Mise en œuvre de protocoles de production audiovisuelle autochtone : Analyse des coûts possibles
Préparé pour :
Direction générale de la radiodiffusion, du droit d’auteur et du marché créatif (DGRDAMC),
ministère du Patrimoine canadien
Préparé pour :
Maria De Rosa
Marilyn Burgess
Communications MDR
503, avenue Victoria
Westmount (Québec)
H3Y 2R3
10 novembre 2022
Remerciements
Nous tenons à remercier Kerry Swanson, chef de la direction et Kristy Assu, directrice des programmes de financement au Bureau de l’écran autochtone, ainsi que Suzanne Keppler, chef des rapports sur les programmes du Fonds des médias du Canada pour leur aide précieuse dans cette étude. Nous tenons également à remercier les producteurs et les autres intervenants qui nous ont fait part de leurs précieux points de vue et de leur expérience dans le cadre du sondage et des entrevues en ligne.
Sur cette page
- Remerciements
- Introduction
- I. Aperçu des activités entreprises à l’application des protocoles
- II. Coûts liés à l’application des protocoles dans les productions autochtones
- 1. Les protocoles augmentent significativement les délais dans le développement
- 2. Les protocoles augmentent les budgets de développement de 25 % ou plus
- 3. Les producteurs utilisent leurs droits pour couvrir les coûts de développement
- 4. Les protocoles augmentent les délais de production
- 5. Les protocoles augmentent les budgets de production de 10 % à plus de 25 %
- 6. Les producteurs utilisent leurs droits pour couvrir les coûts de production
- 7. La revitalisation des langues coûte cher aux productions
- III. Conclusion
- Annexe 1 : Questionnaire du sondage
- Annexe II : Intervenants interrogés
- Annexe III : Analyse des résultats du sondage
Format substitut
Mise en œuvre de protocoles de production audiovisuelle autochtone : Analyse des coûts possibles [Version PDF - 1.00 Mo]
Introduction
1. Contexte général
Les protocoles sont un ensemble de règles, de règlements, de processus, de procédures, de stratégies ou de lignes directrices, c’est-à-dire des façons de travailler, de communiquer et de collaborer avec la communauté autochtone et de la respecterNote de bas de page 1. Les protocoles sont au cœur des pratiques industrielles des productions autochtones. En 2019, ImagineNATIVE a publié les Protocoles et voies à l’écran : Protocoles et chemins cinématographiques : Un guide de production médiatique pour la collaboration avec les communautés, cultures, concepts et histoires des peuples des Premières nations, Métis, et InuitNote de bas de page 2, ainsi que de nombreux outils et ressources connexes.
1.1 Objectifs
Communications MDR a été chargé par Patrimoine canadien d’examiner les coûts possibles associés à l’entreprise de productions autochtones sur les écrans qui applique des protocoles.
L’étude a examiné les coûts encourus aux étapes de développement et de production cinématographiques et vidéographiques destinés aux plateformes cinématographiques, télévisuelles ou numériques. L’objectif était de déterminer les coûts marginaux ou extraordinaires des projets d’application de protocoles (c.-à-d. les coûts qui ne seraient pas engagés dans les productions et qui n’impliquent pas l’application de protocoles).
2. Approche et méthodologie
L’étude a fait appel à plusieurs sources de données, tant qualitatives que quantitatives.
Les consultants ont examiné Protocoles et chemins cinématographiques : Un guide de production médiatique pour la collaboration avec les communautés, cultures, concepts et histoires des peuples des Premières nations, Métis, et Inuit, ainsi que les nombreux outils et ressources publiés par le Bureau de l’écran autochtone (BEA) afin de déterminer les activités possibles que les producteurs de films et de télévision entreprennent lorsqu’ils cherchent à mettre en œuvre des protocoles de collaboration avec les communautés, les cultures, les concepts et les histoire autochtones, tant au stade du développement que de la production.
En se fondant sur ces connaissances, les consultants ont interrogé les producteurs autochtones afin de mieux comprendre les types d’activités qu’ils mènent réellement pour mettre en œuvre des protocoles ainsi que les coûts qui y sont associés. Les consultants ont travaillé avec le BEA pour identifier les producteurs pour le sondage. Au total, 88 producteurs ont été invités à participer au sondage et 38 producteurs, ou 43 %, ont répondu. L’annexe 1 contient le questionnaire du sondage en ligne.
Les répondants sont représentatifs de l’ampleur de la production cinématographique et télévisuelle autochtone. Ils participent activement au développement et à la production de projets dans les genres d’émissions dramatiques, de documentaires et d’émissions pour les enfants et les jeunes. Ils produisent des séries, des épisodes uniques et des longs métrages. Leur travail a fait participer des communautés, des cultures, des histoires et des concepts des Premières Nations, des Métis et des Inuit. Les producteurs se sont eux-mêmes identifiés comme membre d’une de quinze Premières Nations différentes du pays, ainsi qu’à des groupes métis et inuit.
Les deux tiers des répondants se trouvent dans les provinces de l’Ouest du Manitoba, de la Saskatchewan, de l’Alberta et de la Colombie-Britannique. Les régions du centre et de l’est du Canada n’étaient pas aussi fortement représentées parmi les répondants au sondage. Seulement un tiers des répondants sont établis dans les provinces du centre et de l’est de l’Ontario, du Québec et de la Nouvelle-Écosse. Il n’y avait pas de répondant des territoires du nord (Nunavut, Territoires du Nord-Ouest ou Yukon) ou des provinces du Nouveau-Brunswick, de Terre-Neuve-et-Labrador ou de l’Île-du-Prince-Édouard.
Les consultants ont mené neuf entrevues avec des intervenants parmi des producteurs autochtones, ainsi que du BEA, du Réseau de télévision des peuples autochtones (RTPA/APTN) et du Fonds des médias du Canada. Ces entrevues visaient à mieux comprendre les incidences financières de la mise en œuvre des protocoles. Une liste des personnes interrogées figure à l’annexe II.
Le sondage et les entrevues ont été complétés par l’analyse d’un échantillon représentatif de 34 déclarations incluses par les producteurs dans leurs demandes de projets financés par le Programme autochtone du Fonds des médias du Canada (FMC) au cours des exercices 2021-2022 et 2022-2023. L’échantillon comprenait des projets dans les genres dramatiques, jeunesse et documentaires destinés à être diffusés sous forme de séries, de longs métrages ou d’épisodes uniques. Ces déclarations de producteurs décrivent l’application des protocoles par la production.
L’étude a également examiné les budgets moyens de production des projets financés par le Programme autochtone du Fonds des médias du Canada.
3. Introduction et structure du rapport
Ce rapport est divisé selon les trois sections suivantes :
- la section I donne un aperçu des activités que les producteurs entreprennent actuellement pour mettre en œuvre les protocoles;
- la section II examine l’incidence sur les coûts de la mise en œuvre des protocoles dans les productions autochtones;
- la section III présente un sommaire final à l’intention de Patrimoine canadien.
I. Aperçu des activités entreprises à l’application des protocoles
1. Les protocoles affectent tous les aspects du développement et de la production
1.1 Rendre à la communauté – Esprit de réciprocité dans l’application des protocoles
Les producteurs interrogés pour le présent rapport développent et produisent des émissions de télévision et des films dans tout le pays où ils mettent en œuvre des activités visant à appliquer des protocoles. Les producteurs ont souligné que lorsqu’ils travaillent avec des communautés, des cultures, des concepts et des histoires autochtones, l’application de protocoles a une incidence générale sur presque tous les aspects de leurs projets. Comme les producteurs l’ont expliqué, en appliquant des protocoles, ils cherchent des occasions de redonner aux communautés. L’esprit de réciprocité qui sous-tend les protocoles incite les producteurs à embaucher, autant que possible, des personnes et des services au sein de la communauté et à leur offrir des possibilités de formation et de mentorat, afin d’acquérir des compétences au sein de la communauté. Cette philosophie s’étend à la collaboration avec les communautés pour revitaliser les langues autochtones et à la collaboration avec les locuteurs de langues autochtones. Il est également important pour les producteurs d’obtenir les autorisations appropriées pour tourner sur des territoires autochtones dans différents territoires autochtones, dont beaucoup sont isolés, loin des centres urbains. Toutes ces activités reposent sur le travail essentiel de tisser des liens de confiance avec des communautés qui, comme l’a dit un producteur, ont une longue histoire de fausse représentation dans les industries des écrans. Les producteurs doivent bâtir des ponts et établir des relations solides avec les aînés, les organisations dirigeantes, les gardiens du savoir, les locuteurs de langues autochtones, les artistes et ceux qui peuvent fournir des services tels que le traiteur, guide ou location d’équipement.
Les protocoles autochtones varient d’une communauté à l’autre, avec des différences significatives dans les pratiques culturelles et la langue. Par conséquent, le producteur doit effectuer des recherches pour obtenir un niveau de compréhension de base de la communauté visée. Selon un document préparé par le BEA, « Budgétisation des protocoles culturels [sic] », les producteurs sont encouragés à commencer à planifier et à se préparer jusqu’à trois mois avant le début de la production lorsqu’ils appliqueront des protocoles comme « les productions dans les communautés autochtones prendront plus de temps que le délai (déjà très serré) de tournage en studio, et qu’il faudra probablement prévoir un budget pour les événements communautaires, les liaisons avec la communauté et d’autres aspects de l’engagement communautaire, comme l’organisation de projections dans les communautés. Prévoyez également plus de temps lorsque vous travaillez avec du contenu autochtone (histoires, situations), car il faut plus de temps pour résoudre les problèmes liés à un préjudice ou à un traumatisme potentiel, il faut du temps pour obtenir les autorisations nécessaires et il peut être nécessaire de prévoir un budget pour des soutiens culturels et une formation culturelle sur le plateau ou pendant la production. »
2. Activités de protocole dans le développement
Les entrevues avec les intervenants révèlent que de nombreuses activités liées aux protocoles sont déterminées à l’étape de développement. Les producteurs interrogés, à hauteur de 90 %, ont déclaré avoir développé ou être en train de développer un projet pour les écrans impliquant des activités liées à l’application de protocoles. Les projets développés comprennent des films (52 %), des séries de télévision ou la diffusion en continu (41 %) et la réalité virtuelle ou RV (3 %). Environ les deux tiers (62 %) des projets de développement portaient sur un projet de drame ou de fiction, tandis que 35 % étaient des projets documentaires. Un répondant (équivalant à 4 % des répondants) a élaboré un projet pour les enfants et les jeunes.
Les producteurs mettent en œuvre des activités visant à appliquer des protocoles de développement concernant le travail avec du contenu autochtone, dans des langues autochtones, dans des communautés, sur des territoires autochtones et avec des membres autochtones de l’équipe de tournage. La fréquence des activités de protocoles dans le cadre du développement est indiquée aux figures 1 à 5 et fait l’objet de discussions ci-dessous.
Lorsqu’on leur a demandé d’identifier les activités à l’étape du développement pour l’application des protocoles, la majorité des producteurs ont fait référence aux activités de collaboration avec le contenu autochtone. Comme on peut le constater à la figure 1 ci-dessous, 90 % des producteurs interrogés ont sélectionné « payer les aînés pour leurs conseils, c.-à-d. sur ce qui peut être filmé, les connaissances ou les enseignements qui peuvent être partagés, enregistrés ou diffusés », et 90 % ont sélectionné « les coûts associés à la rédaction de scénarios avec des conseillers autochtones, des consultants, des scénaristes, des conseillers culturels et communautaires ». De plus, 66 % des répondants ont sélectionné « coûts associés à l’obtention d’un consentement pour l’utilisation des connaissances et des cultures traditionnelles ou contemporaines et à l’établissement de relations réciproques avec les intervenants ».
Activités | Pourcentage |
---|---|
Payer des honoraires aux aînés pour leurs conseils, c.-à-d. sur ce qui peut être filmé, les connaissances ou les enseignements qui peuvent être partagés, enregistrés ou diffusés | 90% |
Activités de rédaction de scénarios, comme l’embauche de conseillers autochtones, de consultants, de scénaristes, de conseillers culturels, de traducteurs, etc. | 90 % |
Activités associées à l’obtention d’un consentement pour l’utilisation des connaissances et des cultures traditionnelles ou contemporaines et à l’établissement de relations réciproques avec les intervenants | 66 % |
Utilisation des archives | 38 % |
Activités associées à déterminer qui est titulaire (ownership) | 35 % |
Archivage des matériaux associés à un projet | 24 % |
Les deux tiers des producteurs ont identifié des activités liées au travail avec les langues autochtones, 66 % des producteurs sélectionnant « coûts de traduction, notamment pour les réunions avec les aînés ou les leaders communautaires ou les réunions communautaires, pour les traducteurs sur place, la traduction de documents de production ou de scripts, etc. ». (Voir la figure 2)
Activités | Pourcentage |
---|---|
Coûts de traduction, notamment pour les réunions avec les aînés ou les leaders communautaires ou les réunions communautaires, pour les traducteurs sur place, la traduction de documents de production ou de scripts, etc. | 66% |
Activités relatives à la transmission de contenu dans les langues autochtones, telles que la traduction des projets finaux | 45 % |
Coûts d’apprentissage d’une langue | 24 % |
Développement d’outils linguistiques (c.-à-d. applications d’apprentissage des langues, guides de traduction, etc.) | 21 % |
Comme on peut le voir à la figure 3, les activités les plus courantes liées à la collaboration avec les communautés autochtones étaient les suivantes : « obtenir le consentement et les autorisations de la de la Nation responsable, du bureau de protocole, du bureau de bande, du bureau touristique, des gardiens du savoir traditionnel, des chefs traditionnels, des dirigeants traditionnels, des aînés de la communité, des gardiens de langues (62 %) » et « demander des autorisations pour se rendre à certains endroits de la communauté » (59 %).
Plus de la moitié (55 %) des producteurs offraient des cadeaux aux membres de la communauté.
Environ la moitié des producteurs (52 %) ont engagé des frais de déplacement, des frais liés à l’identification et à la recherche d’autorisations appropriées et des frais liés au tournage sur les territoires autochtones.
Activités | Pourcentage |
---|---|
Obtenir le consentement et les autorisations de la Nation responsable, du bureau de protocole, du bureau de bande, du bureau touristique, des gardiens du savoir traditionnel, des chefs traditionnels, des dirigeants traditionnels, des aînés de la communauté, des gardiens de langues. | 62 % |
Demande d’autorisations pour se rendre à certains endroits de la communauté. | 59 % |
Dons | 55 % |
Frais de déplacement, y compris le transport et l’hébergement, par jour, etc. | 52 % |
Identification et recherche d’autorisations appropriées. | 52 % |
Coûts de tournage sur un territoire autochtone ou dans une communauté autochtone. | 52 % |
Recrutement d’un agent de liaison communautaire. | 45 % |
Projections communautaires. | 41 % |
Temps consacré à expliquer les droits de la communauté et ce à quoi s’attendre pendant un tournage. | 38 % |
Rédaction d’accords et préparation de la communauté à ce qui se passera avec les équipes de tournage. | 35 % |
Services de traiteur pour les observateurs de la communauté sur les sites de tournage. | 35 % |
Rédaction de documents pour appuyer les réunions communautaires et leur participation. | 31 % |
Copie du script pour les membres de la communauté. | 28 % |
Élaboration d’accords sur les avantages ou les capacités communautaires. | 24 % |
Redevances et frais d’autorisation. | 24 % |
Célébrations communautaires. | 21 % |
Dons communautaires. | 21 % |
Tenue de réunions communautaires. | 21 % |
Création d’un conseil d’aînés. | 21 % |
Près des deux tiers des producteurs (62 %) ont offert des « stages rémunérés ou des mentorats aux acteurs et à l’équipe de tournage autochtones » dans le cadre de leurs activités de développement. (Voir la figure 4).
Activités | Pourcentage |
---|---|
Stages rémunérés ou mentorats des acteurs et de l’équipe de tournage autochtones | 62 % |
Cérémonies sur le plateau | 38 % |
Création d’un code de conduite sur le plateau | 35 % |
Création d’espaces sécurisants | 35 % |
Offre de services de soutien en santé mentale | 31 % |
Formation à la sensibilité pour les acteurs et les équipes de tournage | 21 % |
Coûts de formation linguistique | 17 % |
Plus de la moitié (59 %) des producteurs ont établi et maintenu des relations avec les organismes de gouvernance afin de travailler sur les territoires autochtones. (Voir la figure 5.)
Activités | Pourcentage |
---|---|
Contact initial et continu par l’intermédiaire d’un conseil de bande, d’un bureau de bande, de conseils de gestion des terres ou d’un autre bureau du gouvernement | 59 % |
Reconnaissance territoriale | 41 % |
3. Activités de protocole dans la production
Environ 73 % des personnes interrogées ont produit ou produisent actuellement une production sur des écrans impliquant des activités liées à l’application de protocoles. Ces productions comprenaient des films (47 %) et des séries pour les plateformes de télévision ou de diffusion en continu (47 %) ainsi qu’un autre projet cinématographique (6 %). Ces productions comprenaient des productions dramatiques et de fiction (44 %), des documentaires (22 %) et des émissions pour enfants et jeunes (17 %). Les « autres » genres représentaient 17 % des productions et comprenaient deux productions d’animation et un projet impliquant un hybride de plusieurs genres.
Les personnes interrogées ont noté que des protocoles sont en cours dans tous les aspects de la production, y compris la collaboration avec les aînés pour leur expertise en matière de contenu, avec les locuteurs de langues autochtones et avec les membres de l’équipe de tournage et les acteurs (et proposer de les former), la recherche d’autorisations auprès des communautés et des personnes, l’embauche de membres de la communauté comme fournisseurs de services dans des domaines tels que les services de traiteur, la location d’équipement et de lieux, et le tournage sur les territoires autochtones.
La fréquence des activités de protocoles entreprises dans le cadre de la production est indiquée aux figures 6 à 10 et fait l’objet de discussions ci-dessous.
Comme on peut le voir à la figure 6, presque tous les producteurs entreprennent des activités pour appliquer des protocoles lorsqu’ils travaillent avec du contenu autochtone. La grande majorité (94 %) des personnes interrogées a indiqué « payer des honoraires aux aînés pour leurs conseils, c.-à-d. sur ce qui peut être filmé, les connaissances ou les enseignements qui peuvent être partagés, enregistrés ou diffusés ». Plus des trois quarts des producteurs (78 %) ont entrepris des activités de production comme l’embauche de conseillers autochtones, de consultants, de conseillers culturels et communautaires et de traducteurs, tandis que plus de la moitié (56 %) ont entrepris des activités visant à déterminer l’emplacement de la propriété et à obtenir le consentement pour l’utilisation des connaissances et des cultures traditionnelles ou contemporaines.
Activités | Pourcentage |
---|---|
Payer des honoraires aux aînés pour leurs conseils, c.-à-d. sur ce qui peut être filmé, les connaissances ou les enseignements qui peuvent être partagés, enregistrés ou diffusés. | 94 % |
Activités de production, comme l’embauche de conseillers autochtones, de consultants, de conseillers culturels, de conseillers autochtones, de traducteurs, etc. | 78 % |
Activités associées à la détermination de l’emplacement de la propriété. | 56 % |
Activités associées à l’obtention d’un consentement pour l’utilisation des connaissances et des cultures traditionnelles ou contemporaines et à l’établissement de relations réciproques avec les intervenants. | 56 % |
Utilisation des archives. | 44 % |
Archivage des matériaux associés à un projet. | 28 % |
Près des trois quarts (72 %) des producteurs assument des coûts liés au travail dans les langues autochtones, tels que les coûts de traduction, notamment pour les réunions avec les aînés ou les dirigeants de la communauté ou les réunions communautaires, pour les traducteurs sur place, la traduction de documents de production ou de scripts, etc. (Voir la figure 7.)
Activités | Pourcentage |
---|---|
Coûts de traduction, notamment pour les réunions avec les aînés ou les dirigeants de la communauté ou les réunions communautaires, pour les traducteurs sur place, la traduction de documents de production ou de scripts, etc. | 72 % |
Activités relatives à la transmission de contenu dans les langues autochtones, telles que la traduction des projets finaux. | 44 % |
Coûts d’apprentissage d’une langue. | 22 % |
Développement d’outils linguistiques (c.-à-d. applications d’apprentissage des langues, guides de traduction, etc.). | 17 % |
Trois quarts des producteurs indiquent mettre en œuvre des activités visant à appliquer des protocoles de collaboration avec les communautés autochtones. Trois quarts (72 %) entreprennent des activités de production liées à la recherche et à l’obtention des autorisations appropriées, tandis que deux tiers (67 %) offrent des cadeaux aux membres de la communauté. Plus de la moitié (56 %) ont engagé des frais de déplacement, ou ont consacré du temps à expliquer les droits de la communauté et ce à quoi s’attendre pendant un tournage. (Voir la figure 8.)
Activités | Pourcentage |
---|---|
Identification et recherche d’autorisations appropriées. | 72 % |
Dons | 67 % |
Obtenir le consentement et les autorisations de la Nation responsable, du bureau de protocole, du bureau de bande, du bureau touristique, des gardiens du savoir traditionnel, des chefs traditionnels, des dirigeants traditionnels, des aînés de la communauté, des gardiens de langues. | 61 % |
Demande d’autorisations pour se rendre à certains endroits de la communauté. | 61 % |
Frais de déplacement, y compris le transport et l’hébergement, par jour, etc. | 56 % |
Temps consacré à expliquer les droits de la communauté et ce à quoi s’attendre pendant un tournage. | 56 % |
Coûts de tournage sur un territoire autochtone ou dans une communauté autochtone. | 44 % |
Rédaction d’accords et préparation de la communauté à ce qui se passera avec les équipes de tournage. | 39 % |
Services de traiteur pour les observateurs de la communauté sur les sites de tournage. | 39 % |
Dons communautaires. | 39 % |
Projections communautaires. | 39 % |
Recrutement d’un agent de liaison communautaire. | 33 % |
Rédaction de documents pour appuyer les réunions communautaires et leur participation. | 28 % |
Redevances et frais d’autorisation. | 28 % |
Copie du script pour les membres de la communauté. | 28 % |
Offre de copies DVD d’une production aux membres de la communauté. | 22 % |
Création d’un conseil des aînés. | 17 % |
Tenue de réunions communautaires. | 17 % |
Élaboration d’accords sur les avantages ou les capacités communautaires. | 17 % |
Célébrations communautaires. | 11 % |
Deux tiers des producteurs ont indiqué travailler avec l’équipe de tournage ou les acteurs autochtones. Les deux tiers (67 %) des producteurs ont appliqué des protocoles à la mise en œuvre de stages ou de mentorats pour l’équipe de tournage et les acteurs autochtones et à la création d’espaces sécurisants en production. Plus de la moitié (56 %) ont eu des cérémonies sur le plateau.
Activités | Pourcentage |
---|---|
Stages rémunérés ou mentorats des acteurs et de l’équipe de tournage autochtones | 67 % |
Création d’espaces sécurisants | 67 % |
Cérémonies sur le plateau | 56 % |
Offre de services de soutien en santé mentale | 39 % |
Création d’un code de conduite sur le plateau | 33 % |
Coûts de formation linguistique | 17 % |
En outre, 61 % des producteurs ont participé à des activités liées au tournage sur les territoires autochtones, y compris une reconnaissance territoriale, et des contacts avec une organisation dirigeante. Ceci est illustré à la figure 10.
Activités | Pourcentage |
---|---|
Reconnaissance territoriale | 61 % |
Contact initial et continu par l’intermédiaire d’un conseil de bande, d’un bureau de bande, de conseils de gestion des terres ou d’un autre bureau du gouvernement. | 50 % |
4. Conclusion sommaire
4.1 Les protocoles affectent tous les aspects du développement et de la production
Les producteurs autochtones interrogés dans le cadre du présent rapport élaborent et produisent des projets portant sur le contenu, les communautés et les langues autochtones, les territoire autochtones et l’équipe de tournage et les acteurs autochtones. L’application de protocoles englobe tous les aspects du travail de développement et de production pour établir des relations de confiance, redonner aux communautés et offrir des possibilités de formation et de mentorat pour développer les compétences des professionnels autochtones. Ces conclusions proviennent d’une revue des déclarations des producteurs qui ont été soumises par le Fonds des médias du Canada. L’information provient des demandes de financement dans le cadre du programme autochtone. Ces conclusions fournissent des preuves supplémentaires que les producteurs participent activement à l’application des protocoles tout au long de leur travail.
4.2 Activités courantes
Les résultats du sondage montrent que certaines activités sont plus fréquentes que d’autres, bien que les producteurs aient noté que chaque projet à l’écran est unique.
Les activités de développement les plus courantes rapportées par les producteurs interrogés pour le présent rapport sont présentées à la figure 11. Ces activités comprennent des honoraires aux aînés pour leurs conseils, l’embauche de conseillers autochtones, de consultants, de scénaristes, de conseillers culturels et communautaires, ainsi que les coûts de traduction et d’interprétation pour les réunions, les documents et le script. Comme les producteurs l’ont fait remarquer, ils encourent des coûts importants en ce qui a trait au paiement d’honoraires pour les gardiens du savoir, les gardiens de la culture et de la langue et d’autres experts de la communauté. L’un d’eux a fait remarquer que des frais sont payés aux aînés pour le temps qu’ils consacrent à la discussion avec la production. La traduction, y compris les frais pour les aînés, est un autre coût important du développement.
Les activités courantes s’étendent à l’obtention d’un consentement, à des stages rémunérés et à du mentorat pour l’équipe de tournage et les acteurs autochtones, à la demande d’autorisation d’aller dans certains endroits de la communauté, aux contacts initiaux et permanents avec un bureau de bande ou un conseil de gestion des terres pour travailler sur des territoires autochtones, offrir des cadeaux et se déplacer.
Activités les plus courantes dans le développement | Pourcentage de répondants |
---|---|
Payer des honoraires aux aînés pour leurs conseils, c.-à-d. sur ce qui peut être filmé, les connaissances ou les enseignements qui peuvent être partagés, enregistrés ou diffusés. | 90 % |
Activités de rédaction de scénarios, comme l’embauche de conseillers autochtones, de consultants, de scénaristes, de conseillers culturels, de traducteurs, etc. | 90 % |
Activités associées à l’obtention d’un consentement pour l’utilisation des connaissances et des cultures traditionnelles ou contemporaines et à l’établissement de relations réciproques avec les intervenants. | 66 % |
Coûts de traduction, notamment pour les réunions avec les aînés ou les leaders communautaires ou les réunions communautaires, pour les traducteurs sur place, la traduction de documents de production ou de scripts, etc. | 66 % |
Obtenir le consentement et les autorisations de la Nation responsable, du bureau de protocole, du bureau de bande, du bureau touristique, des gardiens du savoir traditionnel, des chefs traditionnels, des dirigeants traditionnels, des aînés de la communauté, des gardiens de langues. | 62 % |
Stages rémunérés ou mentorats des acteurs et de l’équipe de tournage autochtones. | 62 % |
Demande d’autorisations pour se rendre à certains endroits de la communauté. | 59 % |
Contact initial et continu par l’intermédiaire d’un conseil de bande, d’un bureau de bande, de conseils de gestion des terres ou d’un autre bureau du gouvernement. | 59 % |
Offre de cadeaux. | 55 % |
Frais de déplacement, y compris les frais de transport et d’hébergement, par jour, etc. | 52 % |
Les activités de développement les plus courantes rapportées par les producteurs interrogés pour le présent rapport sont présentées à la figure 12. Ces activités comprennent des honoraires aux aînés pour leurs conseils, l’embauche de conseillers autochtones, de consultants, de conseillers culturels et communautaires, des coûts de traduction et d’interprétation pour les réunions avec les aînés et les leaders communautaires, pour les réunions communautaires, pour la traduction sur place, pour la traduction de documents de production et de scripts, et la demande d’autorisations. Elles s’étendent à l’offre de cadeaux, de stages rémunérés et de mentorats pour l’équipe de tournage et les acteurs autochtones, à la création d’espaces sécurisants, à l’obtention du consentement des personnes appropriées et des organisations dirigeantes, à l’autorisation d’aller à certains endroits dans la communauté et à la reconnaissance territoriale.
Activités les plus courantes dans la production | Pourcentage de répondants |
---|---|
Payer des honoraires aux aînés pour leurs conseils, c.-à-d. sur ce qui peut être filmé, les connaissances ou les enseignements qui peuvent être partagés, enregistrés ou diffusés. | 94 % |
Activités de production, comme l’embauche de conseillers autochtones, de consultants, de scénaristes, de conseillers culturels, de traducteurs, etc. | 78 % |
Coûts de traduction, notamment pour les réunions avec les aînés ou les leaders communautaires ou les réunions communautaires, pour les traducteurs sur place, la traduction de documents de production ou de scripts, etc. | 72 % |
Identification et recherche d’autorisations appropriées. | 72 % |
Offre de cadeaux. | 67 % |
Stages rémunérés ou mentorats des acteurs et de l’équipe de tournage autochtones. | 67 % |
Création d’espaces sécurisants. | 67 % |
Obtenir le consentement et les autorisations de la Nation responsable, du bureau de protocole, du bureau de bande, du bureau touristique, des gardiens du savoir traditionnel, des chefs traditionnels, des dirigeants traditionnels, des aînés de la communauté, des gardiens de langues. | 61 % |
Demande d’autorisations pour se rendre à certains endroits de la communauté. | 61 % |
Reconnaissance territoriale. | 61 % |
De façon générale, ce travail entraîne des coûts liés aux déplacements à destination et en provenance des communautés, à l’embauche de consultants ou d’associés pour entreprendre des recherches, à l’identification des membres clés des communautés et à l’établissement et au maintien de relations avec les aînés, les gardiens du savoir, les locuteurs de langues autochtones et bien d’autres. Il y a des coûts pour la traduction qui impliquent de bâtir des relations avec les locuteurs de langues autochtones, des consultations sur la langue, et le travail de traduction de documents et de scripts écrits, sur le plateau et dans la postproduction. Il y a des coûts liés à offrir des cadeaux pour montrer le respect approprié. Il y a aussi des coûts liés à la recherche, à la consultation, à la communication, à l’obtention du consentement et à la formation des équipes de tournage et des acteurs autochtones.
La recherche, l’obtention du consentement et les consultations communautaires comporteront au minimum les frais de déplacement à destination et en provenance de la communauté, d’embauche d’agents de liaison communautaire, de rémunération pour les aînés et d’autres personnes consultées, et d’élaboration de matériel de communication.
Parmi les coûts qui font grimper les budgets de production, les producteurs ont noté l’emploi d’aînés pour aborder des questions délicates, pour les consulter sur divers sujets et pour effectuer des activités de purification et d’autres cérémonies sur place.
Offrir des cadeaux entraîne également des coûts. Les producteurs doivent faire des recherches pour comprendre la « culture de don » d’une communauté à l’autre et s’assurer que les dons sont donnés aux bonnes personnes.Note de bas de page 3 Selon un producteur interrogé, leurs dons de production comprenaient du tabac et des vêtements de cérémonie, ce qui représentait une dépense importante.
Les membres de la communauté ont reçu des honoraires à titre de participants de la distribution. D’autres coûts proviennent de l’embauche de membres de la communauté à titre de conseillers culturels et de la prestation de services et d’œuvres d’art, ainsi que de la formation et du mentorat des membres de la communauté pour travailler à certains postes.
Il y a aussi d’autres coûts, comme l’organisation de festins ou de projections communautaires et des services de traiteur pour les nombreux membres de la communauté qui peuvent assister à des tournages en tant qu’observateurs. La Budgétisation des protocoles culturels donne l’idée que « la réalité est que lorsque vous filmez dans une communauté, les gens vont se présenter et venir sur le plateau pour regarder le tournage ou pour faire partie de l’expérience – cela fait partie de la dynamique de la communauté. Nous devons réserver les fonds nécessaires pour que la communauté puisse être sur le plateau en tant qu’observateurs et se rappeler que le film et son équipe sont des visiteurs et des invités ». Pour cette raison, les services de traiteur sur la production de Rustic Oracle a bondi de 40 %.Note de bas de page 4
Un producteur interrogé pour le présent rapport a fait remarquer que les producteurs doivent réfléchir à la valeur continue qu’ils peuvent apporter à la communauté qui l’améliorera et renforcera sa capacité. Comme l’a fait remarquer un producteur dans Budgétisation des protocoles culturels, « tout ce qui peut être dépensé dans la communauté, vous allez le dépenser dans la communauté. En ce qui concerne le budget, environ 20 à 25 % de notre budget global a été attribué à des entreprises et à des particuliers de Kitigan Zibi. »
Certaines productions ont créé des espaces sécurisants pour les acteurs et l’équipe de production. D’autres activités fréquentes sont liées à l’identification et à la recherche des autorisations appropriées pour travailler dans les communautés autochtones, qui peuvent comprendre des déplacements, l’embauche de consultants, la traduction et la préparation de documents pour communiquer le projet aux personnes appropriées. La plupart des projets impliquaient également des stages rémunérés ou du mentorat aux acteurs et à l’équipe de tournage autochtones. Il s’agit là d’une activité essentielle des producteurs, qui vise à renforcer les capacités de production cinématographique autochtone.
4.3 Des producteurs travaillent dans les langues autochtones
Les producteurs ont indiqué le travail important de la revitalisation des langues et l’incidence que cela a sur leurs projets. Comme beaucoup l’ont fait remarquer, les locuteurs de langues autochtones sont peu nombreux et les interprètes sont très en demande. Il peut être difficile de trouver des personnes qui sont disponibles pour aider avec les productions. Ces défis ajoutent des délais et des coûts aux projets. Certaines personnes ont expliqué que l’emplacement des locuteurs de langues autochtones, leur disponibilité et la disponibilité des studios sont autant de facteurs qui font monter les coûts, tout comme le nombre de langues dans lesquelles un projet peut être versionné. Il a aussi été noté que les productions dramatiques sont plus coûteuses en ce sens qu’elles exigent des locuteurs de langues autochtones qu’ils agissent, ce qui peut nécessiter un encadrement supplémentaire ou du temps consacré à la répétition.
Travailler dans les langues autochtones est très coûteux. On estime que 90 langues autochtones sont parlés au Canada.Note de bas de page 5 La traduction a été décrite comme coûteuse pour les productions. Il reste peu de locuteurs dans certaines langues, ce qui augmente le temps nécessaire à la traduction, avec des répercussions sur les coûts. La rareté des traducteurs augmente également ces coûts. Moins il y a de locuteurs de langues autochtones, plus il est coûteux de travailler dans ces langues et de produire des versions linguistiques autochtones des productions.
Un autre a fait remarquer qu’il est difficile d’intégrer des voix de langue autochtone dans des scènes tournées en anglais. Quelques producteurs ont parlé de la nécessité d’offrir une certaine formation aux locuteurs de langues autochtones vocalisant des productions dramatiques.
La traduction orale et écrite peut être un effort collectif, avec des coachs de langages et une formation linguistique. Un producteur a expliqué que parfois la traduction nécessite une réécriture et une modification pour correspondre aux différents temps d’exécution des langues autochtones, par exemple lorsque l’œuvre est éditée pour la première fois en anglais ou en français.
Un autre a parlé de la nécessité pour son traducteur de consulter les locuteurs de langues des communautés voisines pour parvenir à un consensus sur la manière appropriée de traduire un concept. Toutes ces activités augmentent les coûts.
4.4 Davantage de coûts sont engagés à l’étape du développement
L’application de protocoles est particulièrement importante dans la phase de développement et, selon les personnes interrogées, est tout aussi importante dans le pré-développement, lorsque des relations sont établies avec les communautés et les membres individuels de la communauté. L’application des protocoles entraîne une augmentation des coûts de développement de plusieurs façons, notamment en prolongeant le temps consacré au développement et en augmentant le nombre d’activités dans la phase de développement, ainsi qu’en entreprenant des travaux de revitalisation des langues et en travaillant dans les langues autochtones.
II. Coûts liés à l’application des protocoles dans les productions autochtones
1. Les protocoles augmentent significativement les délais dans le développement
Les producteurs, à hauteur de 45 %, ont répondu au sondage et ont déclaré que leur temps de développement avait augmenté de façon significative ou très significative en raison de la mise en œuvre d’activités liées aux protocoles. Une analyse montre que la plupart des projets ont entrepris de multiples activités pour appliquer des protocoles, chaque projet étant unique dans l’éventail de ces activités. Les producteurs ont également noté que chaque projet est différent et que le délai de développement dépend du projet.
Selon les producteurs, le temps de développement varie selon les projets et, dans le cas d’un producteur, il a également été affecté par les communautés dans lesquelles le producteur a cherché à établir des relations de confiance. Dans certains cas, les communautés où les producteurs cherchent à établir des liens et à rencontrer des gens peuvent être très éloignées. Un producteur a fait observer que le stress causé par la pandémie avait un impact considérable sur le temps nécessaire à l’établissement de liens de confiance. On a noté qu’il fallait du temps pour parler avec les aînés et obtenir leur permission. Il en va de même de la traduction, qui nécessite à la fois du temps et des ressources.
Il existe une forte corrélation entre le temps consacré au développement et l’impact sur le budget de développement. Les producteurs qui ont dit qu’il y avait eu un impact significatif ou très significatif sur le délai de développement ont également signalé un impact important ou très important sur leur budget de développement 85 % du temps.
Comme l’a fait remarquer un producteur, le délai de développement accru et le délai nécessaire pour mener à bien les projets autochtones augmentent le coût.
2. Les protocoles augmentent les budgets de développement de 25 % ou plus
- L’application de protocoles a des répercussions importantes sur les budgets de développement de certains producteurs. Les producteurs interrogés, à hauteur de 59 %, ont indiqué que l’application des protocoles avait un impact important ou très important sur leur budget de développement.
- Dans l’ensemble, environ un tiers de tous les producteurs (31 %) avaient vu leurs coûts de développement augmenter de plus de 25 %.
- Plus de la moitié (59 %) des producteurs ont déclaré que les protocoles avaient un impact important ou très important sur leur budget de développement, et 31 % de plus ont indiqué que l’impact était modéré.
- Parmi les producteurs qui ont déclaré que les activités liées au protocole avaient un impact important ou très important sur leur budget de développement, 43 % ont déclaré que leur budget de développement avait augmenté de plus de 25 %.
- Parmi les producteurs qui ont dit que l’incidence sur leur budget était grande ou très grande, près de la moitié a eu des coûts de développement supplémentaires de plus de 25 000 $.
3. Les producteurs utilisent leurs droits pour couvrir les coûts de développement
Près de la moitié (47 %) de ces producteurs ont payé pour l’application des protocoles au moyen de leurs droits de producteurs. Les producteurs ont fait remarquer que le temps nécessaire pour consulter les communautés et les experts autochtones n’était pas couvert par les droits de producteurs. Ces coûts sont absorbés par les producteurs. Dans certains cas, les producteurs dépendent des efforts de bénévolat, car le financement pour l’élaboration de l’ensemble des activités liées aux protocoles est insuffisant. Avec des délais de développement prolongés, on a noté que leur capacité financière était mise en difficulté.
Certains producteurs ont noté la difficulté de ce travail consultatif et l’importance de rémunérer adéquatement les personnes impliquées dans le développement et la production. L’un d’entre eux a souligné la pression exercée sur les producteurs ou les producteurs associés qui travaillent directement avec les communautés pour qu’ils appliquent les protocoles, car il existe un grand sentiment de responsabilité de « bien faire les choses ». Dans certains cas, ce travail est interculturel et exige un niveau élevé de compétence.
4. Les protocoles augmentent les délais de production
Les répondants, à hauteur de 94 %, ont dit que leurs productions nécessitaient davantage de temps, et plus de la moitié ont indiqué que le délai était important. Plus de la moitié (56 %) des producteurs interrogés ont déclaré que l’application de protocoles augmentait significativement ou très significativement le délai de production de leur projet. Un autre tiers (33 %) a déclaré qu’il y avait eu une augmentation modérée.
L’application de protocoles dans les communautés éloignées, la collaboration communautaire et la traduction sont censées ajouter du travail et du temps aux projets en production. À l’application de protocoles, les calendriers de production typiques de l’industrie ne fonctionnent pas. L’établissement de relations et la traduction peuvent être particulièrement fastidieux. Un producteur a indiqué que les productions peuvent sous-estimer le délai nécessaire à la mise en œuvre des protocoles. Un autre a souligné la nécessité de faire preuve de souplesse dans l’exécution de ses produits livrables en raison des retards occasionnés par la mise en œuvre des protocoles.
5. Les protocoles augmentent les budgets de production de 10 % à plus de 25 %
Dans l’ensemble, les producteurs ont signalé une augmentation des coûts de production allant de 10 % à plus de 50 % en raison de l’application des protocoles.
Il existe une forte corrélation entre l’augmentation du temps consacré à la production et l’augmentation des budgets de production. Parmi les producteurs qui ont dit que les protocoles augmentaient de façon significative ou très significative leur temps de production, 70 % ont aussi dit que les protocoles avaient un impact important ou très important sur leur budget de production, tandis que 30 % ont indiqué qu’ils avaient un impact modéré.
La moitié de tous les producteurs (50 %) ont dit que les protocoles avaient une incidence importante ou très importante sur leur budget de production. 44 % de plus ont indiqué qu’il y avait un impact modéré.
Parmi les producteurs qui ont dit que les protocoles avaient eu un impact important ou très important sur leur budget de production, un tiers (33 %) avait vu des augmentations de budget de production de plus de 25 %.
Parmi les producteurs qui ont déclaré que leur budget de productionNote de bas de page 6 avait été fortement ou très fortement touché par les protocoles, 44 % ont signalé une augmentation des coûts de production de plus de 25 000 $. Deux projets avaient vu leur budget passer de 50 000 $ à 100 000 $, et un projet avait une augmentation du budget de production de 150 000 $.
6. Les producteurs utilisent leurs droits pour couvrir les coûts de production
La plupart des producteurs sont en mesure de tirer parti d’une partie de leur financement de production pour financer l’application des protocoles. Toutefois, 39 % des producteurs ont indiqué qu’ils avaient également contribué à leurs propres ressources pour financer des activités de protocole. Les producteurs contribuent grâce à leurs ressources personnelles ou contractent des prêts personnels. Certains ont accès à des subventions pour financer des mentorats ou des activités liées au protocole.
Certains producteurs ont fait remarquer que le financement offert par les radiodiffuseurs et les bailleurs de fonds est insuffisant et que, par conséquent, les producteurs doivent retirer des ressources des coûts des productions sur les écrans pour appuyer les protocoles. Cela a eu un impact sur la production.
7. La revitalisation des langues coûte cher aux productions
Les personnes interrogées ont souligné un large éventail de coûts pour produire les versions d’un projet en langues autochtones. Les coûts des versions cités par les producteurs variaient de 5 000 $ à 192 000 $. Selon une source, la majorité des coûts des versions pour un échantillon de 25 projets de télévision se situait entre 10 000 $ et 50 000 $. Comme indiqué ci-dessus, les coûts peuvent varier en fonction de la disponibilité et de l’emplacement des locuteurs de langues autochtones, du nombre de versions linguistiques autochtones créées et de la disponibilité de studios. Il a également été souligné que les coûts peuvent augmenter pour les productions dramatiques qui nécessitent un niveau de rendement supérieur de la part des locuteurs de langues autochtones qui peuvent nécessiter une formation spécialisée. Les personnes interrogées ont observé que les tarifs de traduction ne sont pas normalisés. Avec des budgets limités, les coûts de revitalisation linguistique varient et sont établis sur une base de projet individuel. Comme l’ont dit les personnes interrogées, les locuteurs de langues autochtones sont en forte demande, possèdent des compétences hautement spécialisées et devraient être rémunérés en conséquence.
III. Conclusion
1. Évaluation des coûts de l’application des protocoles
Les coûts associés à l’application de protocoles par les producteurs dans le développement et la production de programmes et de films télévisés sont importants. D’une manière générale, on indique que certains budgets de développement et de production sont plus fortement touchés par l’application de protocoles.
Les résultats de cette étude indiquent une augmentation du coût de développement d’au moins 25 % pour les projets qui appliquent des protocoles. Ils font également état d’une augmentation du coût de production d’au moins 10 % pour les projets qui appliquent des protocoles. Dans de nombreux cas, les augmentations sont nettement plus élevées, atteignant plus de 50 % des budgets de base.
1.1 Augmentation du budget de développement d’au moins 25 %
Proportionnellement au budget, les coûts d’application des protocoles sont généralement plus élevés dans le développement. Selon les producteurs et d’autres informateurs interrogés, l’application de protocoles a augmenté les budgets de développement de 25 % à plus de 50 %. Les budgets de développement devraient être augmentés d’au moins 25 %.
Le programme de développement autochtone de Téléfilm Canada fournit un niveau supérieur de financement de développement aux projets de développement autochtone (18 000 $ comparativement à 15 000 $ par l’entremise de son volet de développement régulier) pour appuyer l’utilisation de scénaristes, qui sont obligatoires dans ce programme.
Le programme de mentorat culturel de Netflix a permis aux producteurs autochtones de bénéficier d’un financement pouvant atteindre 15 000 $ pour appuyer la mise en place des protocoles. Certains producteurs interrogés ont indiqué la valeur de la subvention de Netflix pour leur permettre de couvrir leurs coûts liés à l’application des protocoles. La subvention de mentorat culturel de Netflix comble une lacune dans le financement du pré-développement, où de nombreux coûts sont engagés par rapport aux protocoles. Les subventions servent à financer les frais de déplacement, les frais pour les mentors et les aînés, l’hébergement, les repas et les cadeaux, la location de locaux et d’équipement et les frais de réunion.Note de bas de page 7
1.2 Augmentation des budgets de production de 10 % à 25 %
Les budgets de production ont augmenté de 10 % pour atteindre plus de 50 % en raison de l’application des protocoles. Ces pourcentages donnent une indication de l’augmentation des budgets courants. La plupart des productions ont augmenté de 10 % à 25 %.
La figure 13 ci-dessous présente une analyse des budgets moyens de production pour les années 2019-2020 à 2021-2022 pour les projets financés dans le cadre du Programme autochtone du FMC. Le tableau montre les budgets moyens des projets, le montant représenté par une augmentation de 25 % du financement et le montant total du budget moyen avec cette augmentation de 25 %.
Genre | Format | Budgets moyens | Augmentation proposée de 25 % | Budgets moyens avec augmentation |
---|---|---|---|---|
Enfants et jeunes | Séries | 111,032 | 27,758 | 138,790 |
Documentaire | Unique | 229,872 | 57,468 | 287,340 |
Documentaire | Séries | 110,359 | 27,590 | 137,949 |
Émission dramatique | Unique | 3 176 533 | 794,133 | 3 970 666 |
Émission dramatique | Séries | 689,721 | 172,430 | 862,152 |
À titre de comparaison, Téléfilm Canada offre aux productions autochtones l’accès à un financement supplémentaire de 100 000 $, ce qui représente une augmentation de 20 % dépassant son plafond de 500 000 $ en financement de production, aux productions cinématographiques tournées dans un endroit éloigné ou celles qui mettent en œuvre un programme de renforcement des capacitésNote de bas de page 8.
Pour sa part, la Mesure Incitative pour les Projets Nordiques du Fonds des médias du Canada constitue une prime supplémentaire à son financement pour les projets qui se déroulent dans le Nord canadien : Nunavut, Nunavik, Yukon ou Territoires du Nord-Ouest. Le financement de la production prend la forme d’un supplément de droits de licence pouvant atteindre 30 % du budget de production, comparativement à un maximum de 20 % dans le cadre du programme régulier de l’enveloppe du rendement du FMCNote de bas de page 9, jusqu’à un plafond de 200 000 $Note de bas de page 10. En cours de développement, la Mesure Incitative pour les Projets Nordiques fournit des contributions pouvant atteindre 75 % des coûts, comparativement à 49 % dans le programme principal d’enveloppe du rendementNote de bas de page 11 du FMC, pour un maximum de 50 000 $Note de bas de page 12.
On a dit des protocoles autochtones sur les écrans qu’ils commençaient à élaborer des normes de l’industrie autochtone.Note de bas de page 13 Comme l’ont souligné de nombreux producteurs pour cette étude, les protocoles autochtones ne sont pas des activités qui s’ajoutent à une production : il s’agit d’une façon de travailler. L’ancien directeur exécutif du BEA Jesse Wente a noté, en ce qui concerne les protocoles sur écran autochtones, que « la décolonisation de pratiques comprend le développement de modèles de production qui “nous permettent d’être plus autochtones” d’une façon qui reflète les cultures et pratiques créatives, tout en permettant les questions de propriété de prospérer ».Note de bas de page 14
Comme on le voit dans le présent rapport, les producteurs autochtones mettent sur pied des initiatives de formation et de mentorat pour renforcer les capacités dans le secteur et embaucher des membres des communautés autochtones afin de renforcer les capacités du secteur.
De nombreux producteurs ont souligné la nécessité d’un financement suffisant pour rémunérer adéquatement les aînés et les locuteurs de langues autochtones pour leur expertise considérable et rare.
Les producteurs interrogés pour le présent rapport ont souligné l’importance d’avoir des échanges réciproques, de renforcer les capacités et de laisser des legs lorsqu’ils travaillent avec les communautés autochtones à toutes les phases de développement et de production. Plusieurs producteurs ont souligné l’importance d’embaucher des membres de la communauté dans la mesure du possible pour s’assurer qu’ils y contribuent d’une manière durable. D’autres ont mentionné la formation professionnelle et le mentorat, ainsi que la fourniture de renseignements sur les ressources pour permettre aux membres de la communauté de créer leurs propres projets.
Les estimations présentées dans le présent rapport reflètent les pratiques courantes, fondées sur les budgets actuels. Toute considération d’un financement additionnel devrait tenir compte des budgets de développement et de production idéaux qui permettraient aux producteurs d’entreprendre le travail liés au protocole.
1.3 Appuyer la revitalisation des langues par une subvention distincte pour les productions autochtones
Pour soutenir les travaux de revitalisation des langues entrepris dans le cadre du développement et de la production cinématographique et vidéos, des fonds devraient être mis à la disposition des producteurs sous forme de subvention. Il a été noté que les producteurs assument des coûts pour les travaux de revitalisation des langues, mais qu’ils n’ont généralement pas accès aux fonds existants pour la revitalisation des langues. Par exemple, les sociétés de production privées ne seraient généralement pas admissibles au volet des langues autochtones du ministère du Patrimoine canadien – Programme des langues et cultures autochtones.Note de bas de page 15 Les producteurs ont également indiqué que ces coûts ne devraient pas être inclus dans les budgets de développement ou de production, mais plutôt soutenus comme une activité distincte qui appuie des objectifs généraux de revitalisation des langues.
Annexe 1 : Questionnaire du sondage
I. Projets de développement
Description de la page : Cette section n’a trait qu’au développement.
- Avez-vous déjà développé, ou êtes-vous en train de développer, un projet à l’écran qui comprend la mise en œuvre d’activités relatives aux protocoles autochtones, c’est-à-dire pendant la phase de développement?
- Oui
- Non [Passer à la section II Projets de production]
Description de la page : Cette section n’a trait qu’au développement.
Si vous avez élaboré plus d’un projet qui a impliqué la mise en œuvre d’activités liées aux protocoles de production autochtone, veuillez choisir un seul projet de développement pour répondre aux questions suivantes. Si vous êtes en phase de développement d’un projet, vous pouvez choisir ce projet.
- Si vous le souhaitez, vous pouvez indiquer le nom de votre projet de développement ici : [zone de texte]
- Quel type de communautés autochtones votre projet de développement a-t-il impliquées (en ce qui concerne l’emplacement, le contenu ou les protocoles)? Choisissez toutes les réponses qui s’appliquent. Aléatoire
- Premières Nations
- Métis
- Inuit
- Vous pouvez élaborer votre réponse ici [boîte de commentaires].
- Quel était ou quel est le format de votre projet de développement? [choix multiple, réponse unique] Aléatoire
- Épisode unique d’un programme de télévision ou de diffusion en continu (c.-à-d., épisode unique, film de la semaine)
- Séries pour la télévision ou la diffusion en continu (y compris les séries limitées, les séries, les miniséries)
- Film (court, moyen ou long métrage pour plateformes cinématographiques, de diffusion en continu ou de télévision)
- Autre (veuillez préciser) [zone de texte]
- Sous chaque En-tête de la liste ci-dessous, veuillez sélectionner toutes les activités que vous avez mises en œuvre dans votre projet de développement concernant les protocoles autochtones. Vous pouvez également sélectionner les en-têtes. [cocher les cases]
- [Liste déroulante – voir la liste des activités ci-dessous]
- Autre (veuillez préciser) [zone de texte]
- Vous pouvez élaborer votre réponse à la question 5 ici [boîte de commentaires].
- Dans quelle mesure les activités entreprises ont-elles augmenter le temps consacré au développement du projet? [choix multiple, réponse unique]
- Augmentation très importante
- Augmentation importante
- Augmentation modérée
- Augmentation faible
- Aucune augmentation
- Vous pouvez élaborer votre réponse ici [boîte de commentaires].
- Quel a été l’impact de ces activités sur votre budget de développement? [choix multiple, réponse unique]
- Impact très important
- Impact important
- Impact modéré
- Impact faible
- Aucun impact
- Vous pouvez élaborer votre réponse ici [boîte de commentaires].
- Veuillez fournir une estimation du coût total de toutes les activités qui ont été mises en œuvre par rapport aux protocoles de développement de votre projet. Si votre projet était une série, veuillez indiquer le coût moyen de toutes les activités pour un épisode de la série. [choix multiple, réponse unique]
- Moins de 1 000 $
- De 1 001 $ à 5 000 $
- De 5001 $ à 10 000 $
- De 10 001 $ à 25 000 $
- Plus de 25 000 $
- Vous pouvez élaborer votre réponse ici [boîte de commentaires].
- Quel pourcentage du budget de développement global ces coûts représentent-ils? Si votre projet était une série, veuillez indiquer le pourcentage moyen pour un épisode de la série.
- Moins de 1 %
- Entre 1 % et 5 %
- Entre 6 % et 10 %
- Entre 11 % et 25 %
- Entre 26 % et 50 %
- Plus de 50 %
- Vous pouvez élaborer votre réponse ici [boîte de commentaires].
- Quelles sources de financement avez-vous mobilisées pour financer vos activités de développement entreprises dans le cadre des protocoles autochtones? Sélectionnez tous les éléments qui s’appliquent : [cases à cocher]
- Droits de producteurs
- Financement du développement
- Autres (c.-à-d. contribution personnelle, prêts, efforts bénévoles, etc.). Veuillez préciser : [zone de texte]
- Vous pouvez élaborer votre réponse à la question 11 ici [boîte de commentaires].
- Dans quelle province ou quel territoire s’est déroulé le développement? [zone de texte].
- Quel était ou quel est le genre de votre projet de développement? [choix multiple, réponse unique] Aléatoire
- Enfants et jeunes
- Drame / fiction
- Documentaire
- Autres (c.-à-d. réalité, etc.)
- Vous pouvez en savoir plus sur vos réponses ci-dessus ici. [zone de paragraphe].
II. Projets de production
Description de la page : Cette section n’a trait qu’à la production.
- Avez-vous déjà produit, ou êtes-vous en train de produire, un projet à l’écran qui comprend la mise en œuvre d’activités relatives aux protocoles autochtones, c’est-à-dire pendant la phase de produit? [choix multiple, réponse unique].
- Oui
- Non [Passer à la section III Considérations futures]
Description de la page : Cette section n’a trait qu’à la production.
Si vous avez produit plus d’un projet qui a impliqué la mise en œuvre d’activités liées aux protocoles autochtones, veuillez choisir un seul projet de développement pour répondre aux questions suivantes. Si vous êtes en phase de production d’un projet, vous pouvez choisir ce projet.
- Si vous le souhaitez, vous pouvez indiquer le nom de votre projet de production ici : [zone de texte].
- Quel type de communautés autochtones votre projet de production a-t-il impliquées (en ce qui concerne l’emplacement, le contenu ou les protocoles)? Choisissez toutes les réponses qui s’appliquent. [cases à cocher] Randomiser.
- Premières Nations
- Métis
- Inuit
- Vous pouvez élaborer votre réponse ici [boîte de commentaires].
- Quel était ou quel est le format de votre projet de production? [choix multiple, réponse unique] Aléatoire
- Programme unique pour la télévision ou une plateforme de diffusion en continu
- Film court, moyen ou long métrage (n’importe quelle plateforme)
- Séries pour la télévision ou une plateforme de diffusion en continu (y compris les séries limitées, les séries, les miniséries)
- Autre (veuillez préciser)
- Sous chaque En-tête de la liste ci-dessous, veuillez sélectionner toutes les activités que vous avez mises en œuvre dans votre projet de production concernant les protocoles autochtones. Vous pouvez également sélectionner les en-têtes. [cocher les cases]
- [Liste déroulante des activités – voir la liste des activités ci-dessous]
- Autre (veuillez préciser) [zone de texte]
- Vous pouvez élaborer votre réponse ici [boîte de commentaires].
- Dans quelle mesure les activités entreprises ont-elles augmenter le temps consacré à la production du projet? [choix multiple, réponse unique]
- Augmentation très importante
- Augmentation importante
- Augmentation modérée
- Augmentation faible
- Aucune augmentation
- Veuillez compléter votre réponse ici : [zone de commentaires]
- Quel a été l’impact de ces activités sur votre budget de production? Si vous avez produit une série, considérez l’impact global pour une saison de votre production. [choix multiple, réponse unique]
- Impact très important
- Impact important
- Impact modéré
- Impact faible
- Aucun impact
- Vous pouvez élaborer votre réponse ici [boîte de commentaires].
- Veuillez fournir une estimation du coût total de toutes les activités qui ont été mises en œuvre par rapport aux protocoles de production de votre projet. Si votre projet était une série, veuillez indiquer le coût moyen de toutes les activités pour un épisode de la série. [choix multiple, réponse unique]
- Moins de 1 000 $
- De 1 001 $ à 5 000 $
- De 5001 $ à 10 000 $
- De 10 001 $ à 25 000 $
- De 25 001 $ à 50 000 $
- De 50 001 $ à 100 000 $
- Plus de 100 000 $ (veuillez préciser un montant approximatif) : [zone de texte]
- Vous pouvez élaborer votre réponse à la question 24 ici [zone de commentaires].
- Quel pourcentage du budget de production global ces coûts représentent-ils? Si votre projet était une série, veuillez indiquer le pourcentage moyen pour un épisode de la série. [choix multiple, réponse unique]
- Moins de 1 %
- Entre 1 % et 5 %
- Entre 6 % et 10 %
- Entre 11 % et 25 %
- Entre 26 % et 50 %
- Plus de 50 % (veuillez préciser un montant approximatif) : [zone de texte]
- Vous pouvez élaborer votre réponse à la question 26 ici [boîte de commentaires].
- Quelles sources de financement avez-vous mobilisées pour financer vos activités de production entreprises dans le cadre des protocoles autochtones? Sélectionnez tous les éléments qui s’appliquent : [cases à cocher]
- Droits de producteurs
- Financement de la production
- Autres (c.-à-d. contribution personnelle, prêts, efforts bénévoles, etc.). Veuillez préciser : [zone de texte]
- Vous pouvez élaborer votre réponse à la question 28 ici [boîte de commentaires].
- Dans quelle province ou quel territoire s’est déroulée la production? [zone de texte]
- Quel était ou quel est le genre de votre projet de production? [choix multiple, réponse unique] ALÉATOIRE
- Enfants et jeunes
- Drame / fiction
- Documentaire
- Autres (c.-à-d. réalité, etc.) Veuillez préciser : [zone de texte]
- Vous pouvez en savoir plus sur vos réponses ci-dessus ici. [zone de paragraphe]
III. Considérations futures
- En pensant à l’avenir, prévoyez-vous d’entreprendre un nouveau projet de développement qui impliquerait des protocoles autochtones? [choix multiple, réponse unique]
- Oui
- Non
- Je ne sais pas.
- Cela dépend [veuillez expliquer] : zone de texte
- En pensant à l’avenir, prévoyez-vous d’entreprendre un nouveau projet de production qui impliquerait des protocoles autochtones? [choix multiple, réponse unique]
- Oui
- Non
- Je ne sais pas.
- Cela dépend [veuillez expliquer] : zone de texte
- Comment prévoyez-vous de financer les activités de développement ou de production réalisées par rapport aux protocoles? [zone de paragraphe]
- En ce qui concerne l’avenir, y a-t-il des besoins de financement supplémentaires pour appuyer l’application des protocoles autochtones dans le développement et la production? [choix multiple, réponse unique]
- Oui
- Non
- Je ne sais pas.
- Cela dépend.
- Vous pouvez élaborer votre réponse ici [zone de commentaires].
- Existe-t-il des besoins de financement supplémentaires pour des projets qui se déroulent dans des régions éloignées, comme le nord, et qui peuvent nécessiter des investissements plus importants dans le transport et l’hébergement, par exemple? [choix multiple, réponse unique]
- Oui
- Non
- Je ne sais pas.
- Cela dépend.
- Vous pouvez élaborer votre réponse ici [zone de commentaires].
- Existe-t-il des besoins de financement supplémentaires pour les projets qui font appel aux langues autochtones (à l’écran et à l’extérieur)? [choix multiple, réponse unique]
- Oui
- Non
- Je ne sais pas.
- Cela dépend.
- Vous pouvez élaborer votre réponse ici [zone de commentaires].
- Existe-t-il des besoins de financement supplémentaires pour des projets dans différents genres (dramatiques, documentaires, etc.) ou plateformes (TV, cinéma, Web, autre)? [choix multiple, réponse unique]
- Oui
- Non
- Je ne sais pas.
- Cela dépend.
- Vous pouvez élaborer votre réponse ici [zone de commentaires].
IV. Parlez-nous de vous.
- Dans quelle province ou quel territoire êtes-vous situé? [menu déroulant]
- Êtes-vous (sélectionnez tous les éléments qui s’appliquent) : [cases à cocher]
- un membre d’une Première Nation;
- Métis;
- Inuit?
- Aimeriez-vous ajouter autre chose avant de remplir ce questionnaire? [zone de paragraphe]
Liste des activités pour les questions 5 et 20
Activités liées au travail sur les territoires autochtones :
- Contact initial et continu par l’intermédiaire d’un conseil de bande, d’un bureau de bande, de conseils de gestion des terres ou d’un autre bureau du gouvernement
- Reconnaissance territoriale
Activités liées au travail avec le contenu autochtone :
- Activités de rédaction de scénarios, comme l’embauche de conseillers autochtones, de consultants, de scénaristes, de conseillers culturels, de traducteurs, etc.
- Activités associées à la détermination de l’emplacement de la propriété
- Activités associées à l’obtention d’un consentement pour l’utilisation des connaissances et des cultures traditionnelles ou contemporaines et à l’établissement de relations réciproques avec les intervenants
- Payer des honoraires aux aînés pour leurs conseils, c.-à-d. sur ce qui peut être filmé, les connaissances ou les enseignements qui peuvent être partagés, enregistrés ou diffusés
- Utilisation des archives d’un film
- Archivage des matériaux associés à une production
Activités liées au travail dans les langues autochtones :
- Coûts de traduction, notamment pour les réunions avec les aînés ou les leaders communautaires ou les réunions communautaires, pour les traducteurs sur place, la traduction de documents de production ou de scripts, etc.
- Développement d'outils linguistiques (c.-à-d. guides de traduction, etc.)
- Coûts d’apprentissage d’une langue
- Activités relatives à la transmission de contenu dans les langues autochtones, telles que la traduction des projets de production finaux
Activités liées au travail dans les communautés autochtones :
- Obtenir le consentement et les autorisations de la Nation responsable, du bureau de protocole, du bureau de bande, du bureau touristique, des gardiens du savoir traditionnel, des chefs traditionnels, des dirigeants traditionnels, des aînés de la communauté, des gardiens de langues
- Création d’un conseil des aînés
- Tenue de réunions communautaires
- Rédaction de documents pour appuyer les réunions communautaires et leur participation
- Frais de déplacement, y compris le transport et l’hébergement, par jour, etc.
- Recrutement d’une liaison communautaire
- Élaboration d’accords sur les avantages ou les capacités communautaires
- Temps consacré à expliquer les droits de la communauté et ce à quoi s’attendre pendant un tournage
- Identification et recherche d’autorisations appropriées
- Rédaction d’accords et préparation de la communauté à ce qui se passera avec les équipes de tournage
- Demande d’autorisations pour se rendre à certains endroits de la communauté
- Coûts de tournage sur un territoire autochtone ou dans une communauté autochtone
- Services de traiteur pour les observateurs de la communauté sur les sites de tournage
- Dons communautaires
- Dons
- Projections communautaires
- Célébrations communautaires
- Redevances et frais d’autorisation
- Copie du script pour les membres de la communauté
- Offre de copies DVD d’une production aux membres de la communauté
Activités liées à la collaboration avec l’équipe de tournage ou les acteurs autochtones :
- Stages rémunérés ou mentorats des acteurs et de l’équipe de tournage autochtones
- Formation à la sensibilité pour les acteurs et les équipes de tournage
- Coûts de formation linguistique
- Création d’un code de conduite sur le plateau
- Création d’espaces sécurisants
- Offre de services de soutien en santé mentale
- Cérémonies sur place
Annexe II : Intervenants interrogés
- Shane Belcourt, producteur
- Tracey Kim Bonneau, productrice
- Adriana Chartrand, chargée des initiatives autochtones et analyste au contenu au sein de l’équipe de Gestion du portefeuille culturel, Téléfilm Canada
- Adam Garnet Jones, directeur du contenu télévisuel et des événements spéciaux, APTN
- Danis Goulet, productrice
- Lisa Jackson, productrice
- Suzanne Keppler, chef des rapports sur les programmes, Fonds des Médias du Canada
- Jill Samson, directrice déléguée, gestion de portefeuille, Fonds des médias du Canada
- Kerry Swanson, chef de la direction, Bureau de l’écran autochtone
Annexe III : Analyse des résultats du sondage
Questions sur le développement
Q1. Avez-vous déjà développé, ou êtes-vous en train de développer, un projet à l’écran qui comprend la mise en œuvre d’activités relatives aux protocoles autochtones, c’est-à-dire pendant la phase de développement?
Choix de réponse | Réponses par % | Réponses par nombre |
---|---|---|
Premières Nations | 86 % | 25 |
Métis | 21 % | 6 |
Inuit | 7 % | 2 |
Réponses | - | 29 |
Choix de réponse | Réponses par % | Réponses par nombre |
---|---|---|
Épisode unique d’un programme de télévision ou de diffusion en continu (c.-à-d., épisode unique, film de la semaine). | 0 % | 0 |
Séries pour la télévision ou la diffusion en continu (y compris les séries limitées, les séries, les miniséries). | 35 % | 10 |
Film (court, moyen ou long métrage pour plateformes cinématographiques, de diffusion en continu ou de télévision). | 52 % | 15 |
Réponses | - | 29 |
Q5. Sous chaque En-tête de la liste ci-dessous, veuillez sélectionner toutes les activités que vous avez mises en œuvre dans votre projet de développement concernant les protocoles autochtones.
Activités | Réponses par % | Réponses par nombre |
---|---|---|
Contact initial et continu par l’intermédiaire d’un conseil de bande, d’un bureau de bande, de conseils de gestion des terres ou d’un autre bureau du gouvernement. | 59 % | 17 |
Reconnaissance territoriale. | 41 % | 12 |
Réponses | - | 29 |
Activités | Réponses par % | Réponses par nombre |
---|---|---|
Activités de rédaction de scénarios, comme l’embauche de conseillers autochtones, de consultants, de scénaristes, de conseillers culturels, de traducteurs, etc. | 90 % | 26 |
Activités associées à la détermination de l’emplacement de la propriété. | 35 % | 10 |
Activités associées à l’obtention d’un consentement pour l’utilisation des connaissances et des cultures traditionnelles ou contemporaines et à l’établissement de relations réciproques avec les intervenants. | 66 % | 19 |
Payer des honoraires aux aînés pour leurs conseils, c.-à-d. sur ce qui peut être filmé, les connaissances ou les enseignements qui peuvent être partagés, enregistrés ou diffusés. | 90 % | 26 |
Utilisation des archives. | 38 % | 11 |
Archivage des matériaux associés à un projet. | 24 % | 7 |
Réponses | - | 29 |
Activités | Réponses par % | Réponses par nombre |
---|---|---|
Coûts de traduction, notamment pour les réunions avec les aînés ou les leaders communautaires ou les réunions communautaires, pour les traducteurs sur place, la traduction de documents de production ou de scripts, etc. | 66 % | 19 |
Développement d’outils linguistiques (c.-à-d. applications d’apprentissage des langues, guides de traduction, etc.). | 21 % | 6 |
Coûts d’apprentissage d’une langue. | 24 % | 7 |
Activités relatives à la transmission de contenu dans les langues autochtones, telles que la traduction des projets finaux. | 45 % | 13 |
Réponses | - | 29 |
Activités | Réponses par % | Réponses par nombre |
---|---|---|
Obtenir le consentement et les autorisations de la Nation responsable, du bureau de protocole, du bureau de bande, du bureau touristique, des gardiens du savoir traditionnel, des chefs traditionnels, des dirigeants traditionnels, des aînés de la communauté, des gardiens de langues. | 62 % | 18 |
Création d’un conseil d’aînés. | 21 % | 6 |
Tenue de réunions communautaires. | 21 % | 6 |
Rédaction de documents pour appuyer les réunions communautaires et leur participation. | 31 % | 9 |
Frais de déplacement, y compris le transport et l’hébergement, par jour, etc. | 52 % | 15 |
Recrutement d’un agent de liaison communautaire. | 45 % | 13 |
Élaboration d’accords sur les avantages ou les capacités communautaires. | 24 % | 7 |
Temps consacré à expliquer les droits de la communauté et ce à quoi s’attendre pendant un tournage. | 38 % | 11 |
Identification et recherche d’autorisations appropriées. | 52 % | 15 |
Rédaction d’accords et préparation de la communauté à ce qui se passera avec les équipes de tournage. | 35 % | 10 |
Demande d’autorisations pour se rendre à certains endroits de la communauté. | 59 % | 17 |
Coûts de tournage sur un territoire autochtone ou dans une communauté autochtone. | 52 % | 15 |
Services de traiteur pour les observateurs de la communauté sur les sites de tournage. | 35 % | 10 |
Dons communautaires. | 21 % | 6 |
Dons | 55 % | 16 |
Projections communautaires. | 41 % | 12 |
Célébrations communautaires. | 21 % | 6 |
Redevances et frais d’autorisation. | 24 % | 7 |
Copie du script pour les membres de la communauté. | 28 % | 8 |
Réponses | - | 29 |
Activités | Réponses par % | Réponses par nombre |
---|---|---|
Stages rémunérés ou mentorats des acteurs et de l’équipe de tournage autochtones. | 62 % | 18 |
Formation à la sensibilité pour les acteurs et les équipes de tournage. | 21 % | 6 |
Coûts de formation linguistique. | 17 % | 5 |
Création d’un code de conduite sur le plateau. | 35 % | 10 |
Création d’espaces sécurisants. | 35 % | 10 |
Offre de services de soutien en santé mentale. | 31 % | 9 |
Cérémonies sur place. | 38 % | 11 |
Réponses | - | 29 |
Choix de réponse | Réponses par % | Réponses par nombre |
---|---|---|
Augmentation très importante | 21 % | 6 |
Augmentation importante | 24 % | 7 |
Augmentation modérée | 31 % | 9 |
Augmentation faible | 10 % | 3 |
Aucune augmentation | 14 % | 4 |
Réponses | - | 29 |
Choix de réponse | Réponses par % | Réponses par nombre |
---|---|---|
Impact très important | 35 % | 10 |
Impact important | 24 % | 7 |
Impact modéré | 31 % | 9 |
Impact faible | 7 % | 2 |
Aucun impact | 4 % | 1 |
Réponses | - | 29 |
Choix de réponse | Réponses par % | Réponses par nombre |
---|---|---|
Moins de 1 000 $ | 21 % | 6 |
De 1 001 $ à 5 000 $ | 28 % | 8 |
De 5001 $ à 10 000 $ | 24 % | 7 |
De 10 001 $ à 25 000 $ | 0 % | 0 |
Plus de 25 000 $ | 28 % | 8 |
Réponses | - | 29 |
Choix de réponse | Réponses par % | Réponses par nombre |
---|---|---|
Moins de 1 % | 10 % | 3 |
Entre 1 % et 5 % | 17 % | 5 |
Entre 6 % et 10 % | 24 % | 7 |
Entre 11 % et 25 % | 17 % | 5 |
Entre 26 % et 50 % | 17 % | 5 |
Plus de 50 % | 14 % | 4 |
Réponses | - | 29 |
Choix de réponse | Réponses par % | Réponses par nombre |
---|---|---|
Droits de producteurs | 41 % | 12 |
Financement du développement | 69 % | 20 |
Autres (c.-à-d. contribution personnelle, prêts, efforts bénévoles, etc. Veuillez préciser.) |
38 % | 11 |
Réponses | - | 29 |
Choix de réponse | Réponses par % | Réponses par nombre |
---|---|---|
Alberta | 14 % | 4 |
Colombie-Britannique | 24 % | 7 |
Manitoba | 17 % | 5 |
Nouveau-Brunswick | 0 % | 0 |
Terre-Neuve-et-Labrador | 0 % | 0 |
Territoires du Nord-Ouest | 0 % | 0 |
Nouvelle-Écosse | 7 % | 2 |
Nunavut | 4 % | 1 |
Ontario | 7 % | 2 |
Île-du-Prince-Édouard | 0 % | 0 |
Québec | 17 % | 5 |
Saskatchewan | 10 % | 3 |
Yukon | 0 % | 0 |
Réponses | - | 29 |
Choix de réponse | Réponses par % | Réponses par nombre |
---|---|---|
Enfants et jeunes | 4 % | 1 |
Drame / fiction | 55 % | 16 |
Documentaire | 31 % | 9 |
Autres (c.-à-d. téléréalité, jeu-questionnaire, etc. Veuillez préciser.) | 10 % | 3 |
Réponses | - | 29 |
Questions sur la production
Choix de réponse | Réponses par % | Réponses par nombre |
---|---|---|
Oui | 72 % | 23 |
Non | 28 % | 9 |
Réponses | - | 32 |
Choix de réponse | Réponses par % | Réponses par nombre |
---|---|---|
Premières Nations | 83 % | 15 |
Métis | 28 % | 5 |
Inuit | 11 % | 2 |
Réponses | - | 18 |
Q18.1 Vous pouvez identifier la Première Nation ici :
- NunatuKavut
- Cris, Maori
- Stoney Nakoda
- Première Nation de God’s Lake Narrows
- Cris, OCN, Grassy Narrows
- Syilx
- Mi’kmaq
- Je suis d’une Première Nation/Ojibway, et le créateur d’une l’émission provenant de ma communauté, mais je suis aussi d’ascendance mixte de Première Nation.
Choix de réponse | Réponses par % | Réponses par nombre |
---|---|---|
Épisode unique d’un programme de télévision ou de diffusion en continu (c.-à-d., épisode unique, film de la semaine). | 0 % | 0 |
Séries pour la télévision ou la diffusion en continu (y compris les séries limitées, les séries, les miniséries). | 44 % | 8 |
Film (court, moyen ou long métrage pour plateformes cinématographiques, de diffusion en continu ou de télévision). | 44 % | 8 |
Autres | 11 % | 2 |
Réponses | - | 18 |
Q20. Sous chaque EN-TÊTE de la liste ci-dessous, veuillez sélectionner toutes les activités que vous avez mises en œuvre dans votre projet de production concernant les protocoles autochtones.
Choix de réponse | Réponses par % | Réponses par nombre |
---|---|---|
Contact initial et continu par l’intermédiaire d’un conseil de bande, d’un bureau de bande, de conseils de gestion des terres ou d’un autre bureau du gouvernement. | 50 % | 9 |
Reconnaissance territoriale. | 61 % | 11 |
Réponses | - | 18 |
Choix de réponse | Réponses par % | Réponses par nombre |
---|---|---|
Activités de production, comme l’embauche de conseillers autochtones, de consultants, de conseillers culturels, de conseillers autochtones, de traducteurs, etc. | 78 % | 14 |
Activités associées à la détermination du titulaire. | 56 % | 10 |
Activités associées à l’obtention d’un consentement pour l’utilisation des connaissances et des cultures traditionnelles ou contemporaines et à l’établissement de relations réciproques avec les intervenants. | 56 % | 10 |
Payer des honoraires aux aînés pour leurs conseils, c.-à-d. sur ce qui peut être filmé, les connaissances ou les enseignements qui peuvent être partagés, enregistrés ou diffusés. | 94 % | 17 |
Utilisation des archives. | 44 % | 8 |
Archivage des matériaux associés à un projet. | 28 % | 5 |
Réponses | - | 18 |
Choix de réponse | Réponses par % | Réponses par nombre |
---|---|---|
Coûts de traduction, notamment pour les réunions avec les aînés ou les leaders communautaires ou les réunions communautaires, pour les traducteurs sur place, la traduction de documents de production ou de scripts, etc. | 72 % | 13 |
Développement d’outils linguistiques (c.-à-d. applications d’apprentissage des langues, guides de traduction, etc.). | 17 % | 3 |
Coûts d’apprentissage d’une langue. | 22 % | 4 |
Activités relatives à la transmission de contenu dans les langues autochtones, telles que la traduction des projets finaux. | 44 % | 8 |
Réponses | - | 18 |
Choix de réponse | Réponses par % | Réponses par nombre |
---|---|---|
Gardiens du savoir, chefs traditionnels, obtention traditionnelle de consentement et d’autorisations de la Nation responsable, du bureau de protocole, du bureau de bande, du bureau touristique, des dirigeants traditionnels, des aînés de la communauté et des gardiens de langues. | 61 % | 11 |
Création d’un conseil d’aînés. | 17 % | 3 |
Tenue de réunions communautaires. | 17 % | 3 |
Rédaction de documents pour appuyer les réunions communautaires et leur participation. | 28 % | 5 |
Frais de déplacement, y compris le transport et l’hébergement, par jour, etc. | 56 % | 10 |
Recrutement d’un agent de liaison communautaire. | 33 % | 6 |
Élaboration d’accords sur les avantages ou les capacités communautaires. | 17 % | 3 |
Temps consacré à expliquer les droits de la communauté et ce à quoi s’attendre pendant un tournage. | 56 % | 10 |
Identification et recherche d’autorisations appropriées. | 72 % | 13 |
Rédaction d’accords et préparation de la communauté à ce qui se passera avec les équipes de tournage. | 39 % | 7 |
Demande d’autorisations pour se rendre à certains endroits de la communauté. | 61 % | 11 |
Coûts de tournage sur un territoire autochtone ou dans une communauté autochtone. | 44 % | 8 |
Services de traiteur pour les observateurs de la communauté sur les sites de tournage. | 39 % | 7 |
Dons communautaires. | 39 % | 7 |
Dons. | 67 % | 12 |
Projections communautaires. | 39 % | 7 |
Célébrations communautaires. | 11 % | 2 |
Redevances et frais d’autorisation. | 28 % | 5 |
Copie du script pour les membres de la communauté. | 28 % | 5 |
Offre de copies DVD d’une production aux membres de la communauté. | 22 % | 4 |
Réponses | - | 18 |
Choix de réponse | Réponses par % | Réponses par nombre |
---|---|---|
Stages rémunérés ou mentorats des acteurs et de l’équipe de tournage autochtones. | 67 % | 12 |
Formation à la sensibilité pour les acteurs et les équipes de tournage. | 44 % | 8 |
Coûts de formation linguistique. | 17 % | 3 |
Création d’un code de conduite sur le plateau. | 33 % | 6 |
Création d’espaces sécurisants. | 67 % | 12 |
Offre de services de soutien en santé mentale. | 39 % | 7 |
Cérémonies sur le plateau. | 56 % | 10 |
Réponses | - | 18 |
Choix de réponse | Réponses par % | Réponses par nombre |
---|---|---|
Augmentation très importante | 28 % | 5 |
Augmentation importante | 28 % | 5 |
Augmentation modérée | 33 % | 6 |
Augmentation faible | 6 % | 1 |
Aucune augmentation | 6 % | 1 |
Réponses | - | 18 |
Choix de réponse | Réponses par % | Réponses par nombre |
---|---|---|
Impact très important | 22 % | 4 |
Impact important | 28 % | 5 |
Impact modéré | 44 % | 8 |
Impact faible | 0 % | 0 |
Aucun impact | 6 % | 1 |
Réponses | - | 18 |
Choix de réponse | Réponses par % | Réponses par nombre |
---|---|---|
Moins de 1 000 $ | 6 % | 1 |
De 1 001 $ à 5 000 $ | 17 % | 3 |
De 5001 $ à 10 000 $ | 11 % | 2 |
De 10 001 $ à 25 000 $ | 22 % | 4 |
De 25 001 $ à 50 000 $ | 17 % | 3 |
De 50 001 $ à 100 000 $ | 17 % | 3 |
Plus de 100 000 $ (veuillez préciser un montant approximatif) | 11 % | 2 |
Réponses | - | 18 |
Choix de réponse | Réponses par % | Réponses par nombre |
---|---|---|
Moins de 1 % | 6 % | 1 |
Entre 1 % et 5 % | 11 % | 2 |
Entre 6 % et 10 % | 39 % | 7 |
Entre 11 % et 25 % | 22 % | 4 |
Entre 26 % et 50 % | 17 % | 3 |
Plus de 50 % (veuillez préciser un montant approximatif) | 6 % | 1 |
Réponses | - | 18 |
Choix de réponse | Réponses par % | Réponses par nombre |
---|---|---|
Droits de producteurs | 39 % | 7 |
Financement de la production | 83 % | 15 |
Autres (c.-à-d. contribution personnelle, prêts, efforts bénévoles, etc. Veuillez préciser.) | 39 % | 7 |
Réponses | - | 18 |
Choix de réponse | Réponses par % | Réponses par nombre |
---|---|---|
Alberta | 17 % | 3 |
Colombie-Britannique | 28 % | 5 |
Manitoba | 22 % | 4 |
Nouveau-Brunswick | 0 % | 0 |
Terre-Neuve-et-Labrador | 0 % | 0 |
Territoires du Nord-Ouest | 6 % | 1 |
Nouvelle-Écosse | 11 % | 2 |
Nunavut | 0 % | 0 |
Ontario | 6 % | 1 |
Île-du-Prince-Édouard | 0 % | 0 |
Québec | 11 % | 2 |
Saskatchewan | 0 % | 0 |
Yukon | 0 % | 0 |
Réponses | - | 18 |
Choix de réponse | Réponses par % | Réponses par nombre |
---|---|---|
Enfants et jeunes | 17 % | 3 |
Drame / fiction | 39 % | 7 |
Documentaire | 22 % | 4 |
Autres (c.-à-d. téléréalité, jeu-questionnaire, etc. Veuillez préciser.) | 22 % | 4 |
Réponses | - | 18 |
Perspectives
Choix de réponse | Réponses par % | Réponses par nombre |
---|---|---|
Oui | 96 % | 24 |
Non | 0 % | 0 |
Je ne sais pas. | 0 % | 0 |
Cela dépend (veuillez expliquer). | 4 % | 1 |
Réponses | - | 25 |
Choix de réponse | Réponses par % | Réponses par nombre |
---|---|---|
Oui | 100 % | 25 |
Non | 0 % | 0 |
Je ne sais pas. | 0 % | 0 |
Cela dépend (veuillez expliquer). | 0 % | 0 |
Réponses | - | 25 |
Choix de réponse | Réponses par % | Réponses par nombre |
---|---|---|
Oui | 76 % | 19 |
Non | 4 % | 1 |
Je ne sais pas. | 8 % | 2 |
Cela dépend. | 12 % | 3 |
Réponses | - | 25 |
Choix de réponse | Réponses par % | Réponses par nombre |
---|---|---|
Oui | 80 % | 20 |
Non | 0 % | 0 |
Je ne sais pas. | 16 % | 4 |
Cela dépend. | 4 % | 1 |
Réponses | - | 25 |
Q37.1 Vous pouvez élaborer votre réponse ici.
- Cela dépend de la nature des projets, du nombre de nations impliquées dans le projet, du sujet, du type de protocoles à mettre en place.
Choix de réponse | Réponses par % | Réponses par nombre |
---|---|---|
Oui | 88 % | 22 |
Non | 0 % | 0 |
Je ne sais pas. | 4 % | 1 |
Cela dépend. | 8 % | 2 |
Réponses | - | 25 |
Choix de réponse | Réponses par % | Réponses par nombre |
---|---|---|
Oui | 64 % | 16 |
Non | 0 % | 0 |
Je ne sais pas. | 32 % | 8 |
Cela dépend. | 4 % | 1 |
Réponses | - | 25 |
Choix de réponse | Réponses par % | Réponses par nombre |
---|---|---|
Alberta | 8 % | 2 |
Colombie-Britannique | 36 % | 9 |
Manitoba | 12 % | 3 |
Nouveau-Brunswick | 0 % | 0 |
Terre-Neuve-et-Labrador | 0 % | 0 |
Territoires du Nord-Ouest | 0 % | 0 |
Nouvelle-Écosse | 8 % | 2 |
Nunavut | 0 % | 0 |
Ontario | 8 % | 2 |
Île-du-Prince-Édouard | 0 % | 0 |
Québec | 20 % | 5 |
Saskatchewan | 8 % | 2 |
Yukon | 0 % | 0 |
Réponses | - | 25 |
Choix de réponse | Réponses par % | Réponses par nombre |
---|---|---|
Première Nation | 72 % | 18 |
Métis | 20 % | 5 |
Inuits | 12 % | 3 |
Réponses | - | 25 |
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