Aperçu de l’investissement pour la prévention de la violence fondée sur le sexe : perspective du milieu de la santé
La violence fondée sur le sexe peut avoir des effets importants sur la santé physique et mentale d'une personne. L'Agence de la santé publique du Canada contribue au financement de projets qui visent à prévenir la violence fondée sur le sexe et ses effets, de la perspective du milieu de la santé.
Sur cette page
- À propos des volets du projet
- Promotion des relations saines et prévention de la violence dans les relations amoureuses chez les adolescents et les jeunes
- Prévenir la maltraitance des enfants au moyen de programmes de soutien aux parents
- Donner aux fournisseurs de services les moyens de reconnaître la violence fondée sur le sexe et d'y réagir en toute sécurité
À propos des volets du projet
L'investissement « Prévenir la violence fondée sur le sexe : perspective du milieu de la santé » soutient les 3 volets de projets suivants.
Promotion des relations saines et prévention de la violence dans les relations amoureuses chez les adolescents et les jeunes
Les projets financés dans le cadre de ce volet consistent à élaborer, à mettre en œuvre et à mettre à l'essai des programmes qui renseignent les jeunes sur le consentement, le respect et les relations saines. Ces programmes visent à faire évoluer les connaissances, les compétences, les attitudes et les comportements qui permettent de prévenir la violence et les mauvais traitements. Ces programmes intègrent les résultats de recherches pour apprendre et partager « ce qui fonctionne » afin de sensibiliser les jeunes à ce qui constitue une relation saine.
Prévenir la maltraitance des enfants au moyen de programmes de soutien aux parents
Les projets financés dans le cadre de ce volet contribuent à l'acquisition de connaissances sur « ce qui fonctionne » pour aider les parents à adopter des pratiques parentales positives, favoriser l'établissement de liens familiaux solides et enseigner des solutions de rechange à la discipline excessive. Les programmes qui favorisent des relations saines entre les parents et les enfants peuvent contribuer à prévenir la maltraitance des enfants et à établir les bases de relations saines tout au long de leur vie.
Donner aux fournisseurs de services les moyens de reconnaître la violence fondée sur le sexe et d'y réagir en toute sécurité
Les projets financés dans le cadre de ce volet permettent aux professionnels de la santé et à d'autres fournisseurs de services d'obtenir la formation, les ressources et le soutien nécessaires pour reconnaître et prévenir la violence fondée sur le sexe et y répondre en toute sécurité en appliquant des approches tenant compte des traumatismes et de la violence.
Promotion des relations saines et prévention de la violence dans les relations amoureuses chez les adolescents et les jeunes
Établir, enrichir et mettre à profit une communauté de pratique pour lutter contre la violence dans les relations amoureuses chez les adolescents et les jeunes au Canada
PREVNet (Réseau pour la promotion des relations et l'élimination de la violence) est un réseau qui regroupe 130 chercheurs canadiens de premier plan et 62 organismes nationaux au service des jeunes, qui a pour but de favoriser des relations saines chez les enfants et les jeunes.
Dans le cadre de ce projet, PREVNet facilitera la création d'une communauté de pratique afin d'améliorer la collaboration et de consolider les connaissances acquises dans le cadre des divers projets de prévention de la violence dans les relations amoureuses chez les jeunes que l'Agence de la santé publique du Canada finance dans le cadre de son programme Prévenir la violence fondée sur le sexe : perspective du milieu de la santé. Cette communauté de pratique tirera parti de l'expertise d'un groupe diversifié d'intervenants afin de maximiser l'impact global des investissements de l'Agence de la santé publique du Canada dans la lutte contre la violence fondée sur le sexe.
Pour en savoir plus sur ces projets
L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 3 388 446 $ sur 5 ans (2024 à 2029) pour soutenir ce projet.
Programme Healthy Relationships for YouthNouveau
L’Antigonish Women’s Resource Centre and Sexual Assault Services Association mettent à l’échelle le programme Healthy Relationships for Youth (HRY) (en anglais seulement), un programme animé par des pairs qui se déroule dans les classes de 9e année en Nouvelle-Écosse. Le projet augmentera la portée du programme jusqu'à 500 élèves de 9e année, évaluera l'impact de HRY sur les personnes impliquées dans le programme, y compris les jeunes animateurs, les élèves de 9e année, les enseignants et d'autres membres de la communauté scolaire, et diffusera les connaissances acquises grâce à la recherche interventionnelle. Le programme explore des sujets pertinents pour tous les types de relations, notamment la façon dont les relations peuvent changer, les défis qui peuvent survenir, les intersections de différents aspects de l'identité d'une personne, les impacts des drogues sur les relations, ainsi que les déséquilibres de pouvoir et les signes d'une relation malsaine.
L'Agence de la santé publique du Canada contribue 1 250 000 $ sur 5 ans (2024 à 2029) pour soutenir ce projet.
Programme WiseGuyz: Mise à l’échelleNouveau
L'Université de Calgary mettent à l’échelle WiseGuyz, un programme de prévention de la violence dans les fréquentations chez les jeunes et de promotion de relations saines pour les garçons âgés de 14 à 16 ans. Le programme est offert à 1 000 adolescents dans des écoles et des organismes communautaires de l'Alberta et des Territoires du Nord-Ouest. Le programme WiseGuyz se concentre sur les relations saines, le consentement, la santé sexuelle, la représentation du genre et de la sexualité dans les médias et sur la lutte contre les pressions sociales liées au fait d'être un homme.
L'Agence de la santé publique du Canada contribue 2 495 157 $ sur 5 ans (2024 à 2029) pour soutenir ce projet.
ÉtincellesNouveau
L’Université du Québec à Montréal met à l’échelle Étincelles, un programme de prévention de la violence dans les fréquentations chez les jeunes à plusieurs volets ciblant les étudiants âgés de 14 à 16 ans, les pairs aidants, le personnel scolaire, les parents et les tuteurs partout au Québec. Le projet développe et met à l’essai une initiative de jeunes ambassadeurs pour promouvoir le programme au sein des écoles. En outre, le projet forme 375 animateurs pour mettre en œuvre le programme et développe une communauté de pratique pour rassembler les animateurs afin d'établir des liens et de partager des connaissances. Des formations et des outils sont également en cours d'élaboration pour équiper le personnel scolaire et les parents/tuteurs à aborder et réagir de manière sûre et efficace à la violence dans les fréquentations chez les jeunes.
L'Agence de la santé publique du Canada contribue 745 653 $ sur 3 ans (2024 à 2027) pour soutenir ce projet.
Programme « Girls - Flip the Script with EAAA » à travers le CanadaNouveau
L’Université Windsor met à l’échelle le programme Enhanced Assess, Acknowledge, Act Sexual Assault Resistance (Programme amélioré de résistance aux agressions sexuelles fondé sur l'évaluation de la situation, la reconnaissance du danger et l'action, également connu sous le nom de « Girls - Flip the Script with EAAA ») (en anglais seulement) en développant et mettant à l’essai des modèles permettant aux organisations communautaires d'offrir l'intervention aux filles âgées de 14 à 18 ans. Ce projet évalue les effets du programme sur 1 000 adolescentes lorsqu’il est dispensé par différents types d’organisations communautaires en Ontario et en Colombie-Britannique, notamment des bureaux de santé publique, des centres d’aide aux victimes d’agression sexuelle et des centres pour femmes. Le programme se concentre sur la prise en compte des processus émotionnels et cognitifs des filles liés à la victimisation par violence sexuelle, sur le renforcement des compétences des filles pour utiliser efficacement des stratégies d’autodéfense verbale et physique et sur le renforcement de la confiance des filles dans leurs propres relations et leurs valeurs sexuelles.
L'Agence de la santé publique du Canada contribue 2 495 736 $ sur 5 ans (2024 à 2029) pour soutenir ce projet.
Intervenir au-delà du sport pour les jeunes entraîneursNouveau
L'Association canadienne des entraîneurs améliore et augmente l'accessibilité du programme existant Intervenir au-delà du sport pour aider les entraîneurs à contrer, prévenir et intervenir dans la violence fondée sur le sexe et la violence dans les fréquentations chez les jeunes, ainsi qu'à promouvoir et à modéliser des relations saines dans et à travers le sport. Le projet adapte, met en œuvre et à l’essai le programme avec 200 jeunes entraîneurs de partout au Canada, y compris des jeunes 2ELGBTQI+, des jeunes noirs et racisés et des jeunes en situation de handicap. Une équipe de développement d'experts, comprenant de jeunes athlètes et entraîneurs, ainsi que des partenaires du secteur de la prévention de la violence fondé sur le sexe, sont impliqués tout au long du processus d'élaboration et de révision des modules éducatifs pour garantir leur pertinence et l’adéquation.
L'Agence de la santé publique du Canada contribue 971 190 $ sur 5 ans (2024 à 2029) pour soutenir ce projet.
Bâtir des relations sainesNouveau
Family Service Saskatoon (en anglais seulement) offre aux jeunes à risque âgés de 10 à 22 ans les compétences nécessaires pour favoriser des relations saines et prévenir la violence dans les fréquentations chez les jeunes. Le projet se concentre sur les jeunes qui ont vécu un traumatisme au cours de leurs premières années, ainsi que sur les jeunes nouveaux arrivants, racisés et 2ELGBTQI+, ainsi que sur les jeunes qui ont été victimes de violence fondée sur le sexe. Atteignant 920 jeunes, deux interventions sont mises en œuvre et à l’essai dans des groupes et des contextes de différentes tailles à Saskatoon. Les modules d'apprentissage exploreront : le développement des compétences et les relations antérieures ; établir, entretenir et mettre fin à des relations amoureuses ; explorer les types de relations, définir des relations saines ; et développement de compétences prosociales (résolution de conflits, communication, respect, empathie).
L'Agence de la santé publique du Canada contribue 1 000 000 $ sur 3 ans (2024 à 2027) pour soutenir ce projet.
Combler les lacunes : Prévention de la violence dans les fréquentations chez les jeunes réfugiés racialisés en utilisant une optique intersectionnelle/ACS+ et en éliminant les obstacles systémiquesNouveau
L’Immigrant and Refugee Community Organization of Manitoba (en anglais seulement) met en œuvre et évalue des adaptations du programme Healthy Relations Plus - Enhanced (HRPP-E) auprès des jeunes racisés qui font partie des communautés d'immigrants, de réfugiés et de nouveaux arrivants, âgés de 12 à 18 ans, dans des milieux communautaires à Winnipeg. Le programme HRPP-E est en cours d'adaptation pour être culturellement pertinent, sûr et adapté aux besoins des sous-populations de jeunes. Le contenu est axé sur les relations saines et malsaines, les impacts de la consommation de substances, ainsi que les limites et la communication. Le projet intègre une approche communautaire globale visant à mobiliser avec sensibilité 200 parents et membres de communautés ethnoculturelles afin d'accroître les connaissances et la compréhension des relations amoureuses et de la violence chez les jeunes.
L'Agence de la santé publique du Canada contribue 871 303 $ sur 4 ans (2024 à 2028) pour soutenir ce projet.
Promouvoir des relations positives et saines entre les jeunesNouveau
L'Université Lakehead adapte, met en œuvre et à l’essai un programme existant de promotion des relations saines afin de favoriser des relations saines entre 500 jeunes à risque de violence dans les fréquentations chez les jeunes de Thunder Bay et du district. Le projet collabore avec des organisations au service de la jeunesse pour fournir aux jeunes à risque de violence dans les fréquentations un accès à des informations et à des formations pertinentes au niveau local sur la promotion de relations saines et pour aider les jeunes à acquérir et à utiliser des connaissances et des compétences pour promouvoir des relations saines. Le projet identifie également les besoins de formation de chaque organisation partenaire et développe des ressources spécialisées pour 200 prestataires de services qui dispenseront la formation.
L'Agence de la santé publique du Canada contribue 980 595 $ sur 4 ans (2024 à 2028) pour soutenir ce projet.
Rester forte : le rétablissement après un traumatisme grâce au renforcement de l’autonomieNouveau
La Société Elizabeth Fry, succursale de Toronto (en anglais seulement) , adapte le modèle Trauma Recovery Empowerment Model (TREM), une intervention fondée sur des données probantes, pour soutenir les jeunes survivants d'un traumatisme issus de populations mal desservies et à risque. Le projet met en œuvre et à l’essai l'intervention auprès de 240 jeunes et publie un programme de formation formel pour les prestataires de soutien à travers le Canada afin de l'utiliser dans leur travail. L'intervention vise à favoriser des relations saines ; sensibiliser les participants aux compétences en matière de santé mentale, de traumatisme et de rétablissement ; améliorer le bien-être et minimiser l’impact sur les résultats à long terme des survivants ; et renforcer la capacité des réseaux de sensibilisation et communautaires à soutenir les jeunes.
L'Agence de la santé publique du Canada contribue 999 246 $ sur 5 ans (2024 à 2029) pour soutenir ce projet.
Soyez le programme – Phase 2Nouveau
La Commission des élèves du Canada (en anglais seulement) adapte, met en œuvre et à l’essai une intervention contre la violence dans les fréquentations auprès des populations clés de jeunes dans les communautés à travers le Canada. Les jeunes discutent de leurs besoins en matière de relations amoureuses saines et acquièrent des connaissances et des compétences concernant la prévention de la violence dans les fréquentations pour eux-mêmes et leurs pairs. Le projet s'adresse à plus de 9 000 jeunes âgés de 12 à 18 ans, qui sont habilités à concevoir et à mettre en œuvre leurs propres programmes d'action personnalisés dans leurs écoles et communautés, ce qui aura un impact sur des milliers de jeunes supplémentaires. L'intervention crée des espaces plus sûrs pour approfondir la prévention de la violence dans les fréquentations chez les jeunes grâce à des activités et des discussions entre pairs soutenues par des animateurs qualifiés, et prépare les jeunes à influencer leurs pairs pour qu'ils prennent des décisions positives et saines dans leur vie.
L'Agence de la santé publique du Canada contribue 1 688 596 $ sur 5 ans (2024 à 2029) pour soutenir ce projet.
Projet SHIFTing Culture : une intervention de prévention de la violence dans les fréquentations culturellement pertinente pour les jeunes racisésNouveau
Le Victoria Sexual Assault Centre (en anglais seulement) adapte, met en œuvre et à l’essai un programme de prévention de la violence dans les fréquentations pour mieux répondre et soutenir les jeunes noirs et racialisés de Victoria. Cette intervention est dirigée par des jeunes, culturellement sécuritaire et utilise l'action sociale pour créer un leadership et des relations positives entre les jeunes, les adultes qui s'engagent auprès des jeunes et les communautés. Les ateliers d'intervention sont offerts à 140 jeunes noirs et racialisés et à 75 éducateurs d'adultes. L'intervention vise à doter les participants de connaissances et de compétences accrues pour identifier et intervenir sur les causes profondes de la violence systémique et basée sur le genre ; s'engager dans des relations consensuelles, saines et équitables ; répondre à la violence sexiste en tenant compte des traumatismes, du consentement et des jeunes ; et promouvoir une culture du consentement.
L'Agence de la santé publique du Canada contribue 1 000 000 $ sur 5 ans (2024 à 2029) pour soutenir ce projet.
La confiance grâce à la culture pour des relations saines
L’Infinity Women Secretariat (en anglais seulement) explore et promeut l'utilisation de la culture métisse de Red River pour offrir des programmes de relations saines et de prévention de la violence à 210 jeunes Métis dans les sept régions de la Manitoba Métis Federation (MMF) à travers le Manitoba. Le projet explore comment favoriser un sentiment d’appartenance à travers la culture peut favoriser le bien-être émotionnel des participants et renforcer leur confiance et leur estime de soi dans les relations. Le programme comprend un volet culturel qui appliquera la musique, les arts, l'artisanat et les modèles de parenté, visant à revitaliser l'identité métisse de Red River, et se concentre sur les relations saines ainsi que sur la sensibilisation et la prévention de la violence fondée sur le sexe.
L'Agence de la santé publique du Canada contribue 601 959 $ sur 4 ans (2024 à 2029) pour soutenir ce projet.
Cultiver des liens respectueux : le parcours des jeunes autochtones vers des relations saines
La Fondation autochtone de l’espoir élabore, met en œuvre et à l'essai une intervention de prévention de la violence dans les fréquentations auprès des jeunes autochtones à travers le Canada. Le projet développe une boîte à outils en ligne sur la prévention de la violence dans les fréquentations chez les jeunes, qui comprend une variété de voix et de points de vue autochtones pour s'adresser à un public diversifié. Le projet propose également des ateliers en ligne à 300 jeunes autochtones à travers le Canada. Les ateliers offrent l'occasion d'interagir avec le matériel de la boîte à outils, de créer des espaces de conversation sûrs et de proposer des enseignements culturels. En créant des outils, en diffusant des ressources et en lançant des conversations communautaires saines sur la violence dans les fréquentations chez les jeunes, le projet vise à permettre aux jeunes autochtones d'apprendre à identifier les comportements malsains et à cultiver une dynamique relationnelle saine.
L'Agence de la santé publique du Canada contribue 555 015 $ sur 3 ans (2024 à 2027) pour soutenir ce projet.
Fils de renforcement de l’autonomie : jeunes et situation de handicap et relations saines au Nunvaut
La Nunavummi Disabilities Makinnasuaqtiit Society (en anglais seulement) élabore, met en œuvre et à l’essai un programme sur la violence dans les fréquentations conçues pour répondre aux besoins spécifiques des jeunes Inuits en situation de handicap du Nunavut afin de prévenir la violence dans les fréquentations. Le projet atteint 320 jeunes Inuits en situation de handicap en favorisant l'autonomisation, en renforçant la résilience et en les dotant des compétences et des connaissances nécessaires pour gérer les relations de manière respectueuse et significative. Grâce à des ateliers interactifs, les participants découvrent les limites, le consentement et la communication, comment reconnaître les signes de relations saines et malsaines et comment élaborer des stratégies pour prévenir la violence dans les fréquentations au sein de leurs communautés. Le programme comprend également l'importance du patrimoine culturel et aide les jeunes en situation de handicap à renouer avec leurs racines culturelles inuites. En intégrant des cérémonies d'ouverture traditionnelles inuites, des activités artistiques et terrestres, des contes et des enseignements des aînés, les participants ont la possibilité de s'engager dans leur identité et leurs valeurs culturelles, favorisant ainsi un sentiment d'appartenance et d'autonomisation.
L'Agence de la santé publique du Canada contribue 1 350 000 $ sur 5 ans (2024 à 2029) pour soutenir ce projet.
Programme Healthy Relationships for Youth (HRY) : présenter des arguments en faveur des programmes de prévention de la violence dans les relations amoureuses menés par des jeunes (complété)
L'Antigonish Women's Resource Centre and Sexual Assault Services Association (en anglais seulement) réalise et évalue rigoureusement un programme de prévention de la violence mené par des pairs en milieu scolaire appelé Healthy Relationships for Youth (Relations saines chez les jeunes).
Ce programme permet à des élèves de 9e année de 4 régions de la Nouvelle-Écosse d'acquérir les compétences qui les aident à établir et à maintenir des relations saines. Ces élèves proviennent principalement de collectivités rurales, notamment les collectivités Mi'Kmaq et africaines de la Nouvelle-Écosse et les nouveaux arrivants au Canada. L'évaluation permettra aux fournisseurs de services d'améliorer le programme et, si le programme est efficace, d'en faire la promotion et de l'offrir à grande échelle.
L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 999 984 $ sur 5 ans pour soutenir ce projet.
Projet Healthy Connections : prévenir la violence fondée sur le sexe grâce aux relations saines chez les jeunes (complété)
Le Boost Child and Youth Advocacy Centre (centre d'appui aux enfants et à la jeunesse Boost) (en anglais seulement) réalise et évalue le programme Youth Healthy Relationships (Relations saines chez les jeunes) dans les écoles de Toronto.
Le programme enseigne aux jeunes à établir des relations saines et positives, à reconnaître les relations malsaines et à prévenir les mauvais traitements et la violence dans le contexte des relations amoureuses. Le programme est présenté par l'intermédiaire du conseil scolaire du district de Toronto et du conseil scolaire de district catholique de Toronto.
L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 792 745 $ sur 4 ans pour soutenir ce projet.
Prévenir la violence dans les relations amoureuses chez les adolescents : mobiliser les jeunes des RJC pour créer des relations saines et sécuritaires (complété)
Les Repaires jeunesse du Canada (RJC) mènent un projet national qui consiste à concevoir, à exécuter et à mettre à l'essai un programme communautaire de prévention de la violence dans les relations amoureuses pour les élèves de la 7e à la 9e année, ce qui permet de combler une importante lacune dans les connaissances et les données probantes sur l'efficacité des programmes communautaires de prévention de la violence dans les relations amoureuses.
Repaires jeunesse sont situés dans des collectivités vulnérables et s'adressent aux jeunes confrontés à de multiples facteurs de risque de violence et de victimisation dans les relations amoureuses. Ils disposent des outils leur permettant d'avoir une grande incidence en ce qui a trait à la violence chez les jeunes.
L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 574 563 $ sur 4 ans pour soutenir ce projet.
Pour prévenir la violence dans les relations amoureuses chez les jeunes : renforcer les capacités pour une éducation sexuelle exhaustive au Canada (complété)
L'Association canadienne de santé publique (ACSP), en collaboration avec le Centre for Sexuality, adapte, offre et évalue un programme d'éducation sexuelle complet qui s'est révélé prometteur pour prévenir la violence dans les relations amoureuses chez les jeunes à l'école et dans la collectivité à 6 endroits au Canada.
Le projet rejoint les jeunes de tous les genres dans les écoles (de la 7e à la 12e année, l'accent étant mis sur les élèves de 9e année) ainsi que les jeunes ayant accès à des programmes communautaires (les jeunes de 12 à 19 ans). Le projet permet aux jeunes de mieux comprendre les questions liées aux relations saines, à l'équité entre les sexes et au consentement. Il contribue également au développement des compétences dont ils ont besoin pour avoir des relations sexuelles et sociales saines, exemptes de violence.
L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 999 118 $ sur 5 ans pour soutenir ce projet.
Programme Speak OUT : violence dans les fréquentations chez les jeunes 2ELGBTQI
Egale Canada (en anglais seulement) a employé une approche novatrice de marathon de programmation pour la conception d'un programme de prévention de la violence dans les relations amoureuses destiné aux jeunes lesbiennes, gais, bisexuels, transgenres, en questionnement, intersexués ou bispirituels (LGBTQI2S).
Le projet a réuni des fournisseurs de services, des chercheurs et des jeunes LGBTQI2S pour former 5 équipes qui participeront à un marathon de programmation de 2 jours tenu à Toronto. Les équipes ont mis au défi de concevoir un programme fondé sur des éléments probants et axé sur les besoins ainsi que sur les réalités des jeunes LGBTQI2S. En plus d'encourager l'échange de connaissances, les résultats de ce marathon de programmation ont guidé la conception de ce nouveau programme, qui sera mis à l'essai dans 5 collectivités de l'Ontario.
L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 619 293 $ sur 5 ans pour soutenir ce projet.
Programme « UMatter » : Projet de prévention de la violence dans les relations amoureuses chez les jeunes (complété)
Ce projet consiste à intégrer du contenu visant à prévenir la violence dans les relations amoureuses chez les adolescents et les jeunes aux programmes existants offerts par Ka Ni Kanichihk (en langue crie, « ceux qui mènent ») (en anglais seulement). L'organisme autochtone de Winnipeg d'adapte les programmes de prévention de la violence dans les relations amoureuses afin d'inclure le contexte historique et culturel et la dynamique des relations saines. Trois programmes distincts seront élaborés pour les enfants de 9 à 12 ans, les jeunes de 13 à 17 ans et les jeunes adultes de 18 à 24 ans.
Dans le cadre du projet, l'organisme collabore aussi avec les communautés de Premières Nations et offre aux populations autochtones du Manitoba une formation sur le renforcement des capacités des groupes de pairs en milieu urbain et des communautés rurales.
L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 1 000 000 $ sur 5 ans pour soutenir ce projet.
Tsʼídāne a ̄ ́ʼnezen : Programme jeunesse pour la dignité dans les relations (complété)
La Société Liard pour les femmes autochtones (en anglais seulement) souhaite contrer la violence fondée sur le sexe et la violence dans les relations chez les jeunes de Watson Lake, au Yukon. Watson Lake est une communauté isolée des Premières Nations qui est associée à des taux élevés de violence familiale et de violence chez les jeunes.
Ce projet soutient des élèves de la 8e à la 12e année de l'école secondaire de Watson Lake. L'accent est mis sur l'amélioration de la compréhension et des connaissances des élèves à l'égard des enjeux et des causes de la violence fondée sur le sexe et des relations malsaines. Les jeunes sont mobilisés tout au long de la conception et de l'exécution de ce projet : un forum consultatif composé de jeunes a d'abord été formé pour établir les buts et les objectifs du projet.
Ce projet porte aussi sur les répercussions possibles des programmes menés par les jeunes et pertinents sur le plan culturel liées à la réduction de la violence fondée sur le sexe et de la violence dans les relations, en plus de renforcer les liens entre les jeunes et la culture Kaska.
L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 987 556 $ sur 5 ans pour soutenir ce projet.
Jeunesse multiculturelle et relations sécuritaires (complété)
MOSAIC développe, offre, et évalue un programme axé sur les relations saines chez les adolescents à l'intention des jeunes et des parents ou fournisseurs de soins et en évaluera l'efficacité. Ce programme sera adapté aux familles d'immigrants, de réfugiés et aux familles racialisées en Colombie-Britannique.
En plus de consulter les communautés, MOSAIC s'inspire de nombreux autres programmes du genre qui sont fondés sur des données probantes pour créer un programme à nul autre pareil qui est adapté à la culture de ce groupe prioritaire. Le programme comprend entre autres des ateliers à l'intention des jeunes et des fournisseurs de soins et des cahiers d'activités familiales pour favoriser l'apprentissage intergénérationnel qui pourront être remplis à la maison.
L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 956 584 $ sur 5 ans pour soutenir ce projet.
Ode'imaa zhigo ode'imaa (Coeur à coeur) (complété)
Ndinawemaaganag Endaawaad Inc. (Ndinawe) (en anglais seulement) dirige ce programme communautaire et culturellement adapté de prévention de la violence dans les relations amoureuses qui s'adresse aux Autochtones de Winnipeg âgés de 12 à 17 ans. Trois organismes de la région, à savoir Ndinawe, le centre Ma Mawi Wi Chi Itata (Ma Mawi) et Research and Education for Solutions to Violence and Abuse (RESOLVE), collaborent à son élaboration, à son exécution et à son évaluation.
La conception et la mise en œuvre de l'initiative est confiée à une équipe composée d'un conseil consultatif des jeunes, d'aînés et d'employés de Ndinawe, de Ma Mawi et de RESOLVE.
L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 965 843 $ sur 5 ans pour soutenir ce projet.
Créer des relations saines : prévenir la violence dans les relations amoureuses chez les adolescents à l'aide d'une éducation axée sur les compétences (complété)
Planning des naissances d'Ottawa (en anglais seulement) conçoit, exécute et évalue une série d'ateliers en classe pour les élèves de la 8e et de la 9e année en vue de réduire la violence dans les relations amoureuses chez les adolescents et les jeunes de tous genres.
Le projet comprend la mobilisation à grande échelle des jeunes et met l'accent sur les relations saines (et ce, tant au niveau de la sensibilisation que de la compréhension). Ce projet est également soutenu par l'Université York. De plus, il est exécuté en collaboration avec la Coalition d'Ottawa contre la violence faite aux femmes. Ce projet s'adresse aux élèves, aux enseignants et aux gardiens dans l'ensemble de la région d'Ottawa.
L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 954 220 $ sur 5 ans pour soutenir ce projet.
PortraitX (complété)
Raison d'art permet d'élaborer et d'offrir le programme PortraitX ainsi que d'en évaluer l'efficacité. PortraitX est un programme de prévention en milieu scolaire qui intègre des outils technologiques et d'art-thérapie pour enseigner aux adolescents comment repérer et prévenir la violence fondée sur le sexe. PortraitX est offert dans certaines écoles de Montréal (Québec) et d'Oakville (Ontario). Les élèves explorent des sujets liés à la violence fondée sur le sexe par le biais d'une plateforme interactive en ligne qui utilise l'art pour les aider à mieux se connaître et à développer de l'empathie et des aptitudes à la communication.
Le projet s'adresse aux jeunes de différents milieux et de différentes collectivités, y compris aux minorités raciales et ethniques, aux Autochtones et aux personnes ayant différentes identités sexuelles et de genre.
L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 999 970 $ sur 5 ans pour soutenir ce projet.
Jeunes leaders des relations saines
Le Réseau-Femmes Colombie-Britannique développe, exécute et met à l'essai un programme de prévention de la violence en milieu scolaire afin de répondre aux besoins des jeunes francophones (de la 9e à la 12e année) vivant dans les communautés de langue officielle en situation minoritaire dans 4 écoles francophones de la Colombie-Britannique.
Ce projet est particulièrement important parce qu'il est conçu à des endroits où il existe peu de programmes de prévention de la violence et où peu de ressources sont offertes dans la langue maternelle des jeunes. Les chercheurs tentent de mieux comprendre les perspectives des jeunes et des gardiens et de trouver des façons de les faire participer au processus de recherche.
L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 1 351 293 $ sur 6 ans (2019 à 2025) pour soutenir ce projet.
Soyez le programme (complété)
La Commission des étudiants du Canada élabore une intervention contre la violence dans les relations amoureuses, qui est conçue, menée et évaluée par les jeunes, pour les jeunes, dans 15 collectivités du pays.
Le projet aide les jeunes Canadiens à déterminer l'influence de facteurs sociaux, culturels et environnementaux sur ce type de violence et l'inégalité des sexes. Les participants se penchent sur des questions comme les normes sociales, la masculinité toxique et l'influence des médias, du contenu en ligne et des milieux familiaux et scolaires sur les attitudes.
L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 999 161 $ sur 5 ans pour soutenir ce projet.
Prévention de la violence chez les jeunes à Thunder Bay et dans le district (complété)
Le Bureau de santé du district de Thunder Bay (en anglais seulement) adapte, offre et évalue le programme « The Fourth R », une intervention en classe fondée sur des données probantes et sur le programme d'études pour les élèves de la 7e à la 9e année, qui utilise une approche axée sur des relations saines pour favoriser le développement social et affectif des jeunes.
Ce projet réunit des intervenants du district de Thunder Bay, en Ontario, afin d'adapter et d'évaluer des documents clés du programme « The Fourth R » pour les élèves dans un contexte nordique, et d'investir dans le renforcement des capacités des enseignants et des promoteurs de la santé locaux pour reconnaître et prévenir la violence dans les relations amoureuses chez les adolescents, et réagir à cette dernière.
L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 1 198 701 $ sur 5 ans pour soutenir ce projet.
Étincelles : pour des parcours amoureux et intimes positifs (complété)
L'Université du Québec à Montréal développe, implante et évalue un programme multicomposantes de prévention de la violence chez les jeunes en secondaires 3 et 4, les pair.es aidants, le personnel scolaire et les parents. Le but du programme est de prévenir la violence dans les relations amoureuses des jeunes et de promouvoir les relations saines.
Les ateliers en milieu scolaire sont implantés en anglais et en français et évalués en milieux urbains et ruraux au Québec. En plus d'un programme pour les pair.es aidants, une formation et des outils ont étés développés pour le personnel scolaire et les parents afin qu'ils puissent adresser la violence dans les relations amoureuses des jeunes et intervenir de façon efficace et sécuritaire.
L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 1 442 841 $ sur 4 ans pour soutenir ce projet.
Favoriser des relations saines chez les jeunes LGBTQ2+ en Colombie-Britannique
Au moyen d'une collaboration entre le Centre de recherche sur la stigmatisation et la résilience chez les jeunes vulnérables (SARAVYC) et la McCreary Centre Society, l'Université de la Colombie-Britannique (en anglais seulement) crée, met en œuvre et évalue un programme de relations saines destiné aux jeunes de minorités sexuelles et de minorités de genre de l'ensemble de la Colombie-Britannique.
La création du programme se fait de concert avec des jeunes LGBTQ2+ pour des jeunes LGBTQ2+. Le programme est composé de 5 modules de 20 minutes qui reposent sur le modèle de modification de comportements relatifs à la santé axé sur l'information, la motivation et les compétences comportementales. Ces modules sont conçus pour être présentés dans des écoles secondaires à l'heure du dîner, période pendant laquelle beaucoup de clubs d'alliance des genres et de la sexualité se rencontrent. Les modules peuvent également être réunis pour être présentés lors de programmes parascolaires ou communautaires.
L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 1 243 304 $ sur 6 (2019 à 2025) ans pour soutenir ce projet.
Programme WiseGuyz : prévenir la violence dans les relations amoureuses chez les adolescents par la promotion de relations saines fondées sur le genre (complété)
L'Université de Calgary (en anglais seulement) offre et évalue WiseGuyz, un programme communautaire en milieu scolaire visant à favoriser des relations saines et l'évolution favorable des inégalités de genre pour les garçons de 9e année. WiseGuyz vise à réduire les actes de violence dans les relations amoureuses chez les adolescents commis par des hommes en aidant les participants à cerner et à déconstruire des normes sexospécifiques néfastes pour la santé et à explorer des façons plus saines et plus inclusives d'« être un homme ».
WiseGuyz est actuellement le seul programme fondé sur des données probantes conçu au Canada qui se concentre expressément sur les garçons et la nécessité de développer une masculinité plus saine comme stratégie de prévention de la violence dans les relations amoureuses. Ce projet permettra d'établir une base de données probantes plus rigoureuse et, si les résultats sont positifs, de positionner le programme pour qu'il soit développé, offert à plus grande échelle et adapté à divers milieux.
L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 1 410 879 $ sur 5 ans pour soutenir ce projet.
Projet « Girl, you got this! » : adaptation d'un programme fondé sur des données probantes pour aider les adolescentes à résister de manière efficace à la violence sexuelle dans les relations amoureuses
L'Université de Windsor (en anglais seulement) adapte, exécute, améliore et met à l'essai le programme Enhanced Assess, Acknowledge, Act Sexual Assault Resistance (Programme amélioré de résistance aux agressions sexuelles fondé sur l'évaluation de la situation, la reconnaissance du danger et l'action, également connu sous le nom de « Flip the Script ») pour atteindre les filles de 14 à 17 ans de l'Ontario.
Ce programme est une intervention de résistance à la violence sexuelle fondée sur des données probantes actuellement mise en œuvre dans plusieurs universités pour aider les jeunes femmes à résister efficacement à la coercition et aux agressions sexuelles et à réduire leur sentiment de culpabilité. L'intervention adaptée aide les filles à déceler le risque d'agression sexuelle et à aborder les processus émotionnels et cognitifs liés à la victimisation sexuelle, tout en les aidant à acquérir la confiance et les habiletés nécessaires pour se défendre verbalement et physiquement, et à déterminer leurs propres valeurs et limites sexuelles et relationnelles.
L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 1 261 457 $ sur 7 ans (2018 à 2025) pour soutenir ce projet.
Projet Respect : prévenir la violence dans les relations amoureuses par le changement de culture (complété)
Le Victoria Sexual Assault Centre (VSAC) (en anglais seulement) offre et évalue un programme appelé SHIFT. Ce programme vise à prévenir la violence fondée sur le sexe dans les relations amoureuses chez les adolescents en créant des changements vers la culture du consentement au sein des communautés scolaires et entre elles. Le programme examine les facteurs qui contribuent à la violence fondée sur le sexe et montre aux jeunes les façons d'établir ses limites sexuelles et de les communiquer, l'importance de demander à l'autre personne si elle est consentante et les raisons pour lesquelles il est essentiel de remettre en question les stéréotypes sexuels pour nouer des relations positives et d'égal à égal.
Le programme comprend également une formation sur le rôle de chef de file des jeunes et la formation sur l'action sociale et la mise en œuvre d'ateliers à l'intention du personnel scolaire afin de créer des communautés scolaires plus sûres et plus inclusives. SHIFT est offert dans 7 écoles de Victoria, en Colombie-Britannique. De plus, le VSAC travaille en partenariat avec l'école secondaire WSÁNEĆ Leadership et l'école tribale ŁÁU, WELNEW pour offrir une programmation adaptée à la culture par le biais d'ateliers et d'une formation en leadership pour les jeunes.
L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 1 098 104 $ sur 5 ans pour soutenir ce projet.
Programme RISE-R : résilience et inclusion grâce au renforcement et à l'amélioration des relations (complété)
L'Université Western Ontario (en anglais seulement) adapte, exécute et évalue le programme Healthy Relationships Plus (HRP), programme en petits groupes éclairé par des données probantes qui fait la promotion des compétences et des facteurs de protection nécessaires pour prévenir la violence dans les relations amoureuses chez les adolescents et les jeunes (VRAA). Ce projet permet d'élaborer et d'évaluer 4 adaptations uniques du programme HRP pour les populations mal desservies : les jeunes à risque élevé qui ont recours aux services de santé mentale pour enfants, aux services de protection de l'enfance ou à la justice pour les jeunes; les jeunes LGBTQ2+; les jeunes Autochtones; et les jeunes nouveaux arrivants.
Le projet offre également de la formation et du mentorat aux éducateurs et à d'autres professionnels de la santé et de domaines connexes afin de mettre en œuvre les programmes de HRP qui répondent le mieux aux besoins des jeunes dans leur milieu. Ce projet vise à rejoindre les jeunes et les fournisseurs de services de l'Ontario, de l'Alberta et des Territoires du Nord-Ouest.
L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 5 138 842 $ sur 5 ans pour soutenir ce projet.
Dating Safe : une programme de prévention de la violence dans les relations amoureuses (complété)
YWCA Vancouver (en anglais seulement) élabore et offre un programme en milieu scolaire et en évalue l'efficacité. Ce programme en milieu scolaire vise à fournir aux jeunes les connaissances et les compétences nécessaires pour établir des relations saines, exemptes de violence et d'abus. Le programme Dating Safe sera offert pendant les heures de classe dans le cadre du nouveau programme provincial d'éducation en matière de santé physique et sera ouvert à tous les élèves, sans égard à leur expérience antérieure de violence dans les relations amoureuses, à leur orientation sexuelle ou à leurs antécédents.
Le programme est offert dans les écoles qui font partie du conseil scolaire de Vancouver et du district scolaire de Surrey, où la population scolaire est diversifiée sur les plans ethnique et culturel et où les élèves s'identifient à diverses orientations et identités sexuelles (comme les LGBTQ2+, les réfugiés, les nouveaux arrivants et les adolescents et jeunes Autochtones).
L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 992 309 $ sur 5 ans pour soutenir ce projet.
Prévenir la maltraitance des enfants au moyen de programmes de soutien aux parents
Sapujjiniq: protégé du mal
Ilitaqsiniq (en anglais seulement) adapte et met en œuvre deux programmes de renforcement des familles dans six communautés du Nunavut pour répondre aux besoins démographiques actuellement non desservis. Le programme Nutaralu s'adresse aux enfants âgés de 2 à 4 ans et à leurs parents/tuteurs et le programme Uvagut s'adresse aux jeunes âgés de 8 à 12 ans et à leurs parents/tuteurs. Les deux interventions utilisent des programmes interconnectés et culturellement spécifiques pour développer des connaissances et des compétences dans des domaines tels que les compétences parentales, les compétences en communication, l'engagement avec les enfants, les relations parents-enfants, les impacts de la dépendance, la dynamique familiale et les routines familiales. Le projet vise à soutenir jusqu'à 192 enfants et leurs parents/tuteurs.
L'Agence de la santé publique du Canada contribue 1 667 954 $ sur 5 ans (2024 à 2029).
Ressources et formation culturellement adaptées pour le bien-être des familles autochtones
L’Initiative de la famille Martin adapte, met en œuvre et à l’essai ses ressources en matière de santé et de bien-être familial pour mieux soutenir les professionnels de la petite enfance afin de promouvoir une parentalité positive et de contribuer à la réduction de la maltraitance des enfants dans les communautés autochtones qu'ils desservent. Au cours du projet, plus de 250 professionnels de la petite enfance provenant de plus de 50 communautés à travers le Canada bénéficieront des outils et des ressources mis à jour. L’évaluation cherchera à comprendre l’effet d’une éducation culturellement appropriée sur la capacité des professionnels autochtones de la petite enfance à soutenir des résultats positifs dans les familles.
L'Agence de la santé publique du Canada contribue 1 000 000 $ sur 5 ans (2024 à 2029) pour soutenir le projet.
Renforcement de la réponse du secteur de la santé à la maltraitance des enfants
L'Organisation mondiale de la santé diffuse, met en œuvre et à l’essai des conseils et des formations fondés sur des données probantes pour renforcer la capacité des professionnels de la santé à reconnaître et à répondre à la maltraitance des enfants au Canada et à l’international. Les ressources comprennent un manuel clinique pour aider les professionnels de la santé à identifier la maltraitance des enfants dans leur pratique quotidienne, à communiquer en toute sécurité avec les enfants et les soignants au sujet de la maltraitance.
L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 245 367 $ sur 2 ans (2023 à 2025) pour soutenir ce projet.
Prévenir la violence sexuelle chez les jeunes enfants
Le Centre d'expertise Marie-Vincent réalise et évalue le programme Lanterne auprès des milieux communautaires au Québec, dans les deux langues officielles, et dans les milieux de garde francophones au Yukon, à Whitehorse. Lanterne est un programme de prévention de la violence sexuelle chez les enfants de 0 à 5 ans, par une éducation en matière de santé sexuelle, adaptée à l'âge des tout-petits, et par la promotion des relations égalitaires dès le plus jeune âge. Ce programme permet aux enfants d'acquérir des habiletés de protection et des connaissances sur l'intimité, la vie privée, l'espace et les limites personnelles, ainsi que sur les stéréotypes sexuels et de genres.
Les professionnel.le.s des milieux communautaires sent formé.e.s pour mettre en œuvre le programme; ils sent également invités à participer à une communauté de pratique (également évaluée). Les milieux formés reçoivent l'ensemble des outils du programme (albums jeunesse, document pédagogique, jeux, etc.). Les parents participent également au programme et reçoivent des ressources, telles que des ressources pédagogiques d'éducation à la sexualité et de promotion des relations égalitaires auprès de leurs tout-petits.
L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 1 039 203 $ sur 5 ans (2020 à 2025) pour soutenir ce projet.
Prévention des comportements violents : mise en place d'une communauté de pratique nationale SNAP
Le Child Development Institute (en anglais seulement) organise et facilite une communauté de pratique parmi les organisations responsables de l'exécution du programme Stop Now And Plan (SNAP) dans tout le pays. Cette communauté de pratique compte jusqu'à 900 cliniciens et professionnels formés, des éducateurs et des aînés, de plus de 100 sites affiliés au programme SNAP au Canada, ainsi que d'autres intervenants communautaires importants comme les membres des services de police, des services de protection de l'enfance, des organismes communautaires et du gouvernement.
SNAP est un modèle cognitivo-comportemental tenant compte des traumatismes à facettes multiples et basé sur des données probantes qui fournit un cadre de développement de la maîtrise émotionnelle, de la maîtrise de soi et des compétences de résolution de problèmes aux enfants qui ont des troubles de comportement et à leur famille.
L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 1 460 346$ sur 5 ans (2020 à 2025) pour soutenir ce projet.
Promouvoir des familles en santé : Une évaluation canadienne du programme Triple P (complété)
L'Université McMaster (en anglais seulement) dirige un projet national qui consiste à combler les lacunes relevées au chapitre des données probantes sur l'efficacité de 3 interventions afin de contribuer à l'établissement de relations familiales saines et à la prévention de la maltraitance des enfants.
Le programme de pratiques parentales positives Triple P est une intervention de santé publique à niveaux multiples conçue pour réduire les problèmes comportementaux et émotionnels des enfants et améliorer les pratiques parentales en augmentant les connaissances, les compétences et la confiance des parents.
Le programme « Circle of Security – Parenting™ » (COSP™) est une intervention de formation et de psychoéducation pour les parents ou soignants qui vise à améliorer les relations soignant-enfant et à renforcer un attachement sécure.
Le programme « Parenting Under Pressure » (PuP) est une intervention qui vise à améliorer le fonctionnement de la famille et le développement de l'enfant en soutenant les familles confrontées à des défis complexes, tels que la consommation de substances et la violence entre partenaires intimes.
L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 3 447 049 $ sur 5 ans pour soutenir ce projet.
Discipline positive au quotidien pour les parents : une approche qui tient compte des traumatismes et de la violence pour mettre fin à la maltraitance des enfants
L'organisation Positive discipline in everyday life améliore, met en œuvre et évalue le programme de Discipline positive au quotidien pour les parents (DPQP), un programme de prévention de la violence envers les enfants créé en 2007 et mis en œuvre au Canada et à l'échelle internationale. Ce programme universel de prévention primaire vise à modifier les croyances et les réactions émotionnelles des parents dont on sait qu'elles précipitent les punitions physiques et émotionnelles des enfants. Le projet soutient l'amélioration du programme afin d'intégrer les connaissances actuelles sur les traumatismes et la violence ainsi que leurs répercussions. L'accessibilité du programme permet au projet de cibler 1 260 parents de diverses communautés au Canada, y compris des familles autochtones, des nouveaux arrivants, des jeunes parents, des grands-parents, des parents impliqués dans le système de protection de l'enfance et des parents avec un niveau d'alphabétisation faible.
L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 1 655 269 $ sur 6 ans (2019 à 2025) pour soutenir ce programme.
Organisation mondiale de la Santé (complété)
L'Organisation mondiale L'Organisation mondiale de la santé (OMS) permet l'élaboration de lignes directrices fondées sur des données probantes concernant des programmes efficaces de formation des parents et des fournisseurs de soins afin de prévenir la maltraitance des enfants, la violence envers les enfants et les problèmes de comportements chez les enfants. Les lignes directrices vont au-delà des interventions efficaces pour inclure des considérations de mise en œuvre, telles que la formation et le soutien aux animateurs de programmes, les stratégies de recrutement et de maintien en poste, la réduction des obstacles à la participation et les interventions complémentaires. Les lignes directrices renforcent la capacité des fournisseurs de services sociaux et de santé à identifier et à mettre en œuvre des programmes et des services efficaces de prévention de la maltraitance pour les familles et les enfants vulnérables.
L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 300 000 $ sur 2 ans pour soutenir ce programme.
Donner aux fournisseurs de services les moyens de reconnaître la violence fondée sur le sexe et d'y réagir en toute sécurité
Vigilence Sur les Traumatismes (étape 2) (complété)
Le Luna Child and Youth Advocacy Centre (en anglais seulement) (antérieurement le Centre d'appui aux enfants de Calgary et des environs) s'appuiera sur la première étape de son initiative intitulée Vigilance Sur les Traumatismes. Cette initiative est un programme en ligne axé sur les traumatismes qui vise à améliorer la compréhension des répercussions sur la santé physique et mentale de la maltraitance des enfants en outillant les fournisseurs de services de première ligne afin qu'ils soient en mesure d'offrir des soins adéquats et sûrs aux survivants de traumatismes et d'agressions.
Créé en 2016 à l'aide d'un financement offert par l'Agence de la santé publique du Canada, le programme a été mis à l'essai auprès de plus de 400 participants en Alberta. Ce projet a pour but d'améliorer et d'élargir l'initiative Vigilance sur les traumatismes afin que les centres d'appui aux enfants et leurs partenaires ainsi que les intervenants communautaires de partout au pays puissent y avoir accès. Ce projet a également pour but de fournir des ressources et de meilleures connaissances sur les traumatismes et la violence faite aux enfants.
L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 866 682 $ sur 5 ans pour soutenir ce projet.
Renforcer les compétences, renforcer les capacités : soins axés sur les personnes LGBTQ2+ tenant compte des traumatismes (complété)
L'Université de Toronto (en anglais seulement) élabore et offre une intervention conçue pour accroître la compétence des fournisseurs de services œuvrant auprès des LGBTQ2+ pour les aider à surmonter des expériences de violence ou des traumatismes dans toute la province de l'Ontario, ainsi que pour en évaluer la faisabilité, l'acceptabilité et les résultats préliminaires. L'intervention ainsi créée pourrait ensuite être étendue à l'échelle nationale et pourrait être réalisée par différents moyens (vidéoconférence, webinaire, etc.).
L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 241 766 $ sur 2 ans pour soutenir ce projet.
Renforcement du domaine de la promotion des relations saines chez les jeunes (complété)
Par l'entremise de ce projet, la Fondation canadienne des femmes souhaite améliorer la communication et la collaboration entre les professionnels de la santé, les chercheurs, les décideurs, les organismes qui offrent des services aux jeunes, les bailleurs de fonds, les communautés autochtones et les jeunes qui s'efforcent de prévenir et de contrer la violence dans les relations amoureuses chez les adolescents et les jeunes.
Cela est accompli à l'aide de l'élaboration d'une stratégie pour la mobilisation des jeunes et de la création d'un Groupe de Travail des Premières Nations, Métis et Inuits, ainsi que d'un réseau de centres régionaux. Tout au long de ce projet, la Fondation prévoit collaborer directement avec 50 organisations distinctes. En tirant parti du groupe de travail et des centres régionaux, elle prévoit élargir la portée du projet et mobiliser 750 organisations de partout au pays.
L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 999 800 $ sur 5 ans pour soutenir ce projet.
Prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe dans les sports (complété)
Les entraîneurs jouissent d'une position unique pour changer certaines parties de la culture sportive qui peuvent contribuer à des relations et à des comportements malsains. Ce projet de l'Association canadienne des entraîneurs conçoit, d'exécute et d'évalue une intervention (offerte en anglais et en français) afin d'aider les entraîneurs à reconnaître, à prévenir et à contrer la violence fondée sur le sexe ainsi que la violence dans les relations amoureuses chez les adolescents, en plus de les aider à promouvoir des relations saines dans les sports ou au moyen de ceux-ci.
Des ressources pédagogiques en ligne et une boîte à outils à l'intention des entraîneurs aident environ 6 000 entraîneurs de partout au Canada à résoudre divers problèmes, notamment l'autonomisation des spectateurs, les hommes et les garçons en tant qu'alliés pour la prévention de la violence ainsi que la violence fondée sur le sexe dans les vestiaires. Les ressources et les outils sont aussi partagés avec les 82 organismes nationaux de sport et de services multisports du Canada en vue de contrer les abus, le harcèlement et la discrimination dans les sports.
L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 935 576 $ sur 5 ans pour soutenir ce projet.
Recherche sur l’impact de la formation des professionnels de la santé et des services sociaux (RISE) (complété)
L'Université McMaster dirige la diffusion, la mise en œuvre et l'évaluation des ressources éducatives sur la violence familiale du projet VEGA (Violence, Éléments factuels, Guidance, Action) en collaboration avec huit associations de professionnels de la santé. Le projet de recherche sur l’impact de la formation des professionnels de la santé et des services sociaux (RISE) fait appel à la participation directe de jusqu'à 500 stagiaires, médecins praticiens et travailleurs sociaux dans trois provinces (Alberta, Ontario, Québec). En collaboration avec les associations de professionnels de la santé, le projet mise sur l'évaluation de la facilité d'utilisation des ressources de VEGA, l'élaboration d'outils adaptés et de ressources complémentaires pour faciliter l'utilisation de ces ressources et la détermination des besoins des associations professionnelles en matière d'accréditation. Le projet évalue la manière dont les ressources de VEGA améliorent les connaissances, les compétences, les attitudes et les comportements des fournisseurs pour reconnaître et contrer la violence familiale tout en contribuant à l'objectif ultime d'améliorer la santé et la sécurité des survivants de la violence familiale et des personnes à risque.
L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 818 509 $ sur cinq ans pour soutenir ce programme.
Reconnaissance et intervention : Renforcer la capacité des sages femmes à prévenir la violence conjugale et familiale (complété)
Ce projet, dirigé par l'Association canadienne des sages-femmes en partenariat avec le Conseil national autochtone des sages-femmes (NACM), renforce la capacité des sages-femmes autochtones et non autochtones à soutenir la santé et la sécurité des survivants de la violence familiale et des personnes à risque. Ce projet permet de former directement plus de 440 sages-femmes dans tout le Canada pour les aider à repérer les signes de violence familiale et à apporter une aide aux survivants et aux personnes à risque. En outre, le projet permet à jusqu'à 1 850 sages-femmes de participer à diverses activités de transfert de connaissances, et de desservir plus de 18 000 familles par année.
L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 729 701 $ sur 3 ans pour soutenir ce projet.
Comprendre la violence fondée sur le sexe dans les communautés LGBTQ2S : Modèle d'engagement pour les fournisseurs de soins de santé et de services sociaux (complété)
OUTSaskatoon Inc. (en anglais seulement) dirige un projet qui vise à améliorer la qualité des soins pour les personnes LGBTQ2S en Saskatchewan et dans l'ensemble des Prairies en formant et en encadrant les éducateurs et les fournisseurs de services sociaux et de santé sur la façon de reconnaître et de prévenir la violence fondée sur le sexe et d'y réagir en toute sécurité lorsqu'elle touche les personnes LGBTQ2S de tout âge et de tout milieu.
L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 567 112 $ sur 5 ans pour soutenir ce projet.
Aider les éducateurs à prévenir la violence dans les relations amoureuses et à promouvoir des relations saines grâce à une optique tenant compte du genre (complété)
PREVNet (le Réseau pour la promotion des relations et l'élimination de la violence), à l'Université Queen's, élabore et met à l'essai 4 modèles par lesquels les éducateurs peuvent offrir aux jeunes un programme sur les relations saines. La formation des éducateurs se tient dans différents contextes dans l'ensemble du Canada. Le fait de doter les éducateurs de nouveaux outils pour accroître leur capacité d'offrir ce type de programmes est un grand pas en avant vers la prévention de la violence dans les relations amoureuses chez les jeunes.
L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 550 000 $ sur 3 ans pour soutenir ce projet.
Renforcement des capacités pour prévenir la violence fondée sur le sexe – Élaboration et évaluation d'outils fondés sur des données probantes pour les éducateurs canadiens
L’Université Queen’s élabore des modules de formation en ligne accessibles et interactifs pour les éducateurs afin de renforcer leur sensibilisation, leurs connaissances, leur confiance et leur capacité à reconnaître et à réagir à la violence fondée sur le sexe.
Le projet, réalisé par l’entremise de PREVNet (le Réseau pour la promotion des relations et l'élimination de la violence), permet à l'Université Queen's de collaborer et de codévelopper des ressources tenant compte des traumatismes et de la violence avec des intervenants clés de partout au Canada, et de mener de la recherches interventionnelle pour comprendre l'utilité, la faisabilité et l'acceptabilité des outils. Ce projet améliore les connaissances et les attitudes des éducateurs, en plus de renforcir leur capacité à prévenir et a répondre en toute sécurité à la violence fondée sur le sexe.
L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 550 000 $ sur 3 ans (2023 à 2025) pour soutenir ce projet.
Violence dans les relations intimes et amoureuses chez les populations LGBTQ2+ : documenter le phénomène pour mieux outiller et former les professionnelles et professionnels de la santé et des services sociaux (complété)
L'Université Laval mène des entrevues approfondies avec des personnes LGBTQ2+ victimes de violence dans le cadre d'une relation intime et amoureuse pour mieux comprendre leurs expériences et documenter leurs besoins. Grâce à la collaboration avec des chercheurs, des partenaires offrant des services aux populations LGBTQ2+ et d'autres collaborateurs, ces témoignages appuient la mise au point d'interventions pour prévenir la violence et soutenir les victimes.
Ces travaux incluent de la formation et des ressources adaptées pour outiller les professionnels de la santé et des services sociaux afin qu'ils puissent mieux appuyer les personnes LGBTQ2+ et répondre adéquatement à leurs besoins. La prévention de la violence, les façons de reconnaître la violence dans les relations intimes et amoureuses et les stratégies de renforcement de la sécurité sont au nombre des domaines d'intérêt.
L'Agence de la santé publique du Canada fournit un financement de 605 995 $ sur 4 ans pour soutenir ce projet.
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