Transcription
Je me suis enrôlée dans les Forces armées canadiennes car je voulais faire partie de quelque chose de plus grand.
Je suis la caporal-chef Michelle Ferderbar, et je me trouve aujourd’hui à la clinique médicale de la 2e Ambulance de campagne; je suis technologue en radiologie médicale dans les Forces armées canadiennes.
Je suis née et j’ai grandi à Windsor, en Ontario. La radiologie a retenu mon attention, parce que c’était dans le domaine des soins de santé et que je voulais vraiment pouvoir aider les gens. Si on songe aux forces armées et au rôle que joue traditionnellement le Canada dans les conflits militaires, souvent celui de gardien de la paix, c’est quelque chose que je voulais vraiment faire, vraiment venir en aide aux gens. Et en reprenant mes fonctions de technologue en radiologie médicale de retour au pays, je savais que j’aurais l’occasion de revenir au travail concret avec les patients. J’aimais aussi la stabilité qu’offraient les forces armées, et je recherchais vraiment ce type de travail d’équipe.
Il y a l’incitation à toujours s’améliorer, à devenir meilleur, que ce soit sur le plan du conditionnement physique, de l’éducation ou des aptitudes sociales. Il y a cet encouragement à donner le meilleur de soi-même, et je pense que c’est vraiment attirant pour quelqu’un comme moi qui souhaite réellement réussir et grandir et s’épanouir en tant que personne.
Si vous regardez les statistiques dans le domaine de la technologie de la radiation médicale au début des années 1990, je crois, les femmes ne dominaient toujours pas dans ce métier, ce qui est très particulier, puisque la radiologie émane d’une femme, Mme Marie Curie, qui l’a amenée sur les lignes de front de la Première Guerre mondiale. Les premières personnes qui s’en sont servies étaient donc des femmes.
Je me souviens même que certaines de mes copines à qui j’en parlais disaient des choses comme : « Ça alors! L’instruction de base a l’air terrible. » Ce n’est que dix semaines de votre vie, et vous passez au travers; il y a aujourd’hui de la place parmi nous pour chaque femme qui veut franchir ces portes. Je crois que si c’est quelque chose qui vous intéresse et que vous voulez avoir un poste dans nos rangs, c’est à votre portée.
Les Forces armées canadiennes ouvrent leurs portes à toutes les femmes qui désirent les franchir. Toutes. Lorsque j’ai présenté ma demande, on a regardé mes compétences et on m’a demandé : « Que savez-vous faire? Que pouvez-vous apporter à notre organisation? Et que pouvez-vous faire pour améliorer la vie des autres soldats puisque vous voulez un poste en soins de santé? ». Des gens l’ont fait avant vous, alors n’imaginez pas que vous serez la première. Il y a un uniforme portant le nom de chaque personne qui souhaite se joindre à nous. Vous n’avez qu’à venir l’essayer.