Mission des Nations unies en République centrafricaine (MINURCA)

Information internationale

Nom de l'opération internationale : Mission des Nations unies en République centrafricaine

Nom de la mission internationale : Mission des Nations unies en République centrafricaine (MINURCA)

Mandat de l'opération : Nations Unies

Région géographique : Afrique

Lieu : publique centrafricaine

Date : 15 avril 1998 - 22 octobre 1999

Mandat de la mission : Conseil de sécurité, résolution 1159 de mars 1998; se termine avec la résolution 1271, adoptée par le Conseil de sécurité le 22 octobre 1999.

En 1996, la République centrafricaine a été secouée par une crise politico-militaire, ponctuée par trois mutineries successives d’éléments des forces armées. Cette crise résultait dans une large mesure du mécontentement généralisé lié aux problèmes sociaux et politiques, exacerbé par le fait que le gouvernement ne versait pas les salaires. Préoccupés par la situation et ses conséquences pour la région, et à la demande du président Ange-Félix Patassé, les participants à la 19e Conférence au sommet des chefs d’état de la France et de l’Afrique, tenue en décembre 1996, ont demandé aux présidents du Gabon, du Burkina Faso, du Tchad et du Mali de se rendre à Bangui et d’aider les forces loyales au président Patassé et les rebelles à négocier une trêve. Le 25 janvier 1997, après des négociations intenses et prolongées, les parties ont conclu les Accords de Bangui, qui contenaient les éléments nécessaires au règlement complet des conflits, y compris la Mission interafricaine de surveillance des Accords de Bangui (MISAB) en République centrafricaine. Créée le 31 juillet 1997, la MISAB avait pour mandat de restaurer la paix et la sécurité en surveillant l’application des Accords de Bangui et en dirigeant les opérations de désarmement des anciens rebelles, de la milice et de toutes les autres personnes armées illégalement.

Le 8 février 1997, dans le cadre de la MISAB, on a déployé à Bangui quelque 800 soldats en provenance du Burkina Faso, du Tchad, du Gabon et du Mali et, plus tard, du Sénégal et du Togo, sous le commandement militaire du Gabon et avec l’appui logistique et financier de la France. Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations unies, les membres de la MISAB et les responsables du soutien logistique étaient autorisés à assurer la sécurité et la liberté de mouvement de leur personnel.

En novembre 1997, le secrétaire général a formulé des recommandations sur la prolongation du soutien international au-delà de la date d’expiration du mandat de la MISAB. Même si les états participant à la MISAB étaient disposés à continuer d’aider la République centrafricaine à consolider la paix, ils n’avaient pas la capacité de le faire sans la France, qui se préparait à retirer toutes ses troupes et, par conséquent, son soutien logistique, à partir d’avril 1998. Le sécretaire général a donc recommandé l’établissement et le déploiement d’une autre opération de maintien de la paix autorisée par la communauté internationale. En vertu de la résolution 1159 (1998) du Conseil de sécurité des Nations unies, la Mission des Nations unies en République centrafricaine (MINURCA) a vu le jour le 15 avril 1998.

Le 22 octobre 1999, le Conseil de sécurité a adopté la résolution 1271, par laquelle il décidait de mettre fin au mandat de la MINURCA. Dans la même résolution, il a été décidé d’explorer la possibilité de maintenir la présence politique des Nations unies après le retrait de la MINURCA. Le 15 février 2000, la MINURCA a été remplacée par le Bureau des Nations unies en République centrafricaine (BONUCA).

Renseignements de l'opération des FC (PRUDENCE)

Nom : PRUDENCE

Date : 15 avril 1998 - 21 décembre 1999

Enoncé de mission de la Force opérationnelle canadienne : Aider le gouvernement de la République centrafricaine à maintenir la paix, la sécurité et la liberté de mouvement et à protéger les installations clés dans la capitale de Bangui; superviser et contrôler le stockage de toutes les armes récupérées dans le cadre de l'opération de désarmement; assurer la liberté de mouvement au personnel des Nations unies et protéger les biens de l’ONU; apporter une aide dans le cadre d’un programme de formation de la police nationale et soutenir les futures élections générales.

Historique de la mission : Le contingent canadien de la MINURCA comptait initialement 45 personnes rassemblées dans le cadre de l’Opération Prudence. Déployé le 15 avril 1998, il avait comme rôle principal d’appuyer le système de communication de la mission et comportait un détachement chargé des communications, ainsi que du personnel de soutien et des officiers d’état-major. En octobre 1998, le contingent canadien a vu croître ses effectifs affectés aux transmissions afin de soutenir les élections générales planifiées pour la fin de 1998. Il y a eu quatre rotations de personnel par le 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada, de la Base des Forces canadiennes à Valcartier, Québec, et une rotation par le Quartier général et Régiment de transmissions de la 1re Division du Canada, de la BFC Kingston en Ontario. à la fin de 1999, la MINURCA avait rempli son mandat et les forces du maintien de la paix de l’ONU ont commencé à planifier leur départ. La mission canadienne s’est terminée en décembre 1999.

 

Sur notre photo, l'adjudant-maître Léo Losier opérateur-chef de la MINURCA procède à l'intallation de radios au Quartier général du contingent gabonais.

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