Biographies – Groupe consultatif sur le racisme systémique, la discrimination, les préjugés LGBTQ2, la discrimination sexuelle et la suprématie blanche

Document d'information

Major-général (à la retraite) E.S. (Ed) Fitch, OMM, MSM, CD

Originaire de Montréal, le major-général (Mgén) (à la retraite) Ed Fitch s’est enrôlé dans les Forces armées canadiennes (FAC) en septembre 1966 et a obtenu un diplôme en génie civil du Collège militaire royal de Saint‑Jean/Collège militaire royal à Kingston.

Après avoir obtenu son brevet d’officier en 1971, le Mgén Fitch occupe divers postes au cours de sa remarquable carrière. Il obtient la Médaille du service méritoire pour son service en ex‑Yougoslavie, notamment pour avoir facilité l’entrée de l’OTAN dans le théâtre. En juin 1999, il est nommé officier de l’Ordre du mérite militaire et reçoit la Médaille du jubilé de la Reine en 2003. Le Mgén Fitch est nommé Protecteur du tir des FAC ainsi que gouverneur à vie de l’Association de tir Dominion du Canada.

Le 1er juillet 2006, le Mgén Fitch interrompt son service à temps plein et déménage à Victoria, en Colombie-Britannique. En novembre 2006, il est rappelé de la Réserve supplémentaire pour participer à l’opération PODIUM, la contribution des Forces canadiennes aux Jeux olympiques d’hiver de 2010, à Vancouver. En cours de route, il s’est retrouvé à la tête de l’équipe rouge des Jeux. À la fin mars 2009, il est promu au grade de civil après 43 ans de service envers le Canada; il continue de servir au sein de la Force opérationnelle interarmées des Jeux olympiques jusqu’à la fin de l’opération PODIUM.

Depuis juin 2010, il profite activement de sa retraite à Victoria, en Colombie-Britannique. Le Mgén Fitch siège actuellement à plusieurs conseils d’administration bénévoles d’organismes à but non lucratif. Il a récemment obtenu la Médaille du jubilé de diamant de la Reine pour son travail communautaire. Rien de tout cela n’aurait été possible sans le soutien dévoué de sa famille et, surtout, de sa chère épouse Sharon.

Sergent (à la retraite) Derek Aronhia:Nens Montour

Originaire de la communauté Kanienke’ha:ka (Mohawk) de Kahnawà:ke, le sergent (Sgt) (à la retraite) Derek Montour est le deuxième des trois fils de Michael A. Montour, un Kahnawake’ro:non (personne de Kahnawà:ke) et d’Isobel née Brown, de Glasgow. Si la vie sur une réserve des Premières Nations peut être difficile pour beaucoup de gens, le Sgt Montour a une enfance heureuse notamment grâce à ces parents qui s’investissent dans la vie de leur fils. Bien que le Sgt Montour n’en soit pas sorti indemne, les bienfaits du sport, l’école secondaire privée et la soif d’aventure l’ont poussé à s’enrôler dans les Forces armées canadiennes; il devient fantassin au sein du Royal Montreal Regiment et entreprend son instruction en 1989. L’été suivant, alors qu’il participe à l’instruction d’été, la crise d’Oka de 1990 éclate. Ce fut une expérience monumentale pour le Sgt Montour qui constitue un facteur clé dans sa décision de se joindre au Marine Corps des États-Unis en septembre 1990.

En 2001, après la mort de son père, le Sgt Montour quitte les Marines en tant que sergent et rentre chez lui à Kahnawà:ke où il trouve un emploi comme ouvrier en construction et réceptionniste de nuit aux Kahnawà:ke Shakotiia’takehnhas Community Services (KSCS). Cela marque le début de son partenariat avec l’organisation, qu’il considère comme faisant partie de sa famille. Le Sgt Montour y gravit rapidement les échelons en tant que chef d’équipe en 2002, puis directeur des services de prévention et de soutien (pour les services de première ligne, qui comprennent les programmes jeunesse, l’éducation parentale et l’éducation traditionnelle, ainsi que pour les services de deuxième ligne, comme la protection de la jeunesse, les services de psychologie, de toxicomanie et de conseil traditionnel) en 2003. En 2012, le Sgt Montour devient directeur général des KSCS. Par la suite, il devient également président du conseil d’administration de la Commission de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador en 2015, représentant régional au sein du Comité consultatif national sur les services à l’enfance et aux familles et membre de nombreux comités et initiatives régionaux de Kahnawà:ke. 

Major (à la retraite) Sandra Perron, CD

La major (Maj) (à la retraite) Sandra Perron est la fondatrice et la directrice générale de Pepper Pod, un centre de ressourcement pour vétéranes. Après avoir servi dans les FAC comme officier d’infanterie au Royal 22e Régiment, elle se spécialise en génie de qualité de pointe chez General Motors et Bombardier Aéronautique, puis complète sa formation en acquérant des compétences sur les pratiques tenant compte des traumatismes, la programmation neurolinguistique et les techniques de schématisation conceptuelle, ce qui fait d’elle une conférencière unique et populaire.

En 1998, elle préside le Conseil consultatif du ministre de la Défense sur l’intégration des genres et l’équité en matière d’emploi. Aujourd’hui, la Maj Perron est membre du Conseil d’administration de la division du Québec du Corps canadien des commissionnaires et de la Fondation du Centre de santé Perley et Rideau pour anciens combattants. Elle a toujours siégé, à plusieurs titres, à des comités chargés de promouvoir et d’encadrer les femmes dans des domaines non traditionnels. Elle est actuellement lieutenant-colonel honoraire du Régiment de Hull. La Maj Perron est l’autrice du livre à succès Seule au front : Un témoignage de la première officière de l’infanterie canadienne, qui sera bientôt porté à l’écran par GPA Films.

Capitaine (à la retraite) D. L. (Door) Gibson, MMM, CD

En septembre 1973, la capitaine (Capt) (à la retraite) Gibson s’enrôle dans la Réserve de l’Armée de terre des Forces armées canadiennes, au sein du 723e Escadron des communications, à Halifax, en Nouvelle‑Écosse. De 1984 à 1986, elle agit à titre d’adjudant de peloton dans le cadre du programme canadien pour la jeunesse Katimavik – option militaire au Centre de formation de la milice Aldershot. La diversité du programme Katimavik est le tremplin d’une future passion pour l’égalité et l’intégration au travail.

En 2000, en tant qu’employée de la fonction publique au sein du Transport de la BFC Esquimalt, la Capt Gibson crée le Groupe consultatif des minorités visibles de la Défense (GCMVD) pour les Forces maritimes du Pacifique (FMAR[P]). De 2000 à 2002, elle est coprésidente civile régionale des FMAR(P), et de 2002 à 2008, coprésidente civile nationale du GCMVD. Grâce à son travail avec le Conseil sur la diversité de la Défense et la Direction des droits de la personne et de la diversité et la Direction de la diversité et du bien-être du Ministère, la Capt Gibson influence les changements qui ont favorisé l’équité en matière d’emploi au sein des groupes consultatifs sur la diversité de la Défense pour tous les membres des Forces armées canadiennes et du ministère de la Défense nationale.

Elle reçoit en 2005, lors de la 56e cérémonie d’investiture de l’Ordre du mérite militaire (OMM), le titre de Membre du mérite militaire (MMM), remis par Son Excellence la très honorable Michaëlle Jean, gouverneure générale du Canada, pour avoir défendu ardemment la diversité en milieu de travail et des initiatives de leadership dans le Groupe des services de santé. En 2008, la Capt Gibson est affectée au quartier général du 39e Groupe-brigade du Canada (GBC), à Vancouver, en Colombie-Britannique, en tant que conseillère en bien-être auprès du commandant de brigade, amenant ainsi une optique qui privilégie l’équité en matière d’emploi dans l’ensemble des unités de la brigade.

Depuis sa retraite en 2017, la Capt Gibson est bénévole auprès de plusieurs organisations à but non lucratif et de personnes dans le besoin. Dans la mesure du possible, la Capt Gibson rentre chez elle à Halifax pour passer du temps avec sa précieuse et grande famille de la côte est. Elle réside actuellement à Victoria avec sa compagne depuis 23 ans, Shirley Avril, et sa famille de la côte ouest.

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