Edward James Gibson Holland
Comme l’indique l’extrait suivant du London Gazette, Edward James Gibson Holland est récipiendaire de la Croix de Victoria. Cette médaille est décernée pour un acte de bravoure remarquable, un acte de vaillance ou d’abnégation audacieux ou extraordinaire, ou un dévouement extrême au devoir face à l’ennemi.
Croix de Victoria - Guerre en Afrique du Sud (des Boers), 1899-1902
Edward James Gibson Holland naît à Ottawa, en Ontario, le 2 février 1878. Jeune homme, il s'enrôle dans le 5th Princess Louise Dragoon Guards de la milice. Peu après le début de la guerre d’Afrique du Sud (1899-1902), il s’enrôle dans le Royal Canadian Dragoons.
Le 7 novembre 1900, à Liliefontein, près de la rivière Komati, un nombre important de commandos de Boers cherchent à encercler une colonne britannique en retraite dont l’arrière-garde est constituée de deux formations du Royal Canadian Dragoons et de deux canons de 12 livres appartenant à la batterie « D » de la Royal Canadian Field Artillery. Le Sergent Holland est responsable d’une mitrailleuse Colt qui fait feu entre les deux canons de 12 livres et contribue ainsi à tenir les Boers à distance. Lorsque sa mitrailleuse s’enraye, le Sergent Holland met calmement hors service le canon brûlant, se met à courir, capture un cheval, puis s’éloigne, l’arme sous le bras. Pour avoir contribué à protéger les canons de 12 livres et pour avoir empêché l’ennemi de se servir de sa mitrailleuse, le Sergent Holland se voit décerner la Croix de Victoria, l’une des trois accordées pour des faits d’armes distincts lors de cette action militaire.
Après son retour au Canada, le Sergent Holland devient officier au sein de son ancienne unité de la milice, le 5th Princess Louise Dragoon Guards. Au cours de la Première Guerre mondiale, il commande une batterie de mitrailleuses motorisées et sert en France avec le Corps expéditionnaire canadien durant un an. Le Sergent Holland s'éteint à Cobalt, en Ontario, le 18 juin 1948.
Citation
Le Sergent Holland s’est formidablement bien acquitté de sa responsabilité de la mitrailleuse Colt, et il tient les Boers loin des deux canons de 12 livres, tirant à courte distance. Quand il s’aperçoit que l’ennemi est trop proche de lui pour qu’il puisse s’enfuir avec l’affût, son cheval ayant été atteint par un explosif, il soulève calmement la mitrailleuse et s’enfuit, l’arme sous le bras.
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