Évaluation du Programme pour la connaissance de la situation dans tous les domaines – Recherche et développement pour la défense Canada

Août 2021

1258-03-045 - SMA(Svcs Ex)

Revu par le SMA(Svcs Ex) conformément à la Loi sur l’accès à l’information. Renseignements NON CLASSIFIÉS.

Sigles

AF
Année financière
ARC
Aviation royale canadienne
ATRTED
Attribution des tâches, recherche, traitement, exploitation et diffusion
BC
Bureau consultatif
BPR
Bureau de première responsabilité
COIC
Commandement des opérations interarmées du Canada
CSR
Comité supérieur de révision
DAN
Défense de l’Amérique du Nord
DGPRD
Directeur général – Programme (R et D)
DGPSRD
Directeur général – Partenariats stratégiques (R et D)
DGSIRD
Directeur général – Science et ingénierie (R et D)
DPF
Dirigeant principal des finances
DPGSRRD
Directeur – Planification et gestion stratégiques des ressources (R et D)
DSGRD
Directeur – Services généraux (R et D)
DSTIRD
Directeur – Services techniques et d’information (R et D)
EMIS
État-major interarmées stratégique
ETP
Équivalent temps plein
ETS
Enveloppe des traitements et salaires
FAC
Forces armées canadiennes
MDN
Ministère de la Défense nationale
N1
Niveau 1
NMT
Niveau de maturité technologique
NORAD
Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord
OTAN
Organisation du traité de l’Atlantique Nord
OTHR
Radar transhorizon
PSE
Protection, Sécurité, Engagement
R et D
Recherche et développement
RDDC
Recherche et développement pour la défense Canada
RE
Responsabilité essentielle
RESSAC
Recherche expérimentale - Sentinelle sous-marine pour l’Arctique canadien
RH
Ressources humaines
RSR
Renseignement, surveillance et reconnaissance
S et T
Science et technologie
SMA(Pol)
Sous-ministre adjoint (Politiques)
SMA(RDDC)
Sous-ministre adjoint (Recherche & développement pour la défense Canada)
SMA(Svcs Ex)
Sous-ministre adjoint (Services d’examen)
STDS
Science et technologie en matière de défense et de sécurité
VSSE
Véhicule sous-marin sans équipage


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Sommaire

Ce rapport présente les résultats de l’évaluation du Programme de science et technologie (S et T) pour la connaissance de la situation dans tous les domaines, menée au cours de l’année financière (AF) 2020-2021 par le Sous-ministre adjoint (Services d’examen) (SMA[Svcs Ex]) conformément avec la Politique sur les résultats du Conseil du Trésor (CT). L’évaluation porte sur la pertinence, l’efficacité et l’efficience de la connaissance de la situation dans tous les domaines au cours de sa période de cinq ans prévue, de l’AF 2015-2016 à l’AF 2019-2020. 

Description du programme de la connaissance de la situation dans tous les domaines

L’objectif principal du programme de recherche pour la connaissance de la situation dans tous les domaines est de générer des connaissances pour orienter les conseils fondés sur des données probantes concernant les options de surveillance des approches nordiques du Canada. RDDC est le principal agent de prestation et fournit des conseils aux organisations de niveau 1 (N1) pour orienter les options en matière de capacité et la prise de décision. Le programme a été financé par les services votés à partir de l’AF 2015-2016 et a été prolongé jusqu’à l’AF 2020-2021.

Portée de l’évaluation

Le présent rapport s’harmonise avec l’élément d’inventaire du programme Sciences, technologie et innovation (STI) pour le concept de la force de l’avenir de la Défense nationale. Au cours de l’évaluation, on a examiné le programme de la connaissance de la situation dans tous les domaines en tant que composante la plus importante et la plus représentative des programmes de recherche en S et T pour la défense de RDDC. Plus précisément, l’évaluation portait sur la mesure dans laquelle le programme de la connaissance de la situation dans tous les domaines permet la collaboration et génère des connaissances, des technologies et des options novatrices pour surmonter les difficultés liées à la surveillance, particulièrement dans l’Arctique.

Résumé des constatations

Pertinence

Il existe un besoin continu et mesurable en connaissances ainsi qu’en conseils scientifiques et technologiques pour la connaissance de la situation dans tous les domaines. Le programme est clairement harmonisé aux plans et aux priorités du gouvernement et contribue directement à l’établissement des politiques. La recherche et le développement (R et D) liée à la connaissance de la situation dans tous les domaines offre des options pertinentes et innovatrices pour la planification et les programmes futurs de la défense, et trace la voie à suivre dans de nouvelles initiatives de recherche à grande échelle.

Efficacité

Le programme a fait des progrès importants dans la génération d’options, de connaissances et de technologies pour orienter la planification et les options stratégiques de la défense. Des choix innovateurs et prometteurs en matière de recherche et de solutions ont été établis, en particulier pour le système de systèmes. De plus, des partenariats solides sont en place avec des intervenants dans le domaine de la recherche pour des réalisations conjointes, notamment avec le Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD) et le United States Department of Defence.

Les possibilités d’amélioration incluent la nécessité d’avoir une phase de planification et de formulation suffisante avant le lancement du programme, et d’avoir une meilleure intégration des exigences de capacité et de sécurité avec les partenaires. De plus, il existe des lacunes dans l’harmonisation des priorités opérationnelles du ministère de la Défense nationale (MDN) et des Forces armées canadiennes (FAC) avec la planification de la recherche de Recherche et développement pour la défense Canada (RDDC).

Conclusions générales

Le programme de connaissance de la situation dans tous les domaines est une initiative fructueuse. Il s’agissait d’une approche innovatrice pour faire des investissements importants en recherche, en utilisant une structure de gouvernance pan-domaines avec des résultats communs. Bien qu’elle soit considérée comme étant une initiative consultative et de collecte d’options, la connaissance de la situation dans tous les domaines contribue de manière significative à la planification de la défense et aux décisions stratégiques ainsi qu’à la voie à suivre pour assurer la capacité de surveillance à distance.

Les leçons tirées de la connaissance de la situation dans tous les domaines, tant en matière de réalisations que de possibilités d’amélioration, sont déjà utilisées pour développer la prochaine génération de travaux de recherche à grande échelle, telles que l’initiative Défense de l’Amérique du Nord (DAN).

Efficience

Le programme de la connaissance de la situation dans tous les domaines a stimulé une intégration innovatrice et fructueuse de la gouvernance et des résultats communs. Son approche pan-domaines a conduit à une meilleure recherche et constitue une réalisation importante par rapport aux résultats fragmentés précédents.

Cependant, des lacunes subsistent qui ont entravé les progrès et l’efficacité optimale du programme, notamment dans les domaines suivants : gestion des achats à l’appui des opérations de recherche; gestion des personnes et des communications; et planification des dépenses. De plus, il y avait un manque de rapports sur le rendement stratégique pour aider à éclairer les décisions au niveau de l’organisation d’une manière ordonnée, cohérente et axée sur le rendement tout au long de la durée de vie du programme.

La majorité des lacunes évaluées dans le cadre de l’évaluation étaient particulièrement présentes dans les premières années du programme, et le Sous-ministre adjoint (Recherche et développement pour la défense Canada) (SMA[RDDC]) a déjà fait des progrès pour les combler.

Voir l’annexe A pour obtenir une liste complète des constatations et des recommandations.

 


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Portée de l’évaluation

Couverture et responsabilités

L’évaluation a été menée conformément à la Politique sur les résultats du CT et le plan d’évaluation ministériel quinquennal du MDN et des FAC (AF 2017-2018 à AF 2021-2022), approuvé chaque année par le Comité de la mesure du rendement et de l’évaluation.

L’évaluation s’est concentrée sur l’examen d’une composante des programmes de RDDC qui est la plus vaste et la plus représentative de la recherche en S et T pour la défense. Par conséquent, l’évaluation portait principalement sur la mesure dans laquelle le programme de la connaissance de la situation dans tous les domaines permet la collaboration et génère des connaissances, des technologies et des solutions novatrices pour surmonter les difficultés liées à la surveillance au Canada, particulièrement dans l’Arctique. L’examen couvre la durée de vie prévue du programme, soit des AF 2015-2016 à 2019-2020, ainsi que la prolongation d’un an du programme jusqu’à l’AF 2020-2021. Le programme de la connaissance de la situation dans tous les domaines prendra fin au cours de l’AF 2021-2022. Les résultats de l’évaluation, ainsi qu’un rapport détaillé sur les leçons retenues du programme, seront utilisés pour tracer la voie à suivre pour les programmes de recherche ultérieurs, en particulier l’initiative DAN.

L’évaluation avait pour but de mesurer la pertinence, l’efficacité et l’efficience du programme.

La portée a été établie en consultation avec les principaux intervenants, y compris le SMA(RDDC), le Directeur général – Science et ingénierie (R et D) (DGSIRD) et le Directeur général – Programme (R et D) (DGPRD). Le SMA(RDDC) et le SMA(Svcs Ex) ont aussi fourni des conseils.

Exclus de la portée

Les éléments ci-dessous ne s’inscrivent pas dans la portée de l’évaluation :

Dans le cadre de l’évaluation, on a utilisé plusieurs sources de données recueillies au moyen de méthodes de recherche qualitatives et quantitatives (voir l’annexe C pour obtenir les détails sur la méthodologie et les limitations).

Les principales constatations ont été formulées et regroupées par thème conformément aux indicateurs d’évaluation approuvés :

  1. Pertinence
  2. Efficacité
  3. Efficience


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Profil du programme

Description du programme

Le programme de science et technologie en matière de défense et de sécurité (STDS) procure au MDN et aux FAC un avantage sur le plan des connaissances et des technologies, ainsi que des solutions pour assurer la réussite des missions tout en favorisant une base robuste pour l’innovation afin d’assurer l’excellence et la sécurité de la Défense.

Le programme de STDS (IR 4.8) prend en charge la responsabilité essentielle (RE) à « [c]oncevoir et créer la force de l’avenir grâce à une compréhension approfondie de l’environnement opérationnel futur et des risques pour le Canada et ses intérêts en matière de sécurité. Renforcer la capacité de la Défense de cerner et de prévenir toute une gamme d’imprévus, de s’y adapter et d’y faire face par l’intermédiaire de réseaux d’innovation et de collaboration et grâce à la recherche de pointe » (Cadre ministériel des résultats, RE 4 – Concept de force de l’avenir).

À l’appui de la politique de défense du Canada, Protection, Sécurité, Engagement (PSE), l’administrateur général a approuvé le financement des services votés pour le Programme de S et T pour la connaissance de la situation dans tous les domaines, qui a été lancé au cours de l’AF 2015-2016 avec un financement sur cinq ans se terminant en 2019-2020. Une prolongation d’un an a été mise en place pour l’AF 2020-2021 afin de permettre la clôture de certains projets et la consolidation des résultats validés.

L’objectif principal du programme de la connaissance de la situation dans tous les domaines est de générer des connaissances pour éclairer les conseils fondés sur des données probantes concernant les options de surveillance des approches nordiques du Canada. La plus grande partie de la R et D est réalisée en sous-traitance par l’industrie et le milieu universitaire. Certains projets ont reçu un financement par l’intermédiaire du programme de S et T pour la connaissance de la situation dans tous les domaines, notamment :

Voir l’annexe D et l’annexe E pour obtenir plus de détails sur les principaux éléments et sous-éléments du programme.

Ce schéma représente les quatre lignes d’opération en matière de S et T pour la CSTD.
Figure 1. Lignes d’opération en matière de S et T pour la CSTD
Résumé de la figure 1

Ce schéma montre que la CSTD comprend quatre lignes d’opération : surveillance stratégique, connaissance de l’activité sous-marine, connaissance de la circulation maritime, analyse des données produites par les divers capteurs et intégration de l’information dans tous les domaines pour permettre la détection de menaces modernes échappant aux systèmes en place. 


RDDC est le principal agent de prestation pour les investissements et les besoins en R et D pour la S et T. En plus de répondre aux besoins du MDN et des FAC, RDDC sert également la plupart des organisations de N1, notamment l’armée, la marine et la force aérienne, le soutien aux décisions stratégiques, le développement des forces interarmées, les opérations et le personnel.


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Profil du financement du programme

En juillet 2015, à l’appui des priorités de PSE, l’administrateur général a approuvé un financement sur cinq ans de 133 millions de dollars, se terminant en 2019-2020. Le SMA(RDDC) est le promoteur du programme de S et T pour la connaissance de la situation dans tous les domaines pour le compte de l’administrateur général et de tous les N1. Un montant supplémentaire de 8,6 millions de dollars a été reçu dans le cadre du plan d’activités du SMA(RDDC) pour l’AF 2019-2020, et une prolongation d’un an a été mise en place pour l’AF 2020-2021 afin de permettre la clôture de certains projets et la consolidation des résultats validés (voir l’annexe F pour obtenir les détails fiscaux).

Tableau 1. Dépenses en S et T pour la CSTD
- AF 2015-2016 AF 2016-2017 AF 2017-2018 AF 2018-2019 AF 2019-2020 AF 2020-2021* TOTAL
Budget initial approuvé (en M$) 3,00 15,00 30,00 42,00 43,00 9,10 142,10
Dépenses réelles (en M$) 0,78 5,27 18,91 42,38 43,42 4,80 115,57
Écart par rapport au budget initial (en M$) 2,22 9,73 11,09 -0,38 -0,42 4,3 26,53
Écart par rapport au budget initial 73,9 % 64,9 % 37,0 % -0,9 % -1,0 % 47,3 % 18,7 %
Allocations en équivalent temps plein (ETP)** - - 39,18 40,98 44,03 20,11 144,3
Résumé du tableau 1

Ce tableau présente les dépenses par année financière du Programme de S et T pour la CSTD, entre 2015-2016 et 2020-2021. Les chiffres sont en millions de dollars. Ce tableau comporte six rangées et huit colonnes. Naviguez dans le tableau de haut en bas, en lisant chaque rangée.

Source : rapports financiers pour la connaissance de la situation dans tous les domaines (2019-2020 et 2020-2021) *Les dépenses réelles pour 2020-2021 sont à jour en date du 28 janvier 2021. ** Les allocations d’ETP font l’objet d’un suivi que depuis l’AF 2017-2018 en raison de la nouvelle base de données.

Il s’agit d’un graphique à barres groupées des dépenses annuelles en S et T pour la CSTD, en millions de dollars.
Figure 2. Dépenses annuelles en S et T pour la CSTD (millions de dollars)
Résumé de la figure 2

Ce graphique à barres représente les dépenses par année financière du Programme de S et T pour la CSDT, entre 2015-2016 et 2020-2021. Les chiffres sont en millions de dollars. Il s’agit d’un graphique à barres groupé pour le budget initial approuvé et les dépenses réelles (en millions de dollars), avec les chiffres pour les années financières de 2015-2016 à 2020-2021.

AF 2015-2016

  • Budget initial approuvé : 3,00
  • Dépenses réelles : 0,78

AF 2016-2017

  • Budget initial approuvé : 15,00
  • Dépenses réelles : 5,27

AF 2017-2018

  • Budget initial approuvé : 30,00
  • Dépenses réelles : 18,91

AF 2018-2019

  • Budget initial approuvé : 42,00
  • Dépenses réelles : 42,38

AF 2019-2020

  • Budget initial approuvé : 43,00
  • Dépenses réelles : 43,42

AF 2020-2021

  • Budget initial approuvé : 9,10
  • Dépenses réelles : 4,8


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Intervenants du programme

MDN et FAC : SMA(RDDC), Aviation royale canadienne (ARC) (y compris le Directeur général – Espace), NORAD, Marine royale canadienne, Commandement des opérations interarmées du Canada (COIC), État-major interarmées stratégique (EMIS), Chef – Développement des Forces  et Sous-ministre adjoint (Politiques) (SMA[Pol]).

Autres ministères : Conseil national de recherches, Agence spatiale canadienne, Agence des services frontaliers du Canada, Garde côtière canadienne, Gendarmerie royale du Canada, Ressources naturelles Canada, Pêches et Océans, Transports Canada et Environnement Canada.

Partenariats alliés et internationaux : Secrétaire adjoint du Pentagone à la défense pour la recherche et l’ingénierie, US NORAD and Northern Command, US Space Command, Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), partenaires du Groupe des cinq (États-Unis, Royaume-Uni, Australie et Nouvelle-Zélande), United States Department of Defence (laboratoires de recherche).

Secteur privé et université : Plus de 27 partenaires de l’industrie et 9 établissements universitaires clés sont engagés dans la recherche et l’analyse pour soutenir le développement d’options pour assurer une meilleure connaissance du domaine des approches aériennes, maritimes de surface et sous-marines au Canada et dans l’Arctique en particulier. 

Il s’agit d’un schéma qui présente les partenaires pour la CSTD.
Résumé de la figure 3

Ce schéma présente les quatre catégories de partenaires de la CSTD, soit les ministères et les agences, l’industrie, le milieu universitaire et les parties prenantes internationales.


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Pertinence

Cohérence avec les rôles, les priorités et les résultats

CONSTATATION 1 : le programme de la connaissance de la situation dans tous les domaines s’harmonise avec les rôles, les responsabilités, les plans et les priorités du gouvernement et du MDN et des FAC. Le programme comble également les lacunes stratégiques cernées par le gouvernement et démontre un besoin continu de surveillance dans le Nord et les régions.

Harmonisation avec les rôles et les responsabilités du gouvernement et du Ministère

Le programme de S et T pour la connaissance de la situation dans tous les domaines est un élément clé de PSE, qui s’engage à assurer une meilleure connaissance de la situation grâce à plusieurs initiatives, telles que :

De plus, la Loi sur la défense nationale (article 4) établit le ministre comme responsable de la recherche relative à la défense du Canada.

Harmonisation avec les plans, les priorités et les résultats escomptés du gouvernement et du Ministère

Les discours du Trône et les lettres de mandat (2015 et 2019) indiquent tous deux que le gouvernement a des rôles et des responsabilités mandatés et imposés par la loi pour accorder la priorité à la surveillance et au contrôle du territoire canadien et de ses approches, surtout dans nos régions arctiques afin de défendre la souveraineté du Canada, protéger l’Amérique du Nord et renforcer la sécurité internationale.

La connaissance de la situation dans tous les domaines est manifestement cohérente avec les priorités du MDN et est mentionnée dans les résultats ministériels suivants :

Besoin continu

Avant la connaissance de la situation dans tous les domaines, l’intendance de la surveillance dans le Nord et les régions éloignées était dispersée et fragmentée entre les éléments des FAC. La connaissance de la situation dans tous les domaines est un programme de recherche complet touchant tous les domaines (par exemple, espace aérien, surface maritime, environnement sous-marin) et permettant de développer des synergies.

Le SMA(Pol) considère que le programme de connaissance de la situation dans tous les domaines est un élément fondamental clé de la modernisation du NORAD et du travail de défense continentale. Les résultats et les conseils stratégiques fournis dans le cadre du programme ont été essentiels pour éclairer l’élaboration de politiques et les conseils. Par exemple, le programme de la connaissance de la situation dans tous les domaines éclaire les principales décisions ministérielles et gouvernementales, y compris le budget 2021 et la politique de défense continentale actuelle.

Les répondants au sondage sont d’accord ou tout à fait d’accord pour dire que :


Il existe un besoin continu et mesurable en connaissances ainsi qu’en conseils S et T pour la connaissance de la situation dans tous les domaines.


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Combler les lacunes stratégiques

CONSTATATION 2 : la connaissance de la situation dans tous les domaines est un élément clé de la planification scientifique du gouvernement en matière de défense et de sécurité ainsi que de technologie, et a contribué de manière significative au développement d’options pertinentes et stratégiques pour assurer la souveraineté dans les régions nordiques et éloignées.

Le gouvernement du Canada a accordé la priorité à la planification scientifique de la sécurité et de la technologie et a également mis l’accent sur les dossiers liés à l’Arctique et sur la science gouvernementale appuyant des résultats de haut niveau. Pour assumer cette responsabilité supplémentaire, le MDN a investi 133 millions de dollars dans le programme de la connaissance de la situation dans tous les domaines , de 2015 à 2020, afin de faire des recherches et des analyses ainsi que de déterminer, d’évaluer et de valider les technologies qui peuvent accroître la connaissance de la situation dans les airs, sur l’eau et sous l’eau dans le Nord.

La connaissance de la situation dans tous les domaines a contribué à fournir des conseils stratégiques pour la prise de décision de la haute direction au sein du MDN, des FAC, du gouvernement américains et du NORAD.

Il s’agit d’un diagramme circulaire des résultats du sondage.
Figure 6. 71 % des répondants au sondage sont d’accord ou tout à fait d’accord pour dire que la CSTD contribue ou aide suffisamment à orienter les futurs besoins en planification de la S et T de la Défense
Résumé de la figure 6

Ce diagramme circulaire reflète le pourcentage de répondants au sondage (71 %) qui sont d’accord ou tout à fait d’accord pour dire que la CSTD contribue ou aide suffisamment à orienter les futurs besoins en planification de la S et T de la Défense.

Il s’agit d’un schéma de la manière dont la CSTD a contribué à l’établissement d’options stratégiques.
Résumé de la figure 7

Ce schéma avec diagramme de flux (flèche) en dessous détaille les domaines et les options stratégiques pour lesquels la CSTD a contribué à leur développement.


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Orienter les politiques

CONSTATATION 3 : la connaissance de la situation dans tous les domaines démontre efficacement la valeur ajoutée d’une approche pan-domaines de la recherche, et ses résultats orientent la voie à suivre pour de futurs programmes semblables tels que l’initiative DAN.

Il s’agit d’un diagramme circulaire des résultats du sondage.
Figure 8. 73 % des répondants au sondage ont déclaré être satisfaits ou très satisfaits par rapport au fait que les connaissances et les solutions potentielles générées par la CSTD sont en bonne voie de répondre aux besoins actuels et futurs des FAC en termes de qualité et de viabilité
Résumé de la figure 8

Ce diagramme circulaire reflète le pourcentage de répondants au sondage (73 %) qui ont déclaré être satisfaits ou très satisfaits par rapport au fait que les connaissances et les solutions potentielles générées par la CSTD sont en bonne voie de répondre aux besoins actuels et futurs des FAC en termes de qualité et de viabilité.

Ce schéma présente comment la recherche et le développement (R et D) relative à la CSTD offrent des options pertinentes et innovantes pour la planification et les futurs programmes de la Défense.
Figure 9. Options innovantes liées à la CSTD
Résumé de la figure 9

Ce schéma présente comment la CSTD démontre la valeur ajoutée d’une approche pan-domaines de la recherche, et ses résultats orientent la voie à suivre pour de futurs programmes semblables tels que l’initiative Défense de l’Amérique du Nord (DAN).


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Efficacité

Planification organisationnelle

CONSTATATION 4 : une phase de planification officielle, comprenant un financement annuel prévisible et l’établissement de jalons, n’a pas été clairement définie avant le lancement du programme, ce qui a retardé les travaux de recherche et les progrès opérationnels au cours des premières années.

Financement rapide et soudain

L’allocation des fonds pour la connaissance de la situation dans tous les domaines a été rapide et soudaine, ce qui a fait en sorte que les projets ont été lancés sans plan ni charte appropriés et que le programme a été exécuté de façon accélérée.

Le manque de financement prévisible a entraîné une phase de planification et de définition incomplète

Le programme a été lancé sans phase de définition complète (y compris l’établissement de priorités et de jalons) ainsi que sans analyse des lacunes et planification des activités suffisantes. Les analyses de rentabilisation et les propositions du projet ont été établies rapidement, et le financement a été approuvé et versé alors qu’il n’y avait pas de résultats escomptés pleinement articulés pour la connaissance de la situation dans tous les domaines.

L’analyse des documents et les entrevues clés indiquent que l’absence d’une phase de planification et de définition officielle est l’un des problèmes majeurs qui a limité la capacité d’établir efficacement des objectifs et des résultats, ralenti les progrès au cours des dernières années et retardé la recherche et les progrès opérationnels, ce qui a une incidence sur les jalons, les délais et les calendriers de la connaissance de la situation dans tous les domaines ainsi que la clarté des buts et des objectifs. Une prolongation d’un an a été mise en place pour l’AF 2020-2021 afin de permettre la clôture de certains projets et la consolidation des résultats.

Certains répondants au sondage ont indiqué que l’absence d’une formulation claire des objectifs de recherche était un problème. Certaines personnes interrogées ont noté que même si le personnel du SMA(RDDC) a aidé à orienter l’apport ministériel dans la planification de la surveillance dans le Nord, l’annonce propre à la connaissance de la situation dans tous les domaines semblait précipitée.

Le manque de financement annuel prévisible était également perçu comme un obstacle à l’efficacité accrue du cycle de gestion du programme et de planification à long terme.

Difficultés rencontrées lors des premières années

Ce schéma présente les types de difficultés liées à la CSTD rencontrées au cours des premières années de mise en œuvre.
Figure 10. Difficultés liées à la CSTD rencontrées au cours des premières années de la prestation du programme
Résumé de la figure 10

Ce schéma présente les difficultés rencontrées, comme la complexité du programme, l’absence initiale d’un énoncé sur l’insuffisance en capacités, l’absence d’un bureau de gestion du programme et le besoin de temps supplémentaire. 

Recommandation

1. Veiller à ce que les futurs programmes de recherche à grande échelle reposent sur une phase de planification officielle avant leur lancement, qui comprend la définition des objectifs et des jalons ainsi que l’établissement des pouvoirs délégués.


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Recherche et production de connaissances

CONSTATATION 5 : le programme a réalisé des progrès significatifs dans la génération d’options, de connaissances et de technologies dans le domaine aérien et, dans une mesure modérée, dans les domaines maritimes de surface et sous-marin.

Différents niveaux de progrès selon les domaines

Dans l’ensemble, les répondants au sondage sont satisfaits par le fait que les connaissances et les solutions possibles générées par la connaissance de la situation dans tous les domaines sont en voie de répondre aux besoins actuels et futurs des FAC en matière de qualité et de faisabilité des projets liés à la connaissance de la situation dans tous les domaines.

Il s’agit d’un diagramme à barres horizontales des résultats du sondage. L’axe des X indique le niveau de satisfaction (très satisfait, satisfait, sans avis, insatisfait, très insatisfait et pas certains/ne sais pas) et l’axe des Y représente les trois variables (qualité, faisabilité et rapidité d’exécution).
Figure 11. Qualité, faisabilité et rapidité d’exécution des projets de CSTD
Résumé de la figure 11

Ce diagramme reflète le pourcentage de répondants qui sont satisfaits par rapport au fait que les connaissances et les solutions potentielles générées par la CSTD sont en bonne voie de répondre aux besoins actuels et futurs des FAC en termes de qualité, d’échéances et de faisabilité des projets liés à la CSTD.

Qualité :

  • Très satisfait : 41 %
  • Satisfait : 32 %
  • Sans avis : 12 %
  • Insatisfait : 2 %
  • Très insatisfait : 2 %
  • Pas certain/Ne sais pas : 10 %

Rapidité d’exécution :

  • Très satisfait : 22 %
  • Satisfait : 32 %
  • Sans avis : 22 %
  • Insatisfait : 15 %
  • Très insatisfait : 0 %
  • Pas certain/Ne sais pas : 10 %

Faisabilité :

  • Très satisfait : 32 %
  • Satisfait : 34 %
  • Sans avis : 12 %
  • Insatisfait : 7 %
  • Très insatisfait : 0 %
  • Pas certain/Ne sais pas : 15 %


Difficultés uniques liées aux opérations dans les régions nordiques et éloignées

Des progrès ont été réalisés malgré le fait que travailler dans l’Arctique comporte des difficultés uniques.

Ce schéma présente les types de difficultés uniques relatives aux opérations dans le Nord.
Figure 12. Difficultés liées aux opérations dans les régions nordiques et éloignées
Résumé de la figure 12

Ce schéma détaille les progrès réalisés quant à la CSTD malgré les difficultés uniques au Nord : environnement, manque d’équipement approprié, logistique, nature sensible du travail et capacité. 


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Collaboration et établissement de partenariats

CONSTATATION 6 : les partenariats avec les agences gouvernementales internationales gagneraient à être renforcés et favorisés, pour mettre pleinement en commun l’expertise scientifique et la recherche collaborative.

La recherche et l’analyse pour la connaissance de la situation dans tous les domaines ont été menées en partenariat avec les autres ministères, les alliés du Groupe des cinq, ainsi que des engagements avec les universités et l’industrie. La collaboration et les partenariats étaient essentiels pour la connaissance de la situation dans tous les domaines. Les États-Unis sont le principal allié du Canada, car les deux pays sont confrontés à des menaces communes, et il existe un commandement binational au sein du NORAD. Les deux pays partagent l’Arctique et la responsabilité de défendre le Nord.

Une collaboration existait également avec les alliés de l’OTAN et les pays du Nord qui avaient des domaines d’intérêt semblables (voir l’annexe G pour connaître le contexte international). Cependant, comme le programme était spécialisé dans les approches nordiques et impliquait des projets et des technologies hautement classifiés, la collaboration à l’extérieur des partenariats canado-américains était limitée.

Presque toutes les personnes interrogées et la majorité des répondants au sondage sont d’accord avec le fait que le programme de la connaissance de la situation dans tous les domaines favorise et utilise efficacement les partenariats. 

Par contre, 68 % des répondants au sondage ont indiqué que le programme de la connaissance de la situation dans tous les domaines est aux prises avec 37 % des enjeux internes et externes.

Difficultés

Ce schéma présente les principales difficultés auxquelles la CSTD a été confrontée pour établir des partenariats plus efficaces.
Figure 13. Difficultés relatives aux partenariats pour la CSTD
Résumé de la figure 13

Ce schéma énumère les principales difficultés, qui comprenaient : le manque d’intégration de la sécurité et de la classification, un financement limité, des lacunes dans l’intégration de la recherche avec le NORAD et l’établissement de partenariats sans pleine capacité en place.

Travaux en cours

La direction du programme reconnaît la lacune et prépare actuellement des guides de classification et d’octroi de cote de sécurité et un processus de soutien pour les principaux domaines de travail de recherche.

Approches pour les données classifiées

Il est nécessaire d’établir des approches plus efficaces et cohérentes quant aux données classifiées, afin de ne plus nuire à la rapidité d’exécution des projets et à leur intégration avec les partenaires.

Recommandation

2. Veiller à ce que des processus et des structures internes soient en place pour soutenir efficacement les travaux de recherche scientifique et les partenariats internationaux.


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Valeur ajoutée stratégique

CONSTATATION 7 : il y avait un manque de clarté et d’établissement des priorités de la part du MDN et des FAC dans leur recherche sur la surveillance et leurs besoins technologiques au début du programme. Il y a des possibilités d’amélioration pour s’assurer que la recherche de RDDC est stratégique et fondée sur les risques pour répondre aux besoins du MDN et des FAC.

Lacunes dans l’intégration de la planification opérationnelle du MDN et des FAC et de la planification de la recherche de RDDC

Les responsables de la défense et la sécurité du Canada comptent sur RDDC et ses partenaires pour cerner les avancées en S et T qui donnent aux FAC l’avantage dont elles ont besoin pour renforcer leurs capacités afin de surmonter les nouvelles menaces ou les menaces non conventionnelles et de mener à bien leurs missions. La capacité des FAC à se défendre et à effectuer des opérations dans l’Arctique ainsi que dans d’autres environnements extrêmes ou hostiles est une priorité.

Pour aider RDDC à fournir les solutions de S et T nécessaires au MDN et aux FAC, ainsi qu’à fournir les conseils nécessaires pour maintenir un avantage technologique et des connaissances pour protéger et défendre le nord du Canada, le MDN et les FAC doivent jouer un rôle proactif pour assurer la clarté de leurs besoins en recherche et technologie et leur communication à RDDC.

RDDC

76 % des répondants au sondage sont d’accord avec le fait que les projets en matière de la connaissance de la situation dans tous les domaines sont cohérents avec les priorités générales du programme de STDS.

Cependant, les répondants et les personnes interrogées ont indiqué qu’il y a des messages incohérents au sujet des priorités de RDDC et de la façon dont l’organisation devrait structurer son travail.

Une préoccupation du personnel de recherche est que RDDC devrait moins compter sur les besoins des projets individuels ou des généralités dans les différents éléments, et plutôt utiliser une approche intégrée et hiérarchisée. 

MDN et FAC

La majorité des répondants au sondage sont d’accord ou tout à fait d’accord pour dire que la connaissance de la situation dans tous les domaines a contribué à éclairer les options de planification dans le domaine de la S et T pour la défense (p. ex., planification du développement des forces, capacité de surveillance des FAC dans les régions nordiques et éloignées).

Cependant, il manque de direction proactive en ce qui concerne l’établissement des priorités pour les solutions ou les technologies qui doivent évoluer :

Recommandation

4. Améliorer la clarté et la hiérarchisation des besoins de recherche en S et T des FAC, et s’assurer que la planification de la recherche et la prise de décision de RDDC sont axées sur une approche stratégique et fondée sur les risques en harmonie avec les besoins du MDN et des FAC.


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Résultats

CONSTATATION 8 : des choix innovateurs et prometteurs en matière de recherche et de solutions ont été établis, en particulier pour le système de systèmes et les technologies de télédétection. Cependant, comme la plupart des résultats de la connaissance de la situation dans tous les domaines sont de nature expérimentale et prototypique, l’applicabilité globale par rapport aux exigences opérationnelles n’a pas encore été établie.

De nombreux travaux de recherche sont encore au stade expérimental

Les capacités potentielles générées par les connaissances, les prototypes d’équipement et d’autres options techniques de R et D ne peuvent être démontrées qu’une fois qu’elles passent d’un statut expérimental à l’étape des tests de faisabilité. Reconnaissant que la connaissance de la situation dans tous les domaines est de nature exploratoire, les investissements sont importants et ont évolué rapidement pour atteindre le NMT et même aller au-delà de ce dernier. Certains conseils et solutions ont été mis en œuvre, et une quantité importante de travaux de recherche est encore sur le point de démontrer la validité et les essais sur le terrain.

Pratiquement toutes les personnes interviewées ont indiqué que les contributions de la connaissance de la situation dans tous les domaines au développement d’options en matière de solutions innovatrices pour la surveillance ne peuvent pas être validées tant qu’elles ne sont pas passées au niveau de validation ou de faisabilité.

Travaux en cours

Un rapport final détaillé analysant la gamme de technologies et de concepts résultant de la recherche sur la connaissance de la situation dans tous les domaines est presque terminé et éclaire déjà la planification de la surveillance et la prise de décision.

L’opérationnalisation ainsi que l’adoption des connaissances et de la technologie pourraient être réalisées grâce à un programme de suivi dans lequel certains des projets peuvent être mis de l’avant (par exemple, une nouvelle initiative de recherche sur la DAN).

Difficultés

Certaines des difficultés rencontrées pour atteindre le niveau de faisabilité ou d’opérationnalisation comprennent :

Important :
L’applicabilité par rapport aux exigences opérationnelles devrait être vérifiée à l’avenir.

Recommandation

5. Veiller à ce qu’une bonne gouvernance et une gestion pan-domaines soient en place pour éclairer les décisions sur les résultats pour les options de la connaissance de la situation dans tous les domaines et pour les prochaines initiatives de recherche à grande échelle.


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Efficience

Gestion des contrats et des achats

CONSTATATION 9 : Il existe des possibilités d’amélioration dans les éléments de la gestion des marchés et des achats, notamment :

  1. Manque d’expertise dédiée aux achats ou absence de bureau de gestion de projet pour fournir des conseils.
  2. Nécessité d’un processus d’approvisionnement plus flexible et adaptatif, plutôt que des seuils pangouvernementaux standard, pour respecter la nature unique de la recherche.
  3. Difficultés liées aux exigences et aux processus d’approvisionnement standard pour mobiliser la main-d’œuvre locale dans le Nord, entraînant un manque d’accès aux ressources utiles et aux possibilités de contribuer aux collectivités du Nord.

Lacunes dans le soutien aux opérations de recherche

La gestion des achats est essentielle pour garantir l’efficacité, l’équité et la transparence de la passation des marchés. De multiples facteurs ont contribué aux difficultés et aux retards perçus du projet, notamment le manque d’expertise dédiée aux achats et d’un bureau de gestion de projet pour soutenir les travaux de recherche et fournir des conseils sur les exigences en matière de propriété intellectuelle. Il s’agissait d’un défi particulier à relever au cours des premières années du programme.

Travaux en cours

L’approvisionnement du SMA(RDDC) a évolué depuis le lancement de la connaissance de la situation dans tous les domaines en 2015. La pratique consistant à déterminer un soutien dédié à l’approvisionnement dans la planification des initiatives majeures est en place. De plus, RDDC a créé une communauté de pratique intégrant des équipes d’approvisionnement et une équipe d’autorité fonctionnelle.

Pour faciliter l’approvisionnement et soutenir les partenaires de recherche, le SMA(RDDC) a lancé une application électronique pour envoyer des billets en matière d’approvisionnement et développe une chaîne dédiée qui sera régulièrement mise à jour avec de nouvelles vidéos sur une variété de sujets d’approvisionnement, aux fins de formation et d’information.

La durée de traitement a souvent été signalée comme étant un problème à la fois lors de l’examen des documents et des entrevues.

Les processus de passation de marchés ont également été touchés par des facteurs propres à la connaissance de la situation dans tous les domaines, notamment :

90 % des personnes interrogées et 19 % des commentaires du sondage indiquaient que la connaissance de la situation dans tous les domaines a connu des problèmes d’approvisionnement, ce qui a entraîné des retards.

Recommandation

6. Combler les lacunes dans la gestion des marchés et des achats à l’appui des programmes de recherche.


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Gestion des personnes

CONSTATATION 10 : Il existe des possibilités d’amélioration dans la gestion des communications et des ressources humaines (RH) en appui au programme, notamment : 

  1. Manque de clarté dans les rôles et les responsabilités du personnel, et pour s’assurer que le personnel est conscient de la façon dont son travail s’inscrit dans les plans et les
    priorités de RDDC.
  2. Manque de communication interne, d’orientation et d’activités de sensibilisation régulières.
  3. Lacunes dans les éléments clés de la gestion des RH, en particulier en ce qui concerne la gestion des talents, le recrutement, la rétention et les structures de soutien aux employés.

Certaines des lacunes majeures perçues par rapport à une main-d’œuvre et un milieu de travail sains ont été soulevées lors sondage, des entrevues, des réunions de groupe de travail et des visites sur place relativement à l’évaluation. Les voici :

Le schéma présente les principales lacunes perçues par rapport à un effectif sain.
Figure 14. Gestion des ressources humaines
Résumé de la figure 14

Ce schéma présente les lacunes perçues qui sont ressorties du sondage, des entretiens, des groupes de travail et des visites sur place de l’équipe d’évaluation : personnel motivé, rôles des employés et nature ponctuelle du travail. 

Personnel de soutien non financé

L’allocation de 133 millions de dollars sur cinq ans pour la connaissance de la situation dans tous les domaines n’était pas proportionnelle à une augmentation de l’enveloppe des traitements et salaires (ETS) pour le personnel scientifique ou de soutien supplémentaire, ou un bureau de gestion de projet dédié. De plus, un manque perçu de priorités opérationnelles a conduit le personnel existant à entreprendre des recherches pour la connaissance de la situation dans tous les domaines en plus de leurs travaux en cours. 

Recommandation

3. Améliorer la gestion globale de la communication interne et des RH.


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Gestion financière

CONSTATATION 11 : Bien que le budget global sur cinq ans ait été établi, les prévisions de coûts et les réaffectations annuelles n’ont pas été planifiées de manière proactive ni pondérées par rapport à la montée en puissance des dernières années, ce qui a entraîné des péremptions de fonds.

Lacunes dans la planification organisationnelle

Dans le cadre d’un financement soudain, avec dotation annuelle, la flexibilité et la capacité de planifier à long terme étaient limitées. Les données probantes révèlent :

On a procédé à une planification organisationnelle détaillée après le lancement du programme (au cours de la première année) puisque les marchés et la mise en œuvre de la recherche ne commençaient véritablement qu’à partir de la deuxième année. Cela a également créé des retards et des ressources non utilisées pour les dépenses au cours des AF subséquentes. Certaines réaffectations ont été absorbées par le budget de base de S et T pour compenser à la fin.

L’inefficacité dans la planification des dépenses dans la période de cinq ans a eu une incidence sur les échéanciers du projet, et a été un facteur de la demande de prolongation du programme d’un an pour la clôture prévue des projets.

En outre, il y a un manque de données sur les ETP et l’ETS liés à la connaissance de la situation dans tous les domaines, et le financement n’incluait pas d’allocation pour l’ETS.

 

➔ Voir la recommandation 1

 


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Rentabilité

CONSTATATION 12 : il est impossible de déterminer pleinement dans quelle mesure le programme a été exécuté de manière rentable, car il existe des lacunes dans l’information sur les coûts; en plus, le ratio des coûts administratifs par rapport aux coûts du programme n’a pas pu être déterminé.

Manque de données et d’analyses des coûts

Il n’a pas été possible d’évaluer la rentabilité du programme en raison du manque de données permettant d’établir le rapport entre les coûts administratifs et les coûts du programme.

Le manque de données sur les coûts administratifs et les frais généraux est conforme à la perception du personnel scientifique, qui a indiqué en très grande majorité qu’un fardeau de déclaration indu leur était imposé. Ces commentaires incluent les difficultés souvent citées par les experts en la matière à qui plusieurs gestionnaires ont demandé des rapports administratifs redondants.

Suivi insuffisant des ratios des coûts administratifs par rapport aux coûts du programme

Alors que la plupart des intervenants du programme interrogés et certains répondants au sondage ont indiqué que les coûts du programme sont généralement limités, ils ont soulevé le besoin de faire un meilleur suivi du ratio des coûts administratifs par rapport aux coûts du programme.

Bien que des informations sur les dépenses globales soient disponibles pour les contrats et les opérations basés sur des projets, des ventilations détaillées des coûts d’exploitation et d’entretien ainsi que des coûts administratifs de la recherche scientifique propres à la connaissance de la situation dans tous les domaines ne sont pas disponibles.

Étant donné que la connaissance de la situation dans tous les domaines est une sous-composante du programme global de S et T, ses coûts administratifs ont été intégrés dans le budget de référence chaque année. L’analyse des coûts et des frais généraux propres à la connaissance de la situation dans tous les domaines n’a pas fait l’objet d’un suivi officiel.

Il manque aussi le nombre d’ETP pour les deux premières années ainsi que les frais généraux administratifs et de gestion du programme pour toutes les années.

Efficacité globale

Malgré les lacunes dans les données, tout indiquait que les dépenses globales par rapport au budget étaient efficaces et consacrées aux livrables liés aux projets.

La majorité des intervenants interrogés ont expliqué que, dans l’ensemble, la plupart des dépenses liées aux projets ont été consacrées aux marchés, à la recherche, à l’équipement et à l’installation, ainsi qu’à la main-d’œuvre.
 

Important :
Il faut chercher des options pour réduire le fardeau administratif dans un futur programme.
 

Recommandation

7. Mettre en œuvre une stratégie pour assurer une prise de décision intégrée axée sur le rendement, y compris : la tenue de tableaux de bord et de rapports au niveau du programme, les résultats mesurés par rapport aux plans et priorités ainsi que la rentabilité.


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Gouvernance et surveillance

CONSTATATION 13 : le programme de la connaissance de la situation dans tous les domaines a développé des structures de gouvernance et de surveillance innovatrices et efficaces qui alimentent de nouvelles initiatives de recherche à grande échelle.

Le programme de connaissance de la situation dans tous les domaines a stimulé une intégration innovatrice et fructueuse de la gouvernance et des résultats communs. Son approche pan-domaines a conduit à de meilleurs résultats de recherche pour les FAC dans tous les éléments. Il s’agit d’une réalisation et d’un progrès importants par rapport aux résultats fragmentés précédents. La connaissance de la situation dans tous les domaines a été un catalyseur clé pour faire passer la recherche sur la défense et la sécurité d’une perspective d’intervenants isolées vers des résultats plus holistiques et intégrés afin de générer des connaissances sur la surveillance dans tous les domaines (par exemple, espace aérien, surface maritime et environnement sous-marin). 

Il s’agit d’un schéma qui présente les principaux facteurs et catalyseurs des réalisations relatives à la CSTD.
Figure 15. Réalisations relatives à la CSTD quant à l’orientation de la politique stratégique et la recherche
Résumé de la figure 15

Ce schéma comporte trois cases indiquant que le Programme de S et T pour la CSTC a stimulé une intégration innovante et réussie de la gouvernance et des résultats communs en passant d’une approche cloisonnée pour les parties prenantes à une conception multi-portefeuille. Il souligne également que les résultats et l’approche de gouvernance générés par la CSTD sont utilisés pour orienter la définition de la prochaine grande initiative de recherche scientifique Défense de l’Amérique du Nord (DAN).

La majorité des répondants au sondage et des personnes interrogées sont d’accord pour dire que le programme a des structures de gouvernance et de surveillance efficaces, avec des intervenants et des clients bien représentés.

➔ Voir la recommandation 5

 


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Prise de décision axée sur le rendement

CONSTATATION 14 : il existe des lacunes dans l’utilisation des mesures de rendement, et le programme n’a pas de mécanisme pour recueillir, analyser et intégrer les données provenant des divers projets pour éclairer la prise de décision stratégique.

Tableau 2. Lacunes dans l’utilisation des paramètres axés sur le rendement
Alors que les répondants au sondage et les personnes interrogées conviennent généralement que le processus de prise de décision de la connaissance de la situation dans tous les domaines repose sur les résultats du projet, une évaluation de la mesure du rendement au niveau organisationnel montre certaines lacunes :

Manque de rapports stratégiques holistiques sur le rendement des projets en matière de la connaissance de la situation dans tous les domaines pour aider à éclairer les décisions de manière ordonnée, cohérente et axée sur le rendement :

  • Manque de mesures de rendement rigoureuses, officielles et cohérentes entre les projets
  • Rapports d’avancement, principalement par projet (par exemple, CSR du projet)
  • Pas de mise à jour en temps réel sur les modifications de la portée des projets à l’échelle du programme
  • Absence de capacité stratégique robuste pour analyser et intégrer les données des divers projets dans un outil utile et tactique pour éclairer la prise de décision (par exemple, tableau de bord stratégique, recommandations, voie à suivre, etc.)

Manque de perspectives externes ou neutres sur le rendement pour éclairer la prise de décision.

L’absence de portée et d’une phase de définition des jalons a rendu difficile la validation des résultats par rapport aux objectifs.

Résumé du tableau 2

Ce tableau a un en-tête « Bien que les répondants au sondage et les personnes interrogées conviennent généralement que le processus de prise de décision de la CSTD est guidé par les résultats du projet, l’évaluation de la mesure du rendement au niveau de l’organisation montre certaines lacunes ». La deuxième rangée présente trois des lacunes.


Les progrès sont consignés au niveau du projet, y compris des données telles que les activités, le budget, le calendrier, la portée et la surveillance des risques. Des rapports d’état périodiques sont utilisés pour les projets. Cela a été amélioré avec des mises à jour progressives et des révisions trimestrielles du programme, ou plus fréquemment, selon les besoins. Les résultats de la révision trimestrielle du programme ont été utilisés (d’un point de vue financier, de l’état du projet individuel, des moments critiques, de l’évaluation des risques et des étapes clés) pour mettre à jour le rapport d’état sur le programme.

Les progrès ont fait l’objet d’un suivi, projet par projet. Les résultats ont été fournis à la haute direction; au CSR et aux directeurs principaux pour faire le suivi des progrès ainsi que comprendre les obstacles, les contraintes ou les difficultés. Cependant, il n’y avait aucun point de vue externe ou neutre impliqué pour surveiller le rendement et fournir un avis scientifique éclairé à l’équipe de direction du programme avant de procéder à la prise de décision.

Une approche holistique à l’échelle du programme en matière de production de rapports aurait pu être plus efficace dans un programme intégré multi-portefeuilles comme le programme de S et T pour la connaissance de la situation dans tous les domaines. Le programme n’a pas de rapport stratégique holistique sur son rendement pour aider à éclairer les décisions d’une manière cohérente et axée sur le rendement, ce qui a eu une incidence sur la mise à jour en temps réel des modifications apportées à la portée des projets à l’échelle du programme.

Lorsque le programme a été mis en place, il n’était pas bien instrumenté et il n’était pas suffisamment clair sur ce qui devait faire l’objet d’un suivi en matière de mesures de rendement. Ainsi, les mesures de rendement et les indicateurs qui sont essentiels pour surveiller les progrès du programme et l’avancement des résultats n’ont pas été entièrement établis. Il faut établir des mesures de rendement cohérentes.

En outre, le programme n’avait pas de capacité stratégique rigoureuse pour analyser et intégrer les données des différents projets dans des outils utiles et tactiques et d’une manière qui puisse être comprise par tous les intervenants du programme afin d’éclairer la prise de décision. Ces outils pourraient inclure des tableaux de bord stratégiques, qui aideraient à surveiller et à analyser le statut des indicateurs de rendement clés ainsi qu’à formuler les recommandations et l’orientation.

Le lancement rapide de la connaissance de la situation dans tous les domaines a eu une incidence sur la capacité de procéder à une phase de planification efficace pour le programme, y compris la définition complète de la portée et l’établissement de jalons. Cela a rendu difficile la validation des résultats par rapport aux objectifs. Les intervenants du programme ont expliqué que comme ils se retrouvent à la fin du financement de la connaissance de la situation dans tous les domaines sans savoir ce qui vient ensuite, cela signifie que le programme n’était probablement pas suffisamment clair quant à la définition des objectifs et des résultats ainsi que la mesure des progrès et des réalisations par rapport à ces derniers. 

➔ Voir la recommandation 7

 


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Conclusions

Il existe un besoin manifeste pour le programme de la connaissance de la situation dans tous les domaines ainsi que ses connaissances et conseils scientifiques et technologiques. Le programme est clairement harmonisé aux plans et aux priorités du gouvernement et contribue directement à l’établissement des politiques. La R et D liée à la connaissance de la situation dans tous les domaines offre des options pertinentes et innovatrices pour la planification et les programmes futurs de la défense, et trace aussi la voie à suivre dans de nouvelles initiatives de recherche à grande échelle. Pour aider ces programmes à atteindre les résultats escomptés de manière efficace et efficiente, des recommandations ont été formulées dans les domaines suivants lors de l’évaluation :

Les futurs programmes doivent comprendre un processus décisionnel stratégique axé sur le rendement, en plus d’inclure un suivi continu et des résultats mesurés par rapport à la rentabilité des plans. Les lacunes dans l’utilisation des mesures de rendement ont eu une incidence sur le programme de connaissance de la situation dans tous les domaines, et ce dernier n’a pas de mécanismes pour recueillir, analyser et intégrer les données provenant des divers projets pour éclairer la prise de décision stratégique.


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Annexe A – Principales constatations et recommandations

Tableau A-1. Principales constatations et recommandations
Principale constatation Recommandation
Pertinence
1. Le programme de connaissance de la situation dans tous les domaines s’harmonise avec les rôles, les responsabilités, les plans et les priorités du gouvernement et du MDN et des FAC. Le programme comble également les lacunes stratégiques cernées par le gouvernement et démontre un besoin continu de surveillance dans le Nord et les régions. -
2. La connaissance de la situation dans tous les domaines est un élément clé de la planification scientifique du gouvernement en matière de défense et de sécurité ainsi que de technologie, et a contribué de manière significative au développement d’options pertinentes et stratégiques pour assurer la souveraineté dans les régions nordiques et éloignées. -
3. La connaissance de la situation dans tous les domaines démontre efficacement la valeur ajoutée d’une approche pan-domaines de la recherche, et ses résultats orientent la voie à suivre pour de futurs programmes semblables tels que l’initiative DAN. -
Efficacité
4. Une phase de planification officielle, comprenant un financement annuel prévisible et l’établissement de jalons, n’a pas été clairement définie avant le lancement du programme, ce qui a retardé les travaux de recherche et les progrès opérationnels au cours des premières années. 1. Veiller à ce que les futurs programmes de recherche à grande échelle reposent sur une phase de planification officielle avant leur lancement, qui comprend la définition des objectifs et des jalons ainsi que l’établissement des pouvoirs délégués.
5. Le programme a réalisé des progrès significatifs dans la génération d’options, de connaissances et de technologies dans le domaine aérien et, dans une mesure modérée, dans les domaines maritimes de surface et sous-marin. -
6. Les partenariats avec les agences gouvernementales internationales gagneraient à être renforcés et favorisés, pour mettre pleinement en commun l’expertise scientifique et la recherche collaborative. 2. Veiller à ce que des processus et des structures internes soient en place pour soutenir efficacement les travaux de recherche scientifique et les partenariats internationaux.
7. Il y avait un manque de clarté et d’établissement des priorités de la part du MDN et des FAC dans leur recherche sur la surveillance et leurs besoins technologiques au début du programme. Il y a des possibilités d’amélioration pour s’assurer que la recherche de RDDC est stratégique et fondée sur les risques pour répondre aux besoins du MDN et des FAC. 4. Améliorer la clarté et la hiérarchisation des besoins de recherche en S et T des FAC, et s’assurer que la planification de la recherche et la prise de décision de RDDC sont axées sur une approche stratégique et fondée sur les risques en harmonie avec les besoins du MDN et des FAC.
8. Des choix innovateurs et prometteurs en matière de recherche et de solutions ont été établis, en particulier pour le système de systèmes et les technologies de télédétection. Cependant, comme la plupart des résultats de la connaissance de la situation dans tous les domaines sont de nature expérimentale et prototypique, l’applicabilité globale par rapport aux exigences opérationnelles n’a pas encore été établie. 5. Veiller à ce qu’une bonne gouvernance et une gestion pan-domaines soient en place pour éclairer les décisions sur les résultats pour les options de la connaissance de la situation dans tous les domaines et pour les prochaines initiatives de recherche à grande échelle.
Efficience

9. Il existe des possibilités d’amélioration dans les éléments de la gestion des marchés et des achats, notamment :

  1. Manque d’expertise dédiée aux achats ou absence de bureau de gestion de projet pour fournir des conseils.
  2. Nécessité d’un processus d’approvisionnement plus flexible et adaptatif, plutôt que des seuils pangouvernementaux standard, pour respecter la nature unique de la recherche.
  3. Difficultés liées aux exigences et aux processus d’approvisionnement standard pour mobiliser la main-d’œuvre locale dans le Nord, entraînant un manque d’accès aux ressources utiles et aux possibilités de contribuer aux collectivités du Nord.
6. Combler les lacunes dans la gestion des marchés et des achats à l’appui des programmes de recherche.

10. Il existe des possibilités d’amélioration dans la gestion des communications et des RH en appui au programme, notamment :

  1. Manque de clarté dans les rôles et les responsabilités du personnel, et pour s’assurer que le personnel est conscient de la façon dont son travail s’inscrit dans les plans et les priorités de RDDC.
  2. Manque de communication interne, d’orientation et d’activités de sensibilisation régulières.
  3. Lacunes dans les éléments clés de la gestion des RH, en particulier en ce qui concerne la gestion des talents, le recrutement, la rétention et les structures de soutien aux employés.
3. Améliorer la gestion globale de la communication interne et des RH.
11. Bien que le budget global sur cinq ans ait été établi, les prévisions de coûts et les réaffectations annuelles n’ont pas été planifiées de manière proactive ni pondérées par rapport à la montée en puissance des dernières années, ce qui a entraîné des péremptions de fonds. Voir la recommandation 1.
12. Il est impossible de déterminer pleinement dans quelle mesure le programme a été exécuté de manière rentable, car il existe des lacunes dans l’information sur les coûts; en plus, le ratio des coûts administratifs par rapport aux coûts du programme n’a pas pu être déterminé. 7. Mettre en œuvre une stratégie pour assurer une prise de décision intégrée axée sur le rendement, y compris : la tenue de tableaux de bord et de rapports au niveau du programme, les résultats mesurés par rapport aux plans et priorités ainsi que la rentabilité.
13. Le programme de connaissance de la situation dans tous les domaines a développé des structures de gouvernance et de surveillance innovatrices et efficaces qui alimentent de nouvelles initiatives de recherche à grande échelle. Voir la recommandation 5.
14. Il existe des lacunes dans l’utilisation des mesures de rendement, et le programme n’a pas de mécanisme pour recueillir, analyser et intégrer les données provenant des divers projets pour éclairer la prise de décision stratégique. Voir la recommandation 7.
Résumé du tableau A-1

Ce tableau présente un résumé des principales constatations et recommandations du rapport d’évaluation. Il comporte deux colonnes. La première colonne présente les principales constatations. La deuxième colonne présente la recommandation, le cas échéant, qui correspond à la principale constatation. Chaque rangée du tableau donne un aperçu des principales constatations distinctes (14 au total). Naviguez dans le tableau de haut en bas, en lisant chaque rangée. 


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Annexe B – Plan d’action de la direction

Le SMA(RDDC) a utilisé de manière proactive les leçons apprises du programme de la connaissance de la situation dans tous les domaines pour orienter les programmes actuels et futurs, en particulier l’initiative DAN. De plus, le SMA(RDDC) mobilisera le dirigeant principal des finances (DPF) du MDN pour établir des niveaux de financement plus prévisibles pour le programme de STDS afin de mieux répondre aux exigences des partenaires.

De plus, le SMA(RDDC) a lancé SCInergie 2020 à l’automne 2018. Il s’agit d’un effort stratégique coordonné pour relever les lacunes et formuler des recommandations pour améliorer la gestion globale de l’organisation. Toutes les activités entreprises étaient liées à quatre piliers : gouvernance, personnes, traitement et incidence. Plusieurs recommandations découlant de SCInergie sont en cours ou ont été mises en œuvre et elles répondent directement ou indirectement aux recommandations de l’évaluation sur la connaissance de la situation dans tous les domaines, y compris l’établissement de responsabilités et de pouvoirs clairs pour la gestion du programme. Le SMA(RDDC) s’est engagé à continuellement améliorer tous les aspects de son programme, notamment en trouvant des moyens d’être plus agiles avec les processus d’approvisionnement afin d’augmenter l’incidence globale de la science pour le Ministère.

Au cours des années qui ont suivi le lancement du programme de la connaissance de la situation dans tous les domaines, le SMA(RDDC) a révisé sa structure organisationnelle pour éliminer les cloisonnements et créer une synergie interne entre les différents intervenants du programme. À ce titre, le SMA(RDDC) gère maintenant un programme de STDS intégré. Grâce à une nouvelle gouvernance renforcée par l’intermédiaire du comité directeur des investissements en S et T, le programme de STDS s’harmonise avec les priorités du CAF. 

Recommandation du SMA(Svcs Ex)

1. Veiller à ce que les futurs programmes de recherche à grande échelle reposent sur une phase de planification officielle avant leur lancement, qui comprend la définition des objectifs et des jalons ainsi que l’établissement des pouvoirs délégués.

Mesures de la direction

BPR : Chef d’état-major (RDDC)  
Échéance : TERMINÉ

BPR : Chef d’état-major (RDDC)  
Échéance : mars 2023 (une mise à jour d’une page sera fournie d’ici mars 2022)
BC : SMA(FIN)

Recommandation du SMA(Svcs Ex)

2. Veiller à ce que des processus et des structures internes soient en place pour soutenir efficacement les travaux de recherche scientifique et les partenariats internationaux. 

Mesures de la direction

BPR : DGPSRD  
Échéance : juin 2023 (une mise à jour d’une page sera fournie d’ici mars 2022)

BPR : DSTIRD  
Échéance : avril 2022 

Recommandation du SMA(Svcs Ex)

3. Améliorer la gestion globale de la communication interne et des RH.

Mesures de la direction

BRP : DPGSRRD  
Échéance : TERMINÉ

BRP : DPGSRRD    
Échéance : mars 2022

BPR : DGSIRD     
Échéance : mars 2023 (une mise à jour d’une page sera fournie d’ici mars 2022)

Recommandation du SMA(Svcs Ex)

Mesures de la direction

BPR : DGPRD  
Échéance : TERMINÉ

BPR : DGPRD  
Échéance : TERMINÉ

Recommandation du SMA(Svcs Ex)

Mesures de la direction

BPR : SMA(RDDC)    
Échéance : TERMINÉ

Recommandation du SMA(Svcs Ex)

Mesures de la direction

BRP : DSGRD   
Échéance : TERMINÉ

BRP : DSGRD   
Échéance : TERMINÉ

Recommandation du SMA(Svcs Ex)

Mesures de la direction

BPR : DGPRD   
Échéance : décembre 2021

BRP : DPGSRRD    
Échéance : mars 2023 (une mise à jour d’une page sera fournie d’ici mars 2022)


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Annexe C – Méthodes d’évaluation et limitations

Les conclusions et les recommandations de l’évaluation ont été éclairées par de multiples sources de données et méthodes de recherche qualitatives et quantitatives recueillies tout au long de la phase d’exécution pour renforcer la rigueur et assurer la fiabilité des informations et des données étayant les conclusions. Ces sources de données ont été triangulées et les conclusions préliminaires transmises avec la direction du programme dans le cadre d’un processus de collaboration pour assurer l’exactitude et l’impartialité. La méthode de recherche utilisée pour définir la portée des évaluations et les réaliser est la suivante :

Revue de la documentation ainsi que des données administratives et financières

Un examen préliminaire des documents fondamentaux a été réalisé pendant la phase de planification de l’évaluation pour assurer une bonne compréhension du programme et servir de base à la définition de la portée et de la matrice d’évaluation. La portée de l’examen a été considérablement élargie au cours de la phase d’exécution de l’évaluation, et le programme a fourni une base de données de planification, de mesure du rendement, de finances et de RH, ainsi que d’autres documents requis pour la collecte et l’analyse des données. L’équipe d’évaluation a examiné plus de 200 documents, notamment des rapports administratifs ministériels, des documents de programme, des rapports d’état du programme, des procès-verbaux des réunions, des plans ministériels, des rapports sur les résultats, des politiques et des mandats applicables au programme ainsi que des sites Web internes et externes.

Entrevues avec des informateurs clés

L’équipe d’évaluation a travaillé avec un agent de liaison du programme pour identifier les personnes à interroger. Au total, 36 entrevues ont été menées avec divers intervenants, notamment les SMA, les DG, le DSTCE, les DC de RDDC, le personnel de l’ATRTED, de la RESSAC et de l’OTHR, les partenaires du MDN et des FAC (NORAD, ARC). Certains intervenants du programme ont eu des discussions confidentielles avec l’équipe d’évaluation. Les données des entrevues ont été soigneusement saisies, ce qui a permis d’effectuer une analyse thématique rigoureuse. Les données ont été recoupées avec d’autres sources de données. 

Sondage

Un sondage en ligne bilingue a été préparé et envoyé à un large éventail d’intervenants internes et externes. Le sondage axé sur l’évaluation de l’efficacité et de l’efficience du programme. Le sondage a été développé à l’aide du logiciel Snap Survey et mené à l’aide des plateformes internes (Réseau étendu de la Défense) et externes (Snap WebHost). Le lien du sondage en ligne a été envoyé par courriel au personnel et aux intervenants de divers niveaux et qui participent ou ont participé au programme : membres des FAC, personnel des finances et de gestion de projet, scientifiques, personnel de l’approvisionnement, etc. Le sondage a été en ligne pendant deux semaines (du 4 au 18 décembre 2020). Pendant cette période, un courriel de rappel a été envoyé. Dans l’ensemble, le taux de réponse était élevé, soit environ 48 % (41/86).

Études de cas et visite sur place

Afin de recueillir des données opérationnelles complètes relatives aux programmes, les équipes d’évaluation effectuent généralement des visites sur place. L’équipe d’évaluation a utilisé une approche d’étude de cas qui comprenait une visite sur place pour obtenir un aperçu supplémentaire de certaines des activités de S et T des projets et des travaux en cours. Elle a entrepris une visite des modèles de réseaux d’antennes au Centre de recherche d’Ottawa, près de Shirley’s Bay. La visite a couvert la zone de transmission 2 et la zone de réception 6. Bien qu’à l’origine, il était prévu de couvrir les quatre régions où se trouvent les centres de recherche de RDDC (Alberta, Ontario, Québec et Atlantique), la pandémie et les restrictions de déplacement afférentes ont empêché l’équipe d’évaluation de réaliser toute la partie sur l’étude de cas de la méthode d’évaluation.

Entrevues en groupe de discussion

En raison de la pandémie, l’équipe d’évaluation n’a organisé qu’une seule séance de groupe de discussion pour recueillir des informations directes en personne auprès des scientifiques de RDDC du Centre de recherche d’Ottawa. Le groupe de discussion a également été suivi de discussions confidentielles qui ont été demandées par certains des participants du groupe ou d’autres intervenants qui ont été référés à l’équipe de direction de l’évaluation par leurs collègues pour faire part de leurs points de vue sur certains aspects de l’évaluation.

Contraintes relatives à l’évaluation

Les limitations de l’évaluation et des stratégies d’atténuation employées dans le processus d’évaluation sont présentées ci-dessous.

Tableau C-1. Limitations de l’évaluation et stratégies d’atténuation
Limitations Stratégies d’atténuation
Répercussions de la pandémie : en raison de la pandémie mondiale et des restrictions de déplacement, l’évaluation s’est limitée à une visite locale à Ottawa. L’équipe d’évaluation a utilisé plusieurs sources de données et a mené plus d’entrevues que la normale. En outre, un examen et une analyse vastes et approfondis des documents du programme ont été effectués.
Données de mesure du rendement sur les ETP, l’approvisionnement et la passation de marchés : en raison de problèmes d’intégrité dans le SIGRD rencontrés par le programme au cours des premières années, les données sur les ETP et le rendement en matière d’approvisionnement et de passation de marchés sont limitées. Cette limitation a été corrigée en utilisant les tendances des dernières années du programme et en triangulant les données probantes provenant de plusieurs sources données pour éclairer les constatations (p. ex., sondage, examen des documents du programme en mettant l’accent sur les rapports d’état et entrevues avec des intervenants de divers niveaux).
Biais d’entrevue : il est possible que les entrevues comprennent des impressions et des commentaires subjectifs, ce qui pourrait conduire à des perceptions biaisées. Les personnes interrogées ont été invitées à partir d’un large éventail de spécialités et de rôles, et les données ont été complétées par d’autres sources. L’équipe d’évaluation s’est également appuyée sur l’analyse approfondie des documents du programme, des résultats du sondage et des entrevues en groupe de discussion.
Résumé du tableau C-1

Ce tableau dresse la liste des limitations de l’évaluation et des mesures d’atténuation. Il comporte quatre rangées et deux colonnes, titres compris. La première colonne contient l’information sur les limitations, et la deuxième colonne, l’information sur les stratégies d’atténuation.


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Annexe D – Composantes du programme

Aperçu

L’initiative de connaissance de la situation dans tous les domaines applique la recherche en S et T pour trouver, développer et démontrer des solutions possibles pour des capacités de surveillance et de détection améliorées dans les domaines spatiaux, aériens et maritimes pour les FAC, en particulier dans le Nord. Les projets en appui au programme de connaissance de la situation dans tous les domaines comprennent :

Tableau D-1. Éléments du programme
Radar aérien intégré transhorizon (OTHR) Compression du cycle d’ATRTED RESSAC Analyse des menaces, des besoins et des lacunes

Radar à longue portée dans l’Arctique

Objectifs du projet :

  • Évaluer la viabilité de l’OTHR en tant qu’option pour la surveillance dans le Nord, en complément des capacités actuelles du Système d’alerte du Nord et du NORAD.
  • Développer des technologies et des techniques de traitement du signal pour caractériser la phénoménologie des déficiences causées par les aurores boréales.

Livrables : capacités, outils, connaissances, concepts et conseils.

Amélioration du cycle de prise de décision

Objectifs du projet :

  • Compresser le cycle de renseignement ATRTED pour les missions de suivi de la mission de la Constellation RADARSAT pour :
    • augmenter l’utilité pour la connaissance du domaine maritime, la surveillance de l’Arctique et d’autres renseignements géospatiaux;
    • permettre le repérage d’autres satellites;
    • accroître l’utilisation et la fiabilité des données par les alliés;
    • renforcer le rôle de niche du Canada dans les radars spatiaux;
    • assurer la surveillance maritime étendue et la détection de cibles sombres.

Exécution par le biais d’appels du Programme de recherche d’innovation pour la défense à l’industrie et au milieu universitaire (financé à 50 % par le soumissionnaire).

Amélioration de la surveillance sous-marine

Objectifs du projet :

  • Étudier des systèmes de capteurs pour la surveillance sous-marine et sous la glace à grande échelle dans l’Arctique (y compris le bassin arctique et l’archipel canadien) et faire des démonstrations.
  • Examiner diverses technologies de capteurs et d’outil pour la surveillance sous-marine à longue portée sur de grandes zones, telles que les réseaux acoustiques, les réseaux remorquables de véhicule sous-marin sans équipage (VSSE) et verticaux, les sources sonores acoustiques pour la surveillance et les communications sous-marines, et un VSSE longue portée.

Livrables : démonstrations technologiques ainsi que conseils sur les technologies et les méthodologies de surveillance sous-marine et sous la glace.

Compréhension des défis de sécurité au Canada, particulièrement dans l’Arctique

Objectifs du projet :

  • Évaluer les menaces pour tous les domaines dans l’Arctique canadien et les approches pertinentes
  • Analyser les besoins de surveillance en appui au COIC et au NORAD
  • Comparer les options technologiques sélectionnées par rapport à ces besoins
  • Analyser les lacunes des capacités RSR et dans l’Arctique à l’appui du Chef – Développement des Forces, du Commandement du renseignement des Forces canadiennes, de l’EMIS et du SMA(Pol).

Livrables : connaissances, concepts et conseils sur les menaces aériennes, maritimes de surface et sous-marines ainsi que les exigences et les lacunes en matière de surveillance.

Le but des systèmes OTHR est de détecter des cibles hors de vue bien au-delà de l’horizon, contrairement au radar traditionnel qui est limité à des objets en ligne de mire beaucoup plus près. Le rebond des ondes radar sur la haute atmosphère permet à l’OTHR d’atteindre une portée beaucoup plus longue pour la détection des cibles.

Les systèmes OTHR sont actuellement opérationnels dans le monde entier. Cependant, dans les régions du Nord, le rendement de ces systèmes peut être diminué si les signaux traversent les aurores boréales et sont réfléchis par ces dernières. Ce projet a été lancé pour étudier les moyens possibles d’améliorer le rendement lorsqu’il y a des aurores boréales.

En 2016, une initiative a été lancée, au moyen d’une série de marchés, pour améliorer le cycle d’ATRTED pour les futurs satellites d’observation de la Terre au Canada. Les marchés sont calqués sur la structure du Programme de recherche d’innovation pour la défense et sont financés à parts égales entre le gouvernement et l’industrie.

Ces projets de pointe offrent des idées innovatrices sur la meilleure façon de maintenir, d’améliorer et de moderniser les capacités des FAC pour observer la Terre à l’aide de satellites. Ils assureront une image précise, opportune et ininterrompue du territoire canadien, y compris son espace aérien et ses régions maritimes. Ils contribueront également aux efforts conjoints entre le Canada et les États-Unis pour améliorer les capacités de surveillance à l’appui des exigences et des missions du Canada et du NORAD.

Le projet RESSAC développe et teste divers systèmes de surveillance sous-marine et sous la glace dans tout l’Arctique. Il améliore les capacités et l’état de préparation des FAC à mener des opérations dans un environnement arctique en évolution.

Le projet d’analyse des menaces, des besoins et des lacunes évalue les menaces pesant sur trois domaines physiques dans le Nord canadien : l’espace aérien, la surface maritime et l’environnement sous-marin. Le projet analyse ensuite les lacunes dans les capacités de RSR dans l’Arctique et élabore des options ainsi que des concepts technologiques qui aideront les FAC à mener à bien ses opérations de façon plus efficace dans l’environnement arctique changeant. Il examine également les besoins de surveillance et compare les solutions technologiques possibles.

Résumé du tableau D-1

Ce tableau contient quatre colonnes, avec le titre du projet dans la première rangée et un aperçu des objectifs et des livrables du projet dans la deuxième rangée.


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Annexe E – Sous-éléments du programme

Les marchés suivants ont été attribués pour les projets en matière de la connaissance de la situation dans tous les domaines :

Tableau E-1. Sous-éléments du programme
Titre du projet Titre du sous-projet Fournisseur
OTHR Production de modèles ionosphériques pour les régions de l’Arctique canadien Université du Nouveau­Brunswick
Radar polaire transhorizon – Site de transmission Raytheon Canada ltée
Radar polaire transhorizon – Site de réception (Raytheon Canada ltée) Raytheon Canada ltée
ATRTED : première série de soumissions de projets (11 sous-projets) Cycle d’ATRTED en temps réel pour le suivi de la mission de la Constellation RADARSAT Airbus
Outils pour radar à synthèse d’ouverture à ouvertures multiples C-CORE
Surveillance et analyse électromagnétique 2.0 Com Dev
Système de planification de missions de constellation GlobVision
Innovation pour le traitement tactique embarqué MDA
Système d’approche systémique pour améliorer l’ATRTED MDA
Gestion de l’attribution de tâches de capteurs et de la recherche de données basée sur la fusion de l’information de haut niveau pour une exploitation améliorée du système des systèmes Larus
Fusion de sources de données ouvertes avec un système d’identification automatisé et des données d’observation de la Terre pour assurer une meilleure connaissance du domaine maritime OODA
Radar à synthèse d’ouverture numérique multi-fréquences à ouvertures multiples UrtheCast Corp.
Attribution automatisée des tâches à bord en temps réel UrtheCast Corp.
Traitement embarqué des données SAR UrtheCast Corp.
ATRTED : deuxième série de soumissions de projets (12 sous-projets) Charge optoélectronique/infrarouge utile complémentaire pour la mission de la Constellation RADARSAT ABB
Projet Arviq AstroCom Associates Inc.
Intégration des données provenant de plusieurs satellites pour la détection, l’identification et le suivi des navires C-CORE
Modélisation de la capacité de renseignement géospatial en appui à la surveillance et la souveraineté au Canada C-CORE
Analyse des données optoélectriques/infrarouges pour améliorer la surveillance maritime Complex System Inc.
Démonstrateur de la plateforme d’exploitation thématique RADARSAT CubeWerx Inc.
Traitement en temps réel d’un grand volume de données spatiales multimodales General Dynamics Mission Systems
Améliorer la capacité de surveillance maritime du Canada grâce à des produits complémentaires d’information optoélectronique/infrarouge MDA Systems Ltd
Surveillance terrestre rémanente à multiples capteurs et suivi des changements MDA Systems Ltd
Application des techniques d’analyse des données massives pour extraire le renseignement géospatial de l’imagerie obtenue par SAR MDA Geospatial Services Inc.
Innovations architecturales pour les données prêtes à être analysées UrtheCast Corp.
Exploitation complémentaire par capteurs UrtheCast Corp.
RESSAC Source acoustique pour l’expérimentation de la propagation océanique GeoSpectrum Technologies Inc
Réseau acoustique pour des VSSE continuellement en fonction GeoSpectrum Technologies Inc
VSSE : pile à combustible et ancrage par aspiration Cellula Robotics Ltd
Analyse des menaces, des besoins et des lacunes Outil d’évaluation de mélange de capteurs pour tous les domaines MDA
Architecture en couches de sélection contextuelle de capteurs pour la surveillance de l’Arctique Complex Systems Inc
Résumé du tableau E-1

Ce tableau présente une liste des sous-projets qui correspondent au projet principal. Le tableau compte trois colonnes. La première colonne indique le titre du projet. La deuxième colonne présente le titre du sous-projet. La troisième colonne contient de l’information sur les fournisseurs. Naviguez dans le tableau de haut en bas, en lisant chaque rangée.


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Annexe F – Profil de financement détaillé

Connaissance de la situation dans tous les domaines – Situation générale

Tableau F-1. Profil de financement détaillé de la CSTD
- AF 2015-2016 AF 2016-2017 AF 2017-2018 AF 2018-2019 AF 2019-2020 AF 2020-2021 TOTAL
BUDGET INITIAL APPROUVÉ (nominal) 3 000 000 15 000 000 30 000 000 42 000 000 43 000 000 9 100 000 142 100 000
Fonds retournés au T1 - 6 000 000 - - - - 6 000 000
Fonds retournés au T2 - - - - - - 0
Fonds retournés au T3 2 536 000 3 200 000 5 500 000 - - - 11 236 000
Fonds retournés au T4.2 - - 2 600 000 - - - 2 600 000
Fonds retournés au T4.4 - - 3 000 000 - - - 3 000 000
Fonds retournés au T4.5 - - 840 000 - - - 840 000
- - - - - - - -
BUDGET approuvé (MDN) 464 000 5 800 000 18 060 000 42 000 000 43 000 000 - 118 424 000
- - - - - - - -
DÉPENSES RÉELLES 783 380 5 269 538 18 907 072 42 383 181 43 423 866 4 799 916 115 566 953
- - - - - - - -
Écart par rapport au budget initial 2 216 620 9 730 462 11 092 928 -383 181 -423 866 4 300 084 26 533 047
Écart en % par rapport au budget initial 73,9 64,9 37,0 -0,9 -1,0 47,3 18,7
Résumé du tableau F-1

Ce tableau présente les dépenses par année financière du Programme de S et T pour la CSTD, entre 2015-2016 et 2020-2021. Les chiffres sont en millions de dollars. Le tableau compte huit colonnes. La première colonne comprend l’information nécessaire : budget et dépenses réelles. Chaque rangée du tableau présente les montants en dollars pour chaque année financière, y compris la dernière prolongation d’un an pour 2020-2021. Naviguez dans le tableau de haut en bas, en lisant chaque rangée. La dernière colonne contient le total pour chaque rangée.

Source : rapports financiers pour la connaissance de la situation dans tous les domaines (2019-2020 et 2020-2021)

Remarque 1. Un montant supplémentaire de 8,6 millions de dollars a été reçu dans le cadre du plan d’activités de N1 du SMA(RDDC) pour 2019-2020.
Remarque 2. Les dépenses réelles pour 2020-2021 sont à jour en date du 28 janvier 2021.
Remarque 3. Une prolongation d’un an a été mise en place pour l’AF 2020-2021 afin de permettre la clôture de certains projets et la consolidation des résultats validés.


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Annexe G – Contexte international

Recherche afférente à la connaissance de la situation dans tous les domaines dans les principaux organismes de R et D pour la défense des pays du Groupe des cinq


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