Macacine alphaherpesvirus 1 : Fiche technique santé-sécurité : Agents pathogènes
Section I – Agent infectieux
Nom
Macacine alphaherpesvirus 1 (MaHV-1)
Type d'agent
Virus
Taxonomie
Famille
Herpesviridae
Genre
Simplexvirus
Espèce
Macacine alphaherpesvirus 1
Synonyme ou renvoi
Virus du singe B, BV Note de bas de page 1, virus B Note de bas de page 2Note de bas de page 3, virus de l'herpès B, virus de l'immunodéficience simienne. Auparavant virus herpès de Macacine, virus herpès simiae ou virus herpès de Cercopithecine 1 Note de bas de page 4Note de bas de page 5Note de bas de page 6.
Caractéristiques
Brève description
MaHV-1 est un virus icosapentaédrique à double brin enveloppé. Il mesure de 160 à 180 nm de diamètreNote de bas de page 3Note de bas de page 7, et son génome mesure environ 147 kbpNote de bas de page 1.
Propriétés
MaHV-1 a un cycle de vie biphasique. Après l'élimination de l'infection primaire, le virus demeure latent dans l'hôte et peut se réactiver plus tard Note de bas de page 8. Au moment de la réactivation, le virus entre dans une phase lytique, au cours de laquelle les virus sont activement produits. Le virus est excrété dans la salive et les sécrétions génitales des hôtes infectés pendant les périodes de réactivationNote de bas de page 8.
Section II – Identification des dangers
Pathogénicité et toxicité
Le MaHV-1 peut présenter une infection subclinique ou des éruptions vésiculeuses localisées près du site de l'infection, accompagnées de fièvre, de myalgie, de céphalée et de nauséeNote de bas de page 6Note de bas de page 9. Les éruptions vésiculeuses sont cliniquement et pathologiquement similaires à celles causées par le virus de l'herpès simplex chez l'humainNote de bas de page 6Note de bas de page 9. Les symptômes neurologiques suivent 3 à 7 jours suivant l'apparition des symptômes, et peuvent comprendre le méningisme, la nausée, les vomissements, les céphalées persistantes, la confusion, la diplopie, la dysphagie, les étourdissements, la dysarthrie, la paralysie du nerf crânien et l'ataxieNote de bas de page 9. Le taux de mortalité chez les personnes non traitées est de 70 à 80 %, et les séquelles neurologiques sont courantes chez les personnes qui surviventNote de bas de page 3Note de bas de page 6Note de bas de page 10Note de bas de page 11Note de bas de page 12.
La propagation virale au système nerveux central augmente le taux de mortalité à 80 %, chez les personnes traitées et non traitées. La mort est souvent attribuée à une insuffisance respiratoire associée à une paralysie ascendanteNote de bas de page 3. La détection précoce et l'administration d'antiviraux peuvent réduire ce taux à moins de 20 %Note de bas de page 12.
Épidémiologie
L'infection naturelle de l'humain par le MaHV-1 est rare. Une cinquantaine de cas ont été signalés dans le monde, presque tous impliquant du personnel de laboratoireNote de bas de page 1Note de bas de page 3Note de bas de page 5Note de bas de page 9Note de bas de page 11. Le premier cas humain de MaHV-1 a été signalé en 1932 par un chercheur en laboratoire mordu par un macaque rhésus apparemment sain. Le chercheur est mort d'encéphalomyélite progressive 15 jours plus tard Note de bas de page 3Note de bas de page 13Note de bas de page 14.
Aucun cas d'infection zoonotique par le MaHV-1 n'a été signalé après une exposition naturelle à des macaques dans les régions à contact élevé en Asie, où l'on estime que de 72 à 92 % macaques sont séropositifs pour les anticorps MaHV-1-réactifsNote de bas de page 1Note de bas de page 12. Le MaHV-1 est enzootique chez les singes asiatiques du genre Macaca (p. ex., rhésus, cynomolgus)Note de bas de page 10.
Gamme d'hôtes
Hôtes naturels
Humains, singes du genre Macaca, y compris singes rhésus (M. mulatta), singes cynomolgus (M. fascicularis), macaque brun (M. artoides), japonais (M. fuscata), macaque à queue de cochon (M. nemestrina), macaque à bonnet (M. radiata) et macaque taïwanais (M. Cyclopis)Note de bas de page 3Note de bas de page 4Note de bas de page 6Note de bas de page 7Note de bas de page 11Note de bas de page 13Note de bas de page 14Note de bas de page 15Note de bas de page 16.
Autres hôtes
Des lapins, des chiens, des souris et des cobayes ont été infectés en laboratoireNote de bas de page 7.
Dose infectieuse
Inconnu.
Période d'incubation
La période d'incubation est de 2 à 35 joursNote de bas de page 3Note de bas de page 9. La plupart des cas se situent entre 5 et 21 jours.
Transmissibilité
La voie d'infection la plus courante est l'inoculation directe de tissus ou de liquide d'un singe infecté par morsure ou égratignure ou blessure avec sa cageNote de bas de page 7. Les infections contractées en laboratoire à la suite de blessures causées par un fomite contaminé, comme la piqûre avec une aiguille contaminée et les coupures avec des bouteilles de culture brisées contenant des cellules de singes infectées, ont également entraîné une infection chez l'humainNote de bas de page 3Note de bas de page 7. La transmission de personne à personne par contact intime avec des lésions vésiculaires a été documentée dans un seul cas Note de bas de page 17.
Section III – Dissémination
Réservoir
Deux espèces de macaques sont les principaux réservoirs du virus : le macaque rhésus (M. mulatta) et le macaque cynomolgus (M. fascicularis)Note de bas de page 3Note de bas de page 4Note de bas de page 5.
Zoonose
Le MaHV-1 est transmis des macaques infectés aux humains par contact direct (p. ex., égratignures ou morsures) ou par contact indirect, comme l'inoculation des yeux ou des voies respiratoires avec les fluides corporels des singes infectésNote de bas de page 4Note de bas de page 5Note de bas de page 6Note de bas de page 7Note de bas de page 9Note de bas de page 11. Les infections contractées en laboratoire se produisent également à la suite de blessures causées par un fomite contaminé (p. ex., blessures par piqûre d'aiguille, coupures avec des bouteilles de culture cassées contenant des cellules de singe infectées ou égratignures par la cage). Une contamination directe d'un site de blessure par la salive de singe infectée par MaHV-1 a également été rapportéeNote de bas de page 7.
Les infections humaines sont rares dans les régions où les taux de contact direct avec les macaques sauvages sont élevésNote de bas de page 1Note de bas de page 3Note de bas de page 7Note de bas de page 15.
Vecteurs
Aucun.
Section IV – Viabilité et stabilité
Sensibilité/résistance aux médicaments
Les antiviraux, y compris l'acyclovir, le valacyclovir et le famciclovir, peuvent être utilisés pour traiter les infections au MaHV-1 avant l'apparition des symptômes neurologiquesNote de bas de page 9.
Sensibilité aux désinfectants
Le MaHV-1 est sensible à 0,25 % d'hypochlorite de sodium, de povidone-iode et de chlorhexidineNote de bas de page 9Note de bas de page 10. La plupart des virus de l'herpès sont également sensibles aux composés de l'ammonium quaternaire, à l'éthanol et à l'isopropanolNote de bas de page 16Note de bas de page 18.
Inactivation physique
Les virus de l'herpès sont inactivés par la chaleur (56 °C pendant au moins 10 minutes) et à un pH inférieur à 5 ou supérieur à 11 Note de bas de page 19Note de bas de page 20.
Survie à l'extérieur de l'hôte
Il a été démontré que le stockage de MaHV-1 dans un milieu de culture tissulaire n'entraîne aucune perte importante de viabilité après 8 semaines de stockage à 4 °CNote de bas de page 16. Un seul épisode de gel/dégel à -20 °C ou -72 °C a entraîné une perte initiale de 2 logs du titre infectieux de MaHV-1 dans un milieu de culture tissulaire. Toutefois, aucune autre perte n'a été observée lors de l'entreposage à des températures de congélation plus longuesNote de bas de page 16. Toute infectivité de MaHV-1 est perdue après le stockage dans des milieux de culture tissulaire à 40 °C pendant 2 semainesNote de bas de page 16.
Section V – Premiers soins et aspects médicaux
Surveillance
La culture virale de MaHV-1 préparée à partir de prélèvements sur écouvillon, de liquide céphalorachidien et de matériel de biopsie prélevé à l'emporte-pièce, peut être analysée à l'aide d'un test PCR, d'un essai immunosorbant lié aux enzymes (ELISA), d'un essai Western et d'un essai d'hybridation par microplaque PCRNote de bas de page 4Note de bas de page 7Note de bas de page 9Note de bas de page 15. L'imagerie par résonance magnétique (IRM), la tomographie informatisée (TI) et l'électroencéphalogramme peuvent également être utilisés pour détecter les signes neurologiques de l'infection au MaHV-1Note de bas de page 9.
Remarque : Les recommandations spécifiques pour la surveillance en laboratoire devraient provenir du programme de surveillance médicale, qui est fondé sur une évaluation locale des risques des agents pathogènes et des activités en cours, ainsi qu'une évaluation globale des risques du programme de biosécurité dans son ensemble. De plus amples renseignements sur la surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité (GCB).
Premiers soins et traitement
Toutes les piqûres et égratignures doivent être nettoyées rapidement et en profondeur avec un détergent (p. ex., povidone-iodine, chlorhexidine) pendant au moins 20 minutes pour inactiver et éliminer le virus présent au site d'expositionNote de bas de page 9Note de bas de page 10. Les yeux et les muqueuses doivent être vigoureusement rincés avec de l'eau saline stérileNote de bas de page 3Note de bas de page 4Note de bas de page 6Note de bas de page 10. Les soins immédiats et appropriés des plaies sont essentiels pour limiter l'infection; toutefois, le respect du délai de 20 minutes pour le nettoyage est plus important que le type de désinfectant utiliséNote de bas de page 10. La thérapie antivirale prophylactique est inutile dans la plupart des cas, mais elle peut être administrée après l'exposition si l'on pense que la personne présente un risque élevéNote de bas de page 3Note de bas de page 9Note de bas de page 10.
Remarque : Les recommandations spécifiques concernant les premiers soins et les traitements en laboratoire devraient provenir du plan d'intervention après exposition, qui est élaboré dans le cadre du programme de surveillance médicale. De plus amples renseignements sur le plan d'intervention après l'exposition sont disponibles dans le GCB.
Immunisation
Aucun vaccin n'est actuellement disponible.
Remarque : De plus amples renseignements sur le programme de surveillance médicale sont disponibles dans le GCB et en consultant le Guide canadien d'immunisation.
Prophylaxie
Des antiviraux sont administrés aux personnes à risque élevé d'infection à la suite d'une morsure, d'une lacération ou d'une perforation. Trois agents administrés par voie orale sont actuellement disponibles pour la prophylaxie post-exposition, soit l'acyclovir, le valacyclovir et le famciclovir. Le valacyclovir est le médicament préféréNote de bas de page 9. La prophylaxie doit commencer le plus tôt possible après l'exposition et le nettoyage de la plaie (c.-à-d. dans les heures suivantes) en raison de la neurovirulence élevéeNote de bas de page 9.
Remarque : De plus amples renseignements sur la prophylaxie dans le cadre du programme de surveillance médicale se trouvent dans le GCB.
Section VI – Dangers pour le personnel de laboratoire
Infections contractées en laboratoire
À ce jour, presque toutes les infections confirmées de MaHV-1 ont été contractées en laboratoire par des personnes travaillant avec des singes en captivité; à ce jour, environ 50 cas ont été signalés à l'échelle mondialeNote de bas de page 9Note de bas de page 18. La plupart des infections sont le résultat de morsures et d'égratignures de singes, d'une inoculation parentérale, d'égratignures avec la cage et d'une exposition de la muqueuse à des tissus ou à des fluides provenant d'un singe infectéNote de bas de page 9.
Remarque : Veuillez consulter la Norme canadienne sur la biosécurité (NCB) et le GCB pour obtenir de plus amples renseignements sur les exigences relatives à la déclaration des incidents d'exposition. Une ligne directrice canadienne sur la biosécurité décrivant les procédures de déclaration est également disponible.
Sources et échantillons
Sang, salive, liquide conjonctival ou sécrétions urogénitales de macaques infectésNote de bas de page 5Note de bas de page 9Note de bas de page 10. Les tissus du système nerveux central et le liquide céphalorachidien des singes sont également potentiellement infectieux.
Dangers primaires
Morsures ou égratignures de singes infectés par MaHV-1, exposition des plaies ou des muqueuses à des sécrétions infectées de singes, à des piqûres avec des aiguilles infectées ou à des objets tranchants lors de la manipulation d'échantillons infectésNote de bas de page 5Note de bas de page 6Note de bas de page 7Note de bas de page 9Note de bas de page 11.
Dangers particuliers
La culture cellulaire et le matériel d'autopsie provenant de singes infectés peuvent présenter un dangerNote de bas de page 7. L'exposition au virus par les aérosols naturels qui entourent les singes est possible, mais cette transmission est actuellement considérée comme un risque faible Note de bas de page 21.
Section VII – Contrôle de l'exposition et protection personnelle
Classification par groupe de risque
Macacine alphaherpesvirus 1 est un pathogène humain du groupe de risque 4 (GR4) et un pathogène animal du GR4 Note de bas de page 22Note de bas de page 23.
Exigences de confinement
Installations de confinement de niveau 4, équipement et pratiques opérationnelles décrites dans la NCB pour les travaux avec des matières, des animaux ou des cultures infectieux ou potentiellement infectieux.
Vêtements de protection
Les exigences applicables au niveau de confinement 4 pour l'équipement de protection individuelle (EPI) et les vêtements de protection individuelle décrits dans la NCB doivent être respectées. L'utilisation d'une combinaison à pression positive ou d'enceintes de sécurité biologique de classe 3 est requise pour tout travail avec des agents pathogènes GR4.
Remarque : Une évaluation locale des risques permettra de déterminer la protection appropriée pour les mains, les pieds, la tête, le corps, les yeux, le visage et les voies respiratoires. De plus, les exigences relatives à l'équipement de protection individuelle pour la zone de confinement doivent être documentées.
Autres précautions
Toutes les activités impliquant des récipients ouverts qui contiennent des matières réglementées doivent être effectuées dans une enceinte de sécurité biologique (ESB) certifiée ou dans un autre dispositif de confinement primaire approprié. La centrifugation des matières infectées doit être effectuée dans des contenants fermés placés dans des gobelets de sûreté scellés ou dans des rotors qui sont déchargés dans une enceinte de sécurité biologique. L'intégrité des combinaisons pressurisées doit être vérifiée régulièrement pour détecter les fuites possibles. L'utilisation d'aiguilles, de seringues et d'autres objets pointus doit être restreinte. Les plaies ouvertes, les coupures, les égratignures et les éraflures doivent être recouvertes par des pansements imperméables. Les travailleurs doivent prendre des précautions supplémentaires pour les travaux impliquant des animaux.
Section VIII – Manutention et entreposage
Déversements
La zone de déversement doit être évacuée et sécurisée. Laisser les particules en aérosols se déposer pendant 30 minutes. Les déversements de matières potentiellement contaminées doivent être recouverts de papier absorbant (p. ex. des essuie-tout), puis abondamment recouverts d'un désinfectant efficace (p. ex., hypochlorite de sodium à 1 %). Il faut laisser le désinfectant pendant une période appropriée (p. ex., 10 minutes) avant de commencer à essuyer le déversement. Après le retrait de la matière initiale, le processus de désinfection doit être répété. Les personnes qui effectuent cette tâche doivent porter de l'EPI, notamment des respirateurs à particules (p. ex., N95 ou protection supérieure). Les gants jetables, les blouses imperméables et les lunettes de protection doivent être retirés immédiatement après la fin du processus, placés dans un sac autoclave et décontaminés avant l'élimination (GCB).
Élimination
Toutes les matières et substances qui sont entrées en contact avec les matières réglementées doivent être complètement décontaminées avant d'être retirées de la zone de confinement. Pour ce faire, on peut utiliser des technologies et des procédés de décontamination qui se sont avérés efficaces contre les matières réglementées, comme les désinfectants chimiques, l'autoclave, l'irradiation, l'incinération, un système de traitement des effluents ou une décontamination gazeuse (GCB).
Entreposage
Les exigences applicables du niveau de confinement 4 pour l'entreposage décrites dans le GCB doivent être respectées. Les agents pathogènes, toxines et autres matières réglementées doivent être entreposés dans la zone de confinement.
Les agents pathogènes du GR4 entreposés à long terme doivent figurer dans un répertoire qui sera tenu à jour et qui comprendra :
- l'identification précise des agents pathogènes, des toxines et des autres matières infectieuses réglementées;
- un moyen de détecter rapidement un échantillon manquant ou volé.
Section IX – Renseignements sur la réglementation et autres
Renseignements sur la réglementation canadienne
Les activités réglementées avec le MaHV-1 nécessitent un permis d'agent pathogène humain et de toxines délivré par l'Agence de la santé publique du Canada. Le MaHV-1 est un pathogène animal non indigène au Canada; par conséquent, l'importation du MaHV-1 nécessite un permis d'importation délivré par l'ACIA Note de bas de page 24. Voici une liste non exhaustive des désignations, règlements ou lois applicables :
- Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines et Règlement sur les agents pathogènes humains et les toxines
- Loi sur la santé des animaux et Règlement sur la santé des animaux
- Règlement sur le transport des marchandises dangereuses
Dernière mise à jour
Novembre 2019
Rédigé par
Centre de la biosûreté, Agence de la santé publique du Canada.
Mise en garde
L'information scientifique, opinions et recommandations contenues dans cette Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes ont été élaborées sur la base de ou compilées à partir de sources fiables disponibles au moment de la publication. Les dangers nouvellement découverts sont fréquents et ces informations peuvent ne pas être totalement à jour. Le gouvernement du Canada ne se tient pas responsable de leur justesse, de leur caractère exhaustif ou de leur fiabilité, ni des pertes ou blessures pouvant résulter de l'utilisation de ces renseignements.
Les personnes au Canada sont tenues de se conformer aux lois pertinentes, y compris les règlements, les lignes directrices et les normes applicables à l'importation, au transport et à l'utilisation d'agents pathogènes au Canada, établis par les autorités réglementaires compétentes, notamment l'Agence de la santé publique du Canada, Santé Canada, l'Agence canadienne d'inspection des aliments, Environnement et Changement climatique Canada et Transports Canada. La classification des risques et les exigences réglementaires connexes mentionnées dans la présente Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes, telles que celles qui figurent dans la norme canadienne de biosécurité, peuvent être incomplètes et sont spécifiques au contexte canadien. D'autres juridictions auront leurs propres exigences.
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