Les femmes dans l’aviation : la lieutenant-colonel Jill Bishop

Article de nouvelles / Le 12 juin 2017

Dans les semaines qui suivront la Journée internationale de la femme, le 8 mars, jusqu’à la Conférence des Canadiennes dans l’aviation, du 21 au 24 juin, nous présenterons régulièrement des entrevues avec des dirigeantes de l’Aviation royale canadienne.

Ville natale : King City, en Ontario

Groupe professionnel militaire : Ingénieure en aérospatiale

Poste actuel : Commandante du 400e Escadron tactique d’hélicoptères, basé à Borden, en Ontario

Qu’est-ce qui vous a incitée à vous enrôler dans l’Aviation royale canadienne?

Dès mes études secondaires, je savais que je voulais devenir ingénieure. Même si je connaissais très peu le monde militaire, l’idée de faire carrière dans un domaine lié aux aéronefs et de voyager me semblait très stimulante. Je suis heureuse de dire que, trente ans plus tard, c’est toujours le cas!

Quel est le rôle de votre unité?

Récemment, le 400e Escadron tactique d’hélicoptères est passé d’un escadron de vols opérationnels à un escadron d’entretien aérien. Mon unité s’occupe d’hélicoptères provenant des escadrons de l’ensemble du pays; nous démontons les appareils, en faisons une inspection approfondie et assurons leur entretien, après quoi nous effectuons des essais en vol et renvoyons les hélicoptères à leur unité.

Quels sont quelques-uns des points saillants de votre carrière dans l’ARC?

Deux points saillants de ma carrière sont ma nomination en tant que commandante d’une unité et mon déploiement à titre d’A4 Maintenance de l’Escadre aérienne à l’aérodrome de Kandahar, en Afghanistan, en 2009.

Quelles sont quelques-unes des difficultés que vous avez surmontées au cours de votre carrière dans l’ARC?

Je suis privilégiée d’avoir eu l’occasion d’être nommée commandante. Je crois qu’à l’ARC, nous sommes convaincus que seuls les « opérateurs » peuvent commander des escadrons opérationnels. Selon moi, nous devrions plutôt nous concentrer sur les personnes qui feraient les meilleurs dirigeants.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes femmes qui songent à s’enrôler dans l’ARC?

L’ARC a besoin de gens qui ont une variété de forces et d’aptitudes. Toute personne possède des forces et des aptitudes qui peuvent se révéler très avantageuses pour chacun des groupes professionnels des corps des officiers ou des corps des militaires du rang. Une femme qui se joint à l’ARC ne doit pas croire qu’elle doit agir comme ses collègues masculins. Les meilleurs dirigeants sont ceux qui affichent leur véritable personnalité.

Quels conseils donneriez-vous au sujet du recrutement, de la formation et du maintien en poste des femmes dans l’ARC?

Je suis convaincue que nous devons embaucher les meilleurs candidats pour nos Forces armées et l’ARC. Le fait qu’ils soient des hommes ou des femmes ne devrait avoir aucune importance. On n’obtient la véritable égalité que lorsque le sexe des gens n’a plus d’importance.

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