Burkholderia mallei: Substances infectieuses Fiche de données de sécurité sur les agents pathogènes

Section I: Agent infectieux

Nom

Burkholderia mallei

Type d'agent

Bactérie

Taxonomie

Famille

Burkholderiaceae

Genre

Burkholderia

Espèce

mallei

Synonyme ou renvoi

Glanders, Glanders bacillus, farcy, malleus, droesNote de bas de page 1

Aussi connu sous les appellations suivantes : Bacillus mallei, Actinobacillus mallei, Pfeifferella mallei,Malleomyces mallei, Loefferella mallei, Acinetobacter mallei, Pseudomonas mallei, Corynebacterium mallei, Mycobacterium malleiNote de bas de page 2Note de bas de page 3.

Caractéristiques

Brève description

Bacilles Gram négatif, aérobies, immobiles, à coloration bipolaire, non pigmentés, encapsulés, étroits bâtonnets intracellulaires de 2-5 µm de longueur avec des extrémités arrondiesNote de bas de page 2Note de bas de page 4Note de bas de page 5.

Il existe une homologie génétique significative (99 %) entre B. pseudomallei et B. thailandensis Note de bas de page 6Note de bas de page 7.

Propriétés

B. mallei est naturellement aérobique, cependant, le bacille s'épanouira dans des conditions anaérobies dans un milieu complexe contenant des nitratesNote de bas de page 2.

B. mallei encode les systèmes de sécrétion de type III afin de fournir des protéines bactériennes, appelées molécules effectrices, à la membrane plasmique et au cytoplasme des cellules eucaryotesNote de bas de page 8. B. mallei exprime des gènes pour la production de capsules, la motilité intracellulaire liée à l'actine et au système de sécrétion de type VI (T6SS). Ensemble, ces composants sont utilisés pour échapper à la phagocytose, se propager de façon intra- et intercellulaire par la motilité liée à l'actine et éviter la détection par la réponse immunitaire humorale de l'hôteNote de bas de page 9. Les gènes de virulence et le chemin d'accès ne sont pas connus à l'heure actuelleNote de bas de page 8Note de bas de page 9.

Section II: Danger pour la santé

Pathogénicité et toxicité

B. mallei est l'agent étiologique de la morve ou du farcin, qui est surtout une maladie animale. Une variété de signes et de symptômes, qui dépendent de la voie d'infection, apparaissent chez les animaux infectés. L'infection par B. mallei se présente généralement sous forme chronique et latente, courante chez les chevaux, ou sous forme aiguë, courante chez les mules et les ânesNote de bas de page 3Note de bas de page 10. La forme chronique, ou pulmonaire, se caractérise par une toux, un écoulement muco-purulent, des lésions pulmonaires et des nodules au niveau du foie et de la rate. La forme aiguë, ou septicémique, se manifeste par de la fièvre, des frissons, la prostration et la mort qui survient dans les 7 à 10 jours. Le farcin est la forme cutanée qui se caractérise principalement par lésion cutanée et peut se répandre dans le système lymphatique, tandis que la morve se présente sous forme de nodules et d'ulcères surtout dans les narines, les poumons et d'autres organes internesNote de bas de page 2.

Comme c'est le cas pour les animaux, les symptômes de la maladie chez les humains dépendent de la voie d'exposition. Le contact direct de la bactérie B. mallei avec la peau peut entraîner le farcin, une infection cutanée localisée. L'inhalation d'aérosols ou de poussière contenant la bactérie B. mallei peut provoquer des infections septicémiques, pulmonaires ou chroniques du muscle, du foie et de la rate. La bactérie peut pénétrer dans le corps par les yeux, le nez, la bouche ou les éraflures. Chez l'homme, la morve se manifeste par un début de fièvre, suivi par de la raideur et des malaises. Sans traitement, il y a généralement un début rapide de pneumonie, de bactériémie, de pustules et d'abcès, qui sera létal dans les 7 à 10 joursNote de bas de page 2Note de bas de page 11. La maladie a un taux de mortalité de 95 % pour les infections septicémiques non traitées et un taux de mortalité de 50 % pour les personnes traitées par antibiotiqueNote de bas de page 3Note de bas de page 11.

Facteurs prédisposants

Il n'y a pas de facteurs prédisposants déclarés; toutefois, les personnes qui travaillent en contact étroit avec des solipèdes courent un risque accru d'expositionNote de bas de page 4Note de bas de page 12.

Mode de transmission

Chez l'homme, les voies d'infection comprennent le contact direct avec des animaux infectés, ou des aérosols de B. mallei, par les yeux, le nez, la bouche ou les éraflures. L'inhalation peut également entraîner un profond dépôt pulmonaire et une infection par invasion bactérienne des muqueuses nasales, des muqueuses buccales et des conjonctivesNote de bas de page 13. La transmission interhumaine est très rare, mais elle peut se produire pendant une exposition professionnelle par des pratiques médicales ou lors d'autopsies; le plus souvent par la peau exposée, en particulier les mains, les bras, le cou et le visage. La transmission à domicile a été signalée. Il s'agissait de circonstances dans lesquelles une personne atteinte de la morve a contaminé d'autres membres de la familleNote de bas de page 3Note de bas de page 12.

Chez les animaux, les voies d'infection les plus courantes sont le contact direct avec des sécrétions nasales d'animaux infectés, l'inhalation d'aérosols, ou la consommation d'aliments pour animaux ou d'eau contaminés par des sécrétions nasales d'animaux infectésNote de bas de page 3.

Épidémiologie

L'infection des animaux par la bactérie B. mallei a été éradiquée efficacement du Canada, des États-Unis et de nombreux pays européens grâce à la destruction systématique des animaux infectés et à des mesures de quarantaine strictesNote de bas de page 3. Les cas sporadiques chez les humains dans les pays occidentaux sont attribués au contact avec des équidés infectés et des infections acquises en laboratoire. La morve est encore considérée comme endémique en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient et en Amérique centrale et du SudNote de bas de page 2Note de bas de page 14.

Gamme d'hôtes

Hôte(s) naturel(s)

Les solipèdes, y compris les chevaux, les mules et les ânes, sont les principaux hôtes. Les humains sont considérés comme des hôtes accidentelsNote de bas de page 3Note de bas de page 10.

Autres hôte(s)

Félins, chameaux et chèvresNote de bas de page 9. À titre expérimental, il a été démontré que la morve peut toucher les chameaux, les ours, les loups et les chiens. Les carnivores peuvent être infectés par l'ingestion de viande infectée. Les petits ruminants peuvent être infectés s'ils sont maintenus en contact étroit avec des animaux infectésNote de bas de page 15.

Dose infectieuse

Inconnue. La bactérie B. mallei est hautement infectieuse lorsqu'elle est projetée sous forme d'aérosols à titre expérimental, et que l'infection ne nécessite que quelques organismesNote de bas de page 3.

Période d'incubation

Chez les humains, la morve aiguë a une période d'incubation typique de 1 à 14 jours, tandis que la morve chronique a une période d'incubation pouvant aller jusqu'à 12 semaines. L'infection localisée survient généralement de 1 à 5 jours après l'exposition. Les symptômes des infections pulmonaires aiguës peuvent prendre de 10 à 14 jours pour apparaîtreNote de bas de page 1Note de bas de page 12. La septicémie peut se produire immédiatement ou jusqu'à deux semaines après l'infection initialeNote de bas de page 1. La forme pneumonique a généralement un début rapide et, si elle n'est pas traitée, elle est mortelle entre 10 et 30 joursNote de bas de page 16.

Chez les animaux, la période d'incubation varie de 6 jours à plusieurs mois. Cette variabilité est attribuée à la susceptibilité des espèces, à la virulence des souches, au site d'infection et aux voies de transmissionNote de bas de page 17. Lors d'études expérimentales, les signes cliniques ont été signalés dans les 3 jours suivant l'expositionNote de bas de page 4Note de bas de page 17.

Section III: Dissémination

Réservoir

Les chevaux sont le principal réservoirNote de bas de page 3; les mules et les ânes sont également susceptibles de l'êtreNote de bas de page 2.

Les programmes de contrôle ont montré que le sol et l'eau ne sont pas des réservoirs pour B. mallei, contrairement à sa souche sœur, Burkholderia pseudomallei.

Zoonose/zoonose inversée

La maladie est répandue; des cas ont été signalés dans plusieurs pays dont le Cameroun, Curaçao, le Sri Lanka, la Turquie et les États-Unis. L'infection résulte généralement du contact direct ou indirect de la membrane muqueuse avec les écoulements muco-purulents d'animaux infectésNote de bas de page 4. Aucun cas de zoonose inversée n'a été signalé.

Vecteurs

Aucun

Section IV: Stabilité et viabilité

Sensibilité aux médicaments

Sensibles au ceftazidime, à l'imipénem, à la doxycycline, à la minocycline, à la ciprofloxacine et à la gentamicineNote de bas de page 18.

Pharmacorésistance

La résistance à l'ampicilline, au céfuroxime, au chloramphénicol, au sulfaméthoxazole et au co-trimoxazole a été démontrée. De plus, des souches résistantes au ceftazidime ont été trouvées en milieu cliniqueNote de bas de page 19. Les améroglycosides et autres antibiotiques qui sont incapables de pénétrer les cellules hôtes ne sont probablement pas utiles pour le traitement des infectionsNote de bas de page 18.

Sensibilité aux désinfectants

Sensible à l'hypochlorite de sodium 1 %, à l'éthanol 70 %, à la glutaraldéhyde 2 %, à l'ammonium quaternaire et à l'acide glycoliqueNote de bas de page 20Note de bas de page 21.

Inactivation par des moyens physiques

Sensible à la chaleur sèche (55 °C pendant 10 minutes) Note de bas de page 22 et à la chaleur humide (121 °C pendant au moins 15 min), sensible aux rayons UVNote de bas de page 23.

Survie à l'extérieur de l'hôte

B. mallei survit dans l'eau à température ambiante jusqu'à 30 joursNote de bas de page 2. Les principales voies d'infection comprennent la consommation d'aliments pour animaux ou d'eau contaminés par les sécrétions nasales d'animaux infectés, ce qui suggère que la bactérie peut survivre pendant une certaine période à l'extérieur de l'hôte; toutefois, le temps exact de survie est inconnuNote de bas de page 3.

Section V: Premiers soins et traitement

Surveillance

Surveiller la présence de symptômes et isoler les patients touchés. La malléination, un test d'hypersensibilité allergique impliquant l'injection de protéines de B. mallei dans le derme de la paupière, est utilisée uniquement chez les animaux; cependant, elle cède progressivement la place à des tests moins stressants et plus précis. Les méthodes de test actuelles comprennent le phénotypage biochimique, la spectrométrie de masse à désorption-ionisation laser assistée par matrice avec analyseur de temps de vol (SM MALDI-TOF), le séquençage du génome, les tests de fixation du complément, l'amplification en chaîne par polymérase (PCR) et les tests PCR en temps réelNote de bas de page 17Note de bas de page 24.

Remarque : Les recommandations spécifiques pour la surveillance en laboratoire doivent provenir du programme de surveillance médicale, qui est fondé sur une évaluation locale des risques liés aux agents pathogènes et aux activités menées, ainsi que sur une évaluation globale des risques du programme de biosécurité dans son ensemble. De plus amples renseignements sur la surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité (GCB).

Premiers soins/traitement

Souvent, les cas symptomatiques sont traités simultanément par une thérapie intraveineuse intensive (IV) et par une thérapie suppressive par voie orale. Les médicaments intraveineux couramment utilisés sont l'imipénem, le méropénem ou le ceftazidime avec ou sans sulfaméthoxazole-triméthoprime (TMP-SMX), tandis que la thérapie par voie orale fait recours à la doxycyclineNote de bas de page 25.

Il n'y a pas de régime de traitement recommandé pour les animaux. Une solution courante pour faire face à l'infection consiste en l'élimination des animaux contaminés, combinée à l'analyse et à la mise en quarantaine des infections soupçonnées et du bétail importéNote de bas de page 24.

Remarque : Les recommandations spécifiques pour les premiers soins et le traitement en laboratoire doivent provenir du plan d'intervention d'urgence, qui est élaboré dans le cadre du programme de surveillance médicale. Pour de plus amples renseignements sur le plan d'intervention d'urgence, consultez le GCB.

Immunisation

À l'heure actuelle, il n'existe aucun vaccin approuvé pour les animaux ou les humains contre l'infection par B. malleiNote de bas de page 3.

Remarque : Vous trouverez de plus amples renseignements sur le programme de surveillance médicale dans le GCB et le Guide canadien d'immunisation.

Prophylaxie

Le sulfaméthoxazole-triméthoprime ou le co-amoxiclav sont recommandés comme prophylaxie post-expositionNote de bas de page 26.

Remarque : De plus amples renseignements sur la prophylaxie dans le cadre du programme de surveillance médicale sont disponibles dans le GCB.

Section VI: Dangers pour le personnel de laboratoire

Infections liées ou acquises au laboratoire

Neuf infections mortelles sont survenues entre 1905 et 1925Note de bas de page 27. Un accident mettant en cause une centrifugeuse a entraîné l'infection de quatre personnes, dont trois sont mortes. Une infection létale à Prague a été associée à l'inoculation d'un cobaye avec du matériel d'un cheval atteint de la morve. Il y a eu un décès aux États-Unis en 1914, qui serait relié au tabagisme lors de l'autopsie d'un cobaye infecté.

Huit cas d'infection par B. mallei acquise en laboratoire ont été signalés entre 1943 et 2013 dans des centres de recherche aux États-UnisNote de bas de page 28. Les six premiers cas ont eu lieu en 1947 lors de l'exécution de procédures normales de laboratoire qui ont produit des aérosolsNote de bas de page 16. Le septième cas n'est pas bien décrit dans la littérature publiéeNote de bas de page 29 et le huitième cas peut être attribuable à l'utilisation incohérente d'équipement de protection individuelle, en particulier de gants en latexNote de bas de page 30.

Remarque : Veuillez consulter la Norme canadienne sur la biosécurité (NCB) et le GCB pour obtenir de plus amples renseignements sur les exigences relatives à la déclaration des incidents d'exposition. Des Lignes directrices canadiennes sur la biosécurité décrivant les procédures de notification et de déclaration sont également disponibles.

Sources et échantillons

Sécrétions surtout nasales, sang et exsudats de plaiesNote de bas de page 3Note de bas de page 12. La présence de B. mallei a été démontrée dans les poumons, la rate et le foie de souris infectées par inhalation, de façon expérimentaleNote de bas de page 31. Chez un chameau décédé suite à une infection par la bactérie B. mallei, cette dernière était présente uniquement dans les poumons, le choane et le septum nasal. La bactérie n'a pas été retrouvée dans d'autres organesNote de bas de page 32.

Dangers primaires

Contact direct avec des matières infectieuses provenant d'humains ou d'animaux; exposition à des aérosols et à des gouttelettes infectieux; ingestion; inoculation par voie parentéraleNote de bas de page 3Note de bas de page 12Note de bas de page 33. La manipulation des cultures de B. mallei expose le personnel de laboratoire à un risque élevé d'infection en raison de la forte concentration et de la facilité accrue d'aérosolisationNote de bas de page 28.

Dangers particuliers

Animaux de laboratoire infectésNote de bas de page 3.

Section VII: Contrôle de l'exposition et protection individuelle

Classification par groupe de risque

B. mallei est considéré comme un agent pathogène humain du groupe de risque 3 et agent zoopathogène du groupe de risque 3Note de bas de page 34Note de bas de page 35. Cette bactérie fait partie des agents biologiques sensibles à la sécurité (ABSS).

Exigences de confinement

Installations, équipement et pratiques opérationnelles de confinement de niveau 3 décrits dans la NCB pour des tâches impliquant des matières, des animaux ou des cultures infectieux ou potentiellement infectieux. Veuillez noter qu'il existe d'autres exigences en matière de sécurité, comme l'obtention d'une cote de sécurité en vertu de la Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines, pour les tâches impliquant des ABSS.

Vêtements protecteurs

Les exigences de niveau de confinement 3 applicables à l'équipement de protection individuelle et aux vêtements, décrites dans la NCB doivent être respectées. Au minimum, de porter des vêtements de protection spécifiques qui recouvrent le corps tout entier, de mettre des chaussures de protection spéciales et/ou des couvre-chaussures de sécurité, des gants pour manipuler des matières infectieuses ou des animaux infectieux, une protection du visage lorsqu'il existe un risque potentiel ou avéré d'exposition à des éclaboussures ou à des objets volants, des respirateurs lorsqu'il y a un risque d'exposition à des aérosols infectieux et une couche supplémentaire de vêtements de protection avant de travailler avec des matières infectieuses ou des animaux infectieux.

Remarque : Une évaluation locale des risques permettra de déterminer la protection appropriée pour les mains, les pieds, la tête, le corps, les yeux et le visage, et les voies respiratoires. Les exigences relatives à l'EPI pour la zone de confinement doivent être consignées.

Autres précautions

Toutes les activités impliquant des vecteurs d'agents pathogènes doivent être menées dans une enceinte de sécurité biologique certifiée ou dans tout autre dispositif de confinement primaire approprié. L'utilisation d'aiguilles, de seringues et d'autres objets pointus ou tranchants doit être strictement limitée. Des précautions supplémentaires doivent être envisagées pour les tâches impliquant des animaux ou des activités à grande échelle.

Section VIII: Manipulation et entreposage

Déversements

Laisser retomber les aérosols. Endosser des vêtements protecteurs, couvrir soigneusement la substance déversée avec des serviettes de papier et appliquer un désinfectant approprié, de la périphérie vers le centre. Laisser agir pendant une période suffisante avant de procéder au nettoyage (voir GCB).

Élimination

Tous les matériaux et toutes les substances qui sont entrés en contact avec l'agent infectieux doivent être complètement décontaminés avant d'être retirés de la zone de confinement. Pour ce faire, employer des technologies et des procédés de décontamination qui se sont avérés efficaces contre les matières infectieuses, notamment les produits chimiques de nettoyage, l'autoclave, l'irradiation, l'incinération, un système de traitement des effluents ou la décontamination gazeuse (GCB).

Entreposage

Les exigences de niveau de confinement 3 applicables à l'entreposage décrites dans la NCB doivent être respectées. Les contenants d'agents biologiques sensibles à la sécurité (ABSS) entreposés à l'extérieur de la zone de confinement doivent être étiquetés, étanches, résistants aux chocs et conservés dans de l'équipement d'entreposage verrouillé qui est fixe (c.-à-d. non mobile) et dans une zone à accès limité.

SSBA : Inventaire des agents pathogènes du groupe de risque 4 (RG4) et des agents biologiques sensibles pour la sécurité (SSBA) en stockage à long terme à maintenir et à inclure :

Section IX: Renseignements réglementaires et divers

Cadre réglementaire canadien

Les activités réglementées menées sur la bactérie B. mallei nécessitent un permis pour les agents pathogènes humains et les toxines délivré par l'Agence de la santé publique du CanadaNote de bas de page 35. B. mallei fait partie des agents pathogènes d'animaux exotiques (non originaire du Canada); par conséquent, l'importation de la bactérie requiert un permis d'importation délivré par l'Agence canadienne d'inspection des aliments. Voici une liste non exhaustive des désignations, des règlements ou des lois applicables :

Mise à jour

Septembre 2021

Préparée par

Centre de biosécurité, Agence de la santé publique du Canada.

Mise en garde

L'information scientifique, opinions et recommandations contenues dans cette Fiche technique santé-sécurité : Agents Pathogènes ont été élaborées sur la base de ou compilées à partir de sources fiables disponibles au moment de la publication. Les dangers nouvellement découverts sont fréquents et ces informations peuvent ne pas être totalement à jour. Le gouvernement du Canada ne se tient pas responsable de leur justesse, de leur caractère exhaustif ou de leur fiabilité, ni des pertes ou blessures pouvant résulter de l'utilisation de ces renseignements

Les personnes au Canada sont tenues de se conformer aux lois pertinentes, y compris les règlements, les lignes directrices et les normes applicables à l'importation, au transport et à l'utilisation d'agents pathogènes au Canada, établis par les autorités réglementaires compétentes, notamment l'Agence de la santé publique du Canada, Santé Canada, l'Agence canadienne d'inspection des aliments, Environnement et Changement climatique Canada et Transports Canada.

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