John Francis Young
Comme l’indique l’extrait suivant du London Gazette, John Francis Young est récipiendaire de la Croix de Victoria. Cette médaille est décernée pour un acte de bravoure remarquable, un acte de vaillance ou d’abnégation audacieux ou extraordinaire, ou un dévouement extrême au devoir face à l’ennemi.
Croix de Victoria - Première Guerre mondiale, 1914-1918
John Francis Young naît à Kidderminster, en Angleterre, le 14 janvier 1893. Il aurait immigré au Canada dans sa jeunesse. Quand la Première Guerre mondiale éclate, il s’enrôle dans le 87e Bataillon d’infanterie du Corps expéditionnaire canadien en qualité de brancardier.
Le Soldat Young s'est vu décerner la Croix de Victoria pour sa conduite, le 2 septembre 1918, lors des combats visant la ligne Drocourt-Quéant près de Dury, en France. Ce jour-là, sa compagnie subit de lourdes pertes en raison de tirs d’obus et de mitrailleuses. Le Soldat Young s’avance pour soigner les blessés, bien qu'il soit complètement exposé au tir des Allemands. Quand les pansements viennent à manquer, il se rend au poste de commandement de sa compagnie pour prendre d’autres fournitures médicales et retourne à sa tâche, sous le feu ennemi. Plus tard, quand les tirs allemands ont quelque peu diminué, le Soldat Young organise et commande des détachements de brancardiers afin de ramener les blessés qu’il a soignés. Le courage du Soldat Young durant cette action militaire a permis de sauver de nombreuses vies.
Le Soldat Young s’éteint à Sainte-Agathe, au Québec, le 7 novembre 1929.
Citation
Pour un acte de bravoure remarquable et pour son sens du devoir lors d’une attaque dans le secteur Dury-Arras, le 2 septembre 1918, en sa qualité de brancardier rattaché à la compagnie « D » du 87e Bataillon, Régiment de Québec.
Lors de son avance sur la crête, sa compagnie subit de lourdes pertes en raison des tirs d’obus et de mitrailleuses.
Malgré l’absence de toute couverture, le Sdt Young n’hésite pas un seul instant; il s’avance sur un terrain balayé par les tirs pour aller soigner les blessés. Quand les pansements viennent à manquer, il retourne plusieurs fois au poste de commandement de sa compagnie, sous les tirs intenses, pour aller chercher de nouvelles fournitures médicales. Il poursuit sa tâche pendant plus d’une heure, affichant sans relâche une audace absolue.
Grâce à sa conduite courageuse, il a sauvé la vie d’un grand nombre de ses camarades.
Plus tard, quand les tirs ennemis ont quelque peu diminué, il organise et commande des détachements de brancardiers pour ramener les blessés qu’il a soignés.
Tout au long des opérations des 2, 3 et 4 septembre, le Sdt Young a fait preuve d’une bravoure exceptionnelle et d’un sens aigu du devoir.
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