le brigadier-général Jocelyn Paul 

En tant que militaire autochtone le plus élevé en grade des Forces armées canadiennes, le brigadier-général Jocelyn Paul a profité pleinement des « possibilités infinies » qu’offrent les Forces tout au long de sa brillante carrière. Il a servi en Croatie en 1993-1994 en tant que chef de peloton et à Kandahar en 2009 à titre de commandant de groupement tactique. Il participe actuellement à un déploiement en Israël dans le cadre de l’opération PROTEUS. Interrogé au sujet de sa réussite, il déclare : « Je n’ai jamais prévu accéder au grade de brigadier-général et je n’aurais jamais pensé participer un jour au processus de paix israélo-palestinien ».

Mes parents savaient que [les Forces] offraient d’excellentes perspectives de carrière, et ils m’ont fermement appuyé dans ma décision de servir.

Un cousin servant dans les Forces et des parents conscients des avantages de l’enrôlement ont tôt fait d’éveiller l’intérêt du brigadier-général Paul pour une carrière militaire. « Mes parents savaient que [les Forces] offraient d’excellentes perspectives de carrière, et ils m’ont fermement appuyé dans ma décision de servir. » En 1988, il se lance et s’enrôle dans la Force de réserve comme soldat d’infanterie tandis qu’il termine un baccalauréat. Il passe ensuite à la Force régulière en 1991 alors qu’il achève un programme de maîtrise.

Le brigadier-général Paul est officier d’infanterie et membre du Royal 22e Régiment. Il affirme que c’est le défi de diriger des hommes et des femmes dans des circonstances difficiles qui l’a incité à faire carrière dans les Forces. L’aspect de son travail qu’il préfère est « l’interaction avec les gens et diriger les meilleurs soldats au monde ». Il considère également que parcourir le monde et avoir une incidence positive sur des collectivités éprouvées et sur la vie des gens constitue une expérience très enrichissante.

Dans ses temps libres, il aime voyager avec sa famille, ainsi que pratiquer la navigation, la chasse et la pêche. Il consacre beaucoup de temps à l’histoire militaire, canadienne et autochtone. Lorsque vient le temps de concilier vie professionnelle et vie personnelle, il déclare : « Je préfère que le travail reste au travail dans la mesure du possible. Lorsque je suis à la maison, je me concentre sur ma famille ».

D’après le brigadier-général Paul, le candidat idéal pour les Forces est une jeune femme ou un jeune homme prêt à relever tous les défis et à se dépasser. Il ajoute qu’il est important de suivre ses instincts, d’élargir ses réseaux personnels et professionnels et d’écouter les conseils des gens.

Lorsqu’on lui demande, après 27 années de service, où il se voit dans cinq ans, il répond fièrement : « Même si j’aurai alors 53 ans, je serai sans doute toujours en uniforme et prêt à servir mon pays là où celui-ci a besoin de moi ».

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