Vers de meilleurs soins pour tout le monde

TransCare+

Découvrez comment TransCare+ crée de meilleurs soins pour toute la population canadienne en devenant un centre de ressources et un espace sécuritaire pour le partage de connaissances.

Dans la vie, certaines expériences sont universelles.

Par exemple, à un moment donné dans la vie, tout le monde devra prendre une décision concernant sa santé. Cependant, tout le monde n’a pas le même accès aux renseignements ou au soutien nécessaire pour prendre des décisions éclairées.

Mais où se situent ces lacunes en matière de renseignements, et que fait-on pour garantir que toute la population canadienne, en particulier les personnes qui vivent dans des communautés mal desservies, reçoit de meilleurs soins?

L’avenir est mieux informé

Depuis 2019, l’équipe de TransCare+ travaille pour un avenir où il y aura de meilleurs soins pour tout le monde. 

« Je pense que collectivement, en tant que population mondiale, nous sommes dans une sorte de crise de la santé depuis un certain temps et que la pandémie a précipité les choses », explique Jacob Barry, co-directeur exécutif de TransCare+. « Cela a mis en lumière quelque chose qui a toujours été présent : les communautés marginalisées rencontrent davantage d’obstacles dans l’accès aux connaissances sur leurs soins et pour accéder aux soins en général. »

Cela semble vrai pour de nombreuses personnes dans les communautés 2ELGBTQI+, où ces obstacles persistent dans leur parcours pour obtenir des soins.

Auparavant, les communautés 2ELGBTQI+ ne disposaient pas de lieu centralisé leur permettant d’accéder à des renseignements fiables et bien documentés. TransCare+ a organisé une vaste centre d’information pour mieux équiper les communautés 2ELGBTQI+ sur des sujets allant des soins d’affirmation de genre aux droits reproductifs, et plus encore.

Ces ressources sont essentielles pour garantir un accès équitable à des soins respectueux de la personne. Mais ce n’est pas tout. TransCare+ adopte une approche holistique des soins en soutenant les individus par l’enseignant du consentement éclairé.

« Le consentement éclairé, c’est l’idée qu’une personne se voit proposer  toutes les options de soins par son prestataire de soins. À partir de là, elle peut décider du parcours de soins qui lui convient le mieux », explique Jacob.

Un besoin mondial

Quelques semaines seulement après sa création en mai 2022, TransCare+ a reçu son premier financement important de Femmes et Égalité des genres Canada (FEGC).

À l’aide de ses fonds, TransCare+ a organisé son premier sommet sur la santé et le bien-être intitulé « Queering Care : Crafting Radical 2SLGBTQIA+ Futures », où les sujets abordés allaient de l’écoute des perspectives bispirituelles et autochtones queers sur la décolonisation des systèmes de soins aux intersections du mouvement démontrant les injustices vécues par les gens obèses et de la justice pour les personnes en situation de handicap.

Plus de 500 personnes se sont inscrites de partout au Canada et à l’étranger.

« Ce sommet a eu une portée au-delà de ce que nous avions initialement prévu, ce qui a démontré le besoin non seulement dans notre propre pays, mais aussi à l’échelle mondiale », a déclaré Jacob. 

Le sommet a offert aux membres des communautés 2ELGBTQI+ une occasion importante de se réunir, de partager des informations et d’établir des liens cruciaux dans un espace sûr où les personnes qui y participaient pouvaient être aussi vulnérables qu’elles le souhaitaient dans leurs questions. 

« Cette fois, ce sont nos communautés qui étaient les expertes en matière de leurs propres soins. TransCare+ était simplement le vaisseau qui aidait à rassembler tout le monde », explique Jacob comme étant l’un des grands succès de l’événement.

Communautés connectées

Il est particulièrement difficile pour les communautés 2ELGBTQI+ d’établir des liens avec les autres dans les communautés rurales, nordiques ou éloignées en raison de la faible connectivité Internet et des problèmes de transport.Note de bas de page 1  Grâce à son programme de soutien par les pairs, TransCare+ a contribué à transformer la vie de plus de 750 personnes dans les régions rurales et éloignées du Canada.

Une personne ayant participé a indiqué : « Je viens d’une communauté rurale du nord de l’Ontario, et c’était la première fois que je côtoyais d’autres personnes qui me comprenaient. J’aurai une gratitude éternelle envers cette communauté.

En quelques années seulement, TransCare+ a pu organiser 121 ateliers, établir 13 partenariats communautaires et fournir plus de 2 000 ressources.

Lorsqu’on a demandé à Jacob ce que l’entreprise souhaiterait que davantage de personnes de la population canadienne sachent sur les problèmes auxquels sont confrontées les personnes queers et de diverses identités de genre, Jacob a fait une pause pendant un moment. 

« Beaucoup de problèmes dont doivent faire face les personnes queers et de diverses identités de genre sont des problèmes de santé auxquels tout le monde est confronté », explique Jacob. « Bien que les personnes trans et de diverses identités de genre soient confrontées à des problèmes supplémentaires, il est possible de travailler à la réalisation d’objectif commun, même en dépit de nos différences. »

Ressources supplémentaires

Care Hub - TransCare+ (transcareplus.org) (en anglais seulement)

Online Courses - TransCare+ (transcareplus.org) (en anglais seulement)

Resources - TransCare+ (transcareplus.org) (en anglais seulement)

Rural Navigation Project - TransCare+ (transcareplus.org) (en anglais seulement)

Le Plan d’action fédéral 2ELGBTQI+… Bâtir notre avenir, avec Fierté - Canada.ca

GlossaireNote de bas de page 2  

Soins : TransCare+ définit les soins de la manière la plus large possible. L’entreprise reconnaît les soins comme tout ce que nous faisons pour maintenir, continuer et réparer notre « monde » afin que nous puissions y vivre le mieux possible. L’entreprise considère les soins comme les pratiques, les rituels et les activités auxquels les gens s’engagent pour vivre une vie saine, joyeuse et sans obstacle.

Autochtone queer (Indigequeer): Terme inventé par Theo Jean Cuthand pour désigner le programme autochtone/bispirituel du Vancouver Queer Film Festival en 2004. Il l’a utilisé pour reconnaître que toutes les personnes autochtones LGBTQIA+ n’ont pas l’impression que le terme « bispirituel » décrit leur identité. Il est parfois utilisé parallèlement à l’identité bispirituelle ou par les personnes qui ne s’identifient pas comme bispirituelles, pour décrire l’intersection du fait d’être queer et autochtone.

Bispirituel (personne aux deux esprits) : Un terme inventé par Myra Laramee en 1990 pour décrire au sens large l’histoire et les compréhensions complexes des rôles de genre, de la spiritualité et de la diversité sexuelle et de genre dans les cultures autochtones. Les termes et rôles individuels des personnes bispirituelles sont particuliers à chaque nation, et le terme bispirituel n’est pas destiné à remplacer une terminologie ou des concepts culturellement particuliers déjà utilisés au sein des communautés autochtones. Il est également important de noter que tous les peuples autochtones qui possèdent des identités sexuelles et de genre divers ne se considèrent pas comme bispirituels. Une personne peut s’identifier comme bispirituelle, autochtone queer, LGBTQI+, en partie ou la totalité de ces termes, ou aucun. En raison de son contexte culturel, spirituel et historique, le terme « bispirituel » est une identité réservée aux peuples autochtones.

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