La Première Guerre Mondiale (1914-1918) - partie 5

Camp Borden (aujourd’hui, la Base des Forces canadiennes Borden), en Ontario, est l’endroit où l’aviation militaire naît au Canada.

En janvier 1917, un groupe d’officiers du Royal Flying Corps dirigé par le lieutenant-colonel Cuthbert Hoare, arrive à Camp Borden, dont le Corps expéditionnaire s’est servi l’année précédente. Sous la direction de Hoare, l’organisation appelée Royal Flying Corps Canada (RFC Canada) construit entièrement la première station aérienne du pays et y entraîne des milliers d’équipages aériens et de membres du personnel de piste destinés à servir outre-mer.

En juillet 1920, le CAC prend possession du secteur de l’aérodrome de Borden, resté inoccupé depuis janvier 1919. Quand l’ARC est créée le 1er avril 1924, la Station de Borden en est la plus importante installation pour ce qui est des ressources, du personnel et des activités de vol.

LE SAVIEZ-VOUS?

Le lt avn Buzz Beurling en compagnie du capt Roy Brown, qui est crédité d’avoir descendu le Baron rouge; photo datant de 1943.

Le Baron Rouge n’est pas uniquement un personnage d’une chanson des années 1960 et il n’a pas été vaincu par un beagle d’une bande dessinée appelé Snoopy.

Il s’appelle Manfred von Richthofen, et c’est un pilote de chasse allemand très doué. Il pilote souvent un aéronef peint en rouge, et son unité est connue sous le nom de « cirque volant », en raison de sa mobilité et des couleurs flamboyantes de ses avions. Le Baron Rouge est abattu le 21 avril 1918 pendant qu’il poursuit Wop May. La Royal Air Force attribue alors la victoire remportée à ses dépens au capitaine canadien Arthur « Roy » Brown, mais d’autres croient que ce sont des tireurs australiens au sol qui ont porté le coup fatal.

Le Sopwith Camel, de loin l’aéronef le plus connu de la Grande Guerre, est plutôt rapide pour l’époque, car il atteint une vitesse maximale de 113 mi/h (181 km/h). Ce n’est pas un appareil docile, mais cela n’empêche pas les pilotes de détruire plus d’appareils ennemis avec lui qu’avec des aéronefs de n’importe quel autre type.

Il fut l’un des avions préféré du capitaine William Barker, et il a gagné beaucoup de ses victoires aériennes avec un Sopwith Camel.

Sopwith Camel

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