William Merrifield

Comme l’indique l’extrait suivant du London Gazette, William Merrifield est récipiendaire de la Croix de Victoria. Cette médaille est décernée pour un acte de bravoure remarquable, un acte de vaillance ou d’abnégation audacieux ou extraordinaire, ou un dévouement extrême au devoir face à l’ennemi.

Croix de Victoria - Première Guerre mondiale, 1914-1918

William Merrifield

William Merrifield naît à Brentwood, en Angleterre, le 9 octobre 1890 et immigre par la suite au Canada. Durant la Première Guerre mondiale, il s’enrôle dans le Corps expéditionnaire canadien et sert dans le 4e Bataillon d’infanterie. Merrifield se voit décerner la Médaille militaire pour sa conduite près de Passchendaele, en Belgique, les 6 et 7 novembre 1917.

Le 1er octobre 1918, la progression du Sergent Merrifield et de ses hommes, près d’Abancourt, en France, est arrêtée par un tir intense provenant de deux positions de mitrailleuses allemandes. Le Sergent Merrifield décide d’attaquer seul les deux positions. Courant d’un trou d’obus à l’autre, il tue les combattants du détachement de la première mitrailleuse et, bien que blessé, il poursuit sa route vers la deuxième position, où il se sert d’une grenade pour tuer tous les défenseurs ennemis. Le Sergent Merrifield refuse d’être évacué et continue de commander son peloton jusqu’à ce qu’il soit de nouveau blessé, cette fois gravement. Pour avoir fait preuve « des plus grandes qualités de courage et de leadership » à cette occasion, le Sergent Merrifield se voit décerner la Croix de Victoria.

Il s'éteint à Toronto, en Ontario, le 8 août 1943.

Citation

Pour un acte de bravoure remarquable et pour son zèle au cours d’une attaque près d’Abancourt, le 1er octobre 1918. Quand ses hommes sont arrêtés par les tirs intenses de deux positions de mitrailleuses, il décide de les attaquer seul. Courant d’un trou d’obus à un autre, il tue les combattants du premier poste et, bien que blessé, il poursuit sa route jusqu’au second poste et tue tous ses occupants avec une grenade. Il refuse d’être évacué et continue de commander son peloton même s’il est à nouveau gravement blessé.

Le Sgt Merrifield a accompli son service avec une distinction exceptionnelle à de nombreuses reprises dans le passé et tout au long de l’offensive du 1er octobre, il a affiché les plus grandes qualités de courage et de leadership.

(London Gazette, no 31108, le 6 janvier 1919)

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