Shigella spp. : Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes

Pour plus d'informations sur les infections gastro-entériques ou gastro-intestinales causées par Shigella spp., veuillez consulter :

Section I – Agent infectieux

Nom
Shigella spp.

Type d'agent
Bactérie

Taxonomie

Famille
Enterobacteriaceae

Genre
Shigella

Synonyme ou renvoi
Sérogroupe A : S. dysenteriae, sérogroupe B : S. flexneri, sérogroupe C : S. boydii, sérogroupe D : S. sonnei, shigellose et dysenterie bactérienne.

Caractéristiques

Brève description

Shigella spp., de la famille des Enterobacteriaceae, sont des bactéries pathogènes à Gram négatif en forme de bâtonnetsNote de bas de page 1. Elles sont non mobiles, non encapsulées, non sporulées et sont des anaérobies facultatifs qui ne fermentent pas le lactose, ou qui le font lentementNote de bas de page 1Note de bas de page 2. Il existe actuellement quatre espèces (sous-groupes) du genre Shigella, qui sont différenciées par leurs propriétés biochimiques, leur sensibilité aux phages et aux colicines, et si des antisérums polyvalents peuvent détecter des antigènes polysaccharides spécifiquesNote de bas de page 2Note de bas de page 3Note de bas de page 4. Chaque espèce est subdivisée en sérotypes basés sur des antigènes spécifiquesNote de bas de page 2. S. flexneri et S. sonnei sont les espèces isolées le plus souvent, tandis que S. boydii et S. dysenteriae représentent moins de 5 % des cas de shigellose dans le monde. La taille circulaire du génome varie selon les espèces, les sérotypes et les isolats spécifiques. S. flexneri a un génome d'environ 4,5 MbpNote de bas de page 5, S. sonnei a un chromosome de 4,99 MbpNote de bas de page 6, le génome de S. boydii varie de 4,1 à 4,7 Mbp avec une teneur en C+G de 50,75 %Note de bas de page 7, et S. dysenteriae a également une teneur en CG de 50 % avec une taille du génome de 4,3 MbpNote de bas de page 8.

Propriétés

Un grand plasmide de virulence est essentiel à la pathogenèse de Shigella spp., en facilitant l'invasion et se propageant dans les macrophages et les entérocytesNote de bas de page 2. Plusieurs autres plasmides et îlots de pathogénicité (IP) ont été acquis au cours de l'évolution de Shigella spp. qui permettent une invasion efficace des cellules hôtes et une protection contre les réponses immunitaires de l'hôte. Le plasmide pINV encode un système de sécrétion de type III et plusieurs facteurs de virulence, et ainsi facilite le mode de vie intracellulaire de Shigella spp.Note de bas de page 2. Shigella spp. sécrète également des facteurs de virulence qui induisent l'inflammation et des effecteurs qui diminuent la réponse immunitaire de l'hôteNote de bas de page 9. Plusieurs plasmides, tels que spA et pKSR100, confèrent une résistance antimicrobienneNote de bas de page 2. Le plus grand IP procure également une résistance aux antimicrobiens, et permet la séquestration fu fer et la modification de l'antigène O par la production d'une entérotoxineNote de bas de page 2. L'impact des bactériophages sur l'évolution et la virulence de Shigella spp. est considérable car ils sont communément associés aux IPs. Les éléments d'insertion de séquence sont abondants chez les Shigella spp.Note de bas de page 2 menant à des réarrangements génomiques, en plus de gains ou pertes de fonction génique. Il y a des différences pathogéniques entre les différentes Shigella spp. S. dysenteriae est considéré comme le plus virulent et peut produire une cytotoxine puissante connue sous le nom de la shiga-toxineNote de bas de page 10.

Section II – Identification des dangers

Pathogénicité et toxicité

Les agents pathogènes ingérés peuvent survivre à l'acidité gastrique et causer la maladie en infectant la muqueuse du côlon et en se multipliant dans les cellules épithéliales de celui-ci et en se propageant latéralement aux cellules adjacentesNote de bas de page 11Note de bas de page 12Note de bas de page 13. Les manifestations cliniques apparaissent généralement entre 12 heures et trois jours après l'expositionNote de bas de page 14. L'infection peut être légère et asymptomatique, mais généralement, elle se caractérise par une infection intestinale aiguë suivant l'ingestion, entraînant une diarrhée aqueuse légère à une dysenterie bactérienne inflammatoire grave ou shigellose, qui se manifeste par des crampes abdominales sévères, des nausées et vomissements, de la fièvre, un ténesme, une anorexie et des selles contenant du sang et des mucusNote de bas de page 13Note de bas de page 15. Les autres complications comprennent le syndrome Reiter, qui a été associé à S. flexneriNote de bas de page 16Note de bas de page 17, la déshydratation sévère, la perforation intestinale, le mégacôlon toxique, la bactériémie, la toxémieNote de bas de page 18, la septicémie, les convulsions, l'encéphalopathie toxique avec maux de tête et altérations de la conscience, le choc septique et convulsions (très rares)Note de bas de page 10, et le syndrome urémique hémolytique, qui a été lié à la shiga-toxine (cytotoxine puissante produite par S. dysenteriae qui peut aussi causer d'autres effets neurotoxiques). Les symptômes comprennent la fièvre, la tachycardie, la tachypnée et l'hypotensionNote de bas de page 14. Les infections sont généralement auto-limitantes et se résorbent dans les cinq à sept jours suivant l'apparition des symptômes, mais peuvent devenir mortelles chez les patients très jeunes, âgés ou immunodéprimés ou s'ils ne sont pas traités correctementNote de bas de page 3Note de bas de page 14. La gravité de l'infection dépend de l'hôte, de la dose et du sérotypeNote de bas de page 3. La virulence de Shigella est régulée par la température, car les organismes peuvent envahir les cellules HeLa à 37 °C et mais sont incapables de le faire in vitro à 30 °CNote de bas de page 19. S. dysenteriae est l'espèce la plus pathogénique, avec un taux de mortalité pouvant atteindre 20 %. S. sonnei provoque habituellement des formes légères de shigelloseNote de bas de page 14.

Épidémiologie

Les Shigella spp. ont une distribution mondiale. S. flexneri est la principale cause de shigellose dans les pays en développement, causant deux tiers des infections et qui touche surtout les enfantsNote de bas de page 2Note de bas de page 20. S. sonnei est l'espèce Shigella la plus courante dans les pays développés. S. boydii et S. dysenteriae sont responsables de moins de 5 % de tous les cas dans le mondeNote de bas de page 2. Cependant, S. dysenteriae sérotype 1 est la principale cause d'éclosions dans les populations en crise, ce qui entraîne un décès élevé dû à sa production d'une exotoxine responsable de la cytotoxicité et des lésions vasculaires dans le côlon et d'autres organesNote de bas de page 14Note de bas de page 20. Une éclosion de S. dysenteriae au Japon en 1897 a eu un taux de mortalité de 25 %, entraînant la mort de plus de 22 000 personnesNote de bas de page 21. En 1969, une souche de S. dysenteriae multirésistante aux antibiotiques a causé plus de 10 000 décès par dysenterieNote de bas de page 21. Depuis, il y a eu quatre éclosions causées par S. dysenteriae, qui seraient liées au mouvement de population et au surpeuplement, qui se sont produites en Amérique centrale (1968-1972), en Asie du Sud (1980), en Afrique centrale (1980) et en Afrique de l'Est (1990)Note de bas de page 21. En 2022, une éclosion de S. sonnei résistant aux médicaments a été signalée en Tunisie avec 96 cas, 6 hospitalisations d'enfants, et 1 décès d'une fillette de 8 ansNote de bas de page 22Note de bas de page 23. En même moment, dans la province canadienne de l'Alberta, il y a eu une éclosion de shigellose avec S. flexneri chez les résidents du centre-ville d'EdmontonNote de bas de page 24. Un total de 115 patients atteints d'infection Shigella ont dû être hospitalisés sur une période de trois mois, à compter de la mi-août 2022. Suite à la montée du nombre d'infections en 2022-2023, le Centre de contrôle des maladies des États-Unis (CDC) a publié un avis officiel sur la santé concernant une shigellose ultrarésistante aux médicamentsNote de bas de page 25.

Des S. sonnei résistants aux médicaments sont également apparus en Europe, ce qui a entraîné une multiplication par cinq des cas d'infections gastro-intestinales chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (HARSAH)Note de bas de page 26. En raison de la propagation de cette bactérie en Europe, le Bureau régional de l'OMS pour l'Europe a publié une alerte en mars 2022Note de bas de page 26. Des éclosions de shigellose ont été signalées dans des garderies et des établissements résidentiels dans des régions développées, ainsi que chez les HARSAHNote de bas de page 14. Les éclosions sont aussi souvent causées par des aliments ou de l'eau contaminés; cependant, dans les pays développés, la probabilité d'éclosions de shigellose dues à l'eau contaminée est faibleNote de bas de page 21. Une mauvaise hygiène et assainissement augmentent la probabilité de transmissionNote de bas de page 14Note de bas de page 20. Globalement, l'incidence mondial de la shigellose est d'environ 188 millions de cas par année, entraînant 1 million de décèsNote de bas de page 14. Parmi les populations les plus susceptibles de développer la maladie, ou d'être atteintes d'une maladie plus grave, on compte les personnes âgées, les personnes très jeunes et les personnes immunodépriméesNote de bas de page 14. L'augmentation de l'âge est associée à une diminution de la prévalence et de la gravitéNote de bas de page 27. Les personnes vivant dans les pays en développement, les voyageurs internationaux, les travailleurs migrants, le personnel d'entretien ménager, les enfants dans les garderies, certaines réserves de Premières Nations, les HARSAH et les patients infectés par le VIH sont également considérés comme des groupes à haut risqueNote de bas de page 12Note de bas de page 14.

Gamme d'hôtes

Hôtes naturels

Humains et primates supérieursNote de bas de page 3.

Autres hôtes

Shigella a infecté expérimentalement des souris, des cobayes, des cochons domestiques et des lapinsNote de bas de page 28Note de bas de page 29Note de bas de page 30. Shigella spp. ont également été détectés dans les échantillons fécaux de chèvresNote de bas de page 31.

Dose infectieuse

L'infection peut résulter de l'ingestion de 10 à 200 organismesNote de bas de page 14Note de bas de page 32.

Période d'incubation

La période d'incubation moyenne est de un à quatre jours, mais peut aller jusqu'à huit jours dans le cas du type 1 de S. dysenteriaeNote de bas de page 20. Les manifestations cliniques se manifestent généralement entre 12 heures et trois jours après l'expositionNote de bas de page 14. Les bactéries commencent à être propagées par les matières fécales quatre semaines après l'infection, et la maladie est transmissible tant que les organismes sont présents dans les excrémentsNote de bas de page 12. Bien que rare, les porteurs asymptomatiques peuvent également propager l'infection pendant quelques moisNote de bas de page 33.

Transmissibilité

Les organismes se propagent par la voie fécale-orale, et la transmission se fait généralement par l'un des trois mécanismes suivants : ingestion d'aliments contaminés (lavés avec de l'eau contaminée par des matières fécales, ou manipulés avec une mauvaise hygiène, généralement dans les salades, le poulet et les mollusques et crustacés)Note de bas de page 3Note de bas de page 14; consommation d'eau contaminée (ou dans les piscines); contact par contact sexuel analNote de bas de page 12Note de bas de page 14. La propagation de l'infection par les mouches a également été enregistréeNote de bas de page 12.

Section III – Dissémination

Réservoir

Les humains sont le réservoir le plus commun; des infections ont également été observées chez des primates non humainsNote de bas de page 3. Shigella spp. ont également été détectés dans les échantillons fécaux de chèvresNote de bas de page 31.

Zoonose/zoonose inverse

Il y a des cas de transmission zoonotique de la shigellose entre les humains et les primates non humainsNote de bas de page 34Note de bas de page 35. Ces cas sont rares et surviennent lors d'un contact professionnel au cours duquel un primate non humain infecté transmet la bactérie à un être humain.

Vecteurs

Les mouches agissent comme vecteur mécanique et disséminent Shigella spp.Note de bas de page 3Note de bas de page 20.

Section IV – Viabilité et stabilité

Sensibilité/résistance aux médicaments

Susceptible au zinc, l'ampicilline, la triméthoprime, au sulfaméthoxazole, l'acide naldixique, l'ofloxacine, au chloramphénicol, aux fluoroquinolones, aux céphalosporines, l'azithromycine, la céfixime, au ceftibutène, au pivmécillinam, la ceftriaxone et à la ciprofloxacine Note de bas de page 12Note de bas de page 14Note de bas de page 20Note de bas de page 36Note de bas de page 37.

Des souches multirésistantes émergent, dont celles contre le triméthoprime-sulfaméthoxazole (TMP-SMX), l'ampicilline et le chloramphénicolNote de bas de page 36Note de bas de page 38. On a également observé une résistance à la ciprofloxacine, à l'azithromycine, à la ceftriaxone et aux céphalosporinesNote de bas de page 20, ainsi qu'à l'acide nalidixique, à la tétracycline, au cotrimoxazole, à la gentamicine et au chloramphénicolNote de bas de page 39. Shigella spp. ont tendance à développer une résistance aux nouveaux antibiotiques dans les 10 ans suivant leur mise sur le marchéNote de bas de page 20. Des tests de sensibilité aux antibiotiques sont recommandés, car la résistance aux médicaments varie selon les régions et entre les variantsNote de bas de page 14.

Sensibilité aux désinfectants

Susceptible à 1 % d'hypochlorite de sodium, à 70 % d'éthanol, à 2 % de glutaraldéhyde, l'iode, les phénoliques et le formaldéhydeNote de bas de page 40. L'utilisation de produits d'hygiène des mains antibactériens contenant 0,46 % de triclosan, 4 % de chlorhexidine gluconate ou 62 % d'alcool éthylique entraîne une réduction de 3 à 4 log de la concentration de S. flexneri sur les mainsNote de bas de page 41.

Inactivation physique

Les organismes peuvent être éliminés par la vapeur à l'aide d'un autoclave pendant 1 heure à 100 °C sous pression atmosphérique normaleNote de bas de page 42. S. sonnei en suspension liquide a été inactivé d'un facteur 5 log10 cfu/mL par l'exposition à 180 J cm-2 de lumière à 405 nm et a eu une réduction de 2.10 log10 cfu/plaque à lorsqu'exposé à 192 J cmNote de bas de page 43. S. flexneri peut être inactivé par exposition à une diode électroluminescente (DEL) à 405 nm à 4 °C après 120 minutes dans une solution PBS (saline tamponnée au phosphate) et des RIF (formules pour nourrissons reconstituée), et après 360 minutes sur des tranches de carottes et de l'acier inoxydableNote de bas de page 44. La densité d'énergie acoustique à 1,43 W/mL pendant 12,75 minutes a entraîné une réduction de 5 log10 de la population de S. boydiiNote de bas de page 45. Les traitements à l'ozone (1,6 et 2,2 ppm) pendant 1 minute ont diminué la population de S. sonnei dans l'eau de 3,7 et 5,6 log cfu/mL, respectivementNote de bas de page 46.

Survie à l'extérieur de l'hôte

Les Shigella spp. peuvent survivre jusqu'à des mois sur les surfaces sèchesNote de bas de page 47, jusqu'à 10 jours dans les jus citriques et les boissons gazeuses, plusieurs jours sur les légumes contaminésNote de bas de page 3, plus de trois heures sur les doigts, de deux à 28 jours sur les ustensiles métalliques à 15 °C ou de 0 à 13 jours à 37 °C, dans les matières fécales pendant 12 jours à 25 °CNote de bas de page 48, et dans l'eau pendant moins de trois joursNote de bas de page 49. La croissance est possible entre 25 °C et 37 °C et les bactéries peuvent survivre à 5 °C sur de la gélose MacConkey. Les mouches peuvent transporter Shigella pendant 20 à 24 joursNote de bas de page 50.

Section V – Premiers soins et aspects médicaux

Surveillance

L'infection aux Shigella spp. peut être identifiée en surveillant les symptômes. Les tests sérologiques à partir d'isolats de selles peuvent distinguer et confirmer les sérogroupesNote de bas de page 12. Les méthodes diagnostiques à base d'acides nucléiques sont fréquentes pour la détection de pathogènes entériquesNote de bas de page 20.

Remarque : Les recommandations spécifiques pour la surveillance en laboratoire devraient provenir du programme de surveillance médicale, qui est fondé sur une évaluation locale des risques des agents pathogènes et des activités en cours, ainsi qu'une évaluation globale des risques du programme de biosécurité dans son ensemble. De plus amples renseignements sur la surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité.

Premiers soins et traitement

L'infection de Shigella spp. peut être traitée par l'administration d'une pharmacothérapie appropriée. La réhydratation orale ou le remplacement d'électrolytes chez les patients déshydratés peuvent mener à la guérison en quelques joursNote de bas de page 1Note de bas de page 20. Les antimicrobiens peuvent réduire la durée de l'infection, l'état porteur du patient et la mortalitéNote de bas de page 3. L'administration post-exposition d'antibiotiques varie en fonction de la démographie et de la résistance régionaleNote de bas de page 14. Les adultes sans facteur de risque de résistance peuvent être prescrits de la fluoroquinolone, et la céphalosporine de troisième génération est recommandée pour les patients à risque élevé, et la céphalosporine de deuxième génération, l'ampicilline et la triméthoprime-sulfaméthoxazole peuvent être administrées si la sensibilité est découverte. Chez les nourrissons et les jeunes enfants, l'azithromycine, le céfixime, le ceftibutène et le pivmécillinam peuvent être utilisés pour traiter l'infection de Shigella spp. La ciprofloxacine et la ceftriaxone ont également été recommandées comme traitements de première ligneNote de bas de page 20. Les tests de sensibilité aux antibiotiques sont fortement recommandésNote de bas de page 14.

D'autres aides thérapeutiques pour les cas graves comprennent la ventilation mécanique, les liquides intraveineux, les anticonvulsants et les inotropesNote de bas de page 10Note de bas de page 20. Des primates captifs infectés ont été traités avec des antibiotiquesNote de bas de page 34.

Remarque : Les recommandations spécifiques concernant les premiers soins et les traitements en laboratoire devraient provenir du plan d'intervention après exposition, qui est élaboré dans le cadre du programme de surveillance médicale. De plus amples renseignements sur le plan d'intervention après l'exposition sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité.

Immunisation

Aucun vaccin n'est actuellement disponible; cependant, des candidats de vaccins vivants et de vaccins de sous-unités parentales sont à l'étudeNote de bas de page 20Note de bas de page 51.

Remarque : De plus amples renseignements sur le programme de surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité et en consultant le Guide canadien d'immunisation.

Prophylaxie

Il n'y a pas de prophylaxie avant exposition.

Remarque : De plus amples renseignements sur la prophylaxie dans le cadre du programme de surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité.

Section VI – Dangers pour le personnel de laboratoire

Infections contractées en laboratoire

Les espèces de Shigella ont été identifiées comme étant l'agent d'infections acquises en laboratoire le plus souvent en raison de leur virulence élevée et de leur faible dose infectieuseNote de bas de page 52. Une étude de 2001 à 2004 a révélé 15 cas d'infection acquise en laboratoireNote de bas de page 53. En janvier 1996, dans un laboratoire de microbiologie affilié à une université, 6 des 19 technologues médicaux ont été infectés par S. sonnei à la suite d'une exposition en laboratoireNote de bas de page 54.

Remarque : Veuillez consulter la Norme canadienne sur la biosécurité et le Guide canadien sur la biosécurité pour obtenir de plus amples renseignements sur les exigences relatives à la déclaration des incidents d'exposition.

Sources et échantillons

On peut trouver ces organismes dans des échantillons de selles et des écouvillons rectaux, et rarement dans des échantillons de sangNote de bas de page 10Note de bas de page 55.

Dangers primaires

Le principal danger associé à l'infection par Shigella spp. est l'ingestion, bien que l'infection puisse se produire également par contact de personne à personne, par des vecteurs mécaniques et par l'inoculation parentérale accidentelleNote de bas de page 10Note de bas de page 14.

Dangers particuliers

Des cobayes et d'autres rongeurs infectés expérimentalement ont déjà transmis l'infection au personnel de laboratoire, bien que rarementNote de bas de page 56.

Section VII – Contrôle de l'exposition et protection personnelle

Classification par groupe de risque

S. dysenteriae, S. flexneri, S. boydii, and S. sonnei, sont des pathogènes humains de groupe de risque 2 et des pathogènes animals de groupe de risque 2Note de bas de page 57.

Exigences de confinement

Les installations, l'équipement et les pratiques opérationnelles de niveau de confinement 2 tels que décrits dans la Norme canadienne sur la biosécurité pour le travail avec des matières, des animaux ou des cultures infectieux ou possiblement infectieux.

Vêtements de protection

Les exigences applicables au niveau de confinement 2 pour l'équipement et les vêtements de protection individuelle décrites dans la Norme canadienne sur la biosécurité doivent être respectées. L'équipement de protection individuelle pourrait comprendre l'utilisation d'un sarrau et des chaussures réservées (p. ex., bottes, chaussures) ou des chaussures de protection supplémentaires (p. ex., couvre-botte ou couvre-chaussure) dans les cas où les planchers pourraient être contaminés (p. ex., salles animalières, salles de nécropsie), des gants lorsque le contact direct de la peau avec des matériaux ou des animaux infectés est inévitable, et une protection oculaire lorsqu'il existe un risque connu ou potentiel d'exposition à des éclaboussures.

Remarque : Une évaluation locale des risques permettra de déterminer la protection appropriée pour les mains, les pieds, la tête, le corps, les yeux, le visage et les voies respiratoires. De plus, les exigences relatives à l'équipement de protection individuelle pour la zone de confinement et les activités de travail doivent être documentées.

Autres précautions

Enceinte de sécurité biologique (ESB) ou autres dispositifs de confinement primaire devant être utilisés pour des activités avec des récipients ouverts, en fonction des risques associés comportant les caractéristiques inhérentes aux matières réglementées, la possibilité de produire des aérosols infectieux ou des toxines en aérosol, la manipulation de concentrations élevées de matières réglementées ou la manipulation de volumes importants de matières réglementées.

Utilisation d'aiguilles et de seringues strictement limitée. Le pliage, le cisaillement, le rebouchage ou l'élimination d'aiguilles de seringues est à éviter, et, si nécessaire, à effectuer uniquement comme spécifié dans les procédures d'opération normalisées (PON). Des précautions supplémentaires sont requises pour les travaux comprenant des animaux ou des activités à grande échelle.

Pour les laboratoires de diagnostic qui manipulent des échantillons primaires provenant de patients susceptibles d'être infectés par Shigella spp., les ressources suivantes peuvent être consultées :

Section VIII – Manutention et entreposage

Déversements

Laisser les aérosols se déposer. Tout en portant de l'équipement de protection individuelle, couvrir doucement le déversement avec du papier absorbant et appliquer un désinfectant approprié, à partir du périmètre et en allant vers le centre. Permettre un contact suffisant avec le désinfectant avant le nettoyage (Guide canadien sur la biosécurité).

Élimination

Toutes les matières ou substances qui sont en contact avec les matières réglementées doivent être entièrement décontaminées avant d'être retirées de la zone de confinement ou des procédures d'opérations normalisées (PON) doivent être en place afin de déplacer ou de transporter les déchets en toute sécurité hors de la zone de confinement vers une zone de décontamination désignée ou une tierce partie. On peut y parvenir en utilisant des technologies et des procédés de décontamination qui se sont avérés efficaces contre les matières réglementées, comme les désinfectants chimiques, l'autoclavage, l'irradiation, l'incinération, un système de traitement des effluents ou la décontamination gazeuse (Guide canadien sur la biosécurité).

Entreposage

Les exigences applicables en matière de confinement de niveau 2 pour l'entreposage, décrites dans la Norme canadienne sur la biosécurité, doivent être respectées. Les contenants primaires de matières réglementées enlevés de la zone de confinement doivent être étiquetés, étanches aux fuites, résistants aux impacts et gardés soit dans des équipements d'entreposage verrouillés, soit dans une zone à accès limité.

Section IX – Renseignements sur la réglementation et autres

Renseignements sur la réglementation canadienne

Les activités contrôlées avec Shigella spp. nécessitent un permis d'agents pathogène humains et de toxine, délivré par l'Agence de la santé publique du Canada. Shigella spp. est un pathogène animal terrestre au Canada; par conséquent, son importation nécessite un permis d'importation en vertu du Règlement sur la santé des animaux (RSA). L'ASPC délivre un permis d'agent pathogène humain et de toxine qui inclut un permis d'importation du RSA.

Voici une liste non exhaustive des désignations, règlements ou lois applicables :

Dernière mise à jour

Novembre, 2023

Rédigé par

Centre de la biosûreté, Agence de la santé publique du Canada.

Mise en garde

L'information scientifique, opinions et recommandations contenues dans cette Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes ont été élaborées sur la base de ou compilées à partir de sources fiables disponibles au moment de la publication. Les dangers nouvellement découverts sont fréquents et ces informations peuvent ne pas être totalement à jour. Le gouvernement du Canada ne se tient pas responsable de leur justesse, de leur caractère exhaustif ou de leur fiabilité, ni des pertes ou blessures pouvant résulter de l'utilisation de ces renseignements.

Les personnes au Canada sont tenues de se conformer aux lois pertinentes, y compris les règlements, les lignes directrices et les normes applicables à l'importation, au transport et à l'utilisation d'agents pathogènes au Canada, établis par les autorités réglementaires compétentes, notamment l'Agence de la santé publique du Canada, Santé Canada, l'Agence canadienne d'inspection des aliments, Environnement et Changement climatique Canada et Transports Canada. La classification des risques et les exigences réglementaires connexes mentionnées dans la présente Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes, telles que celles qui figurent dans la norme canadienne de biosécurité, peuvent être incomplètes et sont spécifiques au contexte canadien. D'autres juridictions auront leurs propres exigences.

Tous droits réservés © Agence de la santé publique du Canada, 2024, Canada

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Note de bas de page 15

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Note de bas de page 16

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Note de bas de page 17

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Note de bas de page 18

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Note de bas de page 19

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Note de bas de page 20

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Note de bas de page 21

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Note de bas de page 22

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Note de bas de page 23

ProMED mail. 2022. Shigellosis - Africa (03): Tunisia, Shigella sonnei, Multidrug Resistance, Fatal, Request for information 2022:. Promed Post - ProMED-mail (promedmail.org).

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Note de bas de page 24

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Note de bas de page 25

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Note de bas de page 26

ProMED mail. 2022. Shigellosis - Americas: Shigella sonnei, Multidrug Resistance, Paho, Epidemiological Alert. 2022:. Promed Post - ProMED-mail (promedmail.org).

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Note de bas de page 27

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Note de bas de page 28

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Note de bas de page 29

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Note de bas de page 30

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Note de bas de page 31

Cheng, C., G. Wang, D. Cheng, M. Liu, S. Zhu, X. Chen, et J. Tao. 2022. Zoonotic Bacteria Harboring in Goat Intestine: A One Health Perspective. J. Pure Appl. Microbiol. 16:2151-2164.

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Kurjak, A., et Chervenak, F. A. (Eds.). 2006. Textbook of Perinatal Medicine (2nd ed.). United Kingdom: Informa UK Ltd.

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Note de bas de page 33

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Note de bas de page 34

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Note de bas de page 39

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Note de bas de page 40

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Note de bas de page 41

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Note de bas de page 42

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Note de bas de page 43

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Note de bas de page 44

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Note de bas de page 46

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Note de bas de page 47

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Note de bas de page 48

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Note de bas de page 49

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Note de bas de page 50

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Note de bas de page 51

Niyogi, S. K. 2005. Shigellosis. Journal of Microbiology (Seoul, Korea), 43(2), 133-143.

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Note de bas de page 52

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Note de bas de page 53

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Note de bas de page 54

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Note de bas de page 55

Nygren, B., et A. Bowen. 2013. Shigella, Anonymous Foodborne Infections and Intoxications. Elsevier Inc. p. 217-222.

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Note de bas de page 56

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Note de bas de page 57

Gouvernement du Canada. Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines. L.C. 2009, ch. 24, deuxième session, quarantième Parlement, 57-58 Elizabeth II, 2009.

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