS entre au Canada augmente en raison du volume relativement élevé de voyages vers le Canada.

Avant l'éclosion du clade IIb au Nigeria en 2017, qui a donné lieu à une importante transmission interhumaine dans les centres urbains, les cas du clade IIb en Afrique de l'Ouest étaient presque exclusivement dus à une transmission zoonotique, avec de très rares cas de transmission secondaire.Note de bas de page 38 L'éclosion mondiale du clade IIb de 2022 était presque exclusivement due à la transmission sexuelle, et la détection de mutations de type APOBEC dans des séquences provenant du Nigeria renforce l'idée d'une transmission interhumaine soutenue avant que l'épidémie ne devienne mondiale.Note de bas de page 13 L'épidémiologie actuelle du clade Ib de l'OVS présente actuellement une évolution similaire vers les jeunes et les jeunes adultes déclarant des contacts sexuels et une transmission interhumaine soutenue de la mpox. Les schémas épidémiologiques actuels décrits ci-dessus sont similaires à ce qui a été observé au Nigeria avec le clade IIb de l'OVS menant à l'éclosion mondiale de mpox en 2022 actuellement en cours. On suppose que le clade IIb, qui était auparavant principalement causé par des débordements zoonotiques, s'est adapté à la transmission sexuelle humaine dans les réseaux de gbHARSAH au sein des grands centres urbains, où il s'est propagé à l'échelle internationale par le biais des réseaux de transport aérien.Note de bas de page 38 Il est possible que le clade Ib soit au début d'un scénario similaire.

La forte probabilité estimée d'importation du clade Ib est associée à une incertitude modérée. Bien qu'il existe des preuves solides que le clade Ib de l'OVS continuera d'apparaître au niveau international, il n'est pas certain qu'une importation au Canada se produise au cours des trois prochains mois. Étant donné que la mpox est de plus en plus reconnue comme un problème de santé publique, en particulier le clade Ib, et que la mise en œuvre de mesures de lutte contre les éclosions bénéficie d'un soutien croissant, la propagation du clade Ib sur le continent africain et dans d'autres régions pourrait être ralentie dans les mois à venir.Note de bas de page 24Note de bas de page 39

Tableau 2. Estimation des volumes de voyageTableau 2 Note de bas de page a des pays déclarant l'OVS des clades Ia et Ib vers le Canada en 2023.
  Septembre Octobre Novembre Total

Pays ne déclarant que le clade Ia de l'OVS

CamerounTableau 2 Note de bas de page b 2 847 2 387 2 332 7 566
République du Congo 191 174 112 477
République centrafricaine 36 2 54 92
Pays déclarant à la fois des clades Ia et Ib de l'OVS
République démocratique du Congo 1 494 865 970 3 329
Pays ne déclarant que le clade Ib de l'OVS
Thaïlande 4 028 4 691 6 537 15 256
Kenya 5 407 4 914 4 514 14 835
Suède 5 193 3 348 2 896 11 437
Ouganda 2 385 1 835 1 791 6 011
Rwanda 1 528 1 051 967 3 546
Burundi 659 316 456 1 431

Remarques :

Tableau 2 Note de bas de page a

Les données de l'IATA représentent environ 85% des vols commerciaux.

Tableau 2 Retour à la référence de la note de bas de page a

Tableau 2 Note de bas de page b

Le Cameroun a signalé à la fois le clade Ia et le clade II de l'OVS. Ce dernier n'est pas abordé dans la présente évaluation.

Tableau 2 Retour à la référence de la note de bas de page b

Source : IATA, données non publiées, 2023

Sous-question 2 : Quel est le scénario de propagation le plus probable si un voyageur infecté par les clades Ia ou Ib de l'OVS entre au Canada ?

Les scénarios de propagation les plus probables pour les clades Ia et Ib sont généralement les mêmes, avec quelques différences anticipées sur la base de preuves de transmission interhumaine soutenue du clade Ib, suggérant la probabilité d'une propagation locale ultérieure (d'autres preuves à l'appui de ces différences sont détaillées ci-dessous). Alors que les données suggèrent une sensibilité élevée de la population canadienne (se référer à l'évaluation rapide des risques d'avril 2024) au clade Ia ou Ib de l'OVS, les données provenant des éclosions actuelles en RDC et dans les régions avoisinantes (dont certaines signalent des cas de mpox pour la première fois, c'est-à-dire des contextes non endémiques) ne suggèrent pas une transmission généralisée dans la population générale. Les deux scénarios de propagation probable sont incertains en raison du peu de preuves concernant la dynamique de transmission potentielle (interhumaine ou zoonotique) dans des contextes non endémiques à revenu élevé tels que le Canada.

Clade Ia - Scénario de propagation le plus probable

Le scénario de propagation le plus probable, si un voyageur infectieux entre au Canada avec le clade Ia de l'OVS, est estimé être la transmission au sein des ménages et parmi leurs contacts étroits non domestiques, y compris les contacts sexuels, avec un potentiel d'amplification domestique par le biais de réseaux sexuels à fort contact, y compris parmi les homosexuels, bisexuels et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (gbHARSAH) et les travailleurs du sexe et leurs contacts. Sur la base de l'épidémiologie actuelle du clade Ia dans la région Afrique, on s'attend à ce que la transmission soit principalement limitée aux familles des cas et/ou à leurs contacts étroits en cas d'arrivée au Canada. Historiquement, l'OVS du clade Ia a surtout touché les enfants par le biais d'une transmission zoonotique, puis d'une transmission interhumaine limitée par contact étroit; toutefois, de multiples modes de transmission ont été impliqués dans les éclosions actuelles du clade Ia.Note de bas de page 40 Il est donc possible que les réseaux de contacts étroits, au-delà des ménages et des soignants, soient touchés, y compris les réseaux sexuels à fort contact. Cependant, le clade Ia n'a pas encore démontré de transmission interhumaine soutenue, ce qui aurait contribué à la récente propagation géographique observée dans le clade Ib.

Parmi les sources d'incertitude entourant ce scénario de propagation probable, citons le fait que les données proviennent du contexte africain et qu'il est inconnu quels avantages adaptatifs permettraient au clade Ia de se transmettre localement au Canada.

Clade Ib - Scénario de propagation le plus probable

Le scénario de propagation le plus probable si un voyageur infecté avec le clade Ib de l'OVS entre au Canada est estimé être la transmission au sein des ménages et parmi les contacts étroits non domestiques, y compris les contacts sexuels, avec un potentiel d'amplification domestique par le biais de réseaux sexuels à fort contact, y compris parmi les homosexuels, bisexuels et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (gbHARSAH) et les travailleurs du sexe et leurs contacts.

On estime que le scénario de propagation du clade Ib est similaire à celui du clade Ia; cependant, il existe des preuves d'une transmission interhumaine plus soutenue pour l'OVS du clade Ib, ce qui pourrait entraîner des chaînes de transmission au Canada, à l'instar de ce qui s'est passé avec l'OVS du clade IIb, pour lequel les cas ont été principalement observés chez les gbHARSAH. De nouvelles recherches suggèrent que certaines mutations ponctuelles (TC→TT) sont caractéristiques de l'action de la désaminase APOBEC3, que l'on ne trouve que chez les primates et qui fait partie du système immunitaire inné contre les infections virales. On pense qu'un nombre relativement élevé de ces types de mutations signifie probablement des changements dans le génome viral qui devraient se produire lorsqu'il y a des chaînes de transmission interhumaine, mais cette affirmation reste très incertaine.Note de bas de page 41Note de bas de page 42 L'analyse des séquences génétiques des clades Ia et Ib a montré la présence de mutations de type APOBEC dans les échantillons du clade Ib, et l'absence de ces mutations dans les échantillons du clade Ia.Note de bas de page 13 Des données provenant de la RDC et du Burundi suggèrent une transmission humaine, sexuelle ou non, du clade Ib.Note de bas de page 43 Il n'est pas confirmé que la transmission sexuelle ait pu jouer un rôle dans les deux cas du clade Ib signalés en Thaïlande et en Suède. À ce jour, l'OVS du clade Ib a principalement touché les jeunes et les adultes au Sud-Kivu et au Burundi; les personnes âgées de 15 ans et plus représentent 86 % des cas au Sud-Kivu, en RDC, et 51,9 % des cas au Burundi.Note de bas de page 17Note de bas de page 26

À l'instar de la situation lorsque le clade IIb OVS est entré au Canada, la transmission par voie sexuelle via des réseaux sexuels à fort contact et la transmission communautaire parmi les gbHARSAH pourraient se produire si le clade Ib entrait dans ces réseaux. Comme indiqué dans l'évaluation rapide des risques d'avril 2024, une analyse de l'éclosion du clade IIb en Amérique du Nord a révélé que les nouveaux cas liés aux voyages ont joué un rôle limité dans la propagation de la mpox et que la transmission communautaire parmi les gbHARSAH a entretenu l'éclosion.Note de bas de page 44

Plusieurs sources d'incertitude sont associées à ce scénario de propagation probable. Si le clade Ib présente certaines similitudes avec le clade IIb de l'OVS en ce qui concerne les modes de transmission et les populations touchées, l'épidémiologie du clade Ib continue d'évoluer au fur et à mesure que des informations sont communiquées par la RDC et d'autres pays touchés. L'éclosion mondiale du clade IIb a eu un impact disproportionné sur les communautés gbHARSAH, alors que les réseaux hétérosexuels de travail du sexe ont été impliqués dans la propagation actuelle du clade Ib en RDC et au Burundi. Si cette dynamique de transmission se poursuit au Canada, ce changement dans les groupes à risque d'exposition peut permettre à certains cas de passer inaperçus plus longtemps, et il est incertain comment la transmission se déroulera dans le contexte canadien.

Sous-question 3 : Quel serait l'impact sur la santé d'une personne si elle était infectée par le clade Ia ou Ib de l'OVS ?

Les infections des clades Ia et Ib devraient généralement avoir des impacts individuels modérés et mineurs, respectivement (voir ci-dessous). Des données probantes provenant de la RDC ont montré qu'avec des soins de soutien de haute qualité, la mortalité des patients atteints des clades Ia ou Ib de l'OVS était plus faible (1,7 %) par rapport aux taux de létalité nationaux, et que les lésions se résorbaient plus rapidement parmi les cas d'OVS des clades Ia ou Ib.Note de bas de page 19 En outre, à mesure que les pays à revenu élevé contribuent à la lutte contre la maladie et à sa prévention, les taux de mortalité devraient diminuer. La surveillance, le contrôle et les contre-mesures médicales du Canada devraient être efficaces si l'OVS du clade Ia ou Ib pénètre au Canada.

Pour les clades Ia et Ib, les populations pédiatriques, enceintes et immunodéprimées sont généralement considérées comme présentant un risque élevé d'effets indésirables dans la littérature mondiale, mais l'évolution clinique des infections à mpox dans ces populations dans le contexte canadien n'est pas connue. En outre, il existe peu de données sur les avantages et les risques du vaccin Imvamune®chez les personnes enceintes ou qui allaitent, ainsi que dans le cadre d'une utilisation non conforme à l'étiquetage dans les populations pédiatriques (< 18 ans). Bien que certaines études aient fait état d'un bénéfice clinique de l'Imvamune®chez les personnes infectées par le VIH, les preuves sont également limitées dans d'autres populations immunodéprimées. Ces données limitées sur les vaccins augmentent l'incertitude quant aux mesures de prévention efficaces disponibles pour ces populations, bien qu'il s'agisse d'une priorité de recherche identifiée par le CCNI.

Clade Ia

L'impact sur une personne infectée par le clade Ia de l'OVS sans facteurs de risque connus au Canada est estimé modéré avec une incertitude modérée. On estime que les enfants, les personnes enceintes et les personnes immunodéprimées subissent un impact majeur sur la santé au niveau individuel, avec une incertitude modérée.

Les données probantes rapportés dans l'évaluation rapide des risques d'avril 2024 concernant les impacts individuels et les symptômes pour le clade I restent pertinentes pour l'estimation actuelle du clade Ia, car une grande partie de la littérature sur le clade I a été publiée avant l'émergence du clade Ib. Le clade Ia de l'OVS est endémique en RDC et est associé à des taux de létalité plus élevés que ceux du clade IIb et ceux du clade Ib (< 1 %). La province de l'Équateur en RDC, où l'on pense que le clade Ia est la souche prédominante ou la seule souche (tests de laboratoire limités pour le confirmer), a signalé 50 % des cas suspects de mpox du pays entre janvier 2023 et avril 2024. En 2024, l'Équateur a également rapporté un taux de létalité plus élevé (5,7 %) par rapport aux taux de létalité rapportés ailleurs en RDC (3-5 %).Note de bas de page 22

Le taux de létalité élevé pour les cas du clade Ia de l'OVS peut refléter le fait que les jeunes enfants, qui présentent un risque plus élevé de conséquences graves, ont constitué un nombre disproportionné de cas. Les diagnostics tardifs, l'accès limité aux soins de santé et la malnutrition dans les populations pédiatriques peuvent également augmenter la morbidité et la mortalité rapportées parmi les cas actuels et historiques du clade Ia de l'OVS.

Avant la détection du clade Ib de l'OVS, des recherches publiées ont décrit des résultats fœtales défavorables (par exemple, fausses couches, mortinaissance et infections placentaires) chez des personnes enceintes infectées par le clade I (vraisemblablement Ia).Note de bas de page 32 Des taux de mortalité périnatale allant jusqu'à 75 % (n=4) ont été rapportés avant septembre 2023.Note de bas de page 45 Dans l'ensemble, les données sur les infections à OVS du clade Ia chez les personnes enceintes sont rares et reposent sur des études de cas ou des séries.Note de bas de page 46

Les estimations de l'impact du clade Ia de l'OVS sont assorties d'une incertitude modérée car elles sont fondées sur les cas présumés de mpox du clade Ia (c'est-à-dire au nord-ouest de la RDC et avant l'automne 2023), sur les impacts du clade Ia de l'OVS documentés dans le contexte de la région africaine et sur l'hypothèse selon laquelle les cas de mpox détectés au Canada auraient accès à des soins suffisants et de haute qualité.

Clade Ib

L'impact sur une personne infectée par le clade Ib de l'OVS sans facteurs de risque connus au Canada est estimé comme étant mineur avec une incertitude élevée. L'impact sur les enfants, les personnes enceintes et les personnes immunodéprimées est estimé comme majeur avec une incertitude élevée.

Le clade Ib de l'OVS a principalement touché les jeunes et les adultes dans le Sud-Kivu, en RDC, où les individus âgés de 15 ans et plus représentent 86 % des cas dans le Sud-Kivu, en RDC.Note de bas de page 17Note de bas de page 26 Au 31e jour de la semaine épidémiologique 2024 en RDC, le taux de létalité du clade Ib était de 0,7 % (22 décès sur 3 039 cas). À date du 25 août, aucun décès n'a été signalé au Burundi, au Rwanda, en Ouganda ou au Kenya, qui ont des éclosions du clade Ib.

Outre les différences génétiques entre les clades Ia et Ib de l'OVS,Note de bas de page 13Note de bas de page 14 la létalité plus faible du clade Ib de l'OVS peut en partie s'expliquer par le fait que les jeunes et les adultes sont principalement touchés par les infections du clade Ib en RDC et que l'amélioration de la surveillance a permis de détecter des cas moins graves.

Les principaux facteurs de risque de maladie grave due aux infections par l'OVS du clade Ib sont inconnus à ce jour, mais il est probable qu'il existe des facteurs de risque similaires pour l'OVS du clade Ib que pour l'OVS du clade Ia et du clade IIb (c'est-à-dire la possibilité que les jeunes enfants, les personnes enceintes et les personnes immunodéprimées soient exposés à un risque élevé d'infections complexes et de décès). Dans une étude portant sur des patients admis à l'hôpital de Kamituga, dans l'épicentre de l'éclosion de 2023-24 au Sud-Kivu, où le clade Ib de l'OVS a été détecté pour la première fois, quatre des huit patientes enceintes ont subi des pertes fœtales (taux de mortalité foetale de 50 %).Note de bas de page 45 Les quatre patientes ayant subi des pertes fœtales se trouvaient dans les 20 premières semaines de gestation; il est possible que les fœtus en début de gestation soient plus sensibles aux infections par la mpox. Deux des quatre patientes ayant subi des pertes fœtales avaient été gravement atteintes par la mpox avant de subir un avortement fœtal spontané; l'une d'entre elles était séropositive pour le VIH et l'autre avait été hospitalisée pendant 21 jours. L'étude n'a pas distingué les clades Ia et Ib, mais compte tenu de la localisation et de la chronologie des cas, il est probable que ces données soient indicatives des résultats fœtaux du clade Ib.

À l'inverse, en juin 2024, aucun décès ou fausse couche n'avait été signalé parmi les personnes enceintes dont l'infection par le clade IIb avait été documentée.Note de bas de page 47 Les cas graves d'OVS du clade IIb sont principalement survenus chez des personnes dont l'infection par le VIH n'était pas contrôlée ou à un stade avancé.

Il existe une incertitude élevée quant à l'estimation de l'impact individuel de l'OVS du clade Ib, car l'OVS du clade Ib évolue rapidement à mesure que de nouvelles informations sont communiquées sur les cas confirmés et suspects. En outre, il n'existe aucune preuve de l'impact clinique de l'OVS du clade Ib dans le contexte nord-américain et peu de preuves de la morbidité et de la mortalité de l'OVS du clade Ib chez les enfants et les nourrissons, les personnes enceintes et les personnes immunodéprimées.

Sous-question 4 : Quel serait l'impact sur la santé de la population infectée et l'impact sur la santé de la population générale ?

L'impact sur la santé de la population affectée, y compris les membres des ménages affectés et les contacts étroits en dehors des ménages, ainsi que les personnes appartenant à des réseaux sexuels à fort contact (par exemple, les gbHARSAH ou les travailleurs du sexe et leurs contacts étroits), pour les clades Ia ou Ib de l'OVS est estimé comme étant modéré avec une incertitude modérée. L'impact sur la population générale est estimé comme étant mineur avec une faible incertitude.

Il est important d'augmenter la sensibilisation à propos de la mpox (clades Ia, Ib et IIb) et à propos des vaccins et traitements disponibles, tant pour la population générale que pour les personnes les plus susceptibles d'être affectées (par exposition ou infection). Par exemple, les données issues de l'enquête 2024 sur la couverture vaccinale contre la mpox chez les 2ELGBTQI+ et les gbHARSH ont révélé que parmi les membres de la communauté 2ELGBTQI+ qui avaient vu, lu ou entendu parler au moins un peu de la mpox, 46 % savaient qu'un vaccin contre la mpox était actuellement disponible au Canada.Note de bas de page 1 La sensibilisation aux mesures de prévention et de contrôle pourrait modifier l'impact prévu sur les populations affectées et générales pour les clades Ia et Ib.

Impact sur les populations affectées - Modéré (incertitude modérée)

Pour les clades Ia et Ib de l'OVS, les membres du ménage et les contacts étroits hors du ménage affectés, ainsi que les personnes appartenant à des réseaux sexuels à fort contact (par exemple, les gbHARSAH et les travailleurs du sexe et leurs contacts étroits) peuvent être stigmatisés et isolés socialement, ce qui pourrait avoir un impact sur la santé mentale et accroître les obstacles existants aux comportements de recherche de soins de santé (se référer à l'évaluation rapide des risques d'avril 2024 pour plus d'informations).

Si la transmission de l'OVS du clade Ia ou Ib se produit principalement parmi les contacts étroits domestiques et non domestiques, il existe un risque d'effets néfastes si les membres du ménage sont des enfants ou des nourrissons, des personnes enceintes ou des personnes immunodéprimées (se référer à la section "Impact individuel" ci-dessus). Toutefois, le nombre de personnes touchées devrait être moins important que si le virus entrait dans un réseau sexuel à fort contact.

Si l'OVS du clade Ia ou Ib pénètre dans des réseaux sexuels à fort contact au Canada, y compris parmi les gbHARSAH et les travailleurs du sexe et leurs contacts étroits, il pourrait avoir un impact disproportionné sur les gbHARSAH, comme on l'a vu lors de l'éclosion d'OVS du clade IIb en 2022-2023, ainsi que sur les travailleurs du sexe et leurs contacts étroits. En raison des taux plus élevés de VIH dans la population de gbHARSAH, les risques de symptômes et d'issues graves et/ou compliqués de la mpox sont plus importants (voir l'évaluation rapide des risques d'avril 2024 pour plus de détails). Les principales différences entre les clades Ia et Ib en ce qui concerne les effets prévus sur la santé des populations touchées sont décrites ci-dessous.

L'incertitude de cette estimation est modérée en raison des données limitées sur la gravité de la maladie et sur la transmissibilité de l'OVS des clades Ia et Ib dans les pays à revenu élevé ou la mpox n'est pas endémique, notamment les différences d'immunité contre la mpox, l'exposition naturelle antérieure aux orthopoxvirus, l'état de santé général, l'accès aux services de santé et leur niveau (par exemple, la vaccination et les antiviraux), et la probabilité d'exposition à des vecteurs zoonotiques de la mpox.

Clade Ia

Dans les régions où le clade Ia circule, la plupart des cas sont survenus chez des enfants (66 % du total des cas et 82 % du total des décès en RDC, 56 % des cas en ROC).Note de bas de page 40 Il est inconnu si le clade Ia pourrait entraîner un taux élevé de cas pédiatriques au Canada ou si les enfants canadiens courent un risque élevé de conséquences graves. Les données démographiques du Canada sont sensiblement différentes de celles des pays qui connaissent actuellement des éclosions. Par exemple, en 2023, 15 % de la population canadienne était âgée de moins de 15 ans, contre 47 % en RDC.Note de bas de page 48Note de bas de page 49 Dans l'ensemble, l'incertitude est due aux différences entre les enfants des pays touchés par les éclosions et ceux du Canada, notamment en ce qui concerne l'immunité contre la mpox, l'état de santé général (y compris la malnutrition), l'accès aux services de santé et leur qualité, ainsi que la probabilité d'exposition aux vecteurs zoonotiques de la mpox. On dispose de données plus solides concernant la gravité des conséquences chez les personnes infectées par le clade Ia par rapport au clade Ib, une sous-lignée plus récente (se référer à la section sur l'impact individuel ci-dessus). Cependant, la propagation de l'OVS du clade Ia est plus incertaine que celle du clade Ib. L'épidémiologie actuelle du clade Ib fournit davantage d'éléments en faveur d'une transmission interhumaine durable; les cas du clade Ia sont historiquement associés à une propagation zoonotique suivie d'une transmission interhumaine secondaire limitée.

Clade Ib

Dans l'ensemble, l'avantage possible du clade Ib en matière de transmission interhumaine suggère un plus grand potentiel de propagation (par exemple, plus de cas au sein des ménages et des contacts étroits non domestiques) par rapport au clade Ia. Toutefois, les premières données suggèrent que les conséquences sanitaires individuelles sont moins graves pour le clade Ib que pour le clade Ia. Par conséquent, si le clade Ib devait entrer dans un réseau sexuel à fort contact au Canada (par exemple, parmi certaines populations de gbHARSAH), il pourrait se propager de manière substantielle et donc avoir un impact. Les éclosions actuelles du clade Ib se caractérisent par une transmission interhumaine soutenue, y compris, mais sans s'y limiter, par des contacts sexuels.Note de bas de page 26 Le schéma de transmission de l'OVS du clade Ib en RDC est principalement basé sur la transmission sexuelle et sur des mouvements de population importants.Note de bas de page 43 L'éclosion du clade Ib dans le Sud-Kivu a révélé que 29 % des cas d'OVS du clade Ib ont déclaré avoir participé à des activités sexuelles.Note de bas de page 13 Toutefois, il existe toujours une incertitude car la transmission au Burundi implique une contribution importante de la transmission interhumaine non sexuelle : les enfants de moins de cinq ans et les adultes entre 20 et 30 ans représentent chacun 21,9 % des cas, suivis par les personnes âgées de 5 à 9 ans (17,5 %), ce qui suggère qu'il pourrait y avoir une transmission interhumaine à la fois sexuelle et non sexuelle.Note de bas de page 17

Impact sur la population générale - Mineur (faible incertitude)

L'impact sur la santé de la population générale est estimé mineur pour les clades Ia et Ib de l'OVS. Les données de l'évaluation rapide des risques d'avril 2024 restent valables et peuvent être consultées pour plus de détails. En résumé, les données suggèrent que les éclosions d'OVS des clades Ia et IIb en RDC se propagent peu à la population générale. L'incertitude est faible en raison des preuves substantielles de l'éclosion mondiale du clade IIb de 2022-2023, où l'impact sur la population générale a été minime. En outre, la RDC n'a pas signalé, que ce soit dans le passé ou récemment, d'impact généralisé de l'OVS du clade I au sein de la population générale.Note de bas de page 13

Limites et lacunes dans les connaissances

Cette évaluation est basée sur des faits et des preuves émergentes connus de l'ASPC au moment de l'évaluation et comporte plusieurs limitations importantes qui affectent l'incertitude des estimations de la probabilité et de l'impact. Les principales incertitudes scientifiques et lacunes dans les connaissances de la présente évaluation concernent la transmissibilité des clades Ia et Ib de l'OVS et ce que serait la transmissibilité dans un contexte non endémique comme le Canada, les modes de transmission, la gravité de la maladie et les facteurs de risque de maladie grave causée par le clade Ib de l'OVS dans une population très sensible comme le Canada, et l'existence d'une protection croisée contre les infections par les clades Ia, Ib ou IIb de l'OVS (se référer au tableau 3 ci-dessous). Il existe également des lacunes dans les connaissances en ce qui concerne la perception du risque de mpox par le public et les comportements à risque au Canada. Il est nécessaire de disposer de données actuelles sur la perception du risque de mpox par le public et sur la sensibilisation aux comportements préventifs.

Certaines des données concernant les éclosions de la RDC entre septembre 2023 et très récemment ont été rapportées comme appartenant au clade I, qui incluait le clade Ia et/ou Ib avant la distinction entre clade Ia et Ib. Certaines données sur le clade I OVS antérieures aux éclosions actuelles en RDC peuvent exclure les cas de transmission sexuelle (aucun n'a été signalé avant avril 2023), qui est un mode de transmission dans les éclosions actuelles. L'ampleur de ces éclosions pourrait être plus importante que ce qui a été rapporté en raison d'une sous-estimation et d'une sous-déclaration.

Un grand nombre des principales incertitudes scientifiques et lacunes de connaissances de l'évaluation rapide des risques d'avril 2024 subsistent. Celles qui sont spécifiques à la présente évaluation sont reprises ci-dessous (se référer au tableau 3).

Tableau 3. Lacunes dans les connaissances
Incertitudes identifiées Inconnu/plus d'informations sont nécessaires

Introduction
par exemple, les voies d'introduction

  • Degré de sous-estimation et de sous-déclaration des cas de mpox dans les pays ayant des éclosions
  • Sensibilité de la population au clade Ib de l'OVS
  • Modes de transmission, leur efficacité et leur proportion respectifs au clades Ia et Ib
  • Difficultés imprévues dans la lutte contre les éclosions dans les pays où sévissent des éclosions du clade Ia ou Ib, par exemple, des troubles civils, des catastrophes environnementales, des éclosions concurrentes, etc.
  • Ampleur et efficacité du soutien mondial et des interventions mobilisées pour lutter contre les éclosions des clades Ia et Ib dans les pays touchés aux ressources limitées
  • Possibilité d'adoption de la vaccination contre la mpox dans les pays subissant des éclosions du clade Ia ou Ib qui reçoivent des vaccins ou sont sur le point de les recevoir.
  • Précision du volume et de l'origine des voyageurs arrivant de pays où des éclosions d'OVS du clade Ia et/ou Ib se sont déclarés.
  • Probabilité de voyages internationaux pour les personnes résidant dans des zones où des éclosions du clade Ia ou Ib sont apparues, par rapport à la population générale du pays.
  • Période d'incubation et période infectieuse du clade Ib de l'OVS

Exposition
par exemple, l'incidence, la prévalence

  • Degré de sous-diagnostic dans les pays touchés par des éclosions
  • Facteurs d'expansion géographique du clade Ia en Afrique
  • Facteurs qui mènent au changement observé dans l'épidémiologie du clade Ib
  • Importance des mutations ponctuelles dans le clade Ia

Susceptibilité

  • Durée de l'immunité contre l'infection par l'OVS, indépendamment du clade ou du sous-clade
  • Protection croisée entre différents clades ou sous-clades d'infection par la mpox
  • Preuve directe de l'efficacité d'Imvamune contre la mpox ou de la maladie grave à la mpox, lorsqu'il est administré en pré-exposition ou en post-exposition dans le contexte du clade Ia ou du clade Ib.
  • Couverture vaccinale au Canada.

Propagation au Canada

  • Transmissibilité du clade Ib, par exemple R0, contribution relative des différents modes de transmission, taux d'attaque secondaire
  • Différences dans la pathogénie virale du clade Ib par rapport au clade Ia et au clade IIb, par exemple, charge virale, tropisme pour les tissus ou les fluides corporels.
  • Potentiel de transmission des clades Ia et Ib de l'OVS aux enfants lors de contacts domestiques
  • Transmission paucisymptomatique et transmission avant l'apparition des symptômes
  • Probabilité d'entrée du clade Ia ou Ib de l'OVS dans des réseaux sexuels denses au Canada
  • Transmissibilité des clades Ia et Ib dans la faune canadienne
  • Probabilité que le clade Ia ou Ib de l'OVS devienne enzootique parmi les espèces animales au Canada
  • Compréhension par le public des différences entre les clades Ia, Ib, IIa et IIb de la mpox.
  • Perception du risque de mpox dans la population générale canadienne et dans les populations à risque.
  • Sensibilisation aux comportements préventifs au sein de la population générale canadienne et des populations à risque.
  • Facteurs et obstacles aux comportements préventifs au sein de la population générale canadienne et des populations à risque.

Impacts immédiats/directs
par exemple, la santé mentale, la morbidité/mortalité, le bien-être

  • Spectre de la présentation clinique et des facteurs de risque de maladie grave liés au clade Ib
  • Gravité et complications du clade Ib chez les personnes enceintes, les nouveau-nés et d'autres groupes à risque des résultats défavorables dus à d'autres souches de mpox.

Impacts à long terme/indirects
par exemple, les aspects sociaux, économiques, environnementaux, éthiques, politiques, réglementaires, etc.

  • Besoins potentiels en matière d'utilisation des soins de santé pour les cas d'OVS du clade Ia ou Ib, avec ou sans facteurs de risque de maladie grave, et impact sur les systèmes de santé

Interventions
par exemple, disponibilité de contre-mesures médicales efficaces, mesures de santé publique

  • Un test moléculaire de différenciation des clades I/II a été mis au point par la DGLNM et est en cours de validation. Ce test ne permet pas de différencier entre les clades Ia et Ib. Le séquençage du génome entier est actuellement effectué pour confirmer quel clade est présent. Un test moléculaire permettant de différencier les clades Ia et Ib est en cours de développement.
  • Efficacité des mesures de santé publique non pharmaceutiques (par exemple, l'hygiène des mains) pour réduire la transmission des clades Ia et Ib
  • Détection et diagnostic précoces par les professionnels de la santé

Annexe A : Méthodes

Cette évaluation a été menée par la DGDSP-SCIER, au sein de l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC), entre le 22 août 2024 et le 4 septembre 2024, en collaboration avec une équipe multisectorielle (se référer à l'annexe B pour la liste des contributeurs). La méthodologie d'évaluation rapide des risques (ERR) utilisée par la DGDSP-SCIER a été adaptée de l'Outil opérationnel pour l'évaluation conjointe des risques (OO ECR) pour évaluer le risque posé par les dangers liés aux maladies zoonotiques, élaboré conjointement par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'Organisation mondiale de la santé animale (OMSA).Note de bas de page 50 Une description détaillée de la méthodologie est publiée dans la revue Relevé des maladies transmissibles au Canada.Note de bas de page 51 Tout au long du rapport, des références ont été incluses le cas échéant; lorsque les références ne sont pas incluses, les preuves ont été fournies par des données internes, des avis d'experts ou des communications personnelles. Les définitions de la probabilité, de l'impact et de l'incertitude figurent ci-dessous (Critères d'estimation de la probabilité, de l'impact et de l'incertitude).

Modèle d'importation des maladies

Les preuves étayant la probabilité d'importation ont été complétées par une modélisation mathématique réalisée en interne par l'ASPC. Le modèle d'importation de la maladie discuté dans cette évaluation rapide du risque est méthodologiquement le même que celui détaillé dans l'évaluation rapide des risques d'avril 2024 de l'ASPC. Ce modèle a été paramétré avec les meilleures données disponibles au 16 août 2024, les données pour tous les cas du clade I de l'OVS (clade Ia et clade Ib) ont été agrégées, et seule la RDC a été incluse comme pays source pour l'importation. Dans certains cas, des preuves de haute qualité concernant le clade IIb de l'OVS ont été utilisées lorsque des données similaires n'étaient pas disponibles pour le clade Ia ou Ib de l'OVS.

En bref, le modèle utilise les données sur les volumes de voyage des compagnies aériennes commerciales, les passages de frontières par les citoyens canadiens, le temps passé par les Canadiens dans le pays source, les cas dans le pays source, le facteur de correction, les périodes de latence et d'infection, et les fractions de la population du Canada et du pays source qui ont déjà été infectées ou vaccinées (et l'efficacité des vaccins qui en découle). Le modèle probabiliste basé sur des simulations est exécuté 200 000 fois et le nombre de simulations dans lesquelles un ou plusieurs voyageurs importent un cas est utilisé pour construire des distributions de probabilité estimant la probabilité qu'au moins une personne entre au Canada en provenance du pays source alors qu'elle est infectieuse.

Lors de l'examen des résultats fournis par ce modèle, il est conseillé aux lecteurs de tenir compte des hypothèses et des limites suivantes :

Critères d'évaluation de la probabilité, de l'impact et de l'incertitude

Tableau A.1. Critères d'estimation de la probabilité
Estimation Critères
Élevée La situation décrite dans la question de l'évaluation des risques est très probable (c.-à-d. qu'elle devrait se produire dans la plupart des circonstances).
Modérée Il est probable que la situation décrite dans la question de l'évaluation des risques se produise.
Faible Il est peu probable que la situation décrite dans la question de l'évaluation des risques se produise.
Très faible Il est très peu probable que la situation décrite dans la question de l'évaluation des risques se produise. (c.-à-d. qu'elle devrait se produire seulement dans des circonstances exceptionnelles).
Tableau A.2. Critères d'estimation de l'ampleur de l'effet pour les personnes directement affectées si la situation décrite dans la question de l'évaluation des risques se produit
Estimation Critères
Grave Impact grave sur la santé mentale, la morbidité/mortalité ou le bien-être (par exemple, perte de revenu).
Majeur Impact majeur sur la santé mentale, la morbidité/mortalité ou le bien-être (par exemple, perte de revenu).
Modéré Impact modéré sur la santé mentale, la morbidité/mortalité ou le bien-être (par exemple, perte de revenu).
Mineur Impact mineur sur la santé mentale, la morbidité/mortalité ou le bien-être (par exemple, perte de revenu).
Minime Impact minime ou nul sur la santé mentale, la morbidité/mortalité ou le bien-être (par exemple, perte de revenu).
Tableau A.3. Critères d'estimation de l'impact sur la population au Canada si la situation décrite dans la question de l'évaluation des risques se produit
Estimation Critères
Grave Pandémie potentielle dans la population générale ou grand nombre de cas signalés, avec un impact significatif sur le bien-être de la population. Impact grave sur la santé mentale et/ou la morbidité/mortalité et/ou le bien-être (par exemple, perte de revenus). Effet extrêmement grave et/ou irréversible.
Majeur Signalements de cas ayant un impact modéré à significatif sur le bien-être de la population. Impact modéré à significatif sur la santé mentale et/ou la morbidité/mortalité et/ou le bien-être (par exemple, perte de revenus) touchant une plus grande partie de la population et/ou plusieurs régions. Effet grave avec des conséquences importantes, mais généralement réversible.
Modéré Signalements de cas ayant un impact faible à modéré sur le bien-être de la population. Impact faible à modéré sur la santé mentale et/ou la morbidité/mortalité et/ou le bien-être (par exemple, perte de revenus) touchant une plus grande partie de la population et/ou plusieurs régions. Effet notable avec des conséquences importantes, mais généralement réversible.
Mineur Signalement de cas rares, principalement dans de petits groupes à risque, avec un impact modéré à significatif sur le bien-être de la population. Impact modéré à significatif sur la santé mentale et/ou la morbidité/mortalité et/ou le bien-être (par exemple, perte de revenus) d'une petite partie de la population et/ou de petites zones (niveau régional ou inférieur). Effet marginal, mais insignifiant et/ou réversible.
Minime Pas de signalement de cas ou des signalements de cas très rares ayant un impact faible à modéré sur le bien-être de la population. Impact négligeable ou nul sur la santé mentale et/ou la morbidité/mortalité et/ou le bien-être (par exemple, perte de revenus).
Tableau A.4. Critères d'estimation du niveau d'incertitude
Incertitude Critères
Très élevée Manque de données ou d'informations fiables; résultats fondés uniquement sur de simples spéculations.
Élevée Données ou d'informations fiables limitées; résultats fondés uniquement sur de simples spéculations.
Modérée Quelques lacunes dans la disponibilité ou la fiabilité des données et des informations, ou des données contradictoires; résultats basés sur un consensus limité.
Faible Des données et des informations fiables sont disponibles, mais elles peuvent être limitées en quantité ou variables; les résultats sont basés sur un consensus d'experts.
Très faible Des données et des informations fiables sont disponibles en quantité suffisante; les résultats sont fortement ancrés dans des données empiriques ou des informations concrètes.

Annexe B : Remerciements

Réalisé par le Centre de la surveillance, des connaissances intégrées et de l'évaluation des risques de l'Agence de la santé publique du Canada au sein de la Direction générale des données, de la surveillance et de la prospective.

Équipe de l'Évaluation rapide des risques liés au clade I de l'OVS

Agence de la santé publique du Canada : Rukshanda Ahmad, Melanie Cousins, Raquel Farias, Fiona Guerra, Jacqueline Middleton, Julia Paul, Sandra Radons Arneson, Sheenu Singla, Marianne Stefopulos, Dana Tschritter, Shelley Veilleux, Jeyasakthi Venugopal, Linda Vrbova

Modélisation mathématique

Aamir Fazil, Vanessa Gabriele-Rivet, Valerie Hongoh, Lisa Kanary

Autres personnes issues de divers programmes de l'ASPC

Lyne Bellemare, Anna Bellos, Philippe Berthiaume, Jillian Blackmore, Mable Chan, Mette Cornelisse, Kristine Cruz, Catherine Elliott, Karen Ellis, Nicole Forbes, Stephan Gradient, Corey Green, Heather Hannah, Christina Jensen, Stefanie Kadykalo, Maryam Kamkar, Natalie Knox, Jacqueline Kosche, Fanie Lalonde, Julie A Laroche, Melissa Lavigne, Marc-André Leblanc, Michael WZ Li, Andrew MacKenzie, Chand Magnat, Caroline Marshall, Joanna Merckx, Janice Merhej, Nicholas Ogden, Lisa Phan, Mireille Plamondon, Kusala Pussegoda, Saadia Sarker, Jim Strong, Marsha Taylor, Matthew Tunis, Julie Vachon, Linlu Zhao

Autres ministères fédéraux

Santé Canada : Chris Hinds, Gabriela Capurro Estremadoyro, Lidia Guarna

Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada : Elspeth Payne, Catherine Rutledge-Taylor, Jenney Wang, Janice Zhang

Notes de bas de page

a Immunodéprimés : Personnes dont les fonctions de réponse immunitaire sont altérées en raison de divers facteurs, notamment des troubles de l'immunodéficience, un traitement par immunosuppresseurs, un cancer, un VIH non supprimé, etc.

Références

Note de bas de page 1

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Note de bas de page 2

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Note de bas de page 3

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Note de bas de page 11

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Note de bas de page 12

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Note de bas de page 33

Xiu F, Flores Anato JL, Cox J, et al. Characteristics of the Sexual Networks of Men Who Have Sex With Men in Montréal, Toronto, and Vancouver: Insights from Canada's 2022 Mpox Outbreak. J Inf Dis. 2024;229(Supplement_2):S293-S304. doi:10.1093/infdis/jiae033

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Note de bas de page 34

Kinganda-Lusamaki E, Amuri-Aziza A, Fernandez N, et al. Clade I Mpox virus genomic diversity in the Democratic Republic of the Congo, 2018 - 2024: Predominance of Zoonotic Transmission. Publié en ligne le 14 août 2024:2024.08.13.24311951. doi:10.1101/2024.08.13.24311951

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Note de bas de page 35

Kibungu EM, Vakaniaki EH, Kinganda-Lusamaki E, et al. Clade I–Associated Mpox Cases Associated with Sexual Contact, the Democratic Republic of the Congo. Emerg Infect Dis. 2024;30(1):172-176. doi:10.3201/eid3001.231164

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Note de bas de page 36

Organisation mondiale de la Santé. Bulletins d'information sur les flambées épidémiques: Variole simienne – République Démocratique du Congo. 23 novembre 2023. Consulté le 29 août 2024. https://www.who.int/fr/emergencies/disease-outbreak-news/item/2023-DON493

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Note de bas de page 37

Fuller T, Thomassen HA, Mulembakani PM, et al. Using Remote Sensing to Map the Risk of Human Monkeypox Virus in the Congo Basin. EcoHealth. 2011;8(1):14-25. doi:10.1007/s10393-010-0355-5

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Note de bas de page 38

Van Dijck C, Hoff NA, Mbala-Kingebeni P, et al. Emergence of mpox in the post-smallpox era—a narrative review on mpox epidemiology. Clinical Microbiology and Infection. 2023;29(12):1487-1492. doi:10.1016/j.cmi.2023.08.008

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Note de bas de page 39

UK steps up support to tackle mpox outbreak on visit to the Democratic Republic of the Congo. GOV.UK. Consulté le 27 août 2024. 2024https://www.gov.uk/government/news/uk-steps-up-support-to-tackle-mpox-outbreak-on-visit-to-the-democratic-republic-of-the-congo

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Note de bas de page 40

Africa Centres for Disease Control and Prevention. Outbreak Report, 30 July 2024: Mpox Situation in Africa. Africa CDC; 2024. https://africacdc.org/disease-outbreak/mpox-situation-in-africa/

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Note de bas de page 41

Delamonica B, Davalos L, Larijani M, Anthony SJ, Liu J, MacCarthy T. Evolutionary potential of the monkeypox genome arising from interactions with human APOBEC3 enzymes. Publié en ligne le 28 juin 2023. doi:10.1101/2023.06.27.546779

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Note de bas de page 42

Forni D, Cagliani R, Pozzoli U, Sironi M. An APOBEC3 Mutational Signature in the Genomes of Human-Infecting Orthopoxviruses. mSphere. 2023;8(2):e00062-23. doi:10.1128/msphere.00062-23

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Note de bas de page 43

Organisation mondiale de la Santé. La Région africaine fait face à une augmentation sans précédent des cas de variole simienne. OMS Région africaine. Le 26 août 2024. Consulté le 26 août 2024. https://www.afro.who.int/fr/news/la-region-africaine-fait-face-une-augmentation-sans-precedent-des-cas-de-variole-simienne

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Note de bas de page 44

Paredes MI, Ahmed N, Figgins M, et al. Underdetected dispersal and extensive local transmission drove the 2022 mpox epidemic. Cell. 2024;187(6):1374-1386.e13. doi:10.1016/j.cell.2024.02.003

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Note de bas de page 45

Schwartz DA. High Rates of Miscarriage and Stillbirth among Pregnant Women with Clade I Mpox (Monkeypox) Are Confirmed during 2023–2024 DR Congo Outbreak in South Kivu Province. Viruses. 2024;16(7):1123. doi:10.3390/v16071123

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Note de bas de page 46

Mbala PK, Huggins JW, Riu-Rovira T, et al. Maternal and Fetal Outcomes Among Pregnant Women With Human Monkeypox Infection in the Democratic Republic of Congo. J Infect Dis. 2017;216(7):824-828. doi:10.1093/infdis/jix260

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Note de bas de page 47

Schwartz DA, Pittman PR. Mpox (Monkeypox) in Pregnancy: Viral Clade Differences and Their Associations with Varying Obstetrical and Fetal Outcomes. Viruses. 2023;15(8):1649. doi:10.3390/v15081649

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Note de bas de page 48

Statistique Canada. Tableau 17-10-0005-01 Estimations de la population au 1er juillet, par âge et genre. Publié en ligne le 21 février 2024. https://doi.org/10.25318/1710000501-fra

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Note de bas de page 49

Division de la population de l'Organisation des Nations unies. Population âgée de 0 à 14 ans (% du total) - Congo, Dem. Rep. Banque mondiale. Consulté le 3 septembre 2024. https://donnees.banquemondiale.org/indicateur/SP.POP.0014.TO.ZS?locations=CD&_gl=1*lw0vqp*_gcl_au*MTkyODA3MDA1NC4xNzI1NDU1NTA0

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Note de bas de page 50

Organisation mondiale de la Santé, Organisation mondiale de la santé animale, de l'alimentation et de l'agriculture des Nations Unies. Outil opérationnel pour l'évaluation conjointe des risques (Outil opérationnel pour l'ERC) : Un outil opérationnel issu du Guide tripartite pour la gestion des zoonoses. OMS, OIE, FAO; 2020:98. https://www.woah.org/app/uploads/2021/05/01-jra-vfra.pdf

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Note de bas de page 51

Anand SP, Tam CC, Calvin S, et al. Estimation des risques de santé publique liés aux maladies infectieuses : une approche canadienne de l'évaluation rapide des risques. Relevé des maladies transmissibles au Canada. 2024;50(9):308–20. https://doi.org/10.14745/ccdr.v50i09a01f

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