Le gouvernement du Canada soutient des initiatives visant à prévenir et à combattre la violence familiale
Communiqué de presse
Ces projets aideront les professionnels de la santé et du droit, les familles et les enfants à reconnaître les signes de la violence familiale et à la prévenir
25 novembre 2020 - Ottawa (Ontario) - Agence de la santé publique du Canada
La violence familiale est un problème de santé publique qui a des répercussions graves et durables sur la santé physique et mentale des survivants. Quelle qu’elle soit, la violence est inacceptable, et le gouvernement du Canada prend des mesures pour aider à prévenir la violence familiale et à soutenir les personnes qui en sont victimes. Selon les données de la police canadienne, la violence familiale cause près d’un tiers des crimes violents signalés au Canada.
Aujourd’hui, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l'égard des femmes, qui marque le début des 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le sexe, l’honorable Patty Hajdu, ministre de la Santé, et l’honorable Maryam Monsef, ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et du Développement économique rural, ont annoncé un investissement de plus de 3,4 millions de dollars pour soutenir trois initiatives visant à prévenir la violence familiale et à aider les survivants.
L’Université Western renforcera les capacités de 15 000 praticiens et professionnels des secteurs de la santé, de la prévention de la violence et du droit de la famille en donnant de la formation et en veillant à la collaboration intersectorielle. Ce projet contribuera à protéger la santé et la sécurité des survivants de violence familiale et des personnes à risque.
Le Child Development Institute aide les organismes à offrir le programme Stop Now and Plan (SNAP) dans tout le pays, et compte jusqu’à 900 cliniciens et professionnels formés, ainsi que des membres des services de police, des services de protection de l’enfance, du gouvernement, de l’éducation et des aînés. SNAP est un modèle cognitivo-comportemental basé sur des données probantes qui fournit un cadre de développement de la maîtrise émotionnelle, de la maîtrise de soi et des compétences de résolution de problèmes aux enfants qui ont des troubles de comportement et à leurs parents.
L’Association canadienne des sages-femmes renforce la capacité des sages-femmes autochtones et non autochtones à contribuer à la santé et à la sécurité des survivants de violence familiale et des personnes à risque. Dans le cadre de ce programme, 440 sages-femmes seront formées directement à l’échelle du Canada et jusqu’à 1 850 sages-femmes et professionnels du domaine se verront offrir diverses activités, le programme apportant ainsi des bienfaits à plus de 18 000 femmes chaque année.
Citations
« La violence familiale est souvent cachée du public, ce qui complique les efforts visant son éradication ou sa prévention. La pandémie de COVID-19 présente des risques supplémentaires aux enfants et aux familles susceptibles de violence, en raison du stress additionnel qu’elle apporte et de la complexité de l’accès aux services. Ces projets offriront de la formation et du soutien aux fournisseurs de services pour qu’ils puissent continuer à protéger les personnes susceptibles d’être victimes de violence familiale et à soutenir les survivants de la violence familiale. »
L’honorable Patty Hajdu, ministre de la Santé
« Quand les enfants sont en sécurité, quand les familles se portent bien, quand les femmes s’épanouissent, c’est toute la société qui en bénéficie. Ce programme fait partie des efforts du gouvernement pour aborder et prévenir la violence sexiste. Je souhaite féliciter toutes les personnes qui y participent et les remercier de leur engagement envers ce travail important. »
L’honorable Maryam Monsef, ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et du Développement économique rural
« Les sages-femmes autochtones possèdent une connaissance intime de nos communautés et des racines systémiques de la violence. Ce projet permettra aux sages-femmes d’exploiter ces connaissances et d’élargir notre capacité d’éliminer les préjudices de la violence coloniale en travaillant avec des clients qui vivent avec cet héritage. »
Claire Dion Fletcher, coprésidente du Conseil national autochtone des sages-femmes (CNAMF)
« La continuité des soins est un principe fondamental de la profession de sage-femme au Canada, qui permet aux sages-femmes d’établir des relations de confiance avec leurs clientes et leur famille. Les sages-femmes sont particulièrement bien placées pour reconnaître la violence entre partenaires intimes et intervenir d’une manière constructive, socialement responsable et qui tient compte des traumatismes. Ce projet nous permettra d’amplifier et d’adapter les connaissances et les ressources existantes pour nos prestataires de soins primaires au profit des générations à venir. »
Alixandra Bacon, présidente de l’Association canadienne des sages-femmes (ACSF)
« Le Child Development Institute est ravi de cette occasion qu’offre l’Agence de la santé publique du Canada de réunir les sites affiliés au SNAP dans tout le Canada pour échanger et améliorer les connaissances sur la manière de changer efficacement le paysage de la santé mentale des enfants. Notre mission pour la communauté de pratique (CdP) de SNAP est de fournir un système de services SNAP éclairés et fondés sur des données probantes partout au Canada. Le programme SNAP s’attache à aborder les troubles comportementaux des enfants et les risques qu’ils posent pour l’enfant et la famille dans une optique d’équité entre les genres. La CdP SNAP aidera à fournir le soutien nécessaire pour réduire la probabilité de violence au sein du foyer et de la communauté en réduisant les comportements antisociaux. »
Leena Augimeri, PhD
Directrice, SNAP International Headquarters
Child Development Institute
« Les survivants de la violence familiale se heurtent à d’énormes obstacles pour obtenir une aide au tribunal de la famille offerte par des personnes renseignées sur les traumatismes subis et en mesure de répondre à leurs besoins et aux risques qu’ils courent. Une compréhension insuffisante de cette violence intensifie et étend souvent les répercussions négatives sur la santé des survivants. Notre projet permettra de créer des communautés de pratique dans tout le Canada pour favoriser la collaboration et créer des liens entre les experts des secteurs de la violence familiale et du droit de la famille et incorporer la voix et les points de vue des survivants. En collaboration avec des centres et des réseaux de recherche dans tout le pays, nous élaborerons des conseils et des ressources fondés sur des données probantes. Les besoins à ce sujet sont encore plus pressants face à la COVID‑19, qui cause une augmentation de la violence familiale et qui rend difficile l’accès aux tribunaux. »
Peter Jaffe
Directeur des études, Centre de recherche et d’éducation sur la violence envers les femmes et les enfants
Université Western
Faits en bref
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Le financement de ces projets est assuré par l’Agence de la santé publique du Canada dans le cadre de l’initiative Contribuer à la santé des survivants de violence familiale et de l’investissement pour la prévention de la violence fondée sur le sexe : perspective du milieu de la santé :
- l’Université Western recevra 1 185 270 $ pour contribuer à protéger la santé et la sécurité des survivants de violence familiale et des personnes à risque;
- le Child Development Institute recevra 1 496 803 $ pour appuyer les organisations faisant la prestation du programme de prévention de la violence SNAP à l’échelle du pays;
- l’Association canadienne des sages-femmes recevra 729 701 $ pour renforcer la capacité des sages-femmes autochtones et non autochtones à reconnaître les signes de violence familiale et à offrir de l’aide aux victimes.
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Le 25 novembre est la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et elle marque le début des 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le sexe. Le principe de cette journée est de sensibiliser les gens à la prévention et à l’éradication de la violence fondée sur le sexe ainsi que d’honorer les survivants, les victimes, les défenseurs et les organismes communautaires qui travaillent dans ce sens. L’un des objectifs de cette journée est de s’engager à nouveau à mettre fin à la violence fondée sur le sexe et à agir.
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L’initiative Les 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le sexe est une campagne internationale qui se déroule chaque année du 25 novembre au 10 décembre (Journée internationale des droits de l’homme). Cette campagne réunit des personnes au Canada et dans le monde entier, pour interroger, interpeller et dénoncer les actes de violence sexiste.
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Au Canada, nous reconnaissons également le 6 décembre comme la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes afin de rendre hommage à celles qui ont subi des actes de violence fondée sur le sexe et de commémorer la tragique fusillade de masse à l’École polytechnique de Montréal.
Liens connexes
- Le gouvernement du Canada met en lumière les progrès réalisés dans la lutte contre la violence fondée sur le sexe
- Il est temps : La stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe
- Les 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le sexe
- Demande de propositions : Preventing and Addressing Family Violence - the Health Perspective
Personnes-ressources
Cole Davidson
Cabinet de l’honorable Patty Hajdu
Ministre de la Santé
613-957-0200
Relations avec les médias Agence de santé publique du Canada
613-957-2983
hc.media.sc@canada.ca
Marie-Pier Baril
Attachée de presse
Cabinet de la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et du Développement économique rural
613-295-8123
Marie-Pier.Baril@cfc-swc.gc.ca
Renseignements au public
613-957-2991
1-866-225-0709
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