La Rotation 16 de l’élément d’instruction de l’opération UNIFIER au R. U. confie des tâches à la Rotation 17

Le 19 janvier 2024 - Nouvelles de la Défense
Par le major Christopher Daniel, officier principal d’affaires publiques, Force opérationnelle interarmées – Ukraine

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Les recrues des Forces armées de l’Ukraine mènent un dernier exercice qui confirme l’instruction reçue des membres des Forces armées canadiennes pendant la Rotation 16 de l’opération UNIFIER au Royaume-Uni.

« Avoir le privilège de diriger une compagnie et plus de fantassins, d’ingénieurs, d’artilleurs, d’infirmiers et d’administrateurs exceptionnels dans une opération expéditionnaire a été une des expériences les plus enrichissantes de ma carrière jusqu’à présent », raconte le major (maj) Richard Law, le commandant sortant de l’élément d’instruction au Royaume-Uni (EIRU), un des quatre éléments d’instruction de l’opération UNIFIER. « Ce que nous faisons ici, peu importent nos rôles, a eu et continuera d’avoir des effets sur les champs de bataille de l’Ukraine. »

Plus de 170 membres des Forces armées canadiennes (FAC) ont participé au déploiement avec l’EIRU de juin à décembre 2023. La Compagnie November du 3e Bataillon du Royal Canadian Regiment (3 RCR) a formé le noyau de la Rotation 16 et pouvait compter sur le soutien de renforts de 33 autres unités des FAC. Un quart des membres de cette rotation étaient des réservistes et environ 140 des participants prenaient part à leur premier déploiement expéditionnaire.

« Compte tenu que c’était le premier déploiement pour beaucoup de membres de l’EIRU, je suis enchanté de la qualité de l’instruction qu’ils ont fournie, explique le maj Law. Nous avons des soldats et des caporaux qui repoussent les limites tous les jours. Leurs réalisations sont inspirantes et démontrent que si un militaire dispose des ressources, de l’instruction, des autorisations et de l’encadrement nécessaires, ils dépasseront de loin nos attentes. »

L’EIRU offre de l’instruction de base en infanterie aux membres des Forces armées de l’Ukraine (FAU) pour augmenter leur létalité, leur capacité de survie et leurs aptitudes de combat. Le cours de cinq semaines couvre tout, des compétences de base du soldat au Droit des conflits armés, en passant par le combat urbain, les opérations de campagne de jour et de nuit, la médecine tactique, la sensibilisation aux menaces explosives et les exercices de mouvement et de tirs réels. L’EIRU a assuré l’instruction de 1 575 militaires ukrainiens pendant la rotation 16.

La Rotation 16 de l’EIRU a confié sa responsabilité pour l’instruction des Ukrainiens à la Rotation 17. L’EIRU de la Rotation 17 est composée d’environ 160 militaires, provenant pour la plupart de la Compagnie Oscar du 3 RCR et d’autres unités au sein de la 4e Division du Canada de l’armée canadienne.

« Je suis excité à l’idée de diriger la première rotation de Canadiens pour offrir la nouvelle version du cours d’instructeur de base tout en poursuivant le cours d’infanterie de base. C’est toujours bon de savoir que nous offrirons de l’instruction de toute première classe aux Ukrainiens et jetterons les bases de la prochaine génération d’instructeurs des FAU », déclare le maj Adam Snook, le nouveau commandant de l’EIRU. « Mon objectif est de nous préparer pour l’avenir de l’opération UNIFIER et de répondre aux besoins des FAU. »

L’EIRU est la contribution du Canada à l’opération britannique INTERFLEX, chargée d’offrir de l’instruction de recrue de base. Onze pays contribuent actuellement à cette opération, notamment l’Australie, le Danemark, la Finlande, la Lituanie, la Norvège, la Nouvelle‑Zélande, les Pays‑Bas, la Roumanie et la Suède.

« L’enthousiasme des Ukrainiens est contagieux et ils sont très motivés à apprendre les compétences nécessaires pour repousser l’invasion illégale de la Russie. Avec nos partenaires, nous contribuons à la sécurité de l’Ukraine et, par le fait même, de toute l’Europe », affirme la maj Law.

Un Ukrainien de la région de Kyiv, dont le surnom est « Gandalf », dit que le cours a dépassé ses attentes. Il a ajouté que les instructeurs étaient amicaux et processionnels et les traducteurs ont fait un excellent travail.

« L’exercice de terrain de cinq jours a été le plus difficile, car les conditions étaient conçues pour être très similaires à des combats réels. L’élément de surprise a rendu la tâche très difficile et réaliste. Les instructeurs canadiens nous soutenaient et nous encourageaient constamment. Ils étaient fantastiques et très patients et nous expliquaient tout deux ou trois fois pour s’assurer que nous comprenions tut bien », raconte Gandalf.

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