Fin de la Guerre froide et début de la campagne contre le terrorisme (de 1989 à nos jours) - partie 1

La guerre froide a dominé la planification militaire pendant plus de 40 ans. Bien qu’il soit difficile de déterminer à quelle date précise elle a commencé, il est plus facile de dire à quel moment elle a pris fin. Le Mur de Berlin s’écroule en 1989 et est complètement démantelé au cours de l’année suivante. L’emprise soviétique sur l’Europe de l’Est est dès lors brisée. Au début des années 1990, le Canada retire ses forces d’Europe et ferme ses bases. Dix ans plus tard, les forces armées du Canada doivent composer avec un monde dominé par les conflits régionaux, la peur de la prolifération des armes nucléaires et le terrorisme.

Le capt Don Philip, un pilote Sea King déployé avec le NCSM Winnipeg dans le golfe d’Oman en 2005 pour l’opération Altair.

En 1993, toutes les bases de la Force aérienne prennent le nom d’escadre. Puis, en 1997, la Force aérienne intègre tous ses groupes aériens dans une seule entité de commandement et de contrôle : la 1re Division aérienne du Canada (1 DAC). Toutes les escadres du pays sont alors placées sous son contrôle opérationnel.

Une fois que la 1 DAC est créée, le commandant du Commandement aérien s’installe au Quartier général de la Défense nationale, à Ottawa (Ontario) et assume le titre supplémentaire de chef d’état-major de la Force aérienne, charge disparue au moment de l’unification des Forces armées canadiennes, en 1968.

La 2e Division aérienne du Canada/Division de la doctrine et de l’instruction de la Force aérienne est mise sur pied en 2009. La doctrine, l’instruction individuelle et l’éducation dans la Force aérienne relèvent d’elle. Elle commande aussi deux escadres ainsi que plusieurs écoles et établissements d’instruction. La 1re Division aérienne du Canada remet l’accent sur les opérations.

En 2013, il y a 13 escadres; dix qui appartiennent à l’ARC et servent à la fois d’escadres et de bases et trois « unités hébergées » qui sont situées dans des bases relevant de la Marine royale canadienne, de l’Armée canadienne ou du chef – personnel militaire.

Le Canada a toujours été un chef de file dans le domaine du maintien de la paix, depuis que l’idée de créer une Force de maintien de la paix des Nations Unies dans la région du canal de Suez a été proposée en 1956 par Lester Pearson, alors ambassadeur du Canada à l’Organisation des Nations Unies (ONU).

Les Casques bleus sont là pour favoriser le désengagement des forces britanniques, françaises, égyptiennes et israéliennes. L’ARC crée alors la 114e Unité de transport aérien (UTA) pour transporter des Canadiens et d’autres membres de la Force d’urgence des Nations Unies (FUNU) de l’Italie jusqu’en Égypte, au début de la mission, pendant que la 115 UTA est déployée dans le Sinaï pour soutenir la FUNU.

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