William Henry Metcalf

Comme l’indique l’extrait suivant du London Gazette, William Henry Metcalf est récipiendaire de la Croix de Victoria. Cette médaille est décernée pour un acte de bravoure remarquable, un acte de vaillance ou d’abnégation audacieux ou extraordinaire, ou un dévouement extrême au devoir face à l’ennemi.

Croix de Victoria - Première Guerre mondiale, 1914-1918

William Henry Metcalf

William Henry Metcalf naît à Waite Township, aux États-Unis, le 29 janvier 1885. Au début de la Première Guerre mondiale, il traverse la frontière et s’enrôle dans le Corps expéditionnaire canadien pour finalement servir dans le 16e Bataillon d’infanterie. Le Caporal suppléant Metcalf reçoit la Médaille militaire en 1916 pour sa participation aux combats de la bataille de la Somme.

Le 2 septembre 1918, le Caporal suppléant Metcalf mérite la Croix de Victoria, près de Cagnicourt, en France, lors de la deuxième bataille d’Arras. Ce jour-là, son bataillon attaque une tranchée allemande, mais son flanc droit est contenu par une forte résistance. Après avoir évalué la situation, le Caporal suppléant Metcalf s’élance vers un char qui passe à sa gauche, sous un feu nourri de mitrailleuse. À l’aide d’un drapeau de signalisation, il marche devant le char et le dirige le long de la tranchée ennemie. Le char tire sur la tranchée allemande, les positions des mitrailleuses ennemies sont éliminées et de lourdes pertes sont infligées aux défenseurs. Quoique blessé au cours de l’engagement, le Caporal suppléant Metcalf continue son avance jusqu’à ce qu’on lui ordonne de quitter la ligne de feu afin de faire soigner sa blessure.

Le Caporal suppléant Metcalf s'éteint à Lewiston, au Maine, le 8 août 1968.

Citation

Pour un acte de bravoure remarquable, pour son initiative et pour son zèle quand, le flanc droit de son bataillon étant contenu, il évalue la situation et s’élance vers un char qui passe à sa gauche, sous le feu nourri d’une mitrailleuse. Brandissant un drapeau de signalisation, il marche à l’avant du char et le dirige le long de la tranchée ennemie, pour qu’il enfile des balles et des bombes. Les positions des mitrailleuses sont éliminées, de lourdes pertes sont infligées aux ennemis et il vient ainsi à bout d’une situation très critique.

Plus tard, en dépit de ses blessures, il poursuit son avance jusqu’à ce qu’il reçoive l’ordre d’entrer dans un trou d’obus et de faire panser ses blessures.

Tout au long de l’action, il a affiché une bravoure hors du commun.

(London Gazette, no 31012, le 15 novembre 1918)

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