Archivé - Ministère des Finances Canada consultations prébudgétaires de 2017 rapport sommaire
- Contexte et objectifs
- Méthodologie
- Aperçu de la participation
- Investir dans le transport en commun, le logement, l'environnement et d'autres projets d'infrastructure
- Renforcer la capacité des Canadiens de créer des idées, des produits et des services nouveaux, et de les promouvoir partout dans le monde
- Se préparer pour les emplois de demain
- Créer de nouvelles occasions en matière de commerce et d'investissement à l'échelle mondiale
Le gouvernement du Canada comprend que les bonnes décisions doivent être prises aujourd’hui pour faire en sorte que le Canada soit bien positionné dans l’économie mondiale de demain et préparer un avenir plus prometteur et plus prospère pour les membres de la classe moyenne et ceux qui travaillent pour en faire partie.
Dans cette optique, le gouvernement a amorcé en septembre 2016 des consultations prébudgétaires dont l’objectif était de solliciter les points de vue des Canadiennes et des Canadiens sur les meilleurs moyens de soutenir une classe moyenne forte et confiante. Les consultations comprenaient des interactions en personne de même que des commentaires par écrit et en ligne.
Le présent rapport résume les principaux résultats des commentaires reçus en ligne. La plateforme en ligne a été lancée le 26 septembre 2016 et fermée le 19 décembre 2016.
Les consultations prébudgétaires que le gouvernement a tenues au cours des trois derniers mois ont permis de peaufiner les mesures en prévision du budget de 2017 afin qu’elles tiennent compte des points de vue des Canadiens et de leurs espoirs quant à l’avenir.
Les consultations avaient pour principal objectif de mobiliser avec ouverture et transparence le plus grand nombre possible de Canadiens, de même que les intervenants du ministère des Finances du Canada, afin que leurs points de vue soient étudiés et orientent l’économie et la croissance à long terme du Canada.
Le présent rapport sommaire vise à mettre en lumière les principales suggestions, problématiques ou recommandations dont les Canadiens ont fait part dans leurs commentaires en ligne en vue d’améliorer l’économie canadienne.
Ces renseignements, ainsi que les points de vue obtenus par d’autres moyens, permettront de tenir compte des idées qui ont été soumises dans le cadre du processus d’élaboration budgétaire.
Plateforme en ligne : Le ministère des Finances du Canada a hébergé un site Web de consultation en ligne géré par Publivate pour recueillir les points de vue du grand public en leur soumettant des défis et des questions. Les Canadiens ont aussi eu la possibilité de participer à un forum d’idées et de suggérer des améliorations.
Autres méthodes : Les Canadiens ont également fait connaître leurs points de vue par courriel et dans les médias sociaux.
La plateforme en ligne a permis aux Canadiens de soumettre leurs commentaires par l’intermédiaire de deux grandes méthodes de collecte de données : 1) des cahiers de consultation électroniques : des questions fermées qui permettent de quantifier les résultats; et 2) un forum d’idées : une approche ouverte qui a permis aux participants d’expliquer leurs idées et de discuter des améliorations suggérées
Les méthodes mentionnées ci-dessus ont survolé quatre grands thèmes : 1) investir dans les projets d’infrastructure; 2) améliorer la capacité des Canadiens d’innover; 3) se préparer pour les emplois de demain; et 4) créer de nouvelles occasions en matière de commerce et d’investissement à l’échelle mondiale.
La plateforme de consultation a été mise en ligne le 26 septembre 2016 et est demeurée accessible au grand public jusqu’au 19 décembre 2016 à 23 h 59 HNP.
Globalement, en incluant les sondages partiellement complétés sur les quatre thèmes, un total de 32826cahiers de consultation électroniques ont été reçus, et le décompte est le suivant :
Thème | Cahiers de consultation électroniques complétés en entier | Cahiers de consultation électroniques partiellement complétés | Total |
Investir dans les projets d’infrastructure | 8 376 | 457 | 8 833 |
Améliorer la capacité des Canadiens d’innover | 6 886 | 1 382 | 8 268 |
Se préparer pour les emplois de demain | 8 048 | 694 | 8 742 |
Créer de nouvelles occasions d’affaires et d’investissement à l’échelle mondiale | 6 755 | 228 | 6 983 |
Total | 30 065 | 2 761 | 32 826 |
En tout, 252 idées ont été soumises dans le cadre du forum d'idées. Le décompte par thème est présenté ci-dessous.
Thème | Idées soumises |
Investir dans les projets d’infrastructure | 86 |
Améliorer la capacité des Canadiens d’innover | 55 |
Se préparer pour les emplois de demain | 76 |
Créer de nouvelles occasions d’affaires et d’investissement à l’échelle mondiale. | 35 |
Total | 252 |
Les participants pouvaient formuler des commentaires au sujet des idées mises de l'avant et suggérer des améliorations. En tout, ils ont proposé 591 améliorations.
Les interactions avec les médias sociaux sont résumées ci-dessous.
Portée | |
Événements en direct sur Facebook | 54 011 |
Événements en direct sur Google | 1 415 |
Événements en direct sur YouTube et Facebook | 162 |
Publications sur LinkedIn | 4 830 |
Publicité payée sur Facebook | 869 933 |
Total | 930 351 |
En outre, 59 783 visiteurs uniques en ligne ont été comptabilisés au total.
656 commentaires par courriel ont été reçus au total. La plupart des idées ou des suggestions étaient présentées dans le corps du courriel, alors que certains courriels contenaient des fichiers joints.
Dans l’ensemble, 72 % des participants préféreraient que le gouvernement mette l’accent au-delà des 12 prochains mois lorsqu’il est question d’assurer la croissance de l’économie et de transformer celle-ci afin qu’elle soit à l’œuvre pour la classe moyenne.
% | |
Mettre l'accent sur les activités quotidiennes | 8% |
Mettre l'accent sur les 6 prochains mois | 6% |
Mettre l'accent sur les 12 prochains mois | 14% |
Mettre l'accent sur les prochaines années | 24% |
Mettre l'accent sur les perspectives à plus long terme | 48% |
Question : À votre avis, le gouvernement du Canada devrait-il mettre l’accent sur les perspectives à court terme ou à long terme lorsqu’il est question d’assurer la croissance de l’économie et de transformer celle-ci afin qu’elle soit à l’œuvre pour la classe moyenne? Échantillon : Tous les répondants (n=8 833) |
Un peu plus des deux tiers des participants indiquent qu’il est très important que le gouvernement réalise des investissements dans l’économie en vue de renforcer la classe moyenne; et un autre 19 % des participants est d’avis que c’est plutôt important.
% | |
Très important | 67% |
ôt important | 19% |
Pas important | 14% |
Question : À quel point est-il important que le gouvernement du Canada réalise des investissements dans l’économie en vue de renforcer la classe moyenne et de créer de meilleures possibilités pour nos enfants et nos petits-enfants? Échantillon : Tous les répondants (n=8 735) |
Près de 8 participants sur 10 croient qu’il est très important que le gouvernement fédéral collabore avec les provinces, les collectivités et d’autres partenaires locaux pour qu’il s’assure d’obtenir le maximum de chaque dollar investi et pour que les besoins locaux soient satisfaits. Globalement, 91 % des participants considèrent que c’est à tout le moins plutôt important.
% | |
Très important | 78% |
ôt important | 13% |
Pas important | 9% |
Question : Le gouvernement investira plus de 120 milliards de dollars dans le transport en commun, le logement, l’environnement et d’autres projets d’infrastructure au cours de la prochaine décennie. Ces investissements permettront de créer des emplois dès maintenant, d’assurer la croissance durable de l’économie et de rendre nos collectivités plus dynamiques. Selon vous, à quel point est-il important que le gouvernement fédéral collabore avec les provinces, les collectivités et d’autres partenaires pour qu’il s’assure d’obtenir le maximum de chaque dollar investi et pour que les besoins locaux soient satisfaits? Échantillon : Tous les répondants (n=8 376) |
Un peu moins de la moitié des participants désigne les routes et les ponts comme étant le secteur lié à l’infrastructure dans lequel le gouvernement devrait donner priorité à ses investissements; globalement, les trois quarts des participants sélectionnent ce secteur parmi leurs trois priorités. Les autres priorités dignes de mention sont les services publics, le transport en commun et le logement abordable.
Premier rang | Trois premiers rangs | |
Routes et ponts | 44% | 76% |
Logement abordable | 16% | 38% |
Services publics | 11% | 66% |
Infrastructure « verte » ou environnementale | 8% | 19% |
Transport en commun | 7% | 58% |
Collectivités des Premières Nations | 5% | 19% |
Atténuation des catastrophes | 2% | 13% |
Autres (veuillez préciser) | 8% | 11% |
Question : En gardant à l’esprit qu’une grande partie de l’infrastructure publique est détenue par les provinces et les municipalités, dans quels secteurs liés à l’infrastructure le gouvernement du Canada devrait-il donner priorité à ses investissements? Faites glisser pour classer les éléments, le plus prioritaire figurant en haut. Échantillon : Tous les répondants (n=8 268) |
En tout, 86 idées ont été soumises dans la catégorie « Investir dans le transport en commun, le logement, l’environnement et d’autres projets d’infrastructure ». Les idées émises et les améliorations suggérées concernent surtout le transport en commun, l’environnement, l’infrastructure verte, l’innovation et le développement.
En guise de contexte, des extraits de descriptions d’idées sont présentés ci-dessous. Ces idées ont été choisies pour le présent rapport en raison du niveau de mobilisation (commentaires et points de vue) qu’elles ont généré et de leur pertinence par rapport au thème.
Arrivée du train à grande vitesse au Canada : « L’idée est simple : on investit dans les trains de passagers à grande vitesse dans les corridors les plus densément peuplés du pays (Québec-Windsor, Calgary-Edmonton, Vancouver-Seattle) et on se dote d’un plan à long terme (25 ans) pour le développement d’un réseau rapide (mais moins rapide que le TGV) vers les villes secondaires (Edmonton-Saskatoon-Winnipeg; Calgary-Regina-Winnipeg; Saskatoon-Regina; Vancouver-Squamish-Whistler; Montréal-St-Hyacinthe-Drummondville-Sherbrooke, etc.). »
Augmenter les options en matière de logement abordable/Favoriser l’accès au logement : « Les gens qui bénéficient de mesures de soutien du revenu ou de soutien aux personnes handicapées doivent avoir accès à un logement abordable et sûr. Dans la plupart des cas, les personnes qui bénéficient de mesures de soutien du revenu consacrent plus de la moitié de leur revenu au loyer. En raison de la pénurie de logements subventionnés par le gouvernement fédéral ou les gouvernements provinciaux, les personnes qui habitent dans des “maisons de chambres” se retrouvent souvent dans cette situation et doivent payer un loyer à un propriétaire privé. Cela pose quelques problèmes, il n’y a pas toujours de cuisine ou de salle de bains dans la chambre, ni même de buanderie dans l’immeuble. Les services publics ne sont pas compris. Le coût de la nourriture fait en sorte qu’il est impossible pour ceux qui vivent dans la pauvreté ou les gens à faible revenu de s’éloigner du cœur du centre-ville, là où se trouvent les ressources comme les soupes populaires pour les sans-abri, les refuges qui servent de dispensaires pour les banques alimentaires et les centres qui ont pour mission d’aider les moins nantis à avoir accès à des ressources. »
Bien que la majorité des participants indiquent avoir à tout le moins plutôt confiance que les entreprises canadiennes sont bien placées pour être concurrentielles à l’échelle internationale, à peine 15 % d’entre eux se disent très confiants, alors que plus du double (37 %) se disent pas du tout confiants.
% | |
Très confiant | 15% |
ôt confiant | 48% |
Pas du tout confiant | 37% |
Question : En règle générale, dans quelle mesure avez-vous confiance que les entreprises canadiennes sont bien placées pour être concurrentielles à l’échelle internationale? Échantillon : Tous les répondants (n=7 555) |
Bien que le manque de talents et de compétences soit le plus grand obstacle à surmonter en ce qui concerne l’innovation des entreprises, si l’on examine les obstacles qui occupent les trois premiers rangs, on s’aperçoit que d’autres le devancent.
Premier rang | Trois premiers rangs | |
Le manque de talents et de compétences | 24% | 47% |
Le coût lié à l’investissement dans l’innovation | 20% | 61% |
Les défis à relever pour transformer la recherche en produits et en services offerts sur le marché | 17% | 77% |
Le manque d’accès au financement | 15% | 45% |
L’incertitude quant aux technologies dans lesquelles investir | 6% | 48% |
Autres (veuillez préciser) | 19% | 22% |
Question : À votre avis, quels sont les plus grands obstacles à l’innovation des entreprises au Canada? Faites glisser pour classer les éléments, l’obstacle le plus grand figurant en haut. Échantillon : Tous les répondants (n=7 273) |
Renforcer l’appui à la recherche et au développement dans les établissements d’enseignement postsecondaire est assurément la mesure la plus populaire auprès des participants pour aider les Canadiens à élaborer leurs idées et à les mettre en marché. La promotion de partenariats entre les gouvernements, les instituts de recherche et les entreprises arrive au deuxième rang.
Premier rang | Trois premiers rangs | |
Renforcer l’appui à la recherche et au développement dans les universités et les collèges | 43% | 79% |
Promouvoir les partenariats entre les gouvernements, les instituts de recherche et les entreprises afin que les connaissances et les découvertes générées en laboratoire se rendent jusqu’au marché | 14% | 72% |
Améliorer l’accès au financement des entreprises | 13% | 39% |
Offrir des services efficients aux entreprises qui présentent un potentiel de croissance, y compris des conseils sur l’accès à d’éventuels nouveaux marchés | 8% | 31% |
Aider les entreprises à obtenir les talents dont elles ont besoin pour trouver des idées et assurer la croissance de leurs activités | 4% | 21% |
Établir des ententes de recherche et de développement entre les pays | 3% | 42% |
Autres (veuillez préciser) | 14% | 16% |
Question : Quelles mesures aimeriez-vous que le gouvernement du Canada prenne pour aider les Canadiens à élaborer leurs idées et à les mettre en marché? Faites glisser pour classer les éléments, la mesure la plus importante figurant en haut. Échantillon : Tous les répondants (n=6 886) |
En tout, 55 idées ont été soumises dans la catégorie « Renforcer la capacité des Canadiens de créer des idées, des produits et des services nouveaux, et de les promouvoir partout dans le monde ». Les idées émises et les améliorations suggérées touchent surtout l’innovation, les entreprises, les emplois, la croissance et l’éducation des enfants.
En guise de contexte, des extraits de descriptions d’idées sont présentés ci-dessous. Ces idées ont été choisies pour le présent rapport en raison du niveau de mobilisation (commentaires et points de vue) qu’elles ont généré et de leur pertinence par rapport au thème.
Augmenter l’innovation dans les PME en différenciant les politiques en science et les politiques en innovation : « Depuis plusieurs décennies, le Canada est principalement axé sur l’apport d’idées pour générer l’innovation au lieu de favoriser une économie de l’innovation qui réponde à la demande d’idées, la demande de solutions et la demande des consommateurs ou du marché pour de nouveaux produits et services. Bien que le financement important consenti pour l’excellence en science ait à juste titre produit des résultats reconnus partout dans le monde, cette innovation ne s’est pas traduite par des résultats qui augmentent la productivité nationale. En ce qui concerne le continuum science-innovation, il est temps que le gouvernement cible ses interventions et son financement sur les initiatives qui propulsent l’innovation, comme la recherche appliquée et la commercialisation de la recherche. Le rendement du Canada en matière d’innovation n’est pas optimal en raison du manque de politiques et de programmes soutenant fermement la recherche appliquée et la demande de l’industrie dans le domaine de l’innovation. »
La créativité, l’éducation et les petites entreprises : « De nombreux nouveaux diplômés peinent à se trouver du travail parce que les emplois dans leur domaine sont rares. Les propriétaires de petites entreprises ont parfois du mal à trouver le bon candidat qui possède les compétences précises qu’ils recherchent, mais plus important encore, les coûts associés à l’exploitation d’une entreprise sont souvent synonymes de pressions financières. Les propriétaires doivent répondre aux besoins de base de leur entreprise, notamment en ce qui concerne l’assurance responsabilité, l’assurance responsabilité professionnelle, le coût des services publics nécessaires à ses activités et le coût des développements technologiques afin de fournir aux employés et à leur entreprise un environnement leur permettant de se maintenir à flot, voire de prospérer. Il est important pour la petite entreprise de recruter le bon candidat et de faire preuve de créativité en partageant des idées au sujet de la productivité, des produits, des services, de la rentabilité et de la dimension locale. »
Compte tenu du nombre limité d'options, les résultats pour les 3 premiers rangs ne sont pas indiqués
Premier rang | ||
Trop peu de possibilités d’emploi | 45% | |
Difficulté de trouver un équilibre entre les obligations personnelles et professionnelles | 30% | |
Possibilités d’apprentissage inadéquates | 8% | |
Autres (veuillez préciser) | 17% | |
Question : Dans votre collectivité, quels sont d’après vous les obstacles à l’obtention d’un emploi? Faites glisser pour classer les éléments, l’obstacle le plus grand figurant en haut. Échantillon : Tous les répondants (n=8 742) |
Soutenir les possibilités d’apprentissage, les placements coopératifs et les stages est de loin perçu comme le premier domaine dans lequel le gouvernement doit mettre l’accent pour aider les Canadiens à obtenir un bon emploi.
Premier rang | Trois premiers rangs | |
Soutenir les possibilités d’apprentissage, les placements coopératifs et les stages | 47% | 91% |
Soutenir une éducation et une formation qui correspondent aux besoins du marché du travail de demain | 15% | 90% |
Investir dans les collectivités dans des domaines comme le transport en commun, le logement, l’environnement et d’autres projets d’infrastructure | 13% | 33% |
Investir dans l’éducation postsecondaire | 12% | 70% |
Autres (veuillez préciser) | 14% | 16% |
Question : Dans quels domaines faut-il que le gouvernement fédéral investisse davantage pour aider les Canadiens à obtenir un bon emploi? Faites glisser pour classer les éléments, le plus prioritaire figurant en haut. Échantillon : Tous les répondants (n=8 209) |
Compte tenu du nombre limité d'options, les résultats pour les 3 premiers rangs ne sont pas indiqués
Premier rang | |
Créer un fonds centré sur l’apprentissage axé sur les compétences | 40% |
Investir dans les gens et dans l’économie | 38% |
Faire en sorte qu’il soit plus facile d’attirer les talents de l’étranger au Canada | 3% |
Autres (veuillez préciser) | 19% |
Question : Parmi les mesures suivantes, quelles sont celles qui, d’après vous, seront les plus susceptibles d’aider les Canadiens à obtenir un bon emploi? Faites glisser pour classer les éléments, le plus prioritaire figurant en haut. Échantillon : Tous les répondants (n=8 048) |
En tout, 76 idées ont été soumises dans la catégorie « Se préparer pour les emplois de demain ». Les idées émises et les améliorations suggérées concernent surtout les emplois et la main-d’œuvre en général, l’éducation, les affaires, le développement et la croissance.
En guise de contexte, des extraits de descriptions d’idées sont présentés ci-dessous. Ces idées ont été choisies pour le présent rapport en raison du niveau de mobilisation (commentaires et points de vue) qu’elles ont généré et de leur pertinence par rapport au thème.
Exploiter nos ressources naturelles : « Il faut que le gouvernement aide les entreprises à exploiter les ressources naturelles que le pays a à offrir afin de réduire notre dépendance aux importations. Pensons au pétrole et au gaz naturel, au bois d’œuvre, à l’énergie hydroélectrique, à l’agriculture et à l’élevage ainsi qu’aux minerais et aux métaux. Ces industries de base stimuleront d’autres secteurs et l’ensemble des Canadiens en profitera. Ceci créera des emplois et le Canada fera figure de chef de file mondial pour ce qui est de démontrer comment diriger un pays comme si c’était une entreprise rentable et autonome. »
Une stratégie nationale inclusive axée sur les compétences : « À l’heure actuelle, le nombre de Canadiens qui font des études postsecondaires atteint des niveaux records. Les perspectives d’emploi ne sont pas bonnes pour autant – le taux de chômage est de 7 % à l’échelle nationale, alors que ce pourcentage est presque deux fois plus élevé chez les jeunes. Ce n’est pas par manque de talents que nous avons des emplois inoccupés et des personnes sans emploi (de qualité); c’est plutôt en raison de notre façon de développer les talents et des outils que nous mettons à la disposition des gens.
Le Canada ne dispose pas de données granulaires, comparables, à jour et de grande qualité au sujet du marché du travail pour indiquer aux étudiants, aux autres apprenants, aux employés, aux parents et aux conseillers en orientation à quels domaines d’études ou à quelles compétences ils devraient s’intéresser. Résultat : un trop grand nombre d’étudiants possèdent une formation générale qui coûte très cher et des gens qui occupent des emplois (souvent bien en deçà de leurs qualifications) qui ne correspondent pas aux compétences qu’ils ont acquises pendant leurs études . »
Aucune préférence nette ne se dégage, que ce soit de s’ouvrir au monde en ce qui concerne la coopération internationale, d’aider les Canadiens à se préparer pour les emplois de l’avenir ou de promouvoir les sociétés canadiennes à l’étranger.
Compte tenu du nombre limité d'options, les résultats pour les 3 premiers rangs ne sont pas indiqués
Premier rang | |
S’ouvrir au monde en ce qui concerne la coopération internationale, le commerce, l’investissement et l’accès à de nouveaux marchés | 33% |
Aider les Canadiens à se préparer pour les emplois de l’avenir | 28% |
Promouvoir les sociétés canadiennes à l’étranger | 22% |
Autres (veuillez préciser) | 17% |
Question : Comment le gouvernement du Canada peut-il aider les entreprises canadiennes à connaître du succès sur la scène mondiale? Faites glisser pour classer les éléments, le plus prioritaire figurant en haut. Échantillon : Tous les répondants (n=6 983) |
Un pourcentage appréciable de participants préférerait combler l’écart entre les prix de biens et de services au Canada et à l’étranger. Subventionner certains secteurs est manifestement l’option la moins populaire.
Compte tenu du nombre limité d’options, les résultats pour les 3 premiers rangs ne sont pas indiqués
Premier rang | |
Encourager une plus grande concurrence sur le marché | 42% |
Combler l’écart entre les prix de biens et de services au Canada et à l’étranger | 33% |
Subventionner certains secteurs | 6% |
Autres (veuillez préciser) | 19% |
Question : Comment le gouvernement du Canada peut-il aider les consommateurs? Faites glisser pour classer les éléments, le plus prioritaire figurant en haut. Échantillon : Tous les répondants (n=6 855) |
Compte tenu du nombre limité d’options, les résultats pour les 3 premiers rangs ne sont pas indiqués
Premier rang | |
Maintenir le dynamisme de l’économie canadienne | 48% |
Conclure et renouveler des accords internationaux | 24% |
Promouvoir le Canada à l’étranger | 11% |
Autres (veuillez préciser) | 17% |
Question : Comment le gouvernement du Canada peut-il attirer plus d’investissements au Canada? Faites glisser pour classer les éléments, le plus prioritaire figurant en haut. Échantillon : Tous les répondants (n=6 816) |
Fixer un prix pour le carbone est clairement l'option la moins populaire.
Compte tenu du nombre limité d’options, les résultats pour les 3 premiers rangs ne sont pas indiqués
Premier rang | |
Investir dans les technologies propres qui favorisent la croissance de l’économie et la protection de l’environnement | 46% |
Offrir des incitatifs aux particuliers et aux entreprises qui adoptent des technologies propres | 25% |
Fixer un prix pour le carbone | 6% |
Autres (veuillez préciser) | 23% |
Question : Quelles sont, pour le gouvernement du Canada, les meilleures façons de créer une « croissance propre » – une croissance qui assure un équilibre entre l’économie et l’environnement? Faites glisser pour classer les éléments, le plus prioritaire figurant en haut. Échantillon : Tous les répondants (n=6 755) |
En tout, 35 idées ont été soumises dans la catégorie « Créer de nouvelles occasions en matière de commerce et d’investissement à l’échelle mondiale ». Les idées émises et les améliorations suggérées concernent surtout les entreprises et le commerce.
En guise de contexte, des extraits de descriptions d’idées sont présentés ci-dessous. Ces idées ont été choisies pour le présent rapport en raison du niveau de mobilisation (commentaires et points de vue) qu’elles ont généré et de leur pertinence par rapport au thème.
Pas en situation de déficit budgétaire : « Donnez toute la liberté au secteur privé, et permettez-lui de faire son travail et de créer de la richesse et les emplois suivront. Le gouvernement ne peut pas créer d’emplois, il peut seulement les détruire ou faire crouler les entreprises sous une tonne de paperasse inutile. Posez la question à quiconque a déjà exploité une petite entreprise et vous le constaterez vous-même. »
Éducation internationale – une plateforme pour le commerce et les investissements : « La prochaine génération d’entrepreneurs, de chercheurs et d’innovateurs aura besoin d’un vaste ensemble de compétences pour réussir et apporter sa contribution dans le marché mondial des idées. Il faut que tous les étudiants universitaires aient la possibilité d’étudier partout dans le monde et aient accès à des occasions d’apprentissage intégré au travail.
Faire des études à l’étranger fait partie de l’éducation au 21e siècle. À peine 3,1 % des Canadiens qui poursuivent des études universitaires de 1er cycle à temps plein (environ 25 000) vont à l’étranger chaque année, malgré le fait que 97 % des universités proposent des expériences internationales. Une collaboration intersectorielle est nécessaire pour veiller à ce que les jeunes Canadiens saisissent les occasions qui leur permettront de se doter de compétences internationales et interculturelles qui, en début de carrière, seront précieuses pour leurs employeurs . »
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