Le médecin général annonce les conclusions de l’examen portant sur l’usage de la méfloquine au sein des Forces armées canadiennes en situation opérationnelle
Communiqué de presse
Le 1er juin 2017 – Ottawa – Défense nationale / Forces armées canadiennes
Le gouvernement du Canada est déterminé à protéger et à améliorer la santé et le bien‑être des membres des Forces armées canadiennes (FAC). Aujourd’hui, le ministère de la Défense nationale (MDN) et les FAC ont annoncé la publication des conclusions de l’examen du médecin général portant sur l’usage de la méfloquine en situation opérationnelle. Au cours de cet examen, des ouvrages sur la méfloquine et sur la façon dont ce médicament est utilisé dans un environnement opérationnel ont été consultés.
L’usage de la méfloquine ne sera dorénavant recommandé qu’aux membres des FAC qui en feront la demande, ou à ceux pour qui d’autres médicaments contre la malaria sont contre‑indiqués.
Citations
« La santé et le bien‑être de nos militaires sont directement liés à l’efficacité opérationnelle des Forces armées canadiennes. C’est pourquoi j’ai le devoir de veiller à ce que tout le personnel sous mon commandement ait accès aux meilleurs soins médicaux actuellement offerts. Je suis convaincu que les recommandations du médecin général, qui sont appuyées par des preuves émanant d’une tierce partie, permettront d’assurer l’état de santé général de nos militaires, hommes et femmes. »
Le général Jonathan Vance, chef d’état‑major de la Défense
« Nous recommandons la méfloquine uniquement comme médicament de deuxième intention, en raison du milieu opérationnel unique dans lequel nous travaillons. Cette directive ne devrait pas s’appliquer dans un environnement non militaire. Nous continuerons à surveiller et à examiner tous les ouvrages scientifiques pertinents portant sur la méfloquine. »
Le brigadier-général Colin MacKay, médecin général
Faits en bref
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Les lignes directrices canadiennes en matière de prévention de la malaria sont conformes aux autres lignes directrices nationales et internationales selon lesquelles la méfloquine constitue une solution de premiers recours.
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Comparativement aux solutions de rechange actuellement recommandées, les éléments de preuve semblent indiquer que l’usage de la méfloquine n’est pas toujours associé à un risque global excessif d’effets indésirables ni à un risque accru de ne pas être en mesure d’accomplir des tâches professionnelles.
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Aucun élément de preuve (satisfaisant aux critères d’inclusion) n’indique que l’usage de la méfloquine occasionnerait des effets néfastes potentiels à long terme sur la santé humaine.
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Le rapport recommande également aux FAC de faire preuve de prudence, puisque le déploiement d’un grand nombre de militaires au cours d’une très courte période peut causer des difficultés quant à une évaluation adéquate des contre‑indications potentielles pour ces militaires. De plus, le déploiement dispersé du personnel, limitant ainsi l’accès aux médecins pendant les opérations, pourrait réduire les possibilités d’évaluer les effets nocifs et d’administrer, au besoin, un autre médicament aux membres des FAC qui prennent de la méfloquine. Également, les effets secondaires que la méfloquine peut engendrer à court terme pourraient avoir une incidence sur le rendement d’un militaire et être confondus avec les réactions que l’on observe habituellement dans des situations opérationnelles, ce qui, en retour, vient compliquer la gestion des effets indésirables.
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