La caporal-chef Andrea Lorinczy, militaire des FAC de troisième génération

Article de nouvelles / Le 8 avril 2019

4e Escadre Cold Lake

La caporal-chef Andrea Lorinczy, de la 4e Escadre Cold Lake, en Alberta, est à Atlanta, en Géorgie, afin de participer à la compétition annuelle d’entretien aérospatial, qui se tient cette semaine, du 8 au 11 avril 2019. Elle figure parmi quatre techniciennes en aéronautique de l’Aviation royale canadienne qui feront partie de l’équipe d’Elevate Aviation lors de la compétition. En tout, plus de 30 techniciens de l’ARC, qui composent cinq équipes, en plus de ceux qui se joignent à l’équipe d’Elevate Aviation, participent à la compétition.

Aujourd’hui, nous vous présentons un aperçu de la caporal-chef Lorinczy publié en 2017, lorsqu’elle détenait le grade de caporal. Félicitations à la caporal-chef Lorinczy et bonne chance à tous les compétiteurs de l’ARC!

À un moment ou l’autre, nous avons, pour la plupart, dû prendre une décision difficile concernant ce que nous voulions faire pour le reste de notre vie. Pour Andrea Lorinczy, de Brandon, au Manitoba, se joindre aux forces armées semblait évident. Elle cherchait une carrière stable et la possibilité de soutenir sa famille de manière autonome; ayant grandi dans une famille militaire, elle connaissait les avantages de la vie militaire et savait ce qu’elle se préparait à faire.

À 27 ans, la caporal Lorinczy laisse derrière elle son ancienne vie de barman-superviseuse à Fredericton, au Nouveau-Brunswick, devenant la troisième génération de sa famille à se joindre aux Forces armées canadiennes (FAC). Ses deux filles, âgées de trois et de huit ans, sont à la maison, mais grâce au soutien de sa famille et de ses amis, elle termine sa qualification militaire de base en novembre 2009. Elle rejoint sa famille et déménage à la 16e Escadre Borden, en Ontario, pour entreprendre l’instruction nécessaire afin de devenir technicienne en structures d’aéronefs.

Les techniciens en structures d’aéronefs font partie de l’équipe d’entretien aérien qui s’occupe des aéronefs de l’Aviation royale canadienne et des installations de soutien connexes en assurant leur entretien. Ils sont chargés de l’entretien et de la réparation de l’équipement de survie, des structures et des composantes connexes des aéronefs.

« C’était difficile d’être une mère monoparentale pendant le cours, se rappelle la caporal Lorinczy. Je faisais le souper, j’aidais [mes enfants] à faire leurs devoirs, puis je faisais mes propres devoirs avant d’aller me coucher. Mais ça allait bien. » Malgré tout, la militaire termine ses cours sans échec, et elle se sent à l’aise avec l’instruction en général.

Après avoir terminé cette phase de l’instruction, elle entreprend deux ans de formation d’apprentie au Centre d’essais techniques (Aérospatiale), à la 4e Escadre Cold Lake, en Alberta. Cette période d’apprentissage lui permet de déterminer le domaine professionnel qu’elle souhaite approfondir. Elle choisit l’équipement de survie de l’aviation. Ce travail consiste à veiller au bon fonctionnement de l’équipement de sécurité à bord des aéronefs, de l’équipement des pilotes, des trousses de sécurité et des parachutes.

En 2016, la caporal Lorinczy a l’occasion de suivre le cours spécialisé sur les systèmes de survie, qui constitue une instruction propre aux systèmes de sécurité des aéronefs portant notamment sur la lutte contre les incendies, les sièges éjectables, les systèmes d’oxygène, les voilures et leurs composantes. Elle est première de sa classe de huit participants et devient la première femme à réaliser cet exploit. « Cette qualification est très recherchée dans ma profession, dit-elle. Elle m’a ouvert beaucoup de portes puisque seules quelques personnes la possèdent. » La militaire explique également que ce cours pourrait l’aider à gravir les échelons.

Finalement, la décision de Mme Lorinczy de se joindre aux FAC un peu plus tard dans sa vie lui a permis d’obtenir tout ce qu’elle désirait pour elle et sa famille; en retour, elle accorde son dévouement et son attention à l’organisation.

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