La Seconde Guerre Mondiale (1939-1945) - partie 19
Les médecins militaires, les infirmières et les adjoints médicaux de l’Aviation royale canadienne (ARC) deviennent des experts des soins traumatologiques pendant la Seconde Guerre mondiale.
À East Grinstead (Sussex), le personnel médical de l’ARC et celui d’autres pays introduisent des techniques de chirurgie plastique et des méthodes de psychothérapie novatrices (y compris de la bière à profusion!) pour traiter les grands brûlés.
De nombreux patients sont des aviateurs dont l’avion s’est écrasé en flammes. Puisque le traitement des brûlés est très primitif à l’époque, la plupart des patients seraient normalement morts ou auraient survécu avec une affreuse défiguration.
L’équipe médicale est dirigée par le plasticien néo-zélandais Archibald McIndoe. Un des premiers plasticiens du Canada, le Dr Ross Tilley se joint ensuite à lui. C’est un membre de l’ARC qui sera intronisé au Panthéon de l’Aviation du Canada en 2006.
Ces hommes deviennent célèbres sous le nom de « Club de cobayes » (Guinea Pig Club). Plus du quart des 649 patients traités là sont des Canadiens. À la fin de 2012, moins de 25 sont encore vivants, mais leur contribution a transformé à jamais les techniques de chirurgie plastique et la vie de millions de personnes.
LE SAVIEZ-VOUS?
Les aviateurs alliés internés à Buchenwald, un des infâmes camps de concentration nazis, survivent à leur emprisonnement, et ce, grâce à l’ennemi!
Des membres de la Luftwaffe ayant appris qu’il y avait des aviateurs alliés dans le camp de la mort en octobre 1944, ils prennent des mesures pour les faire transférer au camp de prisonniers de guerre Stalag Luft III.
« C’est un miracle, quand on pense que, d’une façon ou d’une autre, des aviateurs allemands, qui étaient nos ennemis au combat, mais nos compagnons d’armes, ont su qu’il y avait des aviateurs alliés à Buchenwald. Ils nous ont sauvé la vie », a déclaré aux responsables du Projet Mémoire Edward Carter-Edwards, un des 26 aviateurs de l’ARC détenus dans le camp.
Seulement deux des 168 aviateurs emprisonnés à Buchenwald y sont morts – en raison de la maladie.
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