Évaluation de substance dangereuse - 1-Méthyl-2-pyrrolidone

Remarque importante : Les évaluations des substances dangereuses sont des documents techniques produits par Santé Canada en tant que ressources éducatives et informatives pour les fournisseurs de produits dangereux en vertu de la Loi sur les produits dangereux (LPD) et de ses règlements. Pour obtenir de plus amples renseignements concernant les rôles et responsabilités des fournisseurs, consultez les responsabilités des fournisseurs.

Cette évaluation de substance dangereuse a été réalisée conformément à la version antérieure du Règlement sur les produits dangereux (RPD) et à ses modifications. En savoir plus sur les modifications du RPD et la période de transition. 

Identification

Nom chimique :

1-Méthyl-2-pyrrolidone

No CAS :

872-50-4

Composition chimique :

C5H9NO

Synonymes :

No ONU :

Aucun numéro ONU spécifique au produit chimique disponible

Pictogramme(s) :

Figure 1.

Figure 1

Figure 1 - Description du texte

Le symbole contenu dans ce pictogramme est un point d’exclamation. Ce symbole indique que les produits dangereux avec ce pictogramme peuvent causer certains effets sur la santé, par exemple :

  • irritation de la peau
  • irritation des yeux
  • sensibilisation de la peau
Figure 2.

Figure 2

Figure 2 - Description du texte

Le symbole du pictogramme est une silhouette noire de la tête et de la poitrine d’une personne avec une étoile blanche qui s’étend à partir du centre de la poitrine. Ce symbole indique que les produits dangereux avec ce pictogramme peuvent causer certains effets sur la santé, par exemple :

  • cancérogénicité
  • effets sur certains organes cibles après une exposition unique ou répétée
  • toxicité pour la reproduction

Classification du SIMDUT

Dangers pour la santé :

Dangers physiques :

Dangers pour la santé

Toxicité aiguë (voie orale) :

Ne répond pas aux critères

Dose létale médiane (DL50) : 3 914 milligrammes par kilogramme de poids corporel (mg/kg-pc) (rats) Référence 1.

Dans une étude de toxicité aiguë chez des rats Sprague-Dawley (5 par sexe et par dose) exposés à 20 millilitres de 1-méthyl-2-pyrrolidone par kilogramme de poids corporel (mL/kg-pc) ou 30 mL/kg-pc par voie orale par tube gastrique, la DL50 a été signalée comme étant de 3 914 mg/kg-pc (citée comme étant de 3,8 mL/kg-pc). Aucun détail sur les observations cliniques ou pathologiques n'a été rapporté Référence 1.

Les données existantes ne répondent pas aux critères de classification d'une catégorie de Toxicité aiguë (voie orale).

Toxicité aiguë (par contact cutané) :

Ne répond pas aux critères

DL50 : >5 000 mg/kg-pc (rats)Référence 2.

Dans le cadre d'une étude menée conformément à la ligne directrice n° 402 de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), les rats Sprague-Dawley (2 par sexe) ont été exposés à 1 300, 2 500, 5 000 ou 10 000 mg/kg-pc de 1-méthyl-2-pyrrolidone. Aucune mortalité n'a été signalée à 5 000 mg/kg-pc. À la dose la plus élevée de 10 000 mg/kg-pc, 1 mâle sur 2 et 2 femelles sur 2 étaient décédésRéférence 2.

Les données existantes ne répondent pas aux critères de classification d'une catégorie de Toxicité aiguë (par contact cutané).

Toxicité aiguë (par inhalation - gaz) :

Sans objet

Le 1-méthyl-2-pyrrolidone n'est pas un gaz. Les critères de classification d'une catégorie de Toxicité aiguë (par inhalation – gaz) ne s'appliquent pas à cette substance.

Toxicité aiguë (par inhalation - vapeurs) :

Aucune donnée disponible

Aucune donnée n'est disponible pour déterminer si le 1-méthyl-2-pyrrolidone répond aux critères de classification d'une catégorie de Toxicité aiguë (par inhalation - vapeurs).

Toxicité aiguë (par inhalation – poussières et brouillards) :

Concentration létale médiane (CL50) : >5,1 mg/L (rats) Référence 3.

Les rats Wistar (5 par sexe) ont été exposés tête-nez pendant 4 heures à un mélange de vapeur et d'aérosol de 1-méthyl-2-pyrrolidone à une concentration unique de 5,1 mg/L. Le diamètre aérodynamique médian de la masse de l'aérosol était de 4,6 micromètres et 87 % de l'aérosol était respirable. Les animaux ont été observés pendant 14 jours. Aucun animal n'est mortRéférence 3.

Les données existantes ne répondent pas aux critères de classification d'une catégorie de Toxicité aiguë (par inhalation – poussières et brouillards).

Corrosion cutanée / irritation cutanée :

Ne répond pas aux critères

Dans une étude menée conformément à la ligne directrice n° 404 de l'OCDE, une seule application de 0,5 millilitre (mL) de 1-méthyl-2-pyrrolidone non diluée sur la peau intacte et abrasée de 6 lapins dans des conditions occlusives n'a pas entraîné d'irritation de la peau. Les cotes d'érythème pour chacun des 6 animaux après 24 heures, 72 heures et 7 jours étaient tous 1/4, 0/4 et 0/4, respectivement. Les cotes d'œdème pour chacun des 6 animaux après 24 heures, 72 heures et 7 jours étaient tous de 0/4Référence 4Référence 5. L'érythème léger avait disparu après 72 heures chez tous les animaux et aucune des cotes ne dépassait celles du critère b)(i) du tableau du paragraphe 8.2.2(3) du RPD.

Les données existantes ne répondent pas aux critères de classification d'une catégorie ou sous-catégorie de Corrosion cutanée / irritation cutanée.

Lésions oculaires graves / irritation oculaire :

Catégorie 2A

Dans une étude sur l'irritation oculaire chez des lapins blancs de la Nouvelle-Zélande (nombre non précisé) exposés à 0,1 ml de 1-méthyl-2-pyrrolidone non dilué, les cotes moyennes de Draize étaient de 41/110 (à 24 heures), 40/110 (à 48 heures), 34/110 (à 72 heures), 8/110 (à 7 jours), 4/110 (à 14 jours) et 0/110 (à 21 jours). Les effets cornéens ont été réversibles en 14 jours pour les yeux non lavés et en 7 jours pour les yeux lavés. Les effets conjonctivaux ont disparu en 21 jours pour les yeux non lavés et en 14 jours pour les yeux lavés. Aucune cote individuelle n'était disponibleRéférence 4. Étant donné que l'opacité cornéenne (degré de densité) est classée de la même manière dans le système de cotation de Draize que celle de la ligne directrice n° 405 de l'OCDE, les effets cornéens de cette étude répondraient au critère d'une opacité cornéenne d'au moins 1, décrit dans le tableau du paragraphe 8.3.2(3) du RPD. Puisque les effets oculaires ont duré plus de 7 jours, les données disponibles soutiennent une classification d'Irritation oculaire – catégorie 2A.

Les données disponibles répondent aux critères de classification de la sous-catégorie Irritation oculaire - catégorie 2A [paragraphe 8.3.2(3) du RPD].

Sensibilisation respiratoire :

Aucune donnée disponible

Aucune donnée n'est disponible pour déterminer si le 1-méthyl-2-pyrrolidone répond aux critères de classification d'une catégorie ou sous-catégorie de Sensibilisation respiratoire.

Sensibilisation cutanée :

Aucune donnée disponible

Aucune donnée n'est disponible pour déterminer si le 1-méthyl-2-pyrrolidone répond aux critères de classification d'une catégorie ou sous-catégorie de Sensibilisation cutanée.

Mutagénicité sur les cellules germinales :

Ne répond pas aux critères

In vivo :

Dans un test du micronoyau chez la souris et un test d'aberration chromosomique dans la moelle osseuse, le 1-méthyl-2-pyrrolidone administré par voie orale à des doses allant jusqu'à 3 800 mg/kg-pc n'a pas augmenté la fréquence d'érythrocytes micronucléés ou le nombre d'aberrations chromosomiques structurelles ou numériques Référence 6.

In vitro :

Des résultats négatifs ont été obtenus dans 2 études distinctes similaires à la ligne directrice n° 471 de l'OCDE pour les souches TA 97, TA 98, TA 100, TA 1535 et TA 1537 de Salmonella typhimurium exposées au 1-méthyl-2-pyrrolidone avec et sans activation métaboliqueRéférence 7Référence 8.

Une étude conforme à la ligne directrice n° 476 de l'OCDE sur les cellules ovaires du hamster chinois a été négative avec et sans activation métaboliqueRéférence 5.

Un essai de synthèse non programmée de l'acide désoxyribonucléique (ADN) mené de façon équivalente ou similaire à la ligne directrice n° 482 de l'OCDE sur les hépatocytes primaires de rats a également été négatif pour la mutagénicitéRéférence 5.

Un test de lymphome de souris sur des cellules de la lignée cellulaire L5178Y exposées à des concentrations allant jusqu'à 10 000 parties par million (ppm) (volume par volume) s'est également révélé négatif, avec ou sans activation métabolique Référence 3.

Les données existantes ne répondent pas aux critères de classification d'une catégorie ou sous-catégorie de Mutagénicité sur les cellules germinales.

Cancérogénicité :

Ne répond pas aux critères

Le Centre international de recherche sur le cancer, le National Toxicology Program ou l'American Conference of Governmental Industrial Hygienists n'ont pas examiné le 1-méthyl-2-pyrrolidone.

Dans une étude conforme à la ligne directrice n° 451 de l'OCDE, le 1-méthyl-2-pyrrolidone a été administré à des souris B6C3F1 (50 par sexe et par dose) pendant 18 mois à une concentration alimentaire de 0, 600, 1 200 ou 7 200 ppm. Les doses respectives de 1-méthyl-2-pyrrolidone étaient de 0, 89, 173 et 1 089 milligrammes par kilogramme de poids corporel par jour (mg/kg-pc/jour) chez les mâles et de 0, 115, 221 et 1 399 mg/kg-pc/jour chez les femelles. Une augmentation de l'incidence des tumeurs hépatiques a été observée à la dose la plus élevée seulement; toutefois, les auteurs de l'étude ont indiqué que l'induction enzymatique en était la cause, ce à quoi les souris B6C3F1 sont connues pour être très sensiblesRéférence 9. Les résultats de cette étude ne répondent pas aux critères de classification d'une catégorie ou sous-catégorie de Cancérogénicité.

Dans une autre étude, les rats ont été exposés à des vapeurs de 1-méthyl-2-pyrrolidone de 0, 10 ou 100 ppm pendant 6 heures par jour, 5 jours par semaine pendant 2 ans. Aucune preuve de cancérogénicité n'a été signalée. Dans la même étude, des groupes de rats (62 par sexe et par dose) nourris avec 0, 1 600, 5 000 ou 15 000 ppm de 1-méthyl-2-pyrrolidone dans leur régime alimentaire pendant 2 ans n'ont pas non plus montré de signes de cancérogénicité Référence 10.

Les données existantes ne répondent pas aux critères de classification d'une catégorie ou sous-catégorie de Cancérogénicité.

Toxicité pour la reproduction :

Catégorie 1B

Une étude de 2 générations conforme à la ligne directrice n° 416 de l'OCDE a été menée sur des rats Sprague-Dawley (30 par sexe) nourris à des doses initiales de 0, 50, 160 ou 500 mg/kg-pc/jour de 1-méthyl-2-pyrrolidone pendant 10 semaines avant l'accouplement, pendant l'accouplement, la gestation et l'allaitement, ainsi que pendant la période de repos entre les grossesses. La dose de 500 mg/kg-pc/jour a été réduite à 350 mg/kg-pc/jour après le jour 126 pour le reste de l'étude en raison de la mortalité élevée des petits et de la toxicité parentale (réduction du poids corporel et de la consommation de nourriture) observées à cette dose. L'exposition au 1-méthyl-2-pyrrolidone n'a eu aucun effet négatif sur le rendement reproducteur ou la fertilité des animaux parentaux F0 ou F1 à n'importe quelle dose testée. Une toxicité pour le développement, comprenant une mortalité accrue des petits, une réduction du gain de poids corporel et des effets sur les organes internes, a été observée chez les petits traités à 500/350 mg/kg-pc/jourRéférence 3Référence 5. La toxicité pour le développement observée à 350 mg/kg-pc/jour était en l'absence de toxicité parentale liée au traitement.

Une étude de toxicité pour le développement chez des rats femelles gavés avec 0, 125, 250, 500 ou 750 mg/kg-pc/jour de 1-méthyl-2-pyrrolidone les jours gestationnels 6 à 20 a signalé des signes de toxicité pour le développement à des concentrations inférieures aux niveaux de toxicité maternelle Référence 11.

Dans une autre étude, des rats Sprague-Dawley (10 par sexe et par dose) ont été gavés avec 0, 258, 516,5, 1 033 ou 2 066 mg/kg-pc/jour de 1-méthyl-2-pyrrolidone pendant 28 jours. On a observé une diminution du poids des testicules, des testicules plus petits et des lésions testiculaires, y compris une dégénérescence de l'épithélium séminifère, à une dose de 2 066 mg/kg-pc/jourRéférence 3.

Dans une étude de 10 semaines sur des rats mâles, l'administration de 1-méthyl-2-pyrrolidone par gavage à une dose de 1 000 mg/kg-pc/jour a causé des effets gonadotoxiques et une infertilité. Des doses plus faibles de 100 et 300 mg/kg-pc/jour n'ont pas nui à la fertilité masculine. Seule la dose la plus faible de 100 mg/kg-pc/jour n'a aucune influence sur le développement prénatal de la progéniture, une viabilité plus faible de la progéniture ayant été observée au cours des 4 premiers jours de vie pour le groupe recevant une dose de 300 mg/kg-pc/jour. Les femelles utilisées pour l'accouplement dans cette étude n'étaient pas exposéesRéférence 12.

Dans une autre étude, des rats femelles ont été gavés avec 150, 450 ou 1 000 mg/kg-pc/jour de 1-méthyl-2-pyrrolidone pendant 5 jours par semaine durant 2 semaines avant l'accouplement et pendant l'accouplement, la gestation et la lactation. Le poids corporel des animaux maternels et l'indice de fertilité étaient significativement plus faibles dans les groupes exposés à une dose de 450 ou 1 000 mg/kg-pc/jour. Le nombre de petits vivants du groupe exposés à la dose la plus élevée était significativement plus faible et le nombre de naissances mortes dans les portées était significativement plus élevé. La survie des petits de tous les groupes exposés, y compris le groupe de dose de 150 mg/kg-pc/jour, au cours des 3 semaines suivant la naissance était nettement inférieure à celle des animaux témoins. L'exposition des rats femelles à des doses plus élevées a entraîné une dégradation importante de la fertilité des femelles et une augmentation des taux de mortalité intra-utérine. La survie réduite des petits à une dose de 150 mg/kg-pc/jour était en l'absence d'une toxicité maternelle importante Référence 13.

Dans une étude par inhalation, des rats ont été exposés à des vapeurs de 1-méthyl-2-pyrrolidone à des concentrations allant jusqu'à 116 ppm pendant 6 heures par jour, 7 jours par semaine à partir de l'âge de 34 jours jusqu'à la fin de la période d'accouplement pour les mâles (100 jours d'exposition) et jusqu'au sevrage pour les femelles (environ 143 jours d'exposition). Aucun effet sur les organes reproducteurs, le rendement reproducteur ou la fertilité n'a été signalé. À la dose la plus élevée, des effets narcotiques ont été observés chez les animaux parentaux, ce qui coïncide avec une légère diminution du poids corporel des petits Référence 14.

Dans une autre étude par inhalation, des rats femelles enceintes ont été exposés par inhalation aux jours 6 à 15 de gestation pendant 6 heures par jour à 0,1 ou 0,36 milligramme par litre (mg/L) (25 et 90 ppm, respectivement) d'un aérosol de 1-méthyl-2-pyrrolidone. Aucun effet sur la grossesse n'a été signalé et aucune anomalie n'a été détectée chez les fœtus Référence 10.

Dans une autre étude par inhalation, des rats Wistar (10 par sexe et par dose) ont été exposés à un aérosol de 1-méthyl-2-pyrrolidone à une concentration de 0, 0,5, 1,0 ou 3,0 mg/L pendant 6 heures par jour, 5 jours par semaine durant 3 mois. Un groupe satellite (10 rats par sexe) a été exposé à un aérosol de 1-méthyl-2-pyrrolidone à une concentration de 0 ou 3,0 mg/L pendant 13 semaines, suivi d'une période de rétablissement de 4 semaines. À une concentration de 3,0 mg/L, le poids corporel et la prise de poids corporel des rats mâles ont considérablement diminué et les cellules des testicules ont diminuéRéférence 3.

Dans une autre étude par inhalation, des rats femelles enceintes ont été exposés par inhalation du corps entier à des vapeurs de 1-méthyl-2-pyrrolidone à une concentration de 0, 30, 60 ou 120 ppm pendant 6 heures par jour les jours de gestation 6 à 20. Le gain de poids corporel de la femelle a été considérablement réduit à une concentration de 60 et 120 ppm et la consommation alimentaire a été réduite à une concentration de 120 ppm. Aucun effet indésirable n'a été observé sur la viabilité de l'embryon ou du fœtus. Il y a eu une diminution du poids corporel du fœtus liée à la concentration qui a atteint une signification statistique à une concentration de 120 ppm Référence 15.

Dans une autre étude, le 1-méthyl-2-pyrrolidone a été appliqué par voie cutanée à des rats femelles Sprague-Dawley enceintes à une dose de 0, 500, 1 100 ou 2 500 mg/kg-pc/jour les jours 6 à 15 de la gestation. À la dose la plus élevée, 4 femelles sur 5 sont mortes avant le 20e jour. À une dose de 1 100 mg/kg-pc/jour, tous les fœtus sauf un sur 66 ont été résorbés. Les femmes traitées à cette dose ont pris beaucoup moins de poids corporel. Dans le groupe recevant la dose de 500 mg/kg-pc/jour, aucun effet sur la reproduction, le poids des mères ou le développement des fœtus n'a été observé Référence 16. Une autre étude par voie cutanée chez le rat a également montré des effets tératogènes que les auteurs attribuaient à la toxicité maternelle Référence 17.

Les données existantes répondent aux critères de classification de la sous-catégorie Toxicité pour la reproduction – catégorie 1B [paragraphe 8.7.1(1) du RPD].

Toxicité pour certains organes cibles – exposition unique :

Ne répond pas aux critères

Exposition par voie orale : Dans une étude de toxicité aiguë chez des rats Sprague-Dawley ayant reçu jusqu'à 5 560 mg/kg-pc de 1-méthyl-2-pyrrolidone par intubation et observé pendant 14 jours, des signes cliniques d'ataxie et de diurèse n'ont été observés qu'à des doses élevées, mais sublétalesRéférence 4.

Exposition par voie cutanée : Dans le cadre d'une étude conforme à la ligne directrice n° 402 de l'OCDE, les rats Sprague-Dawley (2 par sexe) ont été exposés à 1 300, 2 500, 5 000 ou 10 000 mg/kg-pc de 1-méthyl-2-pyrrolidone. Des signes cliniques de posture tendue et de léthargie ont été observésRéférence 2.

Exposition par inhalation : Dans une étude menée auprès de volontaires humains, 6 mâles ont été exposés par inhalation à une concentration de 0, 10, 25 ou 50 milligrammes de 1-méthyl-2-pyrrolidone par mètre cube pendant 8 heures. Le plasma a été prélevé, l'urine a été échantillonnée, des mesures du volume nasal et de la résistance des voies respiratoires ont été prises et un questionnaire sur les symptômes a été administré, comme des maux de tête, des étourdissements et des nausées. Aucun inconfort, effet irritant, ou changement de la fonction pulmonaire ou du volume nasal n'a été mesuré ou signalé par les volontaires Référence 18. Dans le cadre d'une étude conforme à la ligne directrice n° 403 de l'OCDE, des rats (n=10) ont été exposés à une concentration de 5,1 mg/L de 1-méthyl-2-pyrrolidone par inhalation pendant 4 heures. La substance d'essai a été décrite comme un mélange de vapeurs et d'aérosol. Au cours de la période d'observation de 14 jours, aucune mortalité ni aucun signe indésirable de toxicité systémique n'ont été signalés Référence 5.

Bien que des symptômes d'effets narcotiques aient été observés dans certaines études sur des animaux, aucun symptôme de ce genre n'a été signalé par des volontaires dans l'étude sur l'inhalation aiguë humaine disponible. La classification d'une substance de la catégorie 3 de cette catégorie de danger repose principalement sur des données humaines.

Les données existantes ne répondent pas aux critères de classification d'une catégorie de Toxicité pour certains organes cibles - exposition unique.

Toxicité pour certains organes cibles – expositions répétées :

Ne répond pas aux critères

Exposition par voie orale : Dans une étude conforme à la ligne directrice n° 407 de l'OCDE, les souris (5 par sexe et par dose) ont reçu une concentration de 0, 500, 2 500, 7 500 ou 10 000 ppm de 1-méthyl-2-pyrrolidone dans leur alimentation pendant 28 jours. Les doses quotidiennes moyennes respectives étaient de 0, 130, 720, 2 130 et 2 670 mg/kg-pc/jour chez les mâles et de 0, 180, 920, 2 970 et 4 060 mg/kg-pc/jour chez les femelles. Un gonflement nuageux de l'épithélium des parties distales des tubules rénaux a été observé chez 4 mâles sur 5 et 3 femelles sur 5 à 10 000 ppm et chez 2 souris mâles à 7 500 ppm. Aucun autre signe significatif de toxicité systémique n'a été signalé Référence 19. Les doses auxquelles l'effet s'est produit dépassent les valeurs indicatives pour la classification dans une des catégories de cette classe de danger.

Dans une étude conforme à la ligne directrice n° 408 de l'OCDE, des groupes de 20 ou 26 rats ont reçu une concentration de 0, 3 000, 7 500 ou 18 000 ppm de 1-méthyl-2-pyrrolidone dans leur alimentation pendant environ 90 jours. Les doses quotidiennes moyennes respectives approximatives étaient de 0, 169, 433 et 1 057 mg/kg-pc/jour chez les mâles et de 0, 217, 565 et 1 344 mg/kg-pc/jour chez les femelles. Des effets indésirables liés au traitement sur le poids corporel, la prise de poids corporel, la consommation alimentaire et l'efficacité alimentaire ont été observés à des doses de 433/565 et à 1 057/1 344 mg/kg-pc/jour (mâles et femelles), ainsi que des changements dans 3 paramètres neurocomportementaux (mâles seulement) aux mêmes dosesRéférence 20. Les doses auxquelles les effets se sont produits ne correspondent pas aux valeurs indicatives pour la classification dans une des catégories de cette classe de danger.

Dans une autre étude conforme à la ligne directrice n° 408 de l'OCDE, les souris B6C3F1 (10 par sexe et par dose) ont reçu une concentration de 1 000, 2 500 ou 7 500 ppm de 1-méthyl-2-pyrrolidone dans leur alimentation pendant 28 jours (groupe satellite) ou 90 jours (groupe principal). Aucune mortalité liée au traitement ou aucun signe de toxicité systémique n'a été signalé, mis à part une augmentation significative du poids moyen du foie (mâles seulement) et des changements réversibles de la biochimie clinique à une concentration de 2 500 et/ou 7 500 ppm (mâles et femelles) Référence 5. Les doses correspondantes auxquelles ces effets se sont produits varient de 619 à 2 153 mg/kg-pc/jour et sont donc en dehors des valeurs indicatives pour la classification dans une des catégories de cette classe de danger.

Dans une autre étude conforme à la ligne directrice n° 407 de l'OCDE, les souris (5 par sexe et par dose) ont reçu une concentration de 500, 2 500, 7 500 ou 10 000 ppm (160, 820, 2 250 et 3 370 mg/kg-pc/jour, respectivement) de 1-méthyl-2-pyrrolidone dans leur alimentation pendant 28 jours. Dans le groupe ayant reçu la dose la plus élevée, 1 mâle est décédé et des changements dans la biochimie clinique ont été observés. Les souris des groupes d'exposition de 2 500 ppm et plus présentaient une urine tachée de couleur jaune foncé. Une augmentation de l'incidence de gonflement nuageux de l'épithélie dans la partie distale des tubules rénaux a été observée à une concentration de 7 500 ppm et plusRéférence 5. Les doses auxquelles les effets se sont produits ne correspondent pas aux valeurs indicatives pour la classification dans une des catégories de cette classe de danger.

Exposition par voie cutanée : Une étude de toxicité cutanée chronique a été menée chez des lapins albinos mâles (2 avec peau intacte et 2 avec peau abrasée par dose) exposés à 0, 413, 826 ou 1 653 mg/kg-pc/jour de 1-méthyl-2-pyrrolidone pendant 5 jours par semaine durant 4 semaines. L'étude a signalé un seul décès de lapin à la dose élevée, mais aucun autre signe significatif de toxicité systémique Référence 5. Le décès s'est produit à une dose en dehors des valeurs indicatives pour la classification dans une des catégories de cette classe de danger.

Exposition par inhalation : Une étude par inhalation chronique a été menée chez des rats ChR-CD (15 par sexe et par concentration) exposés par inhalation du corps entier à une concentration de 0, 0,1, 0,5 ou 1,0 mg/L (valeur nominale) d'un aérosol de 1-méthyl-2-pyrrolidone pendant 6 heures par jour, 5 jours par semaine durant 4 semaines. Au niveau d'exposition de 1 mg/L, 23 rats sur 30 sont morts ou ont été sacrifiés in extremis, présentant des signes cliniques de léthargie, de détresse respiratoire, de lacrimation et de fasciculation. Les décès peuvent avoir été causés par une dépression du système nerveux central et un effondrement cardiaque. Les rats du groupe d'exposition de 1 mg/L présentaient une moelle osseuse hypoplastique modérée à marquée, une atrophie thymique et une atrophie splénique. À une concentration de 0,1 ou de 0,5 mg/L, une léthargie et une respiration irrégulière ont été observées de manière liée à la concentration Référence 21. La concentration sans effet nocif observé (CSENO) pour la toxicité systémique est de 0,5 mg/L, car les symptômes irritatifs à cette concentration étaient considérés comme légersRéférence 3. La concentration minimale entraînant un effet nocif observé (CMENO), soit 1,0 mg/L, ne correspond pas aux valeurs indicatives pour la classification dans une des catégories de cette classe de danger.

Une étude conforme à la ligne directrice n° 413 de l'OCDE a été menée chez des rats Wistar (10 par sexe et par concentration) exposés à une concentration de 0,5, 1,0 ou 3 mg/L d'un aérosol de 1-méthyl-2-pyrrolidone pendant 6 heures par jour, 5 jours par semaine durant 90 jours. Les rats du groupe d'exposition de 3 mg/L présentaient des signes cliniques d'irritation des voies respiratoires supérieures, de toxicité systémique générale non spécifique, de légères lésions hépatiques et, chez certains animaux mâles, d'épuisement cellulaire de l'épithélium germinal des testicules Référence 22. Les concentrations testées dans cette étude dépassent les valeurs indicatives pour la classification dans une des catégories de cette classe de danger.

Dans une étude par inhalation chronique, des rats (120 par sexe et par concentration) ont été exposés à un mélange de vapeur et de aérosol de 1-méthyl-2-pyrrolidone à une concentration de 0, 0,04 ou 0,4 mg/L pendant 6 heures par jour, 5 jours par semaine durant 2 ans Référence 10. La CSENO était de 0,04 mg/L, d'après une prise de poids significativement réduite chez les mâles à la CMENO de 0,4 mg/L Référence 3. La CMENO ne correspond pas aux valeurs indicatives pour la classification dans une des catégories de cette classe de danger.

Les données existantes ne répondent pas aux critères de classification d'une catégorie de Toxicité pour certains organes cibles – expositions répétées.

Danger par aspiration :

Aucune donnée disponible

Aucune donnée humaine n'est disponible et cette substance n'est pas un hydrocarbure liquide.

Matières infectieuses présentant un danger biologique :

Sans objet

Le 1-méthyl-2-pyrrolidone n'est pas un microorganisme, ni une protéine, ni un acide nucléique.

Dangers physiques

Matières et objets explosibles :

Non évalué
Les explosifs sont exclus de la LPD et de ses règlements. Les matières explosives sont réglementées aux termes de la Loi sur les explosifs. Pour de plus amples renseignements, veuillez consultez le site Web suivant : Ressources naturelles Canada.

Gaz inflammables :

Sans objet

Le 1-méthyl-2-pyrrolidone n'est pas un gaz. Les critères de classification des Gaz inflammables ne s'appliquent pas à cette substance.

Aérosols (inflammables) :

Non évalué

La classification d'un produit dangereux dans la classe de danger Aérosols inflammables ou Aérosols dépend du produit.

Gaz comburants :

Sans objet

Le 1-méthyl-2-pyrrolidone n'est pas un gaz. Les critères de classification des Gaz comburants ne s'appliquent pas à cette substance.

Gaz sous pression :

Sans objet

Le 1-méthyl-2-pyrrolidone n'est pas un gaz. Les critères de classification des Gaz sous pression ne s'appliquent pas à cette substance.

Liquides inflammables :

Catégorie 4

Le 1-méthyl-2-pyrrolidone a un point d'éclair de 86 °C (creuset fermé) Référence 23

Les données existantes répondent aux critères de classification de la catégorie Liquides inflammables – catégorie 4 [paragraphe 7.6.1(2) du RPD].

Matières solides inflammables :

Sans objet

Le 1-méthyl-2-pyrrolidone n'est pas un solide. Les critères de classification des Matières solides inflammables ne s'appliquent pas à cette substance.

Matières autoréactives :

Ne répond pas aux critères

Le point d'ébullition du 1-méthyl-2-pyrrolidone est de 204 °CRéférence 24. Les matières autoréactives doivent présenter une température de décomposition autoaccélérée de 75 °C ou moins pour satisfaire aux critères minimaux de classification d'une catégorie de cette classe de danger (paragraphe 7.8.1(3) du RPD).

Les données existantes ne répondent pas aux critères de classification d'une catégorie des Matières autoréactives.

Liquides pyrophoriques :

Ne répond pas aux critères

La température d'auto-inflammation du 1-méthyl-2-pyrrolidone est de 245 °C Référence 24. Les liquides pyrophoriques réagissent à température ambiante.

Les données existantes ne répondent pas aux critères de classification d'une catégorie des Liquides pyrophoriques.

Matières solides pyrophoriques :

Sans objet

Le 1-méthyl-2-pyrrolidone n'est pas un solide. Les critères de classification des Matières solides pyrophoriques ne s'appliquent pas à cette substance.

Matières auto-échauffantes :

Ne répond pas aux critères

Le 1-méthyl-2-pyrrolidone a une température d'auto-inflammation de 245 °C Référence 24, qui est bien supérieure à la température maximale d'inflammation spontanée de 50 °C pour la classification [paragraphe 7.11.1(3) du RPD].

Les données existantes ne répondent pas aux critères de classification d'une catégorie des Matières auto-échauffantes.

Matières qui, au contact de l'eau, dégagent des gaz inflammables :

Exclu de la classification

Le 1-méthyl-2-pyrrolidone a une structure chimique qui ne contient pas de métaux ou de métalloïdes et est donc exclu de la classification [alinéa 7.12.1(1)(a) du RPD].

Liquides comburants :

Aucune donnée disponible

On ne dispose d'aucune donnée pour déterminer si le 1-méthyl-2-pyrrolidone satisfait aux critères de classification d'une catégorie des Liquides comburants.

Matières solides comburantes :

Sans objet

Le 1-méthyl-2-pyrrolidone n'est pas un solide. Les critères de classification des Matières solides comburantes ne s'appliquent pas à cette substance.

Peroxydes organiques :

Sans objet

Le 1-méthyl-2-pyrrolidone n'est pas un peroxyde organique. Les critères de classification des Peroxydes organiques ne s'appliquent pas à cette substance.

Matières corrosives pour les métaux :

Aucune donnée disponible

Aucune donnée n'est disponible pour déterminer si le 1-méthyl-2-pyrrolidone répond aux critères de classification d'une catégorie des Matières corrosives pour les métaux.

Poussières combustibles :

Sans objet

Le 1-méthyl-2-pyrrolidone n'est pas un solide. Les critères de classification des Poussières combustibles ne s'appliquent pas à cette substance.

Asphyxiants simples :

Sans objet

Le 1-méthyl-2-pyrrolidone n'est pas un gaz. Les critères de classification des Asphyxiants simples ne s'appliquent pas à cette substance.

Gaz pyrophoriques :

Sans objet

Le 1-méthyl-2-pyrrolidone n'est pas un gaz. Les critères de classification des Gaz pyrophoriques ne s'appliquent pas à cette substance.

Produits chimiques sous pression :

Non évalué

La classification d'un produit dangereux dans la classe de danger Produits chimiques sous pression dépend du produit.

Renseignements sur la réglementation et autres renseignements

Renseignements sur la réglementation

Les évaluations des substances dangereuses sont préparées par Santé Canada en tant que ressources éducatives et informatives. En vertu de la LPD, les fournisseurs de produits dangereux doivent, lors de la vente ou de l'importation d'un produit dangereux, fournir une étiquette et une fiche de données de sécurité qui répondent aux exigences énoncées dans le RPD.

Autres renseignements :

Les données et les classifications contenues dans ces évaluations des substances dangereuses sont basées sur des sources accessibles au public, telles que la littérature évaluée par des pairs ou les rapports d'organismes internationaux. De nouvelles données, y compris des informations exclusives, pourraient avoir un impact sur la classification des substances ou des produits dangereux qui les contiennent. Il est de la responsabilité du fournisseur de s'assurer de l'exactitude, de la suffisance et de la fiabilité de ses classifications de produits dangereux.

Date de la dernière modification :

2024

Préparé par :

Bureau des matières dangereuses utilisées au travail, Santé Canada

Références

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Référence 21

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Référence 23

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Référence 24

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