Capc Sarah Stainton : les possibilités de carrière dans la MRC peuvent être une source de joie, de satisfaction

Nouvelles de la Marine / Le 21 mai 2021

La capitaine de corvette (Capc) Sarah Stainton a grandi à Dartmouth, en Nouvelle-Écosse, mais considère Mississauga, en Ontario, comme sa ville. Elle s’est jointe à la Marine royale canadienne (MRC) il y a 22 ans comme réserviste, et a été officier de marine dans la Réserve. Elle a été dernièrement commandant en second du Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) York, l’unité de la Réserve navale de Toronto, et elle investit maintenant ses compétences dans la gestion de projets propres à la MRC.

« Je me suis enrôlée dans la MRC en 1998 parce qu’ayant grandi à Dartmouth, je voulais savoir ce que la flotte de la côte Est avait à offrir », explique l'officier de querre navale. « Mon grand-père appartenait à la MRC; il était toujours positif quand il parlait de ses expériences et de ses voyages, et j’avais envie de connaître la même chose. »

La carrière d’un réserviste de la Marine diffère de celle d’un marin de la Force régulière. Elle diffère aussi de celle d’un réserviste de l’une des autres armées, car les réservistes de la Marine ont souvent à trouver un équilibre entre les exigences de leur carrière civile, leurs obligations familiales et leurs engagements de la Marine. Dans le civil, la Capc Stainton enseigne au primaire pour le conseil de district de Peel et a une famille qui compte son conjoint, trois belles-filles, deux fils, un chat et un chien.

« Le plus grand défi qui se pose aux réservistes se trouve dans le partage du temps lorsque vous avez aussi une carrière civile et des obligations familiales. Il m’est arrivé de devoir renoncer à certains de mes intérêts concurrents, seulement parce que j’ai toujours voulu tout donner à ce que j’ai à faire là, à ce moment. »

« Mon emploi de réserviste de la Marine est très important. Vous devez avoir la capacité de diriger une organisation diverse et votre détermination à servir vos marins est de la première importance. »

Après une longue et mémorable carrière, ce qu’elle en garde de plus cher sont ses voyages.

« J’ai le plaisir de dire qu’avec la Marine, j’ai exploré les quatre coins de l’Amérique du Nord, que j’ai escaladé une montagne à Skagway, en Alaska, que j’ai fait de la randonnée sur les rochers de Terre-Neuve-et-Labrador, que j’ai exploré les régions nordiques d’Iqaluit et que j’ai navigué dans le bassin des Grands Lacs. J’ai visité nombre de villes côtières des États-Unis et, finalement, j’ai travaillé fréquemment dans les Bahamas. »

« Mon expérience la plus marquante a été les deux semaines que j’ai passées à Panamá dans le cadre de l’exercice interarmées et interalliés PANAMAX. Le contingent de la MRC, à cette occasion, a collaboré étroitement à la préparation de l’information dans le cadre du Centre des opérations maritimes. »

La Capc Stainton conclut que les relations humaines qu’elle y a tissées au fil des ans sont ce qu’il y a de meilleur à l’appartenance à la MRC.

« Ce qu’il y a de mieux à être membre de la Marine royale canadienne, ce sont les gens que vous rencontrez et avec lesquels vous travaillez. J’ai le plaisir de connaître, dans chaque grande ville du Canada, au moins une personne avec laquelle je me suis entraînée ou aux côtés de laquelle j’ai participé à un déploiement. Les amis que je me suis faits et les récits que nous avons partagés m’amènent à constater que nous sommes une collectivité très liée, quelle que soit la distance qui nous sépare. »

« En dehors de la Marine, je suis une adepte du vélo et une hockeyeuse enthousiaste, deux sports dans lesquels le Défi vélo annuel de la Marine et les activités d’appréciation des Forces armées canadiennes, menées avec le groupe Sport et divertissement des Maple Leafs de Toronto, m’ont encouragée. »

Le conseil que souhaite donner la Capc Stainton à ceux, et particulièrement à celles, qui envisagent un emploi dans la Marine, à temps plein ou à temps partiel, est simple : « Venez. Jetez un coup d’œil! Les possibilités d’emploi sont infinies et vous pourrez vraiment trouver un créneau qui conviendra à votre mode de vie et répondra à vos besoins. C’est un travail rémunéré et vous avez l’occasion d’apprendre des tas de choses. Rien n’empêche une femme d’apprendre le métier qu’elle voudra dans la MRC. Trouvez quelque chose qui vous donnera du plaisir et soyez payée pour le faire. Il y a tant de gens à connaître, qui vous soutiendront dans vos projets, et vous constaterez quel les défis seront gratifiants au lieu de devenir des obstacles. »

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