Des missiles améliorés pour mieux défendre les navires contre les attaques aériennes

Le 16 mars 2023 - La Marine royale canadienne
Par Peter Mallett

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En novembre 2022, la MRC a tiré le premier missile Sea Sparrow évolué Bloc II depuis le Navire canadien de Sa Majesté Fredericton au champ de tir naval situé au large de Norfolk, en Virginie. L’exercice a permis de mettre à l’épreuve l’intégration du missile au système de gestion du combat du navire.

La Marine royale canadienne (MRC) améliore ses défenses antimissiles contre les menaces aériennes actuelles et futures.

Le premier envoi de missiles Sea Sparrow évolués Bloc 2 est récemment arrivé au Dépôt de munitions des Forces canadiennes (DMFC), Rocky Point, près d’Esquimalt, en Colombie-Britannique, où se trouve la flotte de la côte Ouest.

Ces missiles ultramodernes serviront à mieux équiper les frégates de la MRC pour éliminer les menaces extérieures, a déclaré le contre-amiral (cam) Christopher Robinson, commandant des Forces maritimes du Pacifique.

« Cette mise à niveau permet aux navires de la classe Halifax de continuer à se défendre contre les menaces de surface, sous-marines et terrestres en constante évolution ». Les missiles antinavires peuvent être tirés à partir d’autres plateformes maritimes, sous-marines et terrestres.

Le missile Sea Sparrow évolué Bloc 2 est un missile d’interception sol-air de moyenne portée utilisé pour contrer les missiles de croisière antinavires à grande vitesse, les missiles antinavires supersoniques manœuvrables, ainsi que les menaces posées par les navires de surface manœuvrables à grande vitesse et par les engins aériens à faible vitesse, comme les drones et les hélicoptères.

En novembre 2022, la MRC a tiré le premier missile Sea Sparrow évolué Bloc 2 depuis le Navire canadien de Sa Majesté Fredericton au champ de tir naval situé au large de Norfolk, en Virginie. L’exercice a permis de mettre à l’épreuve l’intégration du missile au système de gestion du combat du navire.

La MRC procède actuellement à la mise à niveau du système de missile de défense ponctuelle, ce qui comporte le développement et l’acquisition d’au moins 174 missiles, et leur intégration au lanceur pour 16 missiles actuellement à bord des frégates.

Ce système, qui devrait être pleinement opérationnel d’ici décembre 2025, renforcera la capacité des navires de la classe Halifax pour qu’ils puissent se défendre contre les menaces actuelles et futures, au pays et à l’étranger.

« On dit souvent que les munitions sont particulièrement dangereuses, alors qu’elles sont considérées comme étant parfaitement sécuritaires. Mais nous avons une culture de travail où la sécurité est fondamentale pour toutes nos activités », a affirmé le capitaine de corvette Newman.

Lorsqu’une frégate demande qu’un missile Sea Sparrow évolué Bloc 2 lui soit livré, les techniciens en munitions, ainsi que les techniciens en mécanique et en électronique civils du groupe de réparation des navires du DMFC transfèrent le missile du conteneur d’expédition au tube de lancement. Ils effectuent également des vérifications d’assurance de la qualité avant la date de collecte prévue à la jetée de munitions de Rocky Point.

Les premiers entraînements aux missiles ont déjà été offerts aux militaires appartenant aux métiers concernés suivants :

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